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L’architecture à Caen du règne de Charles VIII au début du règne de Louis XIII / Architecture in Caen from the reign of Charles VIII to the beginning of the reign of Louis XIIIFaisant, Étienne 30 November 2013 (has links)
Principale ville de basse Normandie, Caen a connu à la Renaissance une intense activité sur le plan architectural. Pourtant, après avoir bénéficié au XIXe siècle du travail d’importantes sociétés savantes, elle est restée en marge du mouvement qui a vu, dans ces dernières années, un intérêt renouvelé pour les études urbaines : de grands monuments attendent encore leur première étude, souvent compliquée, il est vrai, par les destructions considérables causées par les bombardements de 1944. Portant aussi bien sur l’architecture religieuse, civile que militaire, cette thèse propose une étude de la création architecturale à Caen entre la fin du XVe siècle et le début du XVIIe, organisée autour de trois axes de réflexion. Le recensement des chantiers, attestés par les sources, l’analyse archéologique ou les travaux d’érudits, permet de mettre en évidence les phases de construction et celles de moindre activité, et donc de préciser l’histoire de la ville et son influence sur les constructions. Pour appréhender les conditions matérielles de la création architecturale, sont ensuite étudiés les rôles et statuts des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et ouvriers, ainsi que la provenance, les usages et les conditions de mise en œuvre des matériaux. L’analyse des œuvres est enfin développée sur deux plans, typologique et stylistique, et, tout en soulignant leur caractère original, replace les réalisations caennaises au sein des réseaux d’échange entre les provinces, les villes et leurs environs. Cette synthèse est complétée par un catalogue présentant, sous la forme de notices et de fiches moins développées, les édifices construits à Caen entre le règne de Charles VIII et le début de celui de Louis XIII. / The main town of Lower Normandy, Caen, developed an intense architectural activity during the Renaissance period. However, after having benefited from the work of important learned societies in the 19th century, the city has remained on the sidelines of the renewed interest in urban studies of recent years. Some great monuments have not yet been considered, their study being, admittedly, often complicated by the extensive destructions caused by 1944 bombing. Examining religious, civil and military architecture, this thesis proposes a study of the architectural creation in Caen from the late 15th century to the early 17th century and discusses three key factors. The inventory of the works known through the archival records, the archaeological analysis or the scholarly publications highlights phases of high or low activity, and therefore makes clear the history of the town and its influence on constructions. To understand the material conditions of architectural creation, the role and status of owners, architects and workers, together with the origin, custom and conditions of implementation of the materials must be considered. The analysis of the buildings is separated into two parts: it focuses on the typological and stylistic aspects of the works. In this way, it highlights their original character and assesses their implication in exchange networks between the provinces, towns and neighborhoods. This synthesis is completed by a collection of files and of smaller records dedicated to the buildings erected in Caen from the reign of Charles VIII to the beginning of the reign of Louis XIII.
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Modifications structurales de spinelles sous irradiationQuentin, Alexis 09 December 2010 (has links) (PDF)
Ce travail concerne l'étude de matériaux de structure spinelle sous irradiations. Pour cela, des échantillons de ZnAl2O4 polycristallins et MgAl2O4 monocristallins ont été irradiés par différents ions lourds de hautes énergies. Les échantillons de ZnAl2O4 ont été étudiés par microscopie électronique en transmission ainsi que par diffraction des rayons X en incidence rasante et analyse Rietveld. Les échantillons de MgAl2O4 ont été étudiés en spectroscopie optique. Les résultats concernent principalement l'amorphisation et les modifications de la structure cristalline de ZnAl2O4, notamment l'inversion. Nous avons pu déterminer un seuil en pouvoir d'arrêt pour l'amorphisation, compris entre 11 keV/nm et 12 keV/nm, ainsi que la cinétique d'amorphisation, qui est une cinétique à multiples impacts. Nous avons étudiés par MET l'évolution de la fraction amorphe et avons mis en évidence un phénomène de nanopatterning. Concernant l'inversion, nous avons pu déterminer qu'elle se faisait via un processus d'impact unique, et que sa valeur à saturation n'atteignait pas celle d'une répartition aléatoire des cations. L'inversion et l'amorphisation possèdent des seuils de déclenchement en pouvoir d'arrêt différents, bien que très proches. L'amorphisation semble cependant être conditionnée par un préendommagement du matériau qui se traduit également par une inversion.
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UCN Detector development for the TRIUMF Neutron EDM experimentFleurette, Doresty Fonseca 07 April 2016 (has links)
A new measurement of the neutron electric dipole moment (nEDM) is being
developed at TRIUMF, where a high density source of ultra cold neutrons
(UCN) is currently under construction. A fast, high-efficiency UCN detector
is needed for the experiment, and a 6-Li doped glass scintillation detector is
being explored for this purpose. In this work, simulations and test measurements
were carried out to optimize the light guide design for the new UCN
detector. Acrylic and air-core light guides, the latter with two different reflecting
surfaces, were considered. Three prototype light guides were constructed
and tested, and results were compared with simulations. The best solution
was found to be an acrylic guide, wrapped with mylar foil. For a guide 12
cm in length as required by the experimental layout, a lower limit of approximately
25 photoelectrons per neutron capture was established for the proposed
geometry and photomultiplier configuration. / May 2016
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Quand la ville ne dort pas : s'approprier l'espace-temps hypercentral nocturne par et autour de l'usage récréatif. Les exemples de Caen et Rennes. (Pour une approche aussi sonore des rapports sociaux de proximité) / « When the city is not asleep » : appropriating urban centers at night through and around leisure use. The examples of Caen and Rennes (France). (Also for a sound approach of social relationships of proximity)Walker, Étienne 11 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser la ville contemporaine à partir des cas de Caen et Rennes et du prisme récréatif nocturne, dans une perspective morphogénétique, polémologique et dimensionnelle. Au travers de méthodes qualitatives et quantitatives spatialisées et temporalisées, ce sont les mobilisations des « sortants », « commerçants », « cohabitants » et institutions pour l’appropriation de l’espace-temps hypercentral nocturne qui ont fait l’objet d’analyses. Une première partie donne à voir l’importance de l’usage récréatif au sein des hypercentres de Caen et Rennes la nuit. Attribut central de la jeunesse, les sorties récréatives – plus que « festives » – sont dûment polarisées par une offre commerciale dédiée hypercentrale dense. Autour et à proximité parfois immédiate, sont amenés à cohabiter pour bonne part ces jeunes sortants une fois rentrés chez eux, mais aussi d’autres populations beaucoup plus insérées socialement. Ainsi, une « situation tensionnelle » entre usages reproductifs récréatif et biologique se dessine au sein des hypercentres durant le temps de la nuit. Une seconde partie insiste sur la manière dont certains sortants et commerçants se mobilisent au travers de l’usage récréatif nocturne, les uns dans la manière de se sociabiliser entre pairs au sein de bars et discothèques dûment sélectionnées, les seconds du fait de leur souci à attirer les premiers au sein de leurs établissements, mais aussi à les gérer. Ponctuellement, ces mobilisations quotidiennes cèdent le pas à des mobilisations politiques collectives, dès lors que l’appropriation récréative nocturne de certaines rues et place chez les sortants d’une part, la continuité de l’activité commerciale chez les commerçants de l’autre, sont menacées. Une troisième partie s’intéresse aux mobilisations des cohabitants autour de cet usage récréatif nocturne. Une fois la division sociale des hypercentres établie, différents caractères ont été mis en évidence pour expliquer l’inégal ressenti notamment sonore de cet usage, caractères aussi bien acoustiques et liés à l’exposition, que sociologiques. Sans doute davantage que ces deux premiers facteurs, il apparaît que l’appréciation des sorties récréatives nocturnes avoisinantes a fortement à voir avec l’évolution au sein des cycles de vie, l’ancienneté et la propriété allant notamment de pair avec l’expression d’une plus forte gêne. Cette dimension cognitive se double d’un volet actionnel : si ceux qui entretiennent un rapport encore intime avec lesdites sorties se limitent à s’adapter à leur marquage sonore ou à confronter leur bruiteur, le recours aux institutions et l’action collective semblent le propre de ceux qui s’en distancient. Enfin, une ultime partie s’intéresse à la manière dont les institutions gouvernent ces différentes mobilisations « ordinaires ». Si les années 2000 ont été marquées à Rennes et même à Caen par la répression policière et administrative des commerçants et surtout des sortants, si le détour des décennies 2000/2010 l’a notamment été par la contractualisation avec les premiers et la « sanitarisation » surtout communicationnelle des seconds, un changement semble se dessiner ces dernières années. Dans un contexte de restrictions budgétaires étatiques mais aussi municipales croissantes, les commerçants semblent de plus en plus considérés par les institutions tels des auxiliaires d’ordre et de santé publics, utiles pour gouverner à moindre coût la déviance des sortants, plutôt que comme les catalyseurs de cette dernière. Relativement peu suivis par les institutions, les cohabitants mobilisés font parfois même l’objet de dispositifs spécifiques conduisant à leur neutralisation. Se dessine le passage progressif de l’économie fordiste où la nuit servait à reproduire la force de travail diurne à une économie post-fordiste 24h/24, où la nuit devient un vecteur permettant de satisfaire aux besoins eux aussi reproductifs et nocturnes, mais récréatifs, du capitalisme devenu aussi cognitif. / Through the examples of Caen and Rennes (France) and the night-time recreational prism, this PHD aims at analysing contemporary city, in a morphogenetic, polemological and dimensional way. Through both spatialised and temporalised qualitative (interviews, speech analysis, press review, archives ans institutional documents) and quantitative (especially statistical approach of censuses and questionnaires) methods, we focus on the mobilisations of night owls, bar owners, residents and institutions who try to appropriate city-center at night. In a first section, the importance of recreational use in the city centers of Caen and Rennes is depicted. As a central attribute of young persons, recreational (more than festive in fact) customs are polarised by a central and abundant commercial offer. Around and sometimes very closely, residents, who are mostly young night owls once they have come back home, but also populations who are much more socially integrated (professionaly, parentally and residentially), have to live with those customs. Therefore, a tension appears between both récrational and biological reproductive uses of city centers at night. A second section highlights the fact that both night owls and bars owners are mobilised through recreational use, the firsts by socialising one another in bars and night clubs which are duly selected ; the seconds by polarising but also managing the firsts. Sometimes, these daily mobilisations become both political and collective ones, the moment recreational and nocturnal appropriation of streets on one hand, commercial activity on the other hand, are threatened. The third section develops the link between recreational and nocturnal customs and residential mobilisations. The social division of urban centers once established, several characteristics have been highlighted so that to explain sound perceptions, such as acoustic and exposure ones, but also sociological ones. Perhaps more than the fists, the latest explains the differents ways of perceiving recreational and nocturnal sounds, the evolution throughout « cycles of life » – that is to say professional insertion and above all experience and property – being most important. This cognitive division goes with an actional one : on one hand, those who are still linked with recreational and nocturnal customs mainly get used to the noise or confront those who are responsible for their sound annoyance (mostly neighbours) ; on the other hand, those who are gradually distancing themselves from these customs do not hesitate to resort to institutions or even to engage in collective action. Eventually, a fourth section deals with the way institutions govern the night owls, the bar owners and the residents who are mobilised. After the administrative and police repression of the night owls but also the bar owners during the 2000’s in Rennes and even in Caen, after the contractualisation with the latests and the health handling of the firsts around 2010, a rupture have occurred these last few years. With increasing budgetary restrictions, bar owners seem to be considered today by the institutions more as order and health auxiliaries useful so as to restrain night owls’ deviance than as persons responsible for it. Seldom listened by institutions, residents who are mobilised are also being neutralised throughout dedicated devices. On the whole, this research shows the transition from fordist economy which considers night time as a mean to reproduce diurnal workforce to post-fordist one, in which 24/7 city has also to fulfil cognitive capitalism needs.
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