Spelling suggestions: "subject:"cauchy"" "subject:"caucho""
1 |
Traitement des cauchemars chroniques par expositions imaginaires contrôlées de scénarios altérésPortugais, Christian 02 December 2021 (has links)
Quinze sujets souffrant de cauchemars chroniques depuis une moyenne de 13.7 ans sont assignés aléatoirement à deux groupes: traitement immédiat et traitement différé. Les sujets sont traités pendant quatre semaines à l'aide de la technique d'exposition imaginaire de scénarios altérés. Celle-ci consiste à modifier par écrit la fin du déroulement d'un cauchemar, puis à visualiser à l'état de veille les images constituant cette nouvelle histoire. Les sujets sont évalués au pré et post-traitement pour la fréquence des cauchemars et la qualité du sommeil (agenda quotidien du sommeil et des cauchemars), ainsi que pour la détresse psychologique (SCL-90-R, IASTA, IDB). Une réduction de la fréquence et de l'intensité des cauchemars est rapportée pendant le traitement. Cependant lors de l'évaluation post-traitement aucune réduction de la fréquence des cauchemars chez les deux groupes n'a été démontrée. Il semble que l'arrêt de l'exposition après les quatre semaines de traitement a entraîné une augmentation considérable des cauchemars. Cet effet d'augmentation étant jusqu'ici inconnu, de futures recherches sont à considérer. Des alternatives sont également discutées.
|
2 |
Dysfonction exécutive liée aux cauchemars idiopathiques fréquents : une étude de reproductionSaint-Onge, Kadia 08 1900 (has links)
Une étude récente rapporte que des participants souffrant de cauchemars
idiopathiques fréquents (CIF) produisaient plus d’erreurs de persévération sur une tâche
de fluence verbale (TFV) que des participants contrôle (CTL) (Simor et al., 2012). Cela
suggère une dysfonction exécutive chez les participants CIF, soutenant le modèle des
cauchemars Affective Network Dysfunction (AND). Notre objectif était de reproduire cette
trouvaille auprès d’une cohorte francophone. Des TFV lexicale et sémantique ont été
administrées à 23 participants avec CIF et à 16 CTL. Contrairement aux attentes, le
groupe CIF n’affichait pas plus de persévération (p=.87). L’absence de reproduction
pourrait infirmer la suggestion d’une dysfonction exécutive liée au CIF, toutefois des
différences méthodologiques entre les études et les complexités de la TFV peuvent jouer
un rôle dans le décalage entre les études. Nous suggérons que l’étude future des déficits
exécutifs liés aux CIF emploie des tâches neuropsychologiques non linguistiques
empiriquement associées au sommeil paradoxal. / A recent study reported that individuals suffering from frequent idiopathic
nightmares (NMs) produced more perseveration errors on a verbal fluency task (VFT)
than did control participants (CTLs) (Simor et al., 2012). These findings suggest
executive dysfunction in NM sufferers and support the Affective Network Dysfunction
(AND) model relating NM production. We sought to replicate these results in a French speaking cohort. Lexical and semantic VFTs were administered to 23 participants with frequent NMs, and to 16 CTLs with few NMs. Contrary to expectations, groups did not
exhibit more fluency perseveration errors (p=.87). Though failure to replicate may
indicate that NM sufferers do not have an executive dysfunction, methodological
differences between studies and challenges inherent to the use of the VFT may also play a role in the discrepancy between studies. Future study of executive deficits in NM
participants should be measured by non linguistic-dependant neuropsychological tasks
empirically linked to REM sleep.
|
3 |
Développement et validation d'une théorie de la fonction adaptative biologique des rêvesLemyre, Alexandre 10 February 2024 (has links)
Plusieurs fonctions ont été attribuées aux rêves. Les revues de documentation existantes qui abordent les théories de la fonction des rêves ne sont pas exhaustives et sont souvent peu critiques. L'introduction de la présente thèse comble ce manque dans la documentation scientifique en offrant une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves. À la lumière de cette introduction, il apparaît que les théories existantes présentent toutes des limites importantes. Le premier chapitre de cette thèse est un article présentant une nouvelle théorie de la fonction des rêves : la théorie de préactivation des sentiments par les rêves, ou Feeling Priming Theory (FPT). Selon la FPT, la fonction du rêve est de favoriser la motivation à éviter les événements anticipés aversifs et à approcher les événements anticipés gratifiants. Plus précisément, il est suggéré qu'une composante des émotions anticipées – les sentiments anticipés (anticipated feelings) – est reproduite dans les rêves. Au réveil et durant la journée, ces sentiments anticipés demeureraient (pré)activés en mémoire. Conséquemment, les émotions anticipées exerceraient une plus grande influence sur les comportements d'évitement et d'approche, à la fois directement, mais surtout indirectement par le biais des sentiments vécus par anticipation (anticipatory feelings; c.-à-d., les sentiments de peur ou d'espoir/de désir). Le deuxième chapitre de cette thèse est un article présentant le développement et l'utilisation d'un protocole visant à tester des hypothèses de la FPT. Soixante-quatre participants ont rempli un journal de bord à la maison pendant une période comprenant deux jours pour lesquels au moins un rêve était rappelé. Les données ont été recueillies immédiatement après le lever, après la routine du lever et avant la routine du coucher. Les participants ont rapporté les événements qu'ils anticipent, leur degré de peur et de désir face aux événements anticipés, leur contrôle perçu sur les événements anticipés, leurs comportements et leurs décisions par rapport aux événements anticipés, la mesure dans laquelle ils ont pensé aux événements anticipés, et finalement, la similitude entre leurs sentiments anticipés (anticipated feelings) et leurs sentiments vécus en rêve (dream feelings). Les résultats montrent que la peur ressentie envers un événement anticipé aversif prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé négatif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Ressentir ce sentiment négatif dans un rêve prédit positivement la peur ressentie envers l'événement anticipé aversif le jour suivant, qui à son tour prédit positivement la survenue d'un comportement d'évitement. Les résultats suggèrent également que le désir ressenti envers un événement anticipé gratifiant prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé positif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Cependant, ressentir ce sentiment positif dans un rêve ne prédit pas le désir ressenti envers cet événement anticipé gratifiant le jour suivant. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude de validation appuient partiellement la FPT. La conclusion de la présente thèse expose les forces et les limites de la théorie développée et de l'étude de validation. À la lumière de ces forces et limites, des pistes de recherche futures sont proposées. Plus spécifiquement, il est suggéré que la FPT pourra servir d'ancrage pour le développement d'une théorie cognitive de la production des rêves. Des suggestions sont également offertes pour une étude en laboratoire visant à répliquer, dans un milieu contrôlé, le protocole utilisé pour l'étude de validation. Finalement, la possibilité de développer un nouveau traitement psychologique pour les cauchemars chroniques sur la base de la FPT est abordée. En résumé, cette thèse est un apport majeur à la documentation scientifique sur les rêves. Elle comporte une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves, propose une nouvelle théorie de la fonction des rêves qui constitue une alternative aux théories de la régulation émotionnelle par les rêves, rapporte les résultats d'une étude visant à tester les principales hypothèses de la théorie proposée, et démontre la pertinence des travaux menés pour le développement de projets de recherche théorique, empirique, et clinique. / Several functions have been attributed to dreaming. Existing literature reviews on the theories of the function of dreaming are not exhaustive and contain few criticisms. The introduction of this thesis fills this gap in the literature by offering a critical review of contemporary theories of the function of dreaming. In light of this introduction, all existing theories present important limitations. The first chapter of this thesis is an article presenting a new theory of the function of dreaming: the Feeling Priming Theory (FTP). According to the FPT, the function of dreaming is to favor the motivation to avoid aversive anticipated events and to approach gratifying anticipated events. More specifically, it is suggested that a component of anticipated emotions – anticipated feelings – is reproduced in dreams. Upon awakening and during the day, these anticipated feelings would remain (pre)activated (primed) in memory. Consequently, anticipated emotions would exert a greater influence on avoidance and approach behaviors, mainly through an increase in the intensity of anticipatory feelings (i.e., feelings of fear or hope/desire). The second chapter of this thesis is an article presenting the development and use of a protocol aimed at testing hypotheses from the FPT. Sixty-four participants completed a logbook at home for a period that included two days with dream recall. Data were collected after waking up, after the morning routine, and before the bedtime routine. Participants reported their anticipated events, their degree of fear, desire and control over the anticipated events, the behaviors and decisions they adopted in relation to the anticipated events, the extent to which they thought about the anticipated events, and the similarity between their anticipated feelings and their dream feelings. The hypotheses were tested using linear and binary logistic mixed models. Fear toward an aversive anticipated event positively predicts the probability that the negative anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. Experiencing this negative feeling in a dream positively predicts fear toward the aversive anticipated event on the next day, which in turn positively predicts the occurrence of an avoidance behavior. Furthermore, desire toward a gratifying anticipated event positively predicts the probability that the positive anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. However, experiencing this positive feeling in a dream does not predict desire toward the gratifying anticipated event on the next day. Overall, the results from the validation study support part of the FPT. The conclusion of this thesis reviews the strengths and limitations of the proposed theory and the validation study. In the light of these strengths and limitations, potential avenues of research are explored. It is suggested that the FPT could serve as a basis for the development of a cognitive theory of dream production. Moreover, the empirical study could be replicated in a laboratory setting, which would allow to test the FPT in a controlled environment. Finally, the possibility of developing a new psychological treatment for nightmares based on the FPT is discussed. In summary, this thesis constitutes a major contribution to the dream literature. It presents a critical review of contemporary theories of the function of dreaming, proposes the FPT as an alternative to emotion regulation theories of dreaming, reports the results of an empirical study aimed at testing several hypotheses from the FPT, and demonstrates the relevance of this work for future theoretical, empirical, and clinical research.
|
4 |
L'efficacité relative des traitements des cauchemars et des perturbations de sommeil auprès d'une population de victimes d'abus sexuelLefrançois, Jérémie 27 September 2018 (has links)
L’abus sexuel est une atteinte à l’intégrité physique et psychique d’une personne. De ce trauma, plusieurs conséquences biopsychosociales viennent affecter les diverses sphères de vie de la victime. Les victimes d’agression sexuelle (VAS) sont 7 fois plus à risque de développer un État de stress posttraumatique (ÉSPT)1 qu’une personne sans antécédent d’abus sexuel. Des symptômes posttraumatiques diurnes surviennent et placent la VAS notamment dans un état d’alerte omniprésent, accompagné de pensées intrusives, d’états dissociatifs possibles et de comportements d’évitement. Bien qu’ils soient moins étudiés que ceux vécus durant le jour, les symptômes posttraumatiques nocturnes (e.g. cauchemars récurrents, insomnie) maintiendraient la VAS dans l’ÉSPT et persisteraient au-delà des traitements usuels. Les cauchemars récurrents seraient même liés à un plus haut risque de danger suicidaire. En effet, les VAS seraient plus à risque d’en souffrir (77%) que d’autres types de populations posttraumatiques, entres autres, étant donné que le trauma sexuel survient fréquemment en soirée ou au moment du coucher. En ce sens, plusieurs traitements destinés directement aux symptômes posttraumatiques nocturnes ont vu le jour depuis les trois dernières décennies. Ainsi, ce mémoire doctoral prend la forme d’une recension systématique ayant pour but de documenter l’efficacité des traitements adressés aux cauchemars et aux perturbations de sommeil chez les VAS. Celle-ci inclut une sélection d’études exhaustive et diversifiée ainsi que l’évaluation de la qualité méthodologique des 22 études primaires qui la composent. La codification et l’extraction de données ont été réalisées par trois codificateurs indépendants (kappa= 0,93). Chaque étude primaire recensée a également fait l’objet d’une évaluation systématique de leur qualité méthodologique. Enfin, une fois les données primaires recueillies, des tableaux synthèses ont été effectués, analysés et interprétés en ressortant les informations pertinentes (caractéristiques des échantillons cliniques, caractéristiques méthodologiques, caractéristiques inhérentes aux traitements recensés) autant pour la recherche que pour la pratique clinique. / Sexual abuse is a tremendous threat to both physical and psychological integrity of human beings. This prevalent trauma induces several biopsychosocial consequences that affect the various life domains of the victim. Sexual assault victims (SAV) are seven times more at risk of developing posttraumatic stress disorder (PTSD) than someone without a history of sexual abuse. Daytime posttraumatic symptoms arise, and SAV find themselves in a state of hypervigilance, accompanied by intrusive thoughts, potential dissociative states and avoidance behaviors. Although less studied than those experienced during the day, nighttime posttraumatic symptoms (e.g. recurring nightmares, insomnia) would maintain the SAV in PTSD and persist beyond the usual treatments targeting PTSD. Recurring nightmares are even linked to a higher risk of suicidality. Given that sexual trauma often occurs in the evening or at bedtime, SAV are more likely to suffer (77%) from nighttime symptoms than other posttraumatic populations. Several treatments addressing directly nighttime posttraumatic symptoms have emerged over the past three decades. The aim of the present project is to systematically review the effectiveness of these treatments targeting nighttime symptoms (nightmares and sleep disturbances) in SAV suffering from PTSD. This review includes an exhaustive and diversified selection of studies as well as an assessment of the methodological quality of the 22 primary studies that comprise it. Coding and data extraction were performed by three independent judges (kappa = 0.93). Once primary data were gathered, summary tables were rendered, analyzed and interpreted to highlight relevant information on clinical samples, methodological designs and interventions, for both research and clinical practice. Despite the heterogeneity within and between the primary studies, imagery rehearsal therapy (psychological intervention) and prazosin (pharmacological intervention) appear to be the most recurrent and proven effective interventions to treat nighttime PTSD symptoms (such as a significant reduction of nightmares and insomnia symptoms) and to noticeably increase the sleep quality and overall quality of life in SAV. This systematic review highlights the need for further study of the subject, and more importantly the use of complex methodological designs (e.g. larger and more representative clinical samples of SAV, more RCTs, more valid and objective sleep measures). Future research should include quantitative data analysis (as is the case with meta-analysis) for a better understanding of the effectiveness of these treatments and interventions.
|
5 |
Le cauchemar : étude d'une figure mythiqueBridier, Sophie 26 November 1999 (has links) (PDF)
Le cauchemar est une expérience onirique universelle que différentes épistémès ont tenté d'expliquer. A la croisée de la médecine, de la mythologie, du folklore et de la psychanalyse, cette figure questionneuse a cependant suscité peu d'études spécifiques. En commençant par l'étymologie du mot "cauchemar", la première partie de la thèse fait le point sur sa définition, son histoire et ses enjeux dans ces différents domaines. Ce qui permet d'affirmer que le cauchemar n'est pas un simple mauvais rêve, mais une expérience onirique mythique ayant un scénario stable: le cauchemar est un démon - un revenant, une créature maléfique - qui chevauche un dormeur et l'oppresse. C'est en opérant ce retour au sens classique fixé picturalement The Nightmare de Heinrich Füssli (1741-1825) que la lecture des récits littéraires est abordée. Pour montrer la permanence et le renouvellement en littérature, le corpus rassemble des nouvelles d'époques et d'aires géolinguistiques aussi diverses que possible (textes de Pou Song Ling, Charles Nodier, Fitz James O' Brien, Franz Kafka, Augusto Roa Bastos, Jean-François Reverzy). Leur ensemble cosmopolite tend à montrer que l'université du cauchemar se retrouve dans ses représentations littéraires. Le corpus du deuxième chapitre est plus restreint puisqu' il analyse une variante romantique du cauchemar dans des textes de Washington Irving, Théophile Gautier et Sheridan Le Fanu. Le cauchemar n'est plus un démon hideux mais une belle " morte amoureuse ". Le troisième chapitre est centré sur un seul auteur, Julio Cortázar. Sept de ses nouvelles, parmi lesquelles " Cauchemars " (1982), reprennent et renouvellement de façon originale et moderne la figure mythique du cauchemar. Sa récurrence en fait un " mythe personnel " cortazarien. Ces sondes textuelles tendent à définir un cauchemar littéraire où la dimension onirique, l'apparition surnaturelle et la réalité de l'expérience font qu'il s'exprime dans et par le texte fantastique. Le dernier chapitre interroge la dimension mythique du cauchemar en littérature, et tente de cerner sa possible classification en tant que mythe littéraire. Ces textes reprenant le scénario mythique, oublié aujourd'hui dans la pensée commune, témoignent que le cauchemar a conservé toute sa charge symbolique et sa puissance d évocation dans l'imaginaire.
|
6 |
Rêves et émotions chez des sujets souffrant du trouble comportemental en sommeil paradoxalGodin, Isabelle 08 1900 (has links)
Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) est caractérisé par des rêves intenses et une perte de l’atonie musculaire normalement présente au cours du sommeil paradoxal qui permet l’apparition de comportements oniriques isomorphiques au contenu des rêves. Quelques chercheurs ont étudié le contenu des rêves des patients atteints du TCSP, plusieurs ont trouvé une plus grande présence de thèmes menaçants et agressifs, d’autres ont obtenu des résultats plus mitigés. Ces études comportent des failles méthodologiques importantes, comme l’absence d’un groupe contrôle ou l’inclusion de patients consommant une médication psychoactive. La présence de rêves à caractère dysphorique a été associée, dans d’autres populations, à une psychopathologie marquée et à des difficultés émotionnelles, et cette association, quoiqu’inexplorée pourrait aussi être présente chez patients ayant un TCSP. La raison pour laquelle ces patients font des rêves plus dysphoriques est encore largement inconnue, de même qu’une partie des mécanismes qui génèrent les comportements oniriques.
Le but du premier article de cette thèse était de mesurer l’alexithymie et la détresse des cauchemars chez les patients atteints du TCSP par rapport à des contrôles. Les résultats indiquent que les patients souffrent davantage d’alexithymie, et particulièrement d’une difficulté à identifier leurs émotions et qu’elle corrélait avec la détresse due aux cauchemars. Le second article estimait, à l'aide d'un questionnaire validé, la présence de rêves, la diversité des thèmes des rêves chez les patients et examinait leurs thèmes au cours de leur vie. Les patients rapportaient beaucoup plus de cauchemars et plus de thèmes à caractère menaçant, comme des agressions, des catastrophes, et des rêves où le rêveur a peu de contrôle. Le troisième article avait pour objectif de clarifier les écarts dans les résultats des études sur les rêves des patients, c'est-à-dire déterminer si l'agressivité rapportée par ces patients est vraiment une différence au niveau du contenu des rêves, ou s'il s'agit plutôt d'un problème dû à la détresse liée aux rêves. Un second objectif était de mesurer le degré de corrélation entre les comportements à l’éveil, comme les comportements miroirs, et les comportements oniriques chez les patients. L’article démontre que les patients ressentaient une plus grande détresse à l'éveil en lien avec leurs expériences oniriques et que leurs rêves étaient plus dysphoriques et contenaient plus d'anxiété. De plus, leurs résultats au questionnaire de comportements miroirs corrélaient avec la sévérité de leurs comportements oniriques, ce qui suggère que le système de neurones miroirs pourrait avoir une influence sur les manifestations de ces comportements chez les patients.
Globalement, ces résultats suggèrent que des difficultés au niveau de la régulation émotionnelle pourraient expliquer à la fois les symptômes émotionnels à l’éveil et les difficultés nocturnes des patients. Nous suggérons qu'un déficit au niveau des régions régulatrices frontales pourrait être à la base des différentes difficultés éprouvées par les patients. De plus, il est possible que des anomalies au niveau du système de neurones miroirs aient à la fois un impact sur la capacité des patients à réguler leurs émotions, mais aussi sur les manifestations de comportements oniriques. / REM sleep behavior disorder (RBD) is a parasomnia characterized by vivid dreams and loss of muscle atonia usually present during REM sleep that allows the appearance of dream-enacting behaviors that are isomorphic to dream content. Several studies have examined the content of RBD patients’ dreams, many found a greater presence of threatening and aggressive themes, others obtained mixed results. Most studies had significant methodological shortcomings, such as a lack of a control group or the inclusion of patients taking psychoactive medication. Still, the presence of dysphoric dreams is associated with marked psychopathology and emotional regulation problems. Moreover, the reason why RBD patients have dysphoric dreams is largely unexplored, just as parts of the processes that generate the dream-enacting behaviors.
The goal of the first article of this thesis was to measure alexithymia and nightmare distress among RBD patients compared to a control group. The results indicate that RBD patients suffer more from alexithymia, especially a greater difficulty in identifying their emotions and that this difficulty correlated with nightmare distress. The second article examined, using a validated questionnaire, the lifetime prevalences of patients’ typical dream themes, and estimated the presence of their dreams, nightmares and dream theme diversity. RBD patients reported significantly more nightmares than controls and more menacing themes, such as assaults, disasters, and where the dreamer lacks control. The third article was intended to clarify discrepancies in the results of studies on RBD dreams, that is, if the aggressiveness reported by patients is really a difference in dream content or rather a problem related to dream distress. A second objective was to measure the degree of correlations between waking-state behaviors such as mirror behaviors, and dream-enacting behaviours in RBD patients. RBD patients were found to have more dysphoric dreams, containing more anxiety. They were also feeling greater distress in reaction to their dream experiences than did controls. Moreover, their results on the mirror behavior questionnaire correlated with the severity of their dream-enacting behaviors, suggesting that the mirror neuron system could have an influence in the formation of these behaviors.
Overall, these findings suggest that difficulties in emotional regulation could explain both patients’ daytime emotional symptoms (alexithymia, nightmare distress, depression, anxiety, fewer mirror behaviors) and nocturnal difficulties (nightmares and dysphoric dreams, threats in dreams). We suggest that a deficit in frontal regulatory regions could be the base of the different challenges faced by patients. More specifically, it is possible that abnormalities in the mirror neuron system have an impact on both patients' ability to regulate their emotions and the manifestation of dream-enacting behaviors.
|
7 |
Cauchemars et mauvais rêves : impact différentiel des méthodes de collecte et analyse descriptive de leur contenu.Robert, Geneviève 03 1900 (has links)
Cette thèse avait pour objectif général d’approfondir nos connaissances sur les rêves dysphoriques (mauvais rêves et cauchemars), selon deux axes. Premièrement, nous avons voulu éclaircir les implications méthodologiques reliées aux différentes mesures de la fréquence de rappel de rêves (articles 1 et 2). Deuxièmement, nous avons voulu étudier un aspect encore peu exploré des rêves dysphoriques : leur contenu (article 3). Dans la première étude, nous avons comparé systématiquement différentes méthodes rétrospectives et prospectives utilisées pour mesurer la fréquence des cauchemars et des mauvais rêves chez 411 participants. En plus de reproduire les résultats d’études antérieures selon lesquelles les mesure rétrospectives sous-estiment la fréquence des rêves dysphoriques, nous avons démontré que ces fréquences n’étaient pas affectées de manière différentielle par le format de la mesure prospective (journaux de rêves narratifs ou à choix de réponse). Dans la deuxième étude, nous nous sommes intéressés à la fréquence de rappel onirique en général (i.e. de tous les rêves) auprès d'un échantillon de 358 participants pour approfondir les résultats relatifs à la comparaison entre les deux types de journaux de rêves obtenus dans la première étude. Nos résultats soulignent que la fréquence de rappel obtenue par un journal à choix de réponse est plus élevée que celle obtenue d’un journal narratif, et que le présumé effet d’augmentation de rappel attribué aux mesures prospectives est limité dans le temps. Ces résultats suggèrent que des facteurs motivationnels sont impliqués dans la tenue d’un journal de rêves, et que dans le cas des journaux narratifs, ces facteurs outrepasseraient les facteurs attentionnels favorisant le rappel onirique. Dans la troisième étude, nous avons comparé le contenu de 253 cauchemars et 431 mauvais rêves obtenus prospectivement auprès de 331 participants, offrant ainsi l’une des descriptions de ce type des plus détaillées à ce jour. Nos résultats démontrent que cauchemars et mauvais rêves partagent de nombreuses caractéristiques mais se différencient en plusieurs points : le contenu des cauchemars est davantage caractérisé par des menaces physiques, et celui des mauvais rêves par des menaces psychologiques. De plus, les cauchemars ont plus souvent la peur comme émotion principale, ont une intensité émotionnelle plus forte, se terminent plus souvent de façon négative et sont plus bizarres que les mauvais rêves. Ces différences de contenu entre mauvais rêves et cauchemars suggèrent que ces deux types de rêves sont des manifestations d’un même phénomène variant en termes d’intensité, et que cette intensité est multidimensionnelle. Les résultats de l’étude 3 sont discutés en lien avec différentes théories sur l’étiologie et la fonction des rêves. / The overall goal of this thesis was to further our understanding on disturbed dreaming (bad dreams and nightmares) along two main lines of inquiry. First, we examined the methodological implications associated with the different instruments used to measure dream recall frequency (articles 1 and 2). Second, we investigated the actual content of disturbing dreams, a dimension for which empirical data remain surprisingly scarce (article 3). Study 1 compared the frequency of nightmares and bad dreams obtained with retrospective methods and with two types of prospective instruments (narrative and checklist logs) in 411 participants. In addition to replicating findings showing that when compared to daily logs, retrospective self-reports underestimate current nightmare and bad dream frequency, we showed that these frequencies were not differentially affected by the type of prospective log. Our second study extended these findings by comparing the differential effects of narrative and checklist logs on general dream recall in 358 participants. The results indicate that checklist logs yield higher prospective dream recall frequency than narrative logs, and that prospectively measured dream recall frequency tends to peak at the beginning of the log and then remains stable over time. Thus, improved dream recall arising from subjects' increased attention towards their dreams is short-lived and the effect quickly offset by motivational factors. Our third article presents a comprehensive and comparative description of the content of 431 bad dreams and 253 nightmares collected prospectively from 331 participants. The results indicate that although nightmares and bad dreams share many content characteristics and features, they also differ along several dimensions: nightmares tend to involve physical threats whereas psychological threats predominate in bad dreams; nightmares are more likely than bad dreams to contain fear as their principal emotion as well as being significantly more emotionally intense; and when compared to bad dreams, nightmares are more bizarre and contain significantly more aggressions, failures, and unfortunate endings. Taken together these findings support the view that nightmares represent a more intense expression of the same basic phenomenon and that this intensity manifests itself along a number of content dimensions. These results are discussed in relation to different theories on the etiology and function of dreams.
|
8 |
Les cauchemars et les troubles du sommeil dans le contexte d'un trouble stress post-traumatique : évaluation psychopathologique et psychophysiologique. / Nightmares and sleep disorders in a PTSD context : psychopathological and psychophysiological evaluationAït-Aoudia, Malik 07 December 2016 (has links)
Les troubles du sommeil en général et les cauchemars en particulier sont souvent associés aux troubles psychopathologiques et physiques. Ils font partie des plus importantes et fréquentes plaintes rapportées par les patients souffrant de trouble stress post-traumatique et leurs liens avec la sévérité de ce dernier se précisent de plus en plus. L’objectif général de notre thèse est d’apporter des précisions sur les aspects cliniques, psychopathologiques et psychophysiologiques concernant les cauchemars dans le contexte particulier et spécifique du trouble stress post-traumatique, et de préciser les apports thérapeutiques d’un traitement centré sur les cauchemars à travers une étude de cas. Pour ce faire, nous avons choisi de procéder à des évaluations psychopathologiques au moyen d’auto-questionnaires (IES-R, HAD, PSQI, PSQI-A, NDQ et DES), d’entretiens structurés (MINI et CAPS) et d’enregistrements psychophysiologiques sur un échantillon de 21 patients souffrant de cauchemars dans un contexte de TSPT, hospitalisés dans une unité de soins spécialisés en psychotraumatologie et une évaluation d’un suivi thérapeutique d'un patient reçu dans un centre de soin spécialisé à Paris. Les principaux résultats de notre recherche montrent que la sévérité du TSPT est très fortement et positivement associée à la sévérité des cauchemars post-traumatiques et soulignent que la détresse liée aux cauchemars explique mieux la sévérité du TSPT que la fréquence des cauchemars. Nos résultats ont également permis de vérifier ce qui a été rapporté dans la littérature scientifique, à savoir la présence d’importantes comorbidités. En revanche, pour ce qui est des évaluations psychophysiologiques du sommeil, aucun élément pertinent ne ressort de l’analyse des enregistrements polysomnographiques, et aucun des paramètres étudiés n’a été corrélé ni avec la fréquence des cauchemars, ni avec la détresse liée aux cauchemars. Enfin, l’étude de cas a permis d’évaluer les bénéfices thérapeutiques attendus d’un nouveau traitement psychothérapeutique centré sur les cauchemars, dont les résultats montrent une réduction significative de la sévérité des cauchemars, accompagnée d’une réduction de la sévérité du TSPT ainsi qu’une amélioration proportionnelle de la qualité du sommeil. En conclusion, les résultats de notre recherche convergent avec ceux retrouvés dans des études antérieures et soulignent l’importance clinique et psychopathologiques des cauchemars et leur implication dans la sévérité du trouble stress post-traumatique. / Sleep disorders in general and nightmares in particular are often associated with psychopathological and physical disorders. They are among the largest and the most frequent complaints reported by patients with PTSD and their links with the severity are now more specified. The overall objectives of this thesis are to shed light on the clinical, psychopathological and psychophysiological aspects of nightmares in the specific context of PTSD, and also to clarify the therapeutic contributions of nightmares centered treatment through a case study. In order to achieve these objectives, a sample of 21 patients suffering from posttraumatic nightmares and hospitalized in a specialized psychotraumatology unit of care were assessed using self-administered questionnaires (IES-R, HAD, PSQI, PSQI-A, NDQ and DES), structured interviews (MINI and the CAPS) and psychophysiological recordings. In parallel, another patient coming from a specialized psychotraumatology center in Paris was carefully monitored in regards of his therapeutic evolution while receiving the Imagery Rehearsal Therapy program on an individual basis. The main results of this research show that the severity of PTSD is strongly and positively associated with the severity of post-traumatic nightmares and that the distress related to nightmares better explains the severity of PTSD that the frequency of nightmares does. The results also confirmed what has been reported in the scientific literature, namely the presence of significant comorbidities. However and in terms of psychophysiological assessments of sleep, no significant results were found in the analysis of polysomnographic recordings, and none of the studied parameters were correlated with the frequency and/or the distress related to nightmares. Finally, the case study was successfully used to evaluate the expected therapeutic benefits of a relatively new psychotherapeutic treatment focusing on nightmares and the results show a significant reduction in the severity of nightmares, accompanied by a reduction in the severity of PTSD and a proportional improvement in sleep quality. In conclusion, the results of this research are consistent with those found in previous studies and underscore the clinical and psychopathological importance nightmares and their involvement in the severity of PTSD
|
9 |
Cauchemars et mauvais rêves : impact différentiel des méthodes de collecte et analyse descriptive de leur contenuRobert, Geneviève 03 1900 (has links)
No description available.
|
10 |
Influence of frequent nightmares on REM sleep-dependent emotional memory processingCarr, Michelle 04 1900 (has links)
La littérature suggère que le sommeil paradoxal joue un rôle dans l'intégration associative de la mémoire émotionnelle. De plus, les rêves en sommeil paradoxal, en particulier leur nature bizarre et émotionnelle, semblent refléter cette fonction associative et émotionnelle du sommeil paradoxal. La conséquence des cauchemars fréquents sur ce processus est inconnue, bien que le réveil provoqué par un cauchemar semble interférer avec les fonctions du sommeil paradoxal.
Le premier objectif de cette thèse était de reproduire conceptuellement des recherches antérieures démontrant que le sommeil paradoxal permet un accès hyper-associatif à la mémoire. L'utilisation d'une sieste diurne nous a permis d'évaluer les effets du sommeil paradoxal, comparativement au sommeil lent et à l’éveil, sur la performance des participants à une tâche sémantique mesurant « associational breadth » (AB). Les résultats ont montré que seuls les sujets réveillés en sommeil paradoxal ont répondu avec des associations atypiques, ce qui suggère que le sommeil paradoxal est spécifique dans sa capacité à intégrer les traces de la mémoire émotionnelle (article 1). En outre, les rapports de rêve en sommeil paradoxal étaient plus bizarres que ceux en sommeil lent, et plus intenses émotionnellement ; ces attributs semblent refléter la nature associative et émotionnelle du sommeil paradoxal (article 2).
Le deuxième objectif de la thèse était de préciser si et comment le traitement de la mémoire émotionnelle en sommeil paradoxal est altéré dans le Trouble de cauchemars fréquents (NM). En utilisant le même protocole, nos résultats ont montré que les participants NM avaient des résultats plus élevés avant une sieste, ce qui correspond aux observations antérieures voulant que les personnes souffrant de cauchemars soient plus créatives. Après le sommeil paradoxal, les deux groupes, NM et CTL, ont montré des changements similaires dans leur accès associatif, avec des résultats AB-négatif plus bas et AB-positif plus grands. Une semaine plus tard, seul les participants NM a maintenu ce changement dans leur réseau sémantique (article 3). Ces résultats suggèrent qu’au fil du temps, les cauchemars peuvent interférer avec l'intégration de la mémoire émotionnelle pendant le sommeil paradoxal. En ce qui concerne l'imagerie, les participants NM avaient plus de bizarrerie et plus d’émotion positive, mais pas négative, dans leurs rêveries (article 4). Ces attributs intensifiés suggèrent à nouveau que les participants NM sont plus imaginatifs et créatifs à l’éveil.
Dans l'ensemble, les résultats confirment le rôle du sommeil paradoxal dans l'intégration associative de la mémoire émotionnelle. Cependant, nos résultats concernant le Trouble de cauchemars ne sont pas entièrement en accord avec les théories suggérant que les cauchemars sont dysfonctionnels. Le groupe NM a montré plus d’associativité émotionnelle, de même que plus d'imagerie positive et bizarre à l’éveil. Nous proposons donc une nouvelle théorie de sensibilité environnementale associée au Trouble de cauchemar, suggérant qu'une sensibilité accrue à une gamme de contextes environnementaux sous-tendrait les symptômes uniques et la richesse imaginative observés chez les personnes souffrant de cauchemars fréquents. Bien que davantage de recherches doivent être faites, il est possible que ces personnes puissent bénéficier e milieux favorables, et qu’elles puissent avoir un avantage adaptatif à l'égard de l'expression créative, ce qui est particulièrement pertinent lorsque l'on considère leur pronostic et les différents types de traitements. / Existing literature suggests that REM sleep plays a role in the associative integration of emotional memory, and that attributes of dreams during REM sleep, particularly their bizarre and emotional nature, either reflect or even influence this associative and emotional function. The consequence of frequent nightmares on this process is unknown, although, the experience of a nightmare suggests an associative restriction imposed by intense negative emotion, consistent with research showing that negative affect tends to restrict cognitive flexibility in wake. This is consistent with existing theories of nightmare function, largely purporting that nightmares reflect temporary failures in emotion regulation.
The first objective of the thesis was to conceptually replicate prior research portraying REM sleep as enabling increased associative access to emotional memory. The use of a daytime nap allowed us to assess the effects of REM sleep, compared to both NREM sleep and waking, on participant performance on a novel task measuring Associational Breadth (AB). Results showed that only those subjects awakened from REM sleep responded with atypical emotional word associations, suggesting that REM is specific in its capacity to broadly integrate emotional memory traces (article 1). Further, REM dream reports were more bizarre than both NREM dreams and waking daydreams, and more emotionally intense than NREM dreams; these attributes are thought to reflect the hyper-associative and emotional nature of REM sleep (article 2).
The second objective was to clarify whether and how REM sleep-dependent emotional memory processing is altered in frequent nightmares sufferers. Using a similar nap protocol, our results showed that NM participants had higher baseline AB in response to emotional cue-words, contrary to predictions, but nonetheless corresponding with anecdotal reports of heightened creativity. Following REM sleep, both NM and CTL groups showed similar changes in associative access to emotional cue-words, with negative AB being restricted and positive AB being broadened; one week later, the NM group alone maintained this altered pattern of emotional semantic access (article 3). This finding suggests that, over time, nightmares may interfere with REM sleep-dependent emotional memory integration. Regarding imagery, the NM participants had heightened bizarreness, and positive, but not negative, imagery in their daydreams, but not their dreams (article 4), mirroring our AB finding that the NM group had significantly higher emotional associativity in wake, although patterns of associativity following a REM sleep nap did not differ between groups.
Overall, findings support a role of REM sleep in the associative integration of emotional memory. However, our findings regarding nightmare sufferers are not entirely consistent with views that nightmares are associated with dysfunctional emotional memory processing. Although they did show a prolonged priming effect suggestive of inadequate emotion regulation, they also showed heightened semantic associativity and vivid positive imagery in wake. We therefore propose a novel Environmental Sensitivity framework for the study of nightmare sufferers, claiming that an increased sensitivity to a range of environmental contexts, not only negative contexts, underlies the unique symptoms and imaginative richness seen in frequent nightmare sufferers. Although further empirical research exploring potentially adaptive traits or sensitivity to positive contexts in nightmare sufferers is needed, the possibility that these individuals may benefit especially from supportive environments, and may have heightened creativity and semantic associativity, is particularly relevant when considering prognosis and treatment approaches.
|
Page generated in 0.0584 seconds