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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’histoire du Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale (1819-1924) : un Cabinet pour l’érudition à l’âge des musées / The History of the Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale (1819-1924) : a Cabinet of Scholarly Pursuits in the Museum Age

Bodenstein, Felicity 27 June 2015 (has links)
Le Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale conserve les « bijoux savants » aux origines du collectionnisme occidental avec son médaillier universel, des pierres gravées et des collections d’antiques d’une diversité étonnante. Si celles-ci proviennent pour les parties les plus anciennes, des collections de la maison royale et de trésors ecclésiastiques, cette thèse ne remonte pas aux origines du département mais s’occupe de son destin à l’âge des musées, entre la Restauration, avec l’arrivée au département en 1819 de Désiré Raoul-Rochette (1789-1854) et la période qui suit la première guerre mondiale jusqu’à la mort d’Ernest Babelon (1854-1924). Elle cherche à comprendre, comment ce « parangon des cabinets d’amateurs de jadis » s’est développé, pris comme il l’était entre une tradition antiquaire aristocratique et les exigences de la modernité, républicaine et spécialiste. Elle aborde les différents aspects de la vie du département à l’intérieur du quadrilatère Richelieu. Tout d’abord, comme le portrait d’un lieu d’histoire d’un point de vue institutionnel et architectural qui permet de comprendre la place accordée historiquement à la culture matérielle au sein de la Bibliothèque nationale. Ensuite l’histoire du développement des collections et puis celle de leur valorisation muséographique et scientifique sont examinées au prisme de l’expansion du domaine de l’archéologie et de l’essor des sciences auxiliaires de l’histoire au XIXe siècle. / The Cabinet des médailles et antiques in the French National Library holds a particular place in the vast constellation of Parisian museums. Home to the so-called « bijoux savants » that founded western collecting culture since the Renaissance, it is at once a universal coin cabinet, one of the worlds foremost collections of cut stones and gems, but also a miscellaneous collection of antiquities representing all periods and places. As described in 1930 by one of its curators, it represents a « parangon of amateur cabinets from another time ». This thesis does not directly deal with its prestigious origins but tells one chapter of its long history, looking at how, from the period of the Restoration onwards (beginning with the direction of Désiré Raoul-Rochette in 1819) until the passing of Ernest Babelon in 1924, this cabinet of antiquarian culture and collections adapted and developed to the modern Republican museum age. The life of the department is first considered as a means of understanding the role of material culture and the place of the museum inside France’s national library in the nineteenth century. It then goes on to consider the development of the collections themselves and their scientific and museological exploitation in light of the rapidly expanding practice of archaeology and highly specialised auxiliary sciences of history.
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Amphores grecques en Égypte saïte : histoire des mobilités méditerranéennes archaïques. / Greek Amphorae in Saitic Egypt : History of movements in the archaic Mediterranean Sea.

Pesenti, Mikaël 02 July 2015 (has links)
Cette thèse porte un regard nouveau sur la présence grecque en Égypte avant la conquête d’Alexandre le Grand. Par le biais des amphores grecques retrouvées en Égypte, notre étude apporte quelques éclairages sur la question des mobilités méditerranéennes. Notre approche, résolument archéologique, prend en considération l’ensemble de la documentation amphorique, en grande partie inédite, sur une trentaine de sites égyptiens. Les assemblages céramiques et la nature des contextes alimentent nos réflexions. Des études quantitatives permettent de déterminer la part relative des importations et ainsi de préciser aussi bien les réseaux d’échanges que la pénétration des produits méditerranéens en Égypte. Nous avons pu mettre en évidence un basculement du commerce qui, vers la fin du VIIe, se déplace du Levant vers les cités égéennes. Au cours du VIe siècle nous assistons à une généralisation progressive des importations grecques. Le monde égéen s’impose alors comme le partenaire économique privilégié d’un commerce à grande échelle. Largement distribuées sur l’ensemble du territoire, les amphores grecques ne se cantonnent pas aux seuls établissements côtiers dont la nature est également à l’étude. L’invasion de Cambyse en 525 ne semble pas mettre un frein à ces échanges. Nous notons toutefois quelques changements dans la hiérarchie des principales cités égéennes exportatrices. La présence importante d’amphores grecques et la faible représentation de céramiques fines dans des contextes domestiques égyptiens témoignent de la réception des denrées exportées sans toutefois entraîner un changement dans le mode de consommation local. / This thesis takes a fresh look at Greek presence in Egypt before the conquest of Alexander the Great. By looking at Greek amphorae found in Egypt, our study will shed some light on the question of movement in the Mediterranean.Our approach is strictly archaeological and will take into consideration the ensemble of documentation concerning amphorae, still largely unpublished, from some 30 Egyptian sites. This enquiry places the archaeological context at the heart of the argument. The ceramic assemblages and the nature of contexts are what nourish our reflections. Quantitative studies allow us to determine the relative role of imports and thus to elucidate both exchange networks and the penetration of Mediterranean products into Egypt. We have been able to reveal a swing in trade towards the end of the 7th century away from the Levant and towards the Aegean cities. To date, nothing indicates a significant Greek presence prior to the last third of the 7th century. Throughout the 6th century, we witness a gradual generalisation of Greek imports. Widely distributed across the entire territory, Greek amphorae are not limited to coastal settlements, the nature of which is also under study. The invasion of Cambyses in 525 does not seem to have slowed this exchange. We do, however, note certain changes in the hierarchy of the principal Aegean export cities. The wide distribution of Greek amphorae is evidence of a strong current that can no longer be envisaged simply as destined for Greek communities in situ. By situating our data with a Mediterranean perspective, we are proposing a hypothesis of a more pronounced north-south circulation. / تلقي هذه الرسالة نظرة جديدة على التواجد اليوناني في مصر قبل غزو الأسكندر الاكبر. من خلال الامفورات اليونانية التي عثر عليها في مصر٬ تلقي هذه الدراسة بعض الضوء على مسألة التنقل في حوض البحر الأبيض المتوسطمقاربتنا٬ و هي بلا شك متعلقة بعلم الآثار٬ تأخذ في الأعتبار جميع الوثائق المتعلقة بالأمفورات في حوالي ثلاثون موقع مصري٬ و غالبيتها غير مطبوعة. هذا البحث مبني على أساس أثري.و تتغدى أفكارنا من خلال قطع السيراميك المجمعة و طبيعة السياق التاريخي. تسمح الدراسات الكمية بتحديد الحصة التقريبية للواردات و بالتالي بتحديد كلا من شبكات التبادل و دخول منتجات البحر الابيض المتوسط مصرلقد استطعنا إثبات وجود تحول التجارة، والتي تنتقل من بلاد الشام إلى مدن بحر ايجه في نهاية القرن السابع. و حتى هذه اللحظة، لا يجد أي عنصر قد يشير إلى تواجد يوناني مهم في ما قبل الثلث الاخير للقرن السابع. و نشهد في القرن السادس، انتشار تدريجي للواردات اليونانية. و يصبح العالم الإيجي الشريك الإقتصادي المفضل للتجارة على نطاق واسع. و بعد أن قاموا بتوزيعها في جميع أنحاء البلاد، لم تعد الأمفورات اليونانية محصورة في المنشآت الساحلية و التي تعتبر طبيعتها ايضاً محل دراسة. و يبدو أن غزو قمبيز في عام 525 لم يضع حداً لهذا التبادل. و مع ذلك نلاحظ بعض التغييرات في ترتيب المدن الإيجيية الرئيسية المصدرة. يشهد الأنتشار الواسع للأمفورات اليونانية على تيار قوي لا يمكن النظر إليه، بعد الآن، على أنه خاص بالمجتمعات اليونانية المتواجدة هناكو في إطار الحياة المنزلية المصرية، يدل وجود الأمفورات اليونانية بكثرة وقلة الرسومات بالسيراميك الدقيق على تلقي السلع المصدرة دون أن يتبع ذلك تغيير في طريقة الاستهلاك المحلي. و عند وضع بياناتنا في إطار منظور خاص بالبحر الأبيض المتوسط، نفترض وجود حركة أكبر بين الشمال و الجنوب
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Raffaele Gargiulo e la sua collezione di vasi al Museo Archeologico Nazionale di Napoli : ricerche sul restauro dei vasi antichi nella prima metà del XIX secolo a Napoli : tecniche e materiali / Raffaele Gargiulo et sa collection de vases (Musée Archéologique National de Naples) : recherches sur la restauration des vases antiques dans la première moitié du XIXe siècle à Naples : techniques et matériaux / Raffaele Gargiulo and his vases collection in the National Archaeological Museum of Naples : research on the restoration of ancient vases in the first half of the nineteenth century in Naples : techniques and materials

Luppino, Angela 26 January 2017 (has links)
La recherche a analysé la figure éclectique de Raffaele Gargiulo, marchand d'antiquités célèbre en Europe, collectionneur, personnage complexe et controversé de l'histoire du Musée de Naples, dans le monde des Antiquités napolitaines de la première moitié du XIXème siècle. À partir de sa collection d’objets provenant de la Grande-Grèce; l'une des plus riches du Musée de Naples, et en examinant en particulier les vases peints, nous avons analysé ses méthodes de travail ainsi que ses techniques de restauration, les matériaux qu’il a utilisés et les choix qu’il a faits pour reconstruire et comprendre les critères qui ont guidé la pratique de la restauration des vases du musée Royal Bourbon dans la première moitié du XIXème siècle. La recherche a analysé les événements historiques qui ont conduit le Musée Royal à acheter l’intégralité de la collection de Raffaele Gargiulo et, en particulier, sa collection de vases. Le travail effectué est accompagné de documents d'archives qui illustrent les longues négociations concernant l'achat des matériaux, commencé en 1852 et achevé en 1855 et renseignent sur les tendances et les choix effectués par le Musée Royal de Naples en étroite collaboration avec la Commission des Antiquités et des Beaux-Arts. L’enquête a permis d’en savoir plus sur le restaurateur-marchand qu’était R. Gargiulo et sur les relations qu’il entretenait avec les personnes impliquées dans ces affaires. En partant des sources bibliographiques, des anciens inventaires et des documents d’archives, nous avons identifié les vases de la collection Gargiulo (environ 481 vases) et tous les “vases Gargiulo" achetés par le Musée de Naples. Nous avons compilé le catalogue des vases, en les classant par type de céramique et en rédigeant une fiche pour chacun d’eux. À travers le catalogage des vases, qui a permis la reconstruction de la collection, nous avons cherché à identifier et à mettre en évidence les goûts du collectionneur R. Gargiulo mais aussi des personnes impliquées dans les choix (ministre, directeur du Musée, experts), qui ont déterminé un certain style pour les collections du Musée de Naples. / The research focuses on the eclectic figure of Raffaele Gargiulo, who was a dealer, an expert, a restorer, a collector, a controversial figure in the history of the Naples Museum and Neapolitan antiques market in the first half of the nineteenth century. Starting from his collection of antiquites, one of the richest coming from Magna Graecia and which arrived in the Naples Museum, we have primarily examined the vases and have tried to analyze the restoration methods, the materials used and the choices made to reconstruct the criteria that guided the practice of the vases restoration in the Royal Bourbon Museum in the first half of the nineteenth century. The research analyzes the historical events that led to the purchase, by the Museum, of Raffaele Gargiulo’s collection, focusing mainly on the study of the vases collection. The research, enriched by archival documentation aimed at illustrating the long negotiation in the acquisition of the objects, which began in 1852 and ended in 1855, has shown the judgements and the choices made by the Neapolitan Museum in cooperation with the Commissione di Antichità e Belle Arti. Furthermore, it has contributed to define the figure of the restorer-dealer Gargiulo and his relationship with the people interested in the deal. A combination of archival documentation, old inventories and surveys in the Museum’s stores has allowed us to identify the Gargiulo’s vases collection (about 481 vases) and all the "Gargiulo’s vases" in the Museum. The vases catalogue has been created, in order to classify them according to type of ceramic, with an individual file for each vase. Thanks to the catalogue, which has aimed to the reconstruction of the collection, we have been able to highlight the aspects related to the criteria and to the taste of the collector Gargiulo and of the figures involved (Minister, Director of the Museum, experts, etc.). They have all contributed to the enrichment of the collections of the Naples Museum through the variety of artifacts and provenance from different locations in the Naples Kingdom.The research has also investigated the figure of the restorer Gargiulo, his "career" and his activities at the «Officina dei Vasi Italo-greci» of the Naples Museum. The restoration methods have been analyzed on some vases that still preserve the ancient interventions, focusing on a comparative study between old photos and archival documentation. / La ricerca ha analizzato l'eclettica figura di Raffaele Gargiulo, commerciante, abile restauratore, collezionista, figura controversa nella storia del Museo di Napoli e dell’antiquaria napoletana nella prima metà del XIX secolo. Partendo dalla sua collezione, una delle raccolte più ricche di materiali di provenienza magnogreca mai giunte nel Museo di Napoli, esaminando in particolare i vasi, si è cercato poi di analizzare i metodi di restauro, i materiali adoperati e le scelte attuate per ricostruire e comprendere i criteri che guidarono la pratica del restauro dei vasi del Museo Borbonico nella prima metà dell'Ottocento. La ricerca ha analizzato le vicende che hanno portato all’acquisizione da parte del Museo Borbonico della collezione di Gargiulo nella sua totalità e, in particolare, della collezione vascolare. Il lavoro, corredato da documenti archivistici volti ad illustrare la lunga trattativa nell'acquisizione dei materiali, iniziata nel 1852 e conclusa nel 1855, ha messo in evidenza le valutazioni, le tendenze e le scelte operate a Napoli presso il Museo in stretto rapporto con la Commissione di Antichità e Belle Arti e ha contribuito a delineare la figura del restauratore-commerciante Gargiulo e il suo rapporto con le figure che, più o meno appassionatamente, si interessarono alla vicenda.Sono stati individuati, sulla base delle fonti, degli antichi inventari e dei documenti archivistici, i vasi della collezione Gargiulo (481 vasi ca.) e tutti i “vasi Gargiulo” immessi nel Museo. Si è redatto il catalogo dei vasi, diviso per classi ceramiche e con la redazione di singole schede per ogni vaso. Attraverso il catalogo e quindi la ricostituzione della collezione, si sono potute individuare, nella sua varietà di classi ceramiche e di provenienze, gli aspetti relativi ai criteri e al gusto di Gargiulo e delle figure coinvolte (Ministro, Direttore del Museo, esperti, etc.) che hanno determinato anche una scelta di gusto e di rappresentatività per le collezioni del Museo di Napoli. La ricerca ha anche preso in esame la figura del restauratore Gargiulo, la sua “carriera” e la sua attività presso «l’Officina dei Vasi Italo-greci» del Museo di Napoli. Si sono esaminati i metodi di restauro su alcuni vasi che ancora conservano gli interventi antichi, anche attraverso uno studio comparativo tra le foto antiche e i documenti di archivio.
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De la garnison royale dans les cités du sud-ouest de l'Asie Mineure de la fin IVe siècle au début du IIe siècle a.C.

Nombret, Romain 17 April 2018 (has links)
Après la mort d'Alexandre le Grand et le morcellement de son Empire en grands royaumes, les nouveaux souverains hellénistiques cherchèrent à dominer les cités grecques situées à l'intérieur de leurs territoires afin de leur faire payer l'impôt, de les surveiller et de légitimer leur pouvoir nouvellement acquis. Afin d'avoir un contrôle direct sur elles, les rois eurent recours à une administration civile assez complexe mais aussi à la force armée. Des garnisons royales, composées de mercenaires étrangers, furent donc envoyées dans ces cités afin de veiller à l'ordre. Le présent mémoire propose de faire une étude approfondie de la situation sociopolitique des garnisons royales dans les cités grecques du sud-ouest de l'Asie Mineure, de la fin du IVe siècle au début du IIe siècle a.C. Le matériel épigraphique et les sources littéraires anciennes forment une base de réflexion riche en exemples et en informations pertinentes au sujet des relations entre les citoyens des cités et les soldats royaux, du retrait des garnisons, des révoltes liées à ces dernières et des conséquences associées au départ des troupes royales dans les cités. Par ailleurs, l'ensemble de cette étude permet une meilleure compréhension des relations diplomatiques entre les royaumes lagide et séleucide et les cités en question.
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Le lotus et l'oignon: l'égyptologie et l'égyptomanie en Belgique au XIXème siècle

Warmenbol, Eugène January 1999 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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