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Origine de l'anosognosie chez les traumatisés cranio-cérébraux (TCC) et impact sur l'adhésion au traitement de réadaptation

Trahan, Evelyne 10 June 2021 (has links)
Cette étude vise à mettre en lumière la contribution de l'atteinte cérébrale au phénomène de l'anosognosie et d'établir son impact sur l'adhésion au traitement de réadaptation chez une clientèle ayant subi un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Pour ce faire, la perception des incapacités d'un groupe TCC (n = 24) en réadaptation est comparée à celle d'un groupe contrôle blessé médullaire traumatique (BM) (n = 16). Les résultats démontrent que les TCC sous-évaluent significativement leurs incapacités émotionnelles/comportementales et cognitives. Comparativement, les BM s'évaluent de façon juste et tendent à surestimer la sévérité de leurs atteintes. Enfin, la sous-évaluation des incapacités suite à un traumatisme s'avère modérément corrélée à l'adhésion au traitement de réadaptation. Ces données supportent en partie la thèse neurogénique de l'anosognosie et confirment son impact négatif sur le processus de réadaptation.
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Perceived social support and psychopathology in patients following a traumatic brain injury

Labow, Melissa Amber 17 February 2021 (has links)
Le traumatisme craniocérébral (TCC) est l’une des premières causes de décès et d’invalidité chez les adultes. À la suite d’un TCC, il est commun pour ces personnes de vivre des problèmes de santé mentale et des difficultés en lien avec le soutien social. Les objectifs de ce mémoire sont de décrire l’évolution du soutien social à travers le temps en fonction de la gravité des blessures, d’explorer les variables sociodémographiques et cliniques qui sont associées à un plus faible soutien social 24 mois après le TCC et de vérifier si le soutien social mesuré quatre mois après le TCC contribue à prédire les difficultés de santé mentale un et deux ans après un TCC. 255 adultes ayant subi un TCC léger à sévère ont été inclus dans l’étude. Les résultats de l’étude indiquent que le score de soutien social total ne change pas significativement à travers le temps ni en fonction de la gravité des blessures. Par contre, le soutien social instrumental diminue à partir de 4 mois jusqu’à 24 mois après le TCC. Les personnes avec un plus faible soutien social qui ont subi un TCC sont plus souvent sur le chômage et vivent seules. Finalement, le score de soutien social total évalué quatre mois après le TCC contribue à prédire des problèmes de santé mentale deux ans après le TCC. Ces résultats soulignent l’importance d’inclure des interventions visant le soutien social dans la période de rétablissement chez les personnes ayant subi un TCC. / Traumatic brain injuries (TBI) are one of the leading causes of death and disability in adults. Following a TBI, it is common for individuals to experiences various sequelae, including mental health challenges and changes in social support, amongst others. The goals of this study were to describe the evolution of perceived social support over time and across injury severity levels, to explore socio-demographic variables and clinical variables associated with lower levels of social support at 24 months post-TBI and to verify whether social support measured at four months following TBI contributed to predict the presence of mental health disorders one to two years post-injury. A sample of 255 participants with mild to severe TBIs were included in the study. The results indicate that the total social support score does not change significantly over time or according to injury severity, however instrumental social support decreased from 4 to 24 months. TBI survivors with lower social support were more often unemployed or living alone. Finally, the total social support score evaluated four months after the injury contributed to predict the presence of mental health challenges at a two-year follow-up assessment. These results indicate the importance of including social support interventions in the recovery process of TBI patients.
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La relation entre la vitesse d'exécution et la récupération chez les personnes victimes d'un traumatisme cranio-cérébral modéré ou sévère. / Vitesse d'exécution et récupération suite à un TCC

Blouin, Laurence. 07 May 2021 (has links)
Cette recherche vise à documenter l’utilité des mesures de vitesse d’exécution dans un contexte de prédiction de la récupération fonctionnelle chez 20 personnes âgées de 17 à 53ans victimes d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC) modéré ou sévère. Elle a pour objectif principal d’examiner le comportement de la variable vitesse d’exécution entre deux évaluations et de comparer le pouvoir de prédiction de la récupération fonctionnelle de différentes mesures de vitesse d’exécution (Trail Making Test, Planche de Purdue et sous tests informatisés de temps de réaction). Les résultats obtenus montrent une amélioration significative (p<0.05) de la plupart des mesures de vitesse d’exécution entre les deux évaluations. Ils montrent aussi qu’il existe des corrélations significatives élevées (r = 0.45 à r= 0.62) entre certaines mesures de vitesse prises au temps 1 et le niveau de récupération atteint au temps 2. Par ailleurs, et contrairement à ce qui était attendu, les mesures de vitesse d’exécution informatisées ne se sont pas avérées supérieures quant à leur capacité de prédiction de la récupération fonctionnelle.
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Le processus de construction de sens dans l'adaptation à la sclérose en plaques

Couture, Christiane January 2012 (has links)
Vivre avec la sclérose en plaques (SEP) est un défi récurrent pour la personne atteinte et ses proches. Les atteintes neurologiques évolutives obligent à une adaptation répétée en raison des conséquences psychologiques et sociales des limites fonctionnelles grandissantes. La documentation récente met en évidence le fait que les personnes qui conservent un meilleur équilibre psychologique face à la maladie sont celles qui arrivent à donner un sens à leur expérience. La capacité de donner un sens positif à la SEP est plus fréquente chez les personnes en début de maladie ou peu limitées au plan fonctionnel. Pour les personnes plus sévèrement atteintes, les données se font rares. La présente étude qualitative vise à mettre en lumière le processus de construction de sens de personnes modérément à sévèrement atteintes de SEP. L'échantillon est composé de huit participants, six femmes et deux hommes. Dans le cadre d'entrevues semi-structurées, ils font le récit de leur maladie en indiquant le sens qu'ils donnent à leur expérience. Les transcriptions des verbatim font l'objet d'une analyse phénoménologique. Les résultats permettent de mettre à jour les éléments essentiels qui structurent l'expérience de construction de sens. L'adaptation se fait sur deux axes principaux * limiter d'abord l'impact des symptômes dans le concret, puis s'investir dans un emploi du temps qui conjugue des relations significatives et le sentiment d'être utile. Le sens comme tel s'élabore dans la recherche d'un nouvel équilibre existentiel qui réconcilie des forces contradictoires. Ces tensions créatrices se créent notamment dans l'oscillation entre le lâcher prise et la détermination, la centration sur le moment présent et la planification inhérente à la gestion des énergies. Le processus de construction de sens se distribue sur un continuum de stratégies d'intégration des différentes facettes de soi : faire comme si de rien n'était, faire avec les limites, faire malgré la maladie, faire du nouveau à cause de la SEP, faire grâce à la maladie. La compréhension du processus de construction de sens dans l'adaptation à la SEP permet d'identifier des pistes d'intervention pour mieux accompagner les personnes plus sévèrement atteintes de SEP dans leur adaptation
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L'audition mise en question chez un enfant placé en IME

Verbrackel, Nelly Radafy Rajoelison, Emilien. January 2008 (has links)
Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2008. / Bibliogr.
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Le traumatisme crânio-cérébral léger et ses séquelles : évaluation des déficits d'attention partagée /

Paré, Nadia. January 2003 (has links)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 107-110. Publié aussi en version électronique.
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Dignité des patients cérébrolésés réanimés par ventilation non thérapeutique pour le besoin d'autrui. Réflexion éthique théologique à l'aide de la Théorie de la reconnaissance

Randriamananjanahary, Andriamahay Jonah 14 September 2022 (has links)
À partir des années 1950, la ventilation mécanique a été utilisée dans les soins comme moyen d'assistance respiratoire, notamment lors de l'épidémie de poliomyélite. Grâce à la ventilation, certains patients voués à la mort sont réanimés et maintenus en vie par cette technique. À partir des années 1960, grâce au progrès de l'immunologie, de la thérapie antirejet et de la chirurgie, la ventilation mécanique est utilisée comme support d'assistance respiratoire dans le cadre de la transplantation d'organes. À partir des années 1990, elle sera utilisée pour minimiser la dégradation des organes en attente de prélèvement de patients donneurs. Les patients cérébrolésés dont la mort est imminente, ainsi que des patients en état de mort cérébrale, sont des candidats à cette pratique. Cette nouvelle technique, nommée « ventilation non thérapeutique » accorde, non seulement la préservation des organes, mais permet à l'équipe médicale de planifier, d'organiser les opérations de prélèvement et de transplantation. En outre, elle contribue à maintenir une respiration artificielle à une femme enceinte cérébrolésée grave jusqu'au terme de sa grossesse. Si l'évolution de cette technique de ventilation artificielle a offert de nouvelles possibilités, elle suscite de nouvelles interrogations éthiques. Bien que certains donneurs puissent donner un consentement éclairé, garant de l'autonomie, le fait de réanimer les patients pour les besoins d'autrui suscite des questionnements. De plus, dans le cas des patients cérébrolésés, l'absence de directive anticipée pose un problème. La question se pose : n'y a-t-il pas un risque de réifier l'être humain, le considérer comme un objet ? À cela s'ajoute la question du respect de la dignité de ces patients : le fait de les réanimer pour le besoin d'autrui respecte-t-il la dignité de la personne ? Bien que ces interrogations aient été abondantes à partir des années 1960, la littérature démontre qu'il n'y a que peu d'intérêt dans l'analyse de la ventilation artificielle comme moyen technique et comme objet de recherche. Pourtant le constat est clair, depuis l'usage clinique de la ventilation artificielle, l'émergence de cas cliniques inédits, situés entre la vie est observée. Ces situations engendrent des dilemmes éthiques. La question se pose donc: comment cette technique de ventilation est-elle arrivée à franchir le stade de l'usage non-thérapeutique ? Un survol de l'évolution du souffle antique vers la ventilation mécanique nous montre que le souffle a perdu sa charge religieuse et divine au cours des siècles. Le souffle contemporain est réduit à une notion purement physiologique d'échange gazeux. Il n'est plus un indicateur de vie, dont l'absence évoque la mort. Il est substituable par une machine telle que la ventilation mécanique. De plus, il y a un paradoxe. La présence de souffle ou de respiration naturelle était jadis garant et signe de vie. Désormais, un patient déclaré en état de mort cérébrale continue à respirer grâce à la ventilation artificielle, mais n'est plus considéré en vie. La mort devient un évènement technicisé, maitrisable, dépendant du statut du cerveau. Cela pourrait être expliqué par le fait que le souffle antique, l'âme sont intériorisés au cours des siècles pour transmigrer dans le cerveau. Pour mieux clarifier les processus d'évolution et de transformation de la technique en lien avec les patients cérébrolésés, nous faisons appel à différentes théories. Le cadre théorique développé par le théologien et historien Jacques Ellul nous a permis de comprendre la progression, la finalité et l'évolution de la ventilation artificielle dans le temps. En outre, grâce à la mobilisation de théories sociales, autour de la déshumanisation de Nick Haslam, il nous est possible d'apporter un nouvel éclairage sur les critères et les situations qui conduisent à considérer les patients comme des êtres non-humains ou comme des objets. La théorie de la reconnaissance d'Axel Honneth nous a servi à discerner non seulement le contexte d'évolution de la technique, mais également de comprendre pourquoi les patients cérébrolésés peuvent être réifiés, instrumentalisés pour le besoin d'autrui. À partir des axes de réflexion issus de la théorie de la reconnaissance et des constats, nous proposons une réflexion éthique théologique autour des trois formes de reconnaissance, à savoir l'amour, le droit et la solidarité. La théologie, par ses réserves de traditions et d'histoire, nous apporte un nouvel éclairage sur la condition particulière des patients cérébrolésés et apporte des balises pour contrer les processus potentiels de déshumanisation et de réification. / Since the 1950s, mechanical ventilation has been used in health care as a means of respiratory assistance, particularly during the polio epidemic. Thanks to ventilation, some patients destined to die were resuscitated and kept alive by this technique. From the 1960s onwards, thanks to advances in immunology, anti-rejection therapy and surgery, mechanical ventilation was used as a means of respiratory assistance in the context of organ transplantation. From the 1990s onwards, it will be used to minimize the degradation of organs awaiting harvesting from donor patients. Brain damaged patients whose death is imminent, as well as brain dead patients, have been candidates for this practice. This new technique, called "non-therapeutic ventilation", not only preserves the organs, but also allows the medical team to plan and organize the removal and transplantation operations. In addition, it helps maintain artificial respiration for a pregnant woman with severe brain injury until the end of her pregnancy. If this technique of artificial ventilation has evolved to offer new possibilities, nonetheless it raises new ethical questions. Although some donors can give informed consent, thus guaranteeing autonomy, the fact of resuscitating patients for the needs of others raises questions. In addition, in the case of brain-dead patients, the absence of an advanced directive poses a problem. The question that arises is whether there is not a risk of reifying the human being, of considering him as an object. In addition, there is the question of respect for the dignity of these patients. Does resuscitating them for the needs of others respect the dignity of the person? Although these types of questions have been abundant since the 1960s, the literature shows that there is little interest in the analysis of artificial ventilation as a technical means and as an object of research. However, since the clinical use of artificial ventilation, the emergence of new clinical cases, situated between life and death, has been clearly observed. These situations generate ethical dilemmas. The question arises: how does this ventilation technique contribute to crossing the line of non-therapeutic use? An overview of the evolution from the "ancient breath" to mechanical ventilation shows us that breath has lost its religious and divine charge over the centuries. Contemporary breath is reduced to a purely physiological notion of gas exchange. It is no longer an indicator of life, of which absence evokes death. It can be substituted by a machine such as mechanical ventilation. There is, however, a paradox. The presence of breath or natural breathing was once a guarantee and sign of life. Now, a patient declared brain dead continues to breathe thanks to artificial ventilation but is no longer considered alive. Death becomes a technical event, controllable, dependent on the status of the brain. This could be explained by the fact that the "ancient breath", the soul, has been internalized over the centuries to eventually transmigrate into the brain. To better clarify the processes of evolution and transformation of this technique in relation to brain injury patients, we appeal to different theories. The theoretical framework developed by the theologian and historian Jacques Ellul has allowed us to understand the progression, the evolution and the finality of artificial ventilation over time. Moreover, thanks to Nick Haslam and his mobilization of social theories regarding dehumanization, it is possible for us to shed new light on the criteria and on situations that lead to considering patients as non-human beings or as objects. Axel Honneth's theory of recognition has helped us to appreciate not only the context of the evolution of technology, but also to understand why brain injury patients can be reified, and instrumentalized for the needs of others. Based on the lines of thought derived from the theory of recognition and its findings, we propose a theological ethical reflection around the three forms of recognition, namely love, right and solidarity. Theology, with its reserves of tradition and history, sheds new light on the particular condition of brain injury patients and provides guidelines to counteract the potential processes of dehumanization and reification.
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Auto-perception et perception d'évaluateurs externes suite à un traumatisme cranio-cérébral modéré ou sévère

Beausoleil, Amélie. 29 May 2021 (has links)
Cette étude vise à vérifier le niveau d’auto-perception de 18 traumatisés cranio-cérébraux (TCC), bénéficiaires externes d’un centre de réadaptation. La problématique est étudiée en comparant l’auto-évaluation de la compétence du patient avec la perception d’évaluateurs externes (proches et intervenants). Une attention particulière est portée sur la comparaison entre ces deux types d’évaluateurs. Les données sont recueillies à l’aide d’une version traduite et modifiée du Patient Competency Rating Scale. Les résultats démontrent que les trois groupes ne diffèrent pas quant à leur perception concernant les compétences des patients. Ainsi, ces derniers ne démontrent pas de déficit d’auto-perception, allant à rencontre de ce qui est rapporté dans la littérature. Seulement quatre types de compétences semblent surestimées par les patients, ne pouvant faire foi d’un déficit global. Il est suggéré de revoir la notion de déficit global au profit de l’évaluation de plusieurs domaines spécifiques pouvant témoigner d’un déficit d’auto-perception chez les TCC.
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Dignité des patients cérébrolésés réanimés par ventilation non thérapeutique pour le besoin d'autrui. Réflexion éthique théologique à l'aide de la Théorie de la reconnaissance

Randriamananjanahary, Andriamahay Jonah 14 September 2022 (has links)
À partir des années 1950, la ventilation mécanique a été utilisée dans les soins comme moyen d'assistance respiratoire, notamment lors de l'épidémie de poliomyélite. Grâce à la ventilation, certains patients voués à la mort sont réanimés et maintenus en vie par cette technique. À partir des années 1960, grâce au progrès de l'immunologie, de la thérapie antirejet et de la chirurgie, la ventilation mécanique est utilisée comme support d'assistance respiratoire dans le cadre de la transplantation d'organes. À partir des années 1990, elle sera utilisée pour minimiser la dégradation des organes en attente de prélèvement de patients donneurs. Les patients cérébrolésés dont la mort est imminente, ainsi que des patients en état de mort cérébrale, sont des candidats à cette pratique. Cette nouvelle technique, nommée « ventilation non thérapeutique » accorde, non seulement la préservation des organes, mais permet à l'équipe médicale de planifier, d'organiser les opérations de prélèvement et de transplantation. En outre, elle contribue à maintenir une respiration artificielle à une femme enceinte cérébrolésée grave jusqu'au terme de sa grossesse. Si l'évolution de cette technique de ventilation artificielle a offert de nouvelles possibilités, elle suscite de nouvelles interrogations éthiques. Bien que certains donneurs puissent donner un consentement éclairé, garant de l'autonomie, le fait de réanimer les patients pour les besoins d'autrui suscite des questionnements. De plus, dans le cas des patients cérébrolésés, l'absence de directive anticipée pose un problème. La question se pose : n'y a-t-il pas un risque de réifier l'être humain, le considérer comme un objet ? À cela s'ajoute la question du respect de la dignité de ces patients : le fait de les réanimer pour le besoin d'autrui respecte-t-il la dignité de la personne ? Bien que ces interrogations aient été abondantes à partir des années 1960, la littérature démontre qu'il n'y a que peu d'intérêt dans l'analyse de la ventilation artificielle comme moyen technique et comme objet de recherche. Pourtant le constat est clair, depuis l'usage clinique de la ventilation artificielle, l'émergence de cas cliniques inédits, situés entre la vie est observée. Ces situations engendrent des dilemmes éthiques. La question se pose donc: comment cette technique de ventilation est-elle arrivée à franchir le stade de l'usage non-thérapeutique ? Un survol de l'évolution du souffle antique vers la ventilation mécanique nous montre que le souffle a perdu sa charge religieuse et divine au cours des siècles. Le souffle contemporain est réduit à une notion purement physiologique d'échange gazeux. Il n'est plus un indicateur de vie, dont l'absence évoque la mort. Il est substituable par une machine telle que la ventilation mécanique. De plus, il y a un paradoxe. La présence de souffle ou de respiration naturelle était jadis garant et signe de vie. Désormais, un patient déclaré en état de mort cérébrale continue à respirer grâce à la ventilation artificielle, mais n'est plus considéré en vie. La mort devient un évènement technicisé, maitrisable, dépendant du statut du cerveau. Cela pourrait être expliqué par le fait que le souffle antique, l'âme sont intériorisés au cours des siècles pour transmigrer dans le cerveau. Pour mieux clarifier les processus d'évolution et de transformation de la technique en lien avec les patients cérébrolésés, nous faisons appel à différentes théories. Le cadre théorique développé par le théologien et historien Jacques Ellul nous a permis de comprendre la progression, la finalité et l'évolution de la ventilation artificielle dans le temps. En outre, grâce à la mobilisation de théories sociales, autour de la déshumanisation de Nick Haslam, il nous est possible d'apporter un nouvel éclairage sur les critères et les situations qui conduisent à considérer les patients comme des êtres non-humains ou comme des objets. La théorie de la reconnaissance d'Axel Honneth nous a servi à discerner non seulement le contexte d'évolution de la technique, mais également de comprendre pourquoi les patients cérébrolésés peuvent être réifiés, instrumentalisés pour le besoin d'autrui. À partir des axes de réflexion issus de la théorie de la reconnaissance et des constats, nous proposons une réflexion éthique théologique autour des trois formes de reconnaissance, à savoir l'amour, le droit et la solidarité. La théologie, par ses réserves de traditions et d'histoire, nous apporte un nouvel éclairage sur la condition particulière des patients cérébrolésés et apporte des balises pour contrer les processus potentiels de déshumanisation et de réification. / Since the 1950s, mechanical ventilation has been used in health care as a means of respiratory assistance, particularly during the polio epidemic. Thanks to ventilation, some patients destined to die were resuscitated and kept alive by this technique. From the 1960s onwards, thanks to advances in immunology, anti-rejection therapy and surgery, mechanical ventilation was used as a means of respiratory assistance in the context of organ transplantation. From the 1990s onwards, it will be used to minimize the degradation of organs awaiting harvesting from donor patients. Brain damaged patients whose death is imminent, as well as brain dead patients, have been candidates for this practice. This new technique, called "non-therapeutic ventilation", not only preserves the organs, but also allows the medical team to plan and organize the removal and transplantation operations. In addition, it helps maintain artificial respiration for a pregnant woman with severe brain injury until the end of her pregnancy. If this technique of artificial ventilation has evolved to offer new possibilities, nonetheless it raises new ethical questions. Although some donors can give informed consent, thus guaranteeing autonomy, the fact of resuscitating patients for the needs of others raises questions. In addition, in the case of brain-dead patients, the absence of an advanced directive poses a problem. The question that arises is whether there is not a risk of reifying the human being, of considering him as an object. In addition, there is the question of respect for the dignity of these patients. Does resuscitating them for the needs of others respect the dignity of the person? Although these types of questions have been abundant since the 1960s, the literature shows that there is little interest in the analysis of artificial ventilation as a technical means and as an object of research. However, since the clinical use of artificial ventilation, the emergence of new clinical cases, situated between life and death, has been clearly observed. These situations generate ethical dilemmas. The question arises: how does this ventilation technique contribute to crossing the line of non-therapeutic use? An overview of the evolution from the "ancient breath" to mechanical ventilation shows us that breath has lost its religious and divine charge over the centuries. Contemporary breath is reduced to a purely physiological notion of gas exchange. It is no longer an indicator of life, of which absence evokes death. It can be substituted by a machine such as mechanical ventilation. There is, however, a paradox. The presence of breath or natural breathing was once a guarantee and sign of life. Now, a patient declared brain dead continues to breathe thanks to artificial ventilation but is no longer considered alive. Death becomes a technical event, controllable, dependent on the status of the brain. This could be explained by the fact that the "ancient breath", the soul, has been internalized over the centuries to eventually transmigrate into the brain. To better clarify the processes of evolution and transformation of this technique in relation to brain injury patients, we appeal to different theories. The theoretical framework developed by the theologian and historian Jacques Ellul has allowed us to understand the progression, the evolution and the finality of artificial ventilation over time. Moreover, thanks to Nick Haslam and his mobilization of social theories regarding dehumanization, it is possible for us to shed new light on the criteria and on situations that lead to considering patients as non-human beings or as objects. Axel Honneth's theory of recognition has helped us to appreciate not only the context of the evolution of technology, but also to understand why brain injury patients can be reified, and instrumentalized for the needs of others. Based on the lines of thought derived from the theory of recognition and its findings, we propose a theological ethical reflection around the three forms of recognition, namely love, right and solidarity. Theology, with its reserves of tradition and history, sheds new light on the particular condition of brain injury patients and provides guidelines to counteract the potential processes of dehumanization and reification.
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Comparaison des personnes âgées et des adultes plus jeunes en réadaptation après un traumatisme craniocérébral : caractéristiques cliniques, fonctionnement psychologique, statut fonctionnel et fardeau des aidants

Fournier-St-Amand, Geneviève 01 March 2019 (has links)
L’objectif de cette étude est de comparer le fonctionnement des adultes âgés de moins de 65 ans et des adultes âgés de 65 ans et plus pendant un séjour en réadaptation à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) léger à sévère, ainsi que du fardeau perçu par leur principal aidant. Un échantillon de 546 adultes ayant subi un TCC a été séparé en deux groupes d’âge et a été évalué durant leur séjour en institut de réadaptation. Les différences entre les deux groupes ont été examinées pour des variables liés à l’accident, le fonctionnement prémorbide, le fonctionnement psychologique et cognitif, le statut fonctionnel ainsi que le niveau du fardeau perçu par le principal aidant. Ces variables ont été colligées à l’aide d’une grille d’évaluation développée à des fins cliniques, par les intervenants cliniques au dossier de l’usager. Les résultats démontrent des différences entre les groupes d’âge : les aînés présentaient des blessures et un mécanisme de blessure moins sévères, une durée de coma plus courte et moins de blessures orthopédiques comorbides. Néanmoins, la durée de séjour en réadaptation était similaire dans les deux groupes. Les aînés démontraient plus d’altérations cognitives et plus de difficultés fonctionnelles avec plusieurs activités de la vie quotidienne, incluant la préparation de repas simples, l’hygiène personnelle, la gestion des soins de santé et de la médication, la marche extérieure, l’entretien ménager hebdomadaire, faire des achats et utiliser les ressources de la communauté. Les symptômes de dépression et d’anxiété, et le niveau de fardeau rapporté par l’aidant étaient similaires dans les deux groupes. Ces résultats soulignent les besoins spécifiques des aînés après un séjour en réadaptation pour un TCC et permettent de mieux comprendre l’assistance humaine nécessaire pour supporter le retour à la vie en communauté et la participation optimale des aînés ayant subi un TCC. / The aim of this study is to provide a comparative portrait of the functioning of adults under 65 years of age and adults aged 65 and over during a rehabilitation stay following mild-to-severe traumatic brain injury (TBI), as well as burden perceived by their primary caregiver. A sample of 546 adults who sustained a TBI was separated into two age groups and assessed during their stay in a rehabilitation institute. The differences between the two groups were examined for injuryrelated variables, premorbid functioning, psychological and cognitive functioning, functional status, and the level of burden perceived by the primary caregiver. These variables were collected by trained clinicians, using an evaluation grid developed for clinical purposes. The results show differences in the functioning between age groups. Compared to younger adults, older adults had milder injuries, less severe mechanisms of injury, shorter coma duration and less comorbid injuries. Nevertheless, inpatient rehabilitation duration was similar. Elderly patients showed greater cognitive impairment and significantly more functional impairment on several activities of daily living including preparation of simple meals, personal hygiene, management of healthcare and medications, outdoor walking, weekly housekeeping, shopping, and using community resources. They did not differ significantly from younger adults in terms of depression or anxiety symptoms or reported caregiver burden. These results underline the specific needs for older adults after rehabilitation for TBI and start to uncover the breadth of human assistance which may be needed to support community reintegration and optimal participation for adults who have suffered TBI in older age.

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