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Immigration, état et citoyenneté: la formation de la politique d'intégration des immigrés de la BelgiqueRea, Andrea January 1999 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / Vol. 4 (TH-000223) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Migration et accès au marché du: les effets émancipateurs sur la condition des femmes issues de l'immigration / Immigration and access to the labour market: effects on women migrant emancipationOuali, Nouria 10 September 2008 (has links)
La thèse a pour objet l'émancipation des femmes issues de l'immigration. Elle propose d'évaluer les effets de la migration et de l'accès au marché du travail sur l'émancipation des filles de migrantes d'origine marocaine en Belgique francophone.<p>L'étude tente d'abord de mettre en lumière le rôle des femmes immigrées dans l'histoire de la Belgique en le ré-articulant à l'histoire sociale, l'histoire des femmes et l'histoire de l'immigration. Ensuite, elle montre que l'approche dominante des travaux sur les migrations ne prend pas en compte la dimension du genre, ce qui a pour conséquence de masquer la différenciation des expériences migratoires selon le sexe. Enfin, elle replace l'analyse du statut des femmes immigrées et de leurs descendantes dans la complexité des rapports sociaux de sexe, de race et de classe afin de mieux rendre compte des réalités concrètes et de sortir du simplisme des approches culturalistes.<p>La thèse développe une analyse des politiques d'intégration (politiques éducative, de l'emploi et de lutte contre les discriminations) visant l'émancipation des immigrées et en évalue l'impact sur les filles de migrant-es d'origine marocaine. Elle présente enfin les trajectoires individuelles des filles de migrant.es marocain.es et examine les facteurs individuels et collectifs favorisant leur émancipation.<p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Cheminer avec Dieu: pentecôtisme et migration à Bruxelles / To walk with God: pentecostalism and migration in BrusselsMaskens, Maïté 22 June 2010 (has links)
Depuis une trentaine d’années, des Églises pentecôtistes portées par des communautés en migration ou issues de celles-ci ont fait leur apparition dans la capitale européenne. Leur implantation et leur succès grandissants vont de pair avec l’intensification des flux migratoires de ces trois dernières décennies en provenance d’Afrique sub-saharienne et d’Amérique Latine. Cette thèse entend explorer l’enchevêtrement entre l’expérience religieuse et le parcours migratoire des acteurs pentecôtistes euro-africains et euro-latinoaméricains à Bruxelles. Dans ces espaces, les convertis travaillent collectivement à réaliser la transformation encouragée par le scénario religieux qui consiste à appliquer le « plan parfait de Dieu » dans leur vie. Porteurs d’ambitions missionnaires, les fidèles donnent des contenus inédits à leur posture identitaire en redéfinissant la place qui leur est assignée dans le contexte de la Belgique postcoloniale. L’affiliation religieuse joue comme un marqueur de distinction, processus qui est particulièrement saillant dans le domaine de la sexualité et des rapports de genre entretenus à l’intérieur même des assemblées./During the past thirty years, Pentecostal churches, mostly composed by followers from Subsaharan Africa and Latin America, blossomed in Brussels. Their presence and growing success go hand in hand with the intensification of the migratory flows, the last three decades, from these two continents. This thesis investigates the relationship between the religious experience and the migratory route of the euro-African and euro-Latin-American Pentecostal actors in Brussels. In these meeting spaces, the converts work collectively to realise the transformation process encouraged by the religious scenario which consists in applying the perfect " plan of God " to their life. Carriers of missionary ambitions, the believers give new contents to their identity by redefining the place which is assigned to them in the context of post-colonial Belgium. The religious membership operates as a marker of distinction, a process which is particularly striking in the field of sexuality and gender relation maintained within the assemblies. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Analyse des processus différentiels d'identification et des stratégies identitaires à l'oeuvre chez les descendants d'immigrés marocains en BelgiqueDe Villers Grandchamps, Johanna January 2004 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Migrations intérieures et immigration dans le bassin industriel de Charleroi, 1800-1866Dumont, Cécile J. January 1989 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vie associative et participation politique des personnes issues de l'immigration: le cas des populations d'origine marocaine, turque et congolaise à Bruxelles / Associational life and political participation among ethnic minorities: the case of people with Moroccan, Turkish and Congolese background in Brussels.Herman, Barbara 01 June 2015 (has links)
Suite à la montée de l’immigration en Belgique, le rôle que joue la vie associative des personnes issues de l’immigration au sein de l’espace politique a pris une place croissante dans les débats à la fois publics et scientifiques. Selon Fennema et Tillie (1999 ;2001), une vie associative ethnique florissante constituerait une condition importante pour le développement de la participation politique des membres d’une population ethnique. Si cette hypothèse a été mise à l’épreuve, avec des succès mitigés, dans différents contextes européens et nord-américains, elle ne l’a été que rarement dans une ville telle que Bruxelles, dont certaines caractéristiques sont pourtant susceptibles d’éclairer le débat. L’objectif principal de cette thèse est dès lors d’analyser la situation à Bruxelles, en prenant en considération différentes populations issues de l’immigration et d’éclaircir le rôle que jouent les associations de migrants sur l’intégration politique de ces derniers.<p><p>Ce travail s’articule autour de deux questionnements de recherche. Le premier a pour objectif d’apporter des éléments nouveaux quant aux théories existantes portant sur la participation politique et l’engagement civique (capital social) des populations ethniques minoritaires. Il s’agit d’examiner, d’une part, la nature de la relation entre participation associative et politique et, d’autre part, certains processus explicatifs sous-jacents. Le second questionnement vise à fournir de nouvelles informations à propos de différentes populations d’origine étrangère dont la vie associative et politique aura été investiguée. Celles qui ont été choisies dans le cadre de cette thèse relèvent des immigrations, hors Union européenne, les plus nombreuses à Bruxelles. Il s’agit, en l’occurrence, des populations d’origine marocaine, turque et congolaise.<p><p>A partir de données quantitatives récoltées en 2009 auprès d’échantillons représentatifs de personnes issues de l’immigration marocaine, turque et congolaise à Bruxelles ainsi que d’un groupe contrôle non-issu de l’immigration, cette thèse apporte des éléments originaux à la fois au niveau théorique et empirique.<p><p>D’abord, nous avons pu confirmer le fait que le capital social est un facteur essentiel favorisant le développement de la participation politique, à la fois au niveau agrégé et individuel. De plus, nos résultats montrent également, en particulier au niveau individuel, que le capital social ethnique est un facteur plus important que le capital social multiethnique pour expliquer la participation politique des personnes issues de l’immigration. Contrairement à ce qui est parfois admis, le regroupement communautaire ne pousserait pas à l’institutionnalisation du repli ethnique mais, au contraire, lorsqu’il est organisé sous une forme associative, constituerait un tremplin vers la participation à la vie démocratique du pays d’accueil, offrant ainsi des opportunités civiques remarquables aux personnes qui en font partie. <p><p>Ensuite, malgré le large consensus au plan théorique qui existe à propos du rôle médiateur des confiances sociale et politique pour expliquer la relation entre le capital social et la participation politique, nos résultats sont loin d’étayer cette hypothèse :l’accumulation du capital social ne permet pas d’expliquer l’effet mobilisateur des associations bénévoles. Les aspects "non-normatifs" du capital social, tels que l’accès aux informations (politiques) ou aux compétences civiques, par exemple, pourraient être de meilleurs prédicteurs du comportement politique. De plus, pour les personnes issues de l’immigration, peu importe leur origine, leur participation associative est négativement associée à la confiance politique qui, elle, montre un lien négatif avec la participation politique. Cette constatation jette un nouvel éclairage quant au débat relatif aux causes et conséquences des faibles niveaux de confiance politique et étaye les études montrant que la confiance politique n’est pas systématiquement associée à une plus grande participation politique. En l’occurrence, un faible niveau de confiance pourrait augmenter la participation politique dans certaines situations à travers une nouvelle génération dite de "citoyens critiques".<p><p>Enfin, bien que nos résultats aient mis en évidence de nombreuses similitudes entre les populations étudiées, nous avons identifié diverses particularités liées aux origines nationales en interaction avec le contexte institutionnel et politique bruxellois, rejoignant ainsi la littérature liée à l’impact des structures d’opportunités politiques ainsi qu’aux spécificités des groupes de migrants pris en considération. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Faire avancer la communauté: diasporas africaines et associationnisme panafricain en Belgique / Bringing the community forward: African diasporas and Pan-African associationism in BelgiumGrégoire, Nicole 21 February 2013 (has links)
En Belgique, à l’instar d’autres populations d’origine immigrée, les populations d’origine africaine subsaharienne font face à une relative impuissance. Cette dernière peut-être déterminée en fonction de critères tels que l’accès à l’emploi, au logement, à l’enseignement, ou encore le statut juridico-politique. Dans ma thèse, je m’intéresse aux stratégies mises en place par ces populations afin d’améliorer collectivement leur sort. J’articule la question des conséquences sociales et culturelles de la migration en termes de dialectique de l’identification, focalisée notamment sur l’utilisation couramment synonymique des catégories ethno-raciales « africain », « subsaharien » et « noir », avec celle des formes de l’action collective dégagées dans le cadre des social movement studies. Ma réflexion part d’une proposition théorique formulée de façon synthétique par Pnina Werbner et suggérant que, malgré le climat concurrentiel que la formation et l’expansion d’associations ethniques peut générer, leur développement et leur mise en relation constituerait les prémices incontournables d’éventuelles actions collectives protestataires. Pour Pnina Werbner, cette mise en réseau des associations, si elle s’assortit d’un processus de « convergence idéologique », peut donner lieu à des mobilisations. J’ai enrichi cette proposition de deux manières :d’une part, en affinant la notion de convergence idéologique au moyen de la littérature sur le cadrage et le processus d’alignement des cadres dans la mobilisation collective, et, d’autre part, en articulant dans mon analyse les trois courants théoriques centraux des recherches sur des mouvements sociaux – structure des opportunités politiques, mobilisations des ressources, cadres de l’action collective.<p><p>J’ai ainsi montré que le système politique belge était globalement à la fois favorable à l’expression de potentiels mouvements sociaux issus de l’immigration et peu ouvert à leur reconnaissance officielle. J’ai également mis en évidence que les niveaux infra-nationaux et supra-nationaux véhiculaient des opportunités politiques spécifiques. Je me suis ensuite penchée sur la façon dont les différentes opportunités et contraintes politiques mises à jour ont été saisies par deux associations « africaines » soucieuses de former un groupe d’intérêt représentant l’ensemble de la collectivité d’origine africaine subsaharienne, et sur les conséquences organisationnelles de ces choix. Ces études de cas m’ont permis de mettre en exergue le répertoire d’action accommodateur dans lequel ces organisations s’inscrivent, et la relation de leurs membres avec la structure des opportunités politiques. J’ai souligné comment certaines de ces opportunités, dans la façon dont elles ont été réappropriées par les leaders associatifs, ont eu un impact négatif sur la cohésion interne de leurs associations. Aussi, en me penchant plus spécifiquement sur la façon dont les différentes parties prenantes de ces organisations donnent sens aux activités de celles-ci, j’ai montré que les objectifs de ces associations étaient, de façon générale, investis de sens fort différents par les acteurs, y compris au sein des collèges d’administrateurs. Dans la lignée des travaux de Michael Herzfeld, les résultats de ma recherche soulignent la relation disémique inévitable entre la volonté de représentation communautaire officielle et les pratiques internes à la collectivité. Depuis quelques années, les entrepreneurs de représentation de cette collectivité tâchent d’amenuiser cette disémie en engageant leurs associations respectives, rebaptisées « panafricaines », dans des actions collectives. L’analyse de ces actions rend compte de la construction d’un « répertoire symbolique commun » qui se décline autour du référent panafricain et de politiques identitaires pragmatiques. Enfin, j’ai identifié les formes de sociabilité plutôt élitaires du réseau associatif « panafricain » comme une limite de son extension.<p><p>Ces développements empiriques montrent tout l’intérêt d’observer largement « l’espace des mouvements sociaux », c’est-à-dire la trajectoire des organisations et des acteurs susceptibles de donner forme à l’action collective. Ce faisant, mon travail contribue à décloisonner des études sur les mouvements sociaux trop souvent cantonnées aux actions protestataires directement menées contre l’autorité publique. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Emergence d'une communauté transnationale dans l'espace migratoire européen: analyse de la migration polonaise à Bruxelles, 2002-2009Kuzma, Elzbieta 18 December 2012 (has links)
Les changements politiques qui ont eu lieu dans les pays de l’Est européen depuis 1989 ont eu pour conséquence l’ouverture des frontières des ex-pays communistes, facilitant les départs et les retours des leurs citoyens. La transformation économique qui se poursuit dans cette région de l’Europe a toutes ces conséquences :la hausse du chômage, les salaires très peu élevés, les difficultés économiques observées notamment dans les régions rurales etc. Tout cela provoque un déplacement de personnes qui, cherchant leur terre d’exile, cherchant une vie meilleure, se dirigent de l’Est vers l’Ouest du continent. <p>En 1991, le Royaume de Belgique a changé la législation concernant les citoyens polonais en leur accordant l’entrée libre, sans visas, pour un séjour touristique de trois mois. Cette modification de la loi a initié une nouvelle vague migratoire provenant de Pologne. <p><p>Notre étude concerne le milieu immigré polonais de Bruxelles, avec une prise en considération particulière de la question de la naissance et le fonctionnement d’un nouveau type d’organisation sociale qu’est la communauté transnationale. L’approche théorique de cette recherche est basée sur les études récentes relatives aux communautés transnationales. A partir de travaux de Alejandro Portes, Douglas Massey et Saskia Sassen, Robert Cohen et Steven Vertovec nous pouvons définir une communauté transnationale comme une nouvelle forme de vie sociale qui est composée d’immigrés vivant dans le pays d’accueil, des familles et des enfants des migrants qui sont dans le pays d’origine, d’anciens immigrés qui sont déjà rentrés dans leur pays d’origine et des migrants potentiels. Les communautés transnationales développent leurs propres entreprises, organisations, institutions et différentes formes de dépendances qui permettent à leurs membres de vivre et travailler dans le pays d’immigration, même sans avoir ni le permis de séjour ni le permis de travail. Le réseau de liens et d’organisations aide aussi la circulation des biens, des fonds financiers, ainsi que des informations entre le pays d’accueil et le pays d’origine. <p><p>Le but de cette recherche est de vérifier l’hypothèse qu’actuellement à Bruxelles se développe une communauté transnationale d’immigrés polonais illégaux. Cette communauté aide les migrants à exister en même temps dans les deux pays ;par exemple gagner de l’argent à Bruxelles et continuer la construction d’une maison dans le village natal, travailler en Belgique et élever des enfants qui sont en Pologne. Nous analysons la formation, les logiques de fonctionnement et l’évolution de la communauté transnationale polonaise implantée à Bruxelles ainsi que les organisations et les institutions, entre autres informelles, aidant les Polonais qui vivent sur le sol belge. Les questions liées à la problématique de l’emploi des immigrés polonais à Bruxelles constituent des éléments importants de notre recherche. L’accès des immigrés polonais au marché informel de l’économie belge, le fonctionnement du secteur du travail illégal, les métiers ethniques, la dynamique d’insertion des Polonais sur le marché de l’emploi bruxellois, les relations entre les patrons belges et les employés polonais ainsi que l’existence du secteur informel des entreprises polonaises nous semble particulièrement intéressant à développer dans le cadre de notre recherche. <p><p>Une analyse approfondie de la communauté polonaise de Bruxelles représente un intérêt non négligeable tant pour la Région de Bruxelles – Capitale que pour l’Etat belge, notamment à cause de l’ampleur de cette immigration. Les ressortissants polonais séjournant en Belgique constituent le premier groupe migrant parmi tous les immigrés originaires de l’Europe centrale et orientale. Dans ce contexte, il nous semble intéressant de connaître cette communauté qui se développe sur le sol belges depuis déjà 15 ans sans aucun statut officiel pendant plusieurs années. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Au-delà des modèles nationaux d'intégration: analyse des politiques d'intégration des personnes issues de l'immigration des entités fédérées belges / Beyond national models of integration: immigrant integration policies of the Belgian regionsAdam, Ilke 12 January 2010 (has links)
L’objectif principal de cette recherche est d’analyser les politiques d’intégration des personnes issues de l’immigration développées par les entités fédérées belges et d’en expliquer les différences principales, et ce depuis la communautarisation de cette politique publique en 1980. Cette date marque également le début d’une période dans laquelle l’installation définitive des immigrés est graduellement acceptée. Marco Martiniello, dans un article publié en 1996, avançait que la coïncidence de la découverte de la question de l’intégration en Belgique, parallèlement au processus des réformes d’Etats consécutives, a donné lieu à des « combinaisons très particulières » (Martiniello, 1996 :87). Ce constat, ainsi que la thèse selon laquelle le nationalisme ethno-culturel flamand et le nationalisme citoyen wallon seraient à l’origine de deux « philosophies » de l’intégration « qui se sont développées dans des directions opposées » sont à la base des interrogations qui constituent le fondement de notre travail. Notre these se situe ainsi dans le débat scientifique international sur les « modèles nationaux de l’intégration », initié par des auteurs, tels que Rogers Brubaker (1992), qui postulent que différents « idiomes culturels de la nation » sont à l’origine de différentes politiques d’accès à la citoyenneté. Cette différenciation des politiques d’intégration, en terme d’idées, a conduit à des catégorisations différentes. En Belgique, la catégorisation dominante des politiques d’intégration des entités fédérées est celle identifiant les politiques d’intégration en Belgique francophone comme proche d’un modèle « assimilationniste » ou « d’intégration individuelle » à la française, et celles menées en Flandre comme « multiculturalistes » et influencées par les Pays-Bas (Rea, 1993 & 1994 & 2000; Martiniello, 1995 & 1996 ;Magnette, 2000 ;Jacobs, 2001 ;Martens et Caestecker, 2001, Verlot, 2001 & 2004 ;Martiniello et Rea, 2004 ;Jacobs et Rea ;2005). Plusieurs constats nous ont amenés à questionner cette interprétation dominante.<p><p>Notre recherche a un premier objectif, d’ordre empirique, et un deuxième, d’ordre interprétatif. Premièrement, nous visons à décrire et à analyser l’élaboration des politiques d’intégration pour vérifier si ces politiques publiques sont effectivement guidées par des cadres de pensée différents. Nous avons cherché à observer où résident les principales différences entre les cadres de pensée, et si les politiques d’intégration sont caractérisées par de longues périodes de stabilité ou, au contraire, par des changements radicaux. Nous avons en effet démontré que les cadres de pensée guidant les politiques d’intégration des entités fédérées sont différents mais que les différences ne se situent pas au niveau de l’objectif d’homogénéité versus diversité culturelle mise en avant par l’assimilationnisme et le multiculturalisme, comme plus approprié pour arriver à une meilleure insertion sociale, économique et politique des immigrés et à la cohésion sociale, mais dans le degré d’interventionnisme d’Etat relatif à la dimension culturelle de l’intégration jugé nécessaire pour atteindre l’un ou l’autre de ces objectifs. Nous avons également mis en lumière que les politiques d’intégration en Belgique francophone sont caractérisées par une plus grande stabilité qu’en Flandre. <p>Deuxièmement, une fois que nous avions déterminé comment nous pouvons catégoriser les différentes politiques d’intégration au regard de leurs cadres de pensée dominants, et que nous avions déterminé si elles sont caractérisées par une longue période de stabilité ou, au contraire, par des changements radicaux, nous avons tenté de répondre au deuxième objectif de cette recherche, à savoir l’interprétation des différences essentielles. La différence quant aux cadres de pensée qui guident les politiques d’intégration a été interprété par des caractéristiques institutionnelles, à savoir les différents systèmes de partis menant à une politisation différente de la politique publique en question, de même que le différent engagement des entités fédérées belges dans un processus de (sub-)nation building. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Fascisme et antifascisme dans l'immigration italienne en Belgique, 1922-1940Morelli, Anne January 1984 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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