• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 23
  • 2
  • Tagged with
  • 28
  • 21
  • 17
  • 10
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 5
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Le travail d'enseignant en milieu carcéral

Lamoureux, Daniel 07 1900 (has links)
Jusqu’à maintenant, la prison a surtout été analysée à partir du point de vue des détenus et celui des surveillants comme si le vécu de l’enfermement et la relation détenus-surveillants étaient les seuls points de vue permettant d’en apprendre sur ce qu’elle est et d’en saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que d’autres points de vue sont possibles, voire même souhaitables. C’est le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur métier en prison. Bien que théoriquement en mesure d’offrir un complément intéressant aux fonctions de dissuasion et de réinsertion sociale que la prison remplit difficilement à elle seule, le projet éducatif carcéral constitue une activité plus ou moins marginalisée qui est ramenée au niveau des autres activités pénitentiaires. Au premier chef, c’est à la prison que nous sommes tentés d’en imputer la responsabilité et, de fait, elle y est pour quelque chose. D’abord conçue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les éduquer en même temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, n’est pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat qu’ils se donnent et à la façon dont les enseignants se représentent leur travail. S’étant eux-mêmes défini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalité de leurs élèves délinquants détenus, prérequis, selon eux, à un retour harmonieux dans la collectivité, les enseignants déplorent qu’on ne leur accorde pas toute la crédibilité qui devrait leur revenir. Cette situation est d’autant plus difficile à vivre, qu’à titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont déjà, aux yeux du personnel correctionnel, objets d’une méfiance qui sera d’autant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une représentation du délinquant et du délit peu compatibles avec celles qui prévalent dans le milieu. C’est ainsi qu’à la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mêmes et qui se traduit par leur attitude de réserve à l’égard de la prison. La chose est d’autant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien qu’ils s’en gardent de le dire, correspond tout à fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage préoccupée par la gestion du risque que par la réinsertion sociale des détenus, n’a d’intérêt pour l’éducation en milieu carcéral que dans la mesure où elle permet une socialisation à l’idéologie pénitentiaire et contribue à consolider la paix à l’intérieur des murs avec la complicité des enseignants eux-mêmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore qu’il soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place qu’ils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcéral. / Until now, the prison has been analyzed, primarily, from the prisoners and warders points of view as if the reality of confinement and the prison-warder relationship were the only likely opinions that could allow us to learn how the prison operates and thus understand its function. On the contrary, we think that other points of view are not only possible but even desirable. In particular, this is the case for teachers who are working in prisons. Although theoretically being able to offer an interesting complement to the functions of dissuasion and social rehabilitation that the prison fills with difficulty, the prison educational project constitutes a more or less marginalized activity which is brought down to the level of other penitentiary activities. At its highest degree, we are tempted to charge the prison with responsibility for it; and, in fact, a prison does have a certain liability in this matter. Initially conceived to neutralize criminals, it is difficult for the prison to educate them at the same time as pointed out by the sociology of organizations. This marginalization, we will see, is not solely that of the prison but also in the way in which the teachers perceive their work and the mandate which they assign themselves. Prison teachers have defined, for themselves, an ambitious mandate of modeling and remodeling the personalities of their delinquent pupils, a prerequisite, according to them, for a harmonious return to the community. It is an ambitious mandate for which they feel that they do not receive the respect they deserve. This situation is made all the more difficult because, as contractual workers for the majority, they are, in the eyes of the correctional staff, more or less objects of mistrust. This feeling is increased by the fact that the teachers, in order to carry out their work, develop a portrait of the delinquent and offence that is not very compatible with that which prevails in the prison environment. Thus, this marginalization as an organizational fact superimposes a self-marginalization, impossible to circumvent, which is true of the teachers themselves and which results in their attitude of detachment toward the prison. It is all the more paradoxical that the mandate the teachers give themselves, although they take great care to not say it, corresponds completely with that of the correctional project. Even though the prison is more preoccupied with the risk management of its prisoners rather than their social rehabilitation, it does have an interest in education in prison but only insofar as it merges with penitentiary ideology and contributes to a consolidated peace inside the walls made complicit by the teachers themselves. The latter are not easily deceived and object to this point of view and we may ask ourselves whether their criticism of the prison is simply because the prison does not provide them with the required space they believe they should occupy thus leaving them suspended in a vacuum that is the correctional system.
12

Vivacité des argotismes d'origine carcérale dans la langue familière française

Siecińska, Joanna 28 November 2013 (has links) (PDF)
Intéressée par la situation sociolinguistique de notre pays d'origine, la Pologne, où l'argot carcéral finit par pénétrer dans d'autres sociolectes, nous nous sommes aussi intéressée au cas français en vue d'explorer la même question. Pour ce faire, notre étude a été réalisée dans deux milieux de référence, à savoir celui des détenus d'une part et celui des non détenus d'autre part. Dans le cadre de la méthode d'enquête sociolinguistique nous avons soumis à ces deux milieux de référence un questionnaire comportant un ensemble choisi d'argotismes carcéraux. Notre travail de recherche nous a permis d'examiner la fiabilité du lexique recueilli et de confirmer l'existence d'une pratique langagière essentiellement carcérale, ce qui nous amène à définir la spécificité de l'argot des prisons utilisé dans un cadre carcéral. Par ailleurs est étudiée la perméabilité de la langue familière française au vocabulaire argotique carcéral, ce qui aboutit à mettre au jour les fonctions remplies par l'argot des prisonniers en milieu carcéral. De plus, la confrontation des deux publics permet de dégager les similarités et les différences dans les résultats, ainsi que d'établir une correspondance entre leur profil social et leur pratique linguistique.
13

L’émotion esthétique dans la relation art-thérapeutique au sein d’un atelier d’arts plastiques dans un centre pénitentiaire de très haute sécurité / Aesthetic emotion in an art therapeutic relation in an art workshop session in a very high security prison

Stoessel, Catherine 06 November 2017 (has links)
Ce projet de recherche a pour objectif de mieux cerner l’émergence des émotions et plus particulièrement de définir et cerner l’émotion esthétique, au sein de l’atelier et lors du processus et de la relation art-thérapeutique. Il s’agit de constater que les émotions, et les émotions esthétiques ressenties, ont des effets art-thérapeutiques sur la personne détenue privée de liberté. Pour ce faire j’ai utilisé une méthodologie comportant plusieurs bases de données. Cette recherche a été réalisée à partir de 50 séances sur une année, dispensées auprès de 19 personnes détenues au sein de deux Maisons Centrales d’un Centre Pénitentiaire de très Haute Sécurité. Le dispositif repose sur une consigne d’atelier, l’expression d’une production artistique, des grilles d’observations, des questionnaires/carnets de bord remplis par les détenus à la fin de chaque séance, l’analyse du contenu des productions graphiques et picturales réalisées par les détenus et des prises de notes. Les résultats permettent de constater l’émergence d’émotions et d’émotions esthétiques ayant des effets art-thérapeutiques tels que ; l’apaisement, le plaisir, la joie et la surprise, mais la colère et la frustration ont aussi pu s’exprimer et s’élaborer afin de se métaboliser c’est-à-dire de se transformer, ce qui est positif. / This research project aims to better understand the emergence of emotions and more specifically to define the aesthetic emotion, within the workshop and during the art therapeutic process and the art-therapeutic relationship. It is a matter of noticing that the emotions and the aesthetic emotions felt, and of seeing their therapeutic effects on the detained person deprived of liberty. To do this I used a methodology with several databases. This research was carried out based on 50 sessions over a year given to 19 detainees in two Central Houses of a very High Security Prison. The device is based on a workshop instruction, the expression of an artistic production, observation grids, questionnaires/diaries filled in by each prisoner at the end of each session, analysis of the content of the graphic productions and paintings carried out by prisoners and note-taking. The results reveal the emergence of aesthetic emotions and emotions with art-therapeutic effects; Such as feelings of appeasement, pleasure, joy but also anger and frustration have been expressed and elaborated in order to metabolize, that is to say to be transformed, which is positiv.
14

Le "théâtre carcéral" : des complexités sociales en prison et de l'art comme possibilité de créer du "commun" : etude menée en France et en Espagne / The "prison theater" : social complexities in prison and art as an opportunity to create a common living world

Stathopoulos, Alexia 04 April 2019 (has links)
Ce travail s’ancre dans une démarche compréhensive des expériences individuelles du quotidien carcéral. De nombreux entretiens semi-directifs réalisés auprès de différents acteurs des prisons (personnes détenues, personnels de surveillance, CPIP, membres de la direction) constituent les principales références et sources de cette recherche ; c’est en cela qu’ils sont présentés et donnés à lire au même titre que le développement qu’ils nourrissent. Cette enquête tend à comprendre et à montrer que, si la prison a des conséquences désocialisantes et désaffliantes pour les personnes détenues, le drame social de la prison se joue avant tout dans les nouvelles formes de sociabilité qu’elle induit. Le concept de « théâtre carcéral », fil rouge de ce travail, permet notamment de saisir et de questionner les logiques de « représentation » et de « rôles » (Cf. Erving Goffman) qui sont au cœur des interactions entre les différents acteurs sociaux des prisons ; ces « rôles » sont entendus comme les attentes, les fonctions et les comportements qui sont induits par le statut interne de chaque acteur (qu’il soit CPIP, surveillant ou «détenu»). Malgré des micro « sorties de rôles » et l’existence de nombreuses pratiques d’entraide et de convivialité en détention, les logiques interactionnelles du « théâtre carcéral » restreignent les formes de « présentation de soi » de chaque acteur aux yeux des autres, et dévoilent une appréhension généralisée de la relation à l’autre comme un risque. Ce travail pose l’art, dans le cadre d’expériences artistiques collectives, comme possibilité de sortir du « théâtre carcéral » pour les personnes détenues, et de (re)créer du « commun » à l’intérieur de la détention, mais aussi entre l’intérieur des prisons et l’extérieur. Cette proposition est illustrée par l’expérience-exposition « Des traces et des Hommes. Imaginaires du château de Selles », réalisée au CD de Bapaume à l’initiative du musée des beaux-arts de Cambrai en 2016. Il s’agit de montrer que les expériences artistiques se distinguent d’autres activités proposées en détention, dans la mesure où elles permettent aux personnes de construire un interstice dans lequel explorer des possibilités de vie (ensemble), et de se (re)connaître dans l’expression créative de leurs individualités ; l’engagement individuel au sein d’un collectif peut en cela changer la donne en termes de rapport à l’autre, en détention d’abord puis dans la perspective de la sortie de prison. / This investigation is based on a comprehensive approach to individual experiences of prison. The methodology includes many semi-structured interviews with various social actors in prison (inmates and prison administration staff). These testimonies are presented as part of the analysis. The purpose of this investigation is to demonstrate that the experience of prison involves generating new forms of sociability, in addition to having “de-socialising” and “disaffiliating” consequences for detained people. The concept of “prison theatre” is an interesting guideline for understanding the logics of “representation” and “roles” that are at the centre of social interactions in prison (Cf. Erving Goffman’s dramaturgical analysis approach). The potency of the established and expected “roles” in prison (as “inmate” or as “prison guard” for example) reduces the forms of “presentation of Self” and of socialization among the different social actors in prison. This work proposes collective arts experiences as a way out of the “prison theatre” for detained people and as an opportunity to create a common living world inside the prison and between “inside” and “outside”. Such a proposition is illustrated by the experience-exhibition “Traces and Humans: imaginations of the castle of Selles” initiated in 2016 by the Museum of Cambrai in the prison of Bapaume. This experience raises the power of art as a universal language which allows the possibility for inmates to express themselves inside the prison, to have contact with the “outside world” and to feel like they are still taking part in the society.
15

Des jeux de hasard et d'argent en détention? L'état de la situation dans les pénitenciers fédéraux du Québec

Beauregard, Valérie 04 1900 (has links)
À la base, les jeux de hasard et d’argent (JHA) se révèlent pour la grande majorité des gens une activité ludique agréable. On les associe effectivement aux loisirs, puisqu’ils répondent pratiquement aux mêmes besoins, dont la curiosité, le divertissement, la détente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de même un risque d’excès. Bien que personne ne soit vraiment à l’abri de la dépendance, les écrits scientifiques montrent que certains groupes se révèlent particulièrement à risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de présenter des problèmes liés au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs études informent sur les habitudes de jeu précarcérales des hommes condamnés à l’emprisonnement, peu renseignent sur ce qu’il advient de cette pratique à l’intérieur des établissements de détention. Malgré une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnaît pourtant la présence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des études se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure compréhension de cette pratique intra-muros se révèle essentielle, ne serait-ce que si l’on tient compte de la proportion non négligeable de détenus aux prises avec une telle dépendance. Cette thèse entend donc améliorer la compréhension de cette pratique dans les établissements de détention fédéraux du Québec, en se basant sur l’opinion et l’expérience de 51 hommes qui y sont incarcérés. Des entrevues qualitatives en français ont été effectuées avec des détenus québécois de plus de 18 ans, purgeant une peine d’emprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les résultats obtenus suite à des analyses thématiques sont répartis dans trois articles scientifiques. Le premier article décrit le déroulement des JHA intra-muros et analyse l’influence du milieu carcéral sur l’accès à ces activités et leur signification. Contrairement à nos attentes, le règlement interdisant les paris ne s’avère pas un obstacle central à leur pratique. Des éléments liés au contexte correctionnel et à la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilité et les bienfaits habituellement retirés des JHA, comme le plaisir et l’excitation, s’avèrent beaucoup plus limités que ce que ces activités offrent habituellement dans la société libre. Le second article étudie les conséquences potentielles des JHA, de même que la façon dont les détenus y réagissent. À la base, le seul fait que ces activités impliquent obligatoirement un échange d’argent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se développent autour des JHA, qui s’expliquent toutefois mieux par les caractéristiques du milieu carcéral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle à des JHA durant leur incarcération. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont précédé la détention, soit des non-joueurs, des joueurs récréatifs et des joueurs problématiques. Pour la plupart des détenus, les JHA servent d’alternative ludique à l’ennui, mais certains les utilisent également dans le but de s’intégrer, voire indirectement de se protéger. Fait encore plus intéressant, malgré la présence de joueurs dépendants parmi les hommes interviewés, aucune des motivations généralement associées au jeu pathologique n’a été rapportée pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent généralement sans conséquence dans les établissements de détention québécois, puisque très peu de détenus semblent dépasser leurs limites et s’endetter. Les conflits entourant ces activités apparaissent surtout sous forme de querelles, suite à des doutes sur l’intégrité d’un joueur ou une défaite non assumée. Les événements violents, comme des règlements de compte, faisant suite à des dettes impayées se révèlent exceptionnels. Les résultats de cette thèse montrent également que certains joueurs pathologiques, malgré l’opportunité de s’adonner à des JHA, s’abstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcération. Ces dernières données permettent de réfléchir sur le concept de dépendance et sur les éléments prometteurs pour le traitement des joueurs problématiques incarcérés. / Basically, gambling is a pleasant pastime for the vast majority of people. It is indeed associated with leisure, since it fills almost the same needs, including curiosity, entertainment, relaxation, socialization and recognition (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). However, it still involves a risk of excess. Although no one is truly immune to addiction, scientific papers show that certain groups have been found to be particularly at risk. In addition to people with mental disorders and addictions (Walters, 1997), members of the correctional population are among those most likely to present pathological gambling problems (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). And yet, while several studies examine pre-incarceration gambling habits of men sentenced to prison, few report on what happens to this practice in detention facilities. Although gambling is formally prohibited by correctional services, its presence in prison is nevertheless acknowledged (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). However, studies too often content themselves with drawing a purely descriptive portrait of the types of games and bets. A better understanding of gambling in prison is essential, if we consider the non negligible proportion of inmates struggling with such an addiction. The objective of this thesis is therefore to improve our understanding of gambling in Quebec’s federal detention facilities, based on the opinions and experience of 51 male inmates. Qualitative interviews were conducted in French with male inmates over 18 years of age from Quebec, serving a minimum prison sentence of 24 months. The thematic analysis results were divided into three scientific articles. The first article describes the conduct of gambling within the walls and analyzes the influence of prison settings on access to these activities and their significance. Contrary to our expectations, the regulation prohibiting betting is not a central obstacle to this practice. Participation is restricted more by factors related to the correctional context and the sentence. The availability of gambling and the usual benefits derived, such as pleasure and excitement, are far more limited than those generally provided by this activity in free society. The second article examines the potential consequences of gambling, as well as the inmates’ reactions to them. Basically, the fact alone that this activity necessarily involves an exchange of money, valuable items or services rendered puts all players at risk of incurring debts. However, a dynamic analysis shows that some frictions related to gambling are better explained by characteristics of the prison environment. The last article addresses the reasons why members of the correctional population do or do not gamble during their incarceration. It takes into account the gambling habits of non-gamblers, recreational gamblers and problem gamblers over the 12 months prior to detention. For most inmates, gambling serves as a recreational alternative to boredom, but some use it also for the purpose of integrating, or even protecting themselves indirectly. Even more interesting is the fact that, despite the presence of gambling addicts among the men interviewed, none of the motivations generally associated with pathological gambling was given as a reason for gambling in prison. In summary, gambling generally remains without consequence in Quebec’s detention facilities, since very few inmates appear to exceed their limits and incur debts. Conflicts related to this activity consist mostly in arguments stemming from doubts concerning a player’s integrity or an unaccepted defeat. Violent events, such as settlings of accounts due to unpaid debts, were found to be the exception. The results of this thesis show also that, despite having the opportunity to gamble, some pathological gamblers quit or abstain from betting during their incarceration. This new information enables us to reflect on the concept of addiction and on promising avenues for treating incarcerated problem gamblers.
16

Le retour en communauté des détenus âgés : entre marginalisation et insertion, des expériences plurielles

Guenat, Claire 04 1900 (has links)
À l’heure actuelle, au Canada, un détenu sous responsabilité fédérale sur cinq est âgé de plus de cinquante ans, ce qui représente une augmentation de 101% depuis le début des années 2000. Alors que tout semble indiquer qu’un nombre croissant de détenus âgés seront remis en liberté, très peu d’études se concentrent sur ce qu’ils vivent après la détention. Ce mémoire propose donc de comprendre leur expérience de retour en communauté et de faire ressortir le regard qu’ils posent sur celle-ci. Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes intéressées au vécu de dix-sept hommes âgés de cinquante ans et plus ayant purgé leur peine au sein d’établissements carcéraux québécois. Par l’entremise d’entrevues semi-dirigées, nous sommes parvenues à mettre en avant que le retour en communauté des détenus âgés est marqué par de multiples difficultés, exacerbées par leur âge, leur statut pénal et le cadre institutionnel dans lequel ils évoluent. Toutefois, cette expérience est vécue différemment selon la présence de solidarités familiales qui leur permettent d’accéder à un statut social valorisant et leur offrent la possibilité d’exister socialement. / Nowadays in Canada, one out of five prisoners under federal jurisdiction is aged 50 and over, representing a 101% increase since the early 2000s. While everything seems to indicate that an increasing number of seniors will be released in the coming years, only a few studies have focused on life after prison. This thesis aims to understand their reentry process and to highlight the meaning they give to their experience. Our semi-structured interviews focused on the lived experiences of seventeen senior men, all of whom had served their sentence in Quebec detention centers. We found that the reentry of senior prisoners is marked by multiple difficulties, often intensified by their age, penal status and the institutional environment they evolved in. However, the reentry is experienced differently depending on whether the familial solidarity has allowed them to reach a gratifying social status and enables them to exist.
17

Prisons et prisonniers dans le Nord sous la IIIè République / Prisons and prisoners in the North department under the Third Republic

Lambin, Sandrine 19 June 2013 (has links)
Le département du Nord est particulièrement bien fourni en établissements pénitentiaires : 6 prisons départementales (7 entre 1907 et 1931) et d'une maison centrale. La longue période de la troisième République produit différentes lois qui s'inquiètent du "comment enfermer" mais aussi du "qui enfermer". D'où la question : dans quelles mesures ces lois sur le parc pénitentiaire et ses occupants (détenus et personnel) ? La loi phare du 5 juin 1875 qui entérine la tentative manquée du cellulaire sous la Monarchie de juillet, alimente de longs débats au Conseil Général, avant de parvenir au tout début du XXe siècle à l'ouverture de deux prisons cellulaires : celles de Loos et de Douai. Cette recherche montre que ces établissements n'apportent pas une amélioration flagrante des conditions de détention du département. Si amélioration il y a eu, c'est plutôt grâce à la baisse des effectifs. Cette baisse des effectifs n'est pas un corollaire manifeste des lois de 1885 et de 1891 (relégation, libération conditionnelle et sursis simple). Seul le traitement des jeunes détenus témoigne d'une évolution dans le recours à l'enfermement et, plus timidement, dans son organisation quotidienne de leur enfermement. L'émergence de la prévention se fait, se veut plus déterminante pour cette catégorie de justiciables. Cette recherche témoigne aussi du carcéral, de la vie au jour le jour au sein des établissements. Cette thèse apporte une modeste contribution à l'histoire pénitentiaire et à celle du traitement de la délinquance. Sa singularité réside surtout dans l'exploitation quasi-exhaustive des différentes séries des archives départementales afférentes à ce sujet. / The north department is particularly well supplied with penitentiaries. The period of the Third Republic produces various laws which worry about "how to lock" but also about "who to lock". Where from the question : in what measures theses laws influence the prison park and their occupants ? The key law of June 5th, 1875 which confirms the attempt missed the cellular under the July Monarchy, feeds long debates before teaching at the very beginning of the XXth century the opening of two cellular prisons in the north department. This research shows that these establishements do not bring a blatant improvement of the conditions of detention. If improvement there was, it is rather thanks to the reduction in staff. Only the treatment of the young prisoners testifies of an evolution in the recourse to the confinement and, more shyly, in her daily organization of their confinement. The emergence of the prevention is made to be more determining fotr this category of citizens. This research also testifies of the prison, the life from day to day within establishments. This thesis makes one modest contribution to the prison history and to that of the treatment of the crime. Her peculiarity is especially in the quasi-exhaustive exploitation of the various series of departmental archives concerned to this subject.
18

Des jeux de hasard et d'argent en détention? L'état de la situation dans les pénitenciers fédéraux du Québec

Beauregard, Valérie 04 1900 (has links)
À la base, les jeux de hasard et d’argent (JHA) se révèlent pour la grande majorité des gens une activité ludique agréable. On les associe effectivement aux loisirs, puisqu’ils répondent pratiquement aux mêmes besoins, dont la curiosité, le divertissement, la détente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de même un risque d’excès. Bien que personne ne soit vraiment à l’abri de la dépendance, les écrits scientifiques montrent que certains groupes se révèlent particulièrement à risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de présenter des problèmes liés au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs études informent sur les habitudes de jeu précarcérales des hommes condamnés à l’emprisonnement, peu renseignent sur ce qu’il advient de cette pratique à l’intérieur des établissements de détention. Malgré une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnaît pourtant la présence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des études se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure compréhension de cette pratique intra-muros se révèle essentielle, ne serait-ce que si l’on tient compte de la proportion non négligeable de détenus aux prises avec une telle dépendance. Cette thèse entend donc améliorer la compréhension de cette pratique dans les établissements de détention fédéraux du Québec, en se basant sur l’opinion et l’expérience de 51 hommes qui y sont incarcérés. Des entrevues qualitatives en français ont été effectuées avec des détenus québécois de plus de 18 ans, purgeant une peine d’emprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les résultats obtenus suite à des analyses thématiques sont répartis dans trois articles scientifiques. Le premier article décrit le déroulement des JHA intra-muros et analyse l’influence du milieu carcéral sur l’accès à ces activités et leur signification. Contrairement à nos attentes, le règlement interdisant les paris ne s’avère pas un obstacle central à leur pratique. Des éléments liés au contexte correctionnel et à la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilité et les bienfaits habituellement retirés des JHA, comme le plaisir et l’excitation, s’avèrent beaucoup plus limités que ce que ces activités offrent habituellement dans la société libre. Le second article étudie les conséquences potentielles des JHA, de même que la façon dont les détenus y réagissent. À la base, le seul fait que ces activités impliquent obligatoirement un échange d’argent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se développent autour des JHA, qui s’expliquent toutefois mieux par les caractéristiques du milieu carcéral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle à des JHA durant leur incarcération. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont précédé la détention, soit des non-joueurs, des joueurs récréatifs et des joueurs problématiques. Pour la plupart des détenus, les JHA servent d’alternative ludique à l’ennui, mais certains les utilisent également dans le but de s’intégrer, voire indirectement de se protéger. Fait encore plus intéressant, malgré la présence de joueurs dépendants parmi les hommes interviewés, aucune des motivations généralement associées au jeu pathologique n’a été rapportée pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent généralement sans conséquence dans les établissements de détention québécois, puisque très peu de détenus semblent dépasser leurs limites et s’endetter. Les conflits entourant ces activités apparaissent surtout sous forme de querelles, suite à des doutes sur l’intégrité d’un joueur ou une défaite non assumée. Les événements violents, comme des règlements de compte, faisant suite à des dettes impayées se révèlent exceptionnels. Les résultats de cette thèse montrent également que certains joueurs pathologiques, malgré l’opportunité de s’adonner à des JHA, s’abstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcération. Ces dernières données permettent de réfléchir sur le concept de dépendance et sur les éléments prometteurs pour le traitement des joueurs problématiques incarcérés. / Basically, gambling is a pleasant pastime for the vast majority of people. It is indeed associated with leisure, since it fills almost the same needs, including curiosity, entertainment, relaxation, socialization and recognition (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). However, it still involves a risk of excess. Although no one is truly immune to addiction, scientific papers show that certain groups have been found to be particularly at risk. In addition to people with mental disorders and addictions (Walters, 1997), members of the correctional population are among those most likely to present pathological gambling problems (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). And yet, while several studies examine pre-incarceration gambling habits of men sentenced to prison, few report on what happens to this practice in detention facilities. Although gambling is formally prohibited by correctional services, its presence in prison is nevertheless acknowledged (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). However, studies too often content themselves with drawing a purely descriptive portrait of the types of games and bets. A better understanding of gambling in prison is essential, if we consider the non negligible proportion of inmates struggling with such an addiction. The objective of this thesis is therefore to improve our understanding of gambling in Quebec’s federal detention facilities, based on the opinions and experience of 51 male inmates. Qualitative interviews were conducted in French with male inmates over 18 years of age from Quebec, serving a minimum prison sentence of 24 months. The thematic analysis results were divided into three scientific articles. The first article describes the conduct of gambling within the walls and analyzes the influence of prison settings on access to these activities and their significance. Contrary to our expectations, the regulation prohibiting betting is not a central obstacle to this practice. Participation is restricted more by factors related to the correctional context and the sentence. The availability of gambling and the usual benefits derived, such as pleasure and excitement, are far more limited than those generally provided by this activity in free society. The second article examines the potential consequences of gambling, as well as the inmates’ reactions to them. Basically, the fact alone that this activity necessarily involves an exchange of money, valuable items or services rendered puts all players at risk of incurring debts. However, a dynamic analysis shows that some frictions related to gambling are better explained by characteristics of the prison environment. The last article addresses the reasons why members of the correctional population do or do not gamble during their incarceration. It takes into account the gambling habits of non-gamblers, recreational gamblers and problem gamblers over the 12 months prior to detention. For most inmates, gambling serves as a recreational alternative to boredom, but some use it also for the purpose of integrating, or even protecting themselves indirectly. Even more interesting is the fact that, despite the presence of gambling addicts among the men interviewed, none of the motivations generally associated with pathological gambling was given as a reason for gambling in prison. In summary, gambling generally remains without consequence in Quebec’s detention facilities, since very few inmates appear to exceed their limits and incur debts. Conflicts related to this activity consist mostly in arguments stemming from doubts concerning a player’s integrity or an unaccepted defeat. Violent events, such as settlings of accounts due to unpaid debts, were found to be the exception. The results of this thesis show also that, despite having the opportunity to gamble, some pathological gamblers quit or abstain from betting during their incarceration. This new information enables us to reflect on the concept of addiction and on promising avenues for treating incarcerated problem gamblers.
19

Le Wisconsin et ses prisons : entre resocialisation et enfermement

Loizeau, Éric 28 June 2011 (has links)
La présente thèse étudie le développement du système carcéral moderne aux États-Unis en général et dans l’État du Wisconsin en particulier. Alors que, traditionnellement, l’administration pénitentiaire du Wisconsin n’a que rarement éveillé l’intérêt de la communauté scientifique nous démontrerons le rôle fondamental joué par l’État durant les années 1980 et 1990, celles du tout-carcéral. Pendant des années, le Wisconsin respecta son image de laboratoire de la démocratie acquise sous l’ère Roosevelt. Cependant, pour des raisons principalement politiques, des mesures de plus en plus punitives furent votées à partir du milieu des années 1970 qui eurent pour effet de voir émerger de nouvelles politiques pénales. L’approche resocialisante, connue sous le nom de Wisconsin Approach, allait laisser la place à une politique répressive dont une des représentations demeure les transferts de prisonniers vers d’autres États. Le Department of Corrections connut pendant des années un des taux d’incarcération les plus élevés du pays et fut à l’avant-garde, dès les années 1970, des philosophies conservatrices en matière de politique judiciaire. Cette étude se concentre sur l’évolution du DOC à cette période afin d’en évaluer les conséquences sur les institutions et de voir comment ces changements ont pu affecter le concept de démocratie qui se trouve au cœur du commonwealth, fondement philosophique de l’État du Wisconsin. Grâce à l’étude de documents officiels, d’articles de presse et de lettres de détenus que l’auteur a réunies pendant plusieurs années, une image de la pénitentiaire actuelle, jusque-là ignorée, sera ainsi présentée. Cette recherche se propose ainsi d’analyser les différents programmes et les politiques mises en œuvre par l’administration pénitentiaire, et que le DOC défend avec fierté. / This work examines the development of the modern prison in the United States focusing on the state of Wisconsin because of certain unique specificities. While the Wisconsin Department of Corrections has traditionally attracted little interest but we will present some evidence that its case is indeed significant in the context of the prison boom of the 1980s and 1990s. Politically, for many years, the state had been known as the «laboratory» for democracy. However, mostly because of political reasons mostly, increasingly severe measures were ratified in the mid seventies which overturned previous correctional policies and gave a new direction to penal philosophies in the state. The Wisconsin Approach to corrections would gradually disappear and the state became one of the first to implement out-of-state incarceration. The Department of Corrections (DOC) experienced one of the highest national rates of incarceration for many years, being, in the field of criminal policies, at the forefront of the conservative revolution starting in the 1970s. We will analyze the development of the DOC and see how this trend has affected the institutions and the concept of democracy at the heart of the commonwealth in Wisconsin. This work relies on official documents and on the letters of prisoners the author has received for many years, revealing a firsthand account of the reality of prisons today in Wisconsin. Thanks to these narratives, this study will attempt to evaluate the varied programs, policies and missions that the Wisconsin DOC is still proud to defend today.
20

Les émotions dans les agirs violents : approche psychanalytique / Emotion and violent act

Favre, Claire 16 May 2014 (has links)
Cette recherche, en étroite relation avec notre pratique clinique en milieu carcéral, s'intéresse aux émotions dans les agirs violents. Les termes « émotions » et « agirs » sont à entendre dans une acception généraliste puisque nous partons de ce qui est visible pour remonter au fonctionnement psychique. Notre recherche s'intéresse ainsi à la clinique de l'agir et aux théories psychanalytiques de l'affect. Soulignant le fait que la prise en charge du sujet ne doit pas exclusivement se centrer sur l'agir violent, nous nous questionnons sur le fonctionnement des auteurs d'agirs violents et sur le lien qui existe entre un type d'agir (recours à l'acte et / ou passage à l'acte) et un fonctionnement particulier. Les fondements théoriques de la clinique des états-limites et de la clinique psychosomatique semblent pouvoir nous apporter des réponses intéressantes. Ainsi, à une analyse du fonctionnement en fonction de l'acte, nous préférons avoir une lecture qui part du fonctionnement pour éclairer la compréhension de l'acte. De manière générale, au-delà de vouloir préciser à quel fonctionnement appartient un type d'agir, nous souhaitons avant tout souligner la pluralité des fonctionnements dans la clinique des agirs. Enfin, nous chercherons à comprendre l'impact du milieu carcéral sur le fonctionnement de ces sujets. / This research, in conjunction with our clinical practice in prisons, focuses on emotions in violent act. The terms "emotion" and "act" must be understood in a general sense because we start from what is visible for up to psychic functioning. Our research interest in the theory of violent act and psychoanalytic theories of affect. It's important not only focus on the violent act and we questionned the functioning of the author of violent act and the relationship between one type of act (different type of acting out ) and psychic functioning. The theoretical foundations of limit states and psychosomatic seem to bring us interesting answers. Thus, an analysis of the operation according to the act, we prefer to have a reading that part of the psychic functioning to illuminate the understanding of the act. In general, beyond wanting to clarify what types of operation belongs act, we would first like to emphasize the plurality of functioning in the clinic act.

Page generated in 0.031 seconds