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Schenkerism and the Hungarian oral traditionCockell, James Edward January 1998 (has links) (PDF)
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Enjeux esthétiques et musicaux de la sonate pour piano à l’époque romantique : les premières expériences en structure à grande échelle de Mendelssohn, Schumann et BrahmsGodin, Jon-Tomas 01 1900 (has links)
Les sonates pour piano de la « génération romantique » (Rosen) et des compositeurs qui l’ont suivie s’éloignent des conventions qui régissent la forme classique, et ce à plusieurs égards : schéma tonal, découpage, fonctions formelles, voire même l’affect ou l’esthétique générale du mouvement. Lorsqu’il s’agit de sonates de jeunesse, ces écarts ont généralement été interprétés comme des maladresses ou comme un manque de métier. Cette thèse remet en question cette perspective
et propose une démarche analytique permettant de rétablir ce répertoire dans sa spécificité en définissant une nouvelle conception esthétique de la sonate romantique. L’approche développée ici n’est pas fondée sur une construction musicale purement théorique : elle repose plutôt sur une conciliation entre, d’une part, les valeurs esthétiques caractéristiques de cette époque, et, d’autre part, l’analyse structurelle et formelle. Cette approche est exposée en deux grandes étapes. Les chapitres 1 et 2 parcourent les écrits philosophiques, littéraires, théoriques et critiques des années 1790-1860 pour y découvrir six valeurs esthétiques qui définissent la sonate au XIXe siècle : la forme abstraite, la cohérence à grande échelle, l’organicisme, la tension entre tradition et innovation, l’expression du sublime et celle de la noblesse. Les chapitres 3 à 5 emploient différentes techniques d’analyse (la Formenlehre de William Caplin, l’analyse réductionnelle de Heinrich Schenker et l’étude de l’organisation rythmique et métrique d’après Lester, Krebs et de Médicis) pour montrer comment ces six valeurs esthétiques permettent de rendre compte de la structure spécifique des oeuvres sélectionnées : la Sonate pour piano en mi majeur, op. 6 (1826), de Mendelssohn ; la Grande Sonate pour piano en fa dièse mineur, op. 11 (1832-1835), de Schumann ; la Grande Sonate pour piano en fa mineur, « Concert sans orchestre », op. 14 (1835-1836, rév. 1853), de Schumann ; et la Sonate pour piano en fa dièse mineur, op. 2, de Brahms (1852). Cette approche, qui permet d’appliquer la théorie de la forme à un répertoire pour lequel elle n’a pas a priori été conçue, met l’accent sur la souplesse du rapport entre le discours esthétique et la pratique compositionnelle. Chaque compositeur, sinon chaque oeuvre, répond aux valeurs esthétiques à divers degrés et selon différentes combinaisons. Au final, cette démarche permet de montrer à quel point les considérations esthétiques jouent un rôle primordial dans la conception même de la forme sonate au XIXe siècle. Elle ouvre de nouvelles perspectives en permettant de mieux cerner les points de contact et les divergences entre la sonate classique et la sonate romantique, et fournit des éléments qui permettront une comparaison plus légitime entre ces deux répertoires. / Piano sonatas written by composers from the ‘Romantic Generation’ (Rosen), as well as those from the following generation, tend to move away from the conventions of classical form in many ways: tonal plan, form, formal functions, and even the general affect or aesthetic of the movement. When the sonatas in question are early works, unconventional details are frequently interpreted as mistakes or the result of a lack of training. This dissertation challenges that perspective and
develops an analytical approach that establishes the unique elements of this repertoire by defining a new aesthetic understanding of romantic sonata form. This approach is not based on a purely musical construct. Rather, it combines characteristic aesthetic values of the period with formal and structural analysis. The approach is presented in two stages. The first two chapters of the dissertation survey philosophical, literary, theoretical and critical texts from 1790 to 1860, uncovering six aesthetic values that define the sonata in the 19th century: abstract form, large-scale coherence, organicism,
the opposition of tradition and innovation, an expression of the sublime and of nobility. Chapters 3 to 5 use different analytical methods (Caplin’s Formenlehre, Schenkerian linear analysis, and rhythmic analysis based on Lester, Krebs, and de Médicis) to illustrate how these six core aesthetic values illuminate the specific structures of four sonata-form movements: Mendelssohn’s Piano Sonata in E Major, op. 6 (1826), Schumann’s Piano Sonata in F-sharp Minor, op. 11 (1832-1835) and Piano Sonata in F Minor, “Concert sans orchestre”, op. 14 (1835-1836, rev. 1853), and Brahms’ Piano Sonata in F-sharp Minor, op. 2 (1852). This approach, which applies Caplin’s theory of form to a repertoire for which it was not originally developed, underscores the fluidity of the relationship between aesthetic discourse and compositional practice. Each composer, perhaps each individual work, responds to the aesthetic values in different ways and to varying degrees. In
the end, this type of analysis shows how significant aesthetic considerations are in conceptualising sonata form in the 19th century. It broadens our perspective on form by better identifying the commonalities and divergences between classical and romantic sonata form, and provides elements that will allow a more accurate comparison of these two repertoires.
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