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Protéome salivaire et sensibilité à l'amertume chez l'HommeDsamou, Micheline 18 December 2012 (has links) (PDF)
L'amertume fait partie intégrante de notre alimentation. Elle est par exemple fortement représentée dans certaines boissons (ex: café) ou dans certains légumes tels les crucifères. Néanmoins, la perception de l'amertume varie entre les individus et certains aliments considérés comme bénéfiques pour la santé peuvent être rejetés en raison de leur goût amer. Des facteurs génétiques (ex : polymorphisme génétique des récepteurs du goût amer) ou environnementaux (ex : âge, prise de médicaments) expliquent en partie les variations interindividuelles dans la perception de l'amertume. Cependant, d'autres facteurs péri-récepteurs pourraient intervenir, notamment la composition salivaire. Afin d'investiguer dans un premier temps le lien existant entre le protéome salivaire propre à un individu et sa sensibilité à l'amertume, le seuil de détection du goût amer de la caféine a été mesuré sur 29 hommes sains. Leur salive au repos a été étudiée par électrophorèse mono- et bidimensionnelle. L'analyse par électrophorèse bidimensionnelle de la salive au repos des 6 sujets les plus sensibles et 6 les sujets les moins sensibles à la caféine a permis la détection de 255 spots, dont 26 étaient significativement différents entre hyper- et hyposensibles. L'identification de ces 26 spots a révélé la surexpression de fragments d'alpha amylase, de fragments d'albumine sérique, et de sous-unités alpha de l'immunoglobuline A ainsi que la sous-expression de cystatine SN chez les hypersensibles. Ce dernier résultat a été confirmé par Western Blot. Ceci a permis de formuler une hypothèse sur le rôle de la protéolyse en bouche sur la sensibilité à l'amertume. Dans un deuxième temps et afin d'étudier l'effet des molécules amères sur la composition salivaire, une étude in vitro a été menée sur la lignée cellulaire de glandes salivaires humaines HSG différenciées en acini ou non. Après une mise au point des conditions de différenciation (culture dite en 3D), la cystatine SN a été détectée dans les cellules HSG par Western blot après traitement des cellules à la caféine, à la quinine, et à l'urée. Après traitement à la caféine à 5, 50 ou 100µM, une quantification par ELISA a mis en évidence que la cystatine SN était toujours plus abondante dans les cellules HSG différenciées que dans les cellules non-différenciées. Spécifiquement dans les cellules différenciées, l'exposition à la caféine induisait une sur-expression de cystatine SN, la teneur maximale en cystatine SN étant observée avec la caféine à 50 µM. La présence de cystatine SN a également été détectée dans les milieux de culture
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Transformation Induite au cours d’un Procédé Industriel (TIPI) de compression directe : transition polymorphique de la caféine et propriétés physiques des comprimés / Processing-Induced-Transformations (PIT) in direct compression : polymorphic transition of caffeine and tablet physical propertiesJuban, Audrey 31 August 2016 (has links)
Ce manuscrit est consacré à l'étude des transformations polymorphiques induites au cours du procédé de compression directe, et à son incidence sur les propriétés mécaniques des comprimés. L'objectif principal de ce travail est d'apporter des éléments de compréhension sur la transition polymorphique de la caféine (principe actif modèle) Forme I en Forme II survenant lors du procédé de compression directe, et de déterminer si celle-ci a un impact sur la contrainte à la rupture du comprimé. L'utilisation du simulateur de compression Styl'One Classique (Médel'Pharm) et d'une machine de fatigue (Instron®) pour la fabrication des comprimés, a permis d'étudier deux paramètres de procédé (pression et vitesse de fabrication) et deux paramètres de formulation (dilution du principe actif et nature du diluant) représentatifs de conditions industrielles. Les transitions de phase de la caféine ont été évaluées par analyse calorimétrique différentielle (ACD). De plus, des études cinétiques ont été conduites durant plusieurs mois afin d'observer l'influence de ces différents paramètres sur la transition polymorphique de la caféine anhydre Forme I en Forme II dans les comprimés au cours de leur stockage. Enfin, l'analyse du mécanisme de transition de ce principe actif a été réalisée au moyen d'une loi exponentielle étirée, issue du modèle de Johnson-Mehl-AvramiLa contrainte à la rupture des comprimés (caractéristique globale) a été mesurée par un test de rupture diamétrale, la dureté de surface des comprimés (caractéristique locale) par nano-indentation. Un premier modèle de prédiction de la contrainte à la rupture selon la teneur en caféine a été développé. Les principales caractéristiques du cycle de compression calculées à partir des données enregistrée par le simulateur de compression ont permis d'analyser le comportement des formules lors de la compression puis d'établir un second modèle de prédiction de la contrainte à la rupture.Les résultats de transition polymorphique et de propriétés physiques de comprimés seront alors confrontés / Direct compression process is widely used in the pharmaceutical industry for tablet manufacturing. This work is dedicated to the study of the polymorphic transformation induced by a direct compression process, and its impact on tablet mechanical properties. The main objective is to improve the understanding of the phase transition of caffeine Form I into Form II occurring during the direct compression process, and whether it has an impact on the tablet tensile strength. In this way, several studies have been conducted on the impact of operating conditions on the polymorphic transformation of a model active pharmaceutical ingredient (API) and on few physical properties of the tablets.The use of a compression simulator Styl’One Classique (Médel’Pharm) and a fatigue equipment (Instron®) for the manufacture of tablets, allowed studying two process parameters (compression load and compression speed) and two formulation parameters (dilution of the API and nature of the diluent). Caffeine phase transitions have been evaluated by differential scanning calorimetry (DSC). Moreover, during several months after tableting, kinetic studies were conducted in order to observe the influence of these parameters on the polymorphic transition of the anhydrous caffeine Form I into Form II in tablets during storage. Finally, the analysis of the transition mechanism of this API was performed thanks to a stretched exponential law, derived from the Johnson-Melh-Avrami model.The tensile strength of tablets (global property) was measured by a diametral compression test and their surface hardness (local property) by nanoindentation. A first predictive model for tablet tensile strength according to the caffeine content was developed. The compression cycle characteristics calculated from the data recording with the compression simulator allowed analyzing the behavior of different blends during the compression process. A second model for predicting the tensile strength was then established.Finally, results obtained for the polymorphic transition and physical properties of tablets will then be confronting
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Protéome salivaire et sensibilité à l'amertume chez l'Homme / Human salivary proteome and sensitivity to bitternessDsamou, Micheline 18 December 2012 (has links)
L’amertume fait partie intégrante de notre alimentation. Elle est par exemple fortement représentée dans certaines boissons (ex: café) ou dans certains légumes tels les crucifères. Néanmoins, la perception de l’amertume varie entre les individus et certains aliments considérés comme bénéfiques pour la santé peuvent être rejetés en raison de leur goût amer. Des facteurs génétiques (ex : polymorphisme génétique des récepteurs du goût amer) ou environnementaux (ex : âge, prise de médicaments) expliquent en partie les variations interindividuelles dans la perception de l’amertume. Cependant, d’autres facteurs péri-récepteurs pourraient intervenir, notamment la composition salivaire. Afin d’investiguer dans un premier temps le lien existant entre le protéome salivaire propre à un individu et sa sensibilité à l’amertume, le seuil de détection du goût amer de la caféine a été mesuré sur 29 hommes sains. Leur salive au repos a été étudiée par électrophorèse mono- et bidimensionnelle. L’analyse par électrophorèse bidimensionnelle de la salive au repos des 6 sujets les plus sensibles et 6 les sujets les moins sensibles à la caféine a permis la détection de 255 spots, dont 26 étaient significativement différents entre hyper- et hyposensibles. L’identification de ces 26 spots a révélé la surexpression de fragments d’alpha amylase, de fragments d’albumine sérique, et de sous-unités alpha de l’immunoglobuline A ainsi que la sous-expression de cystatine SN chez les hypersensibles. Ce dernier résultat a été confirmé par Western Blot. Ceci a permis de formuler une hypothèse sur le rôle de la protéolyse en bouche sur la sensibilité à l’amertume. Dans un deuxième temps et afin d’étudier l’effet des molécules amères sur la composition salivaire, une étude in vitro a été menée sur la lignée cellulaire de glandes salivaires humaines HSG différenciées en acini ou non. Après une mise au point des conditions de différenciation (culture dite en 3D), la cystatine SN a été détectée dans les cellules HSG par Western blot après traitement des cellules à la caféine, à la quinine, et à l’urée. Après traitement à la caféine à 5, 50 ou 100µM, une quantification par ELISA a mis en évidence que la cystatine SN était toujours plus abondante dans les cellules HSG différenciées que dans les cellules non-différenciées. Spécifiquement dans les cellules différenciées, l’exposition à la caféine induisait une sur-expression de cystatine SN, la teneur maximale en cystatine SN étant observée avec la caféine à 50 µM. La présence de cystatine SN a également été détectée dans les milieux de culture / Bitterness is present in every day beverages (e.g. coffee) and foods (e.g. vegetables such as cruciferous plants). However, bitterness is perceived differently among individuals and some foods considered as healthy may be rejected due to their bitter taste. Several genetic (eg. genetic polymorphism of bitter taste receptors) or environmental (eg. age, medications) factors partly explain the interindividual variability in bitterness perception. However, other peri-receptor factors may intervene, in particular salivary composition. First, in order to investigate the link between salivary proteome and sensitivity to bitterness, the detection threshold to the bitter taste of caffeine was measured in 29 male healthy subjects. Their resting saliva was studied by one- and two-dimensional electrophoresis. Two-dimensional electrophoresis revealed that 26 out of 255 spots were significantly different between the 6 hypersensitive and 6 hyposensitive subjects to the bitter taste of caffeine. Identification of the 26 spots revealed an overexpression of amylase-, serum albumin-, and immunoglobulin A fragments, and an underexpression of cystatin SN in hypersensitive subjects. The latter finding was confirmed by Western blotting. These results have led to formulate an hypothesis on the role of in-mouth proteolysis in bitterness perception. Second, in order to study the effect of bitter molecules on salivary composition, an in vitro study was performed on undifferentiated and differentiated human salivary cell line HSG. After setting the experimental conditions for HSG cell differentiation (culture in 3D conditions), cystatin SN was detected in HSG cells by Western blot after treatment with caffeine, quinine, and urea. After cell exposure with caffeine at 5, 50 and 100 µM, quantification by ELISA demonstrated that cystatin SN was always more abundant in differentiated vs undifferentiated HSG cells. Specifically in differentiated cells, caffeine exposure resulted in over-expression of cystatin SN, 50µM inducing the highest effect. Cystatin SN was also detected in culture media of the HSG cells
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Les mécanismes synaptiques et intrinsèques qui sous-tendent l’activité des cellules réticulospinales (RS) en réponse à une stimulation sensorielle de type cutané chez la lamproieFénelon, Karine 11 1900 (has links)
Chez diverses espèces animales, les informations sensorielles peuvent
déclencher la locomotion. Ceci nécessite l’intégration des informations sensorielles
par le système nerveux central. Chez la lamproie, les réseaux locomoteurs spinaux
sont activés et contrôlés par les cellules réticulospinales (RS), système descendant le
plus important. Ces cellules reçoivent des informations variées provenant notamment
de la périphérie. Une fois activées par une brève stimulation cutanée d’intensité
suffisante, les cellules RS produisent des dépolarisations soutenues de durées variées
impliquant des propriétés intrinsèques calcium-dépendantes et associées à l’induction
de la nage de fuite. Au cours de ce doctorat, nous avons voulu savoir si les afférences
synaptiques ont une influence sur la durée des dépolarisations soutenues et si
l’ensemble des cellules RS partagent des propriétés d’intégration similaires,
impliquant possiblement les réserves de calcium internes. Dans un premier temps,
nous montrons pour la première fois qu’en plus de dépendre des propriétés
intrinsèques des cellules réticulospinales, les dépolarisations soutenues dépendent des
afférences excitatrices glutamatergiques, incluant les afférences spinales, pour
perdurer pendant de longues périodes de temps. Les afférences cutanées ne
participent pas au maintien des dépolarisations soutenues et les afférences inhibitrices
glycinergique et GABAergiques ne sont pas suffisantes pour les arrêter. Dans un
deuxième temps, nous montrons que suite à une stimulation cutanée, l’ensemble des
cellules RS localisées dans les quatre noyaux réticulés possèdent un patron
d’activation similaire et elles peuvent toutes produire des dépolarisations soutenues
dont le maintien ne dépend pas des réserves de calcium internes. Enfin, les résultats obtenus durant ce doctorat ont permis de mieux comprendre les mécanismes
cellulaires par lesquels l’ensemble des cellules RS intègrent une brève information
sensorielle et la transforment en une réponse soutenue associée à une commande
motrice. / In various animal species, sensory information can initiate locomotion. This
relies on the integration of sensory inputs by the central nervous system. In lampreys,
the spinal locomotor networks are activated and controlled by the reticulospinal cells
(RS) which constitute the main descending system. In turn, RS cells receive
information coming from various synaptic inputs such as the sensory afferents. Once
activated by a brief cutaneous stimulation of sufficient strength, RS cells display
sustained depolarizations of various durations that rely on calcium-dependant
intrinsic properties and lead to the onset of escape swimming. During the course of
this Ph.D, we aimed at determining whether synaptic inputs can modulate the
duration of the sustained depolarizations and if the different populations of RS cells
share the same integrative properties, possibly involving the internal calcium stores.
First, our results show for the first time that excitatory glutamatergic inputs, including
ascending spinal feedback, contribute to prolong the sustained depolarizations for
long periods of time. Cutaneous inputs do not contribute to maintain the sustained
depolarizations and inhibitory glycinergic and GABAergic inputs are not sufficient to
stop them. Second, we show that in response to cutaneous stimulation, the RS located
in the four reticular nuclei display a similar activation pattern and can all produce
sustained depolarizations which do not depend on internal calcium release to be
maintained. Finally, the results obtained during this Ph.D allowed us to better
understand the cellular mechanisms by which the RS cells integrate and transform a
brief sensory information into a sustained response associated with a motor
command.
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Les mécanismes synaptiques et intrinsèques qui sous-tendent l’activité des cellules réticulospinales (RS) en réponse à une stimulation sensorielle de type cutané chez la lamproieFénelon, Karine 11 1900 (has links)
Chez diverses espèces animales, les informations sensorielles peuvent
déclencher la locomotion. Ceci nécessite l’intégration des informations sensorielles
par le système nerveux central. Chez la lamproie, les réseaux locomoteurs spinaux
sont activés et contrôlés par les cellules réticulospinales (RS), système descendant le
plus important. Ces cellules reçoivent des informations variées provenant notamment
de la périphérie. Une fois activées par une brève stimulation cutanée d’intensité
suffisante, les cellules RS produisent des dépolarisations soutenues de durées variées
impliquant des propriétés intrinsèques calcium-dépendantes et associées à l’induction
de la nage de fuite. Au cours de ce doctorat, nous avons voulu savoir si les afférences
synaptiques ont une influence sur la durée des dépolarisations soutenues et si
l’ensemble des cellules RS partagent des propriétés d’intégration similaires,
impliquant possiblement les réserves de calcium internes. Dans un premier temps,
nous montrons pour la première fois qu’en plus de dépendre des propriétés
intrinsèques des cellules réticulospinales, les dépolarisations soutenues dépendent des
afférences excitatrices glutamatergiques, incluant les afférences spinales, pour
perdurer pendant de longues périodes de temps. Les afférences cutanées ne
participent pas au maintien des dépolarisations soutenues et les afférences inhibitrices
glycinergique et GABAergiques ne sont pas suffisantes pour les arrêter. Dans un
deuxième temps, nous montrons que suite à une stimulation cutanée, l’ensemble des
cellules RS localisées dans les quatre noyaux réticulés possèdent un patron
d’activation similaire et elles peuvent toutes produire des dépolarisations soutenues
dont le maintien ne dépend pas des réserves de calcium internes. Enfin, les résultats obtenus durant ce doctorat ont permis de mieux comprendre les mécanismes
cellulaires par lesquels l’ensemble des cellules RS intègrent une brève information
sensorielle et la transforment en une réponse soutenue associée à une commande
motrice. / In various animal species, sensory information can initiate locomotion. This
relies on the integration of sensory inputs by the central nervous system. In lampreys,
the spinal locomotor networks are activated and controlled by the reticulospinal cells
(RS) which constitute the main descending system. In turn, RS cells receive
information coming from various synaptic inputs such as the sensory afferents. Once
activated by a brief cutaneous stimulation of sufficient strength, RS cells display
sustained depolarizations of various durations that rely on calcium-dependant
intrinsic properties and lead to the onset of escape swimming. During the course of
this Ph.D, we aimed at determining whether synaptic inputs can modulate the
duration of the sustained depolarizations and if the different populations of RS cells
share the same integrative properties, possibly involving the internal calcium stores.
First, our results show for the first time that excitatory glutamatergic inputs, including
ascending spinal feedback, contribute to prolong the sustained depolarizations for
long periods of time. Cutaneous inputs do not contribute to maintain the sustained
depolarizations and inhibitory glycinergic and GABAergic inputs are not sufficient to
stop them. Second, we show that in response to cutaneous stimulation, the RS located
in the four reticular nuclei display a similar activation pattern and can all produce
sustained depolarizations which do not depend on internal calcium release to be
maintained. Finally, the results obtained during this Ph.D allowed us to better
understand the cellular mechanisms by which the RS cells integrate and transform a
brief sensory information into a sustained response associated with a motor
command.
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