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Chantier: The Process of BecomingO'Sullivan, Keelan, O'Sullivan 02 September 2016 (has links)
No description available.
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L'art urbain du Caire mamlouk : manières de faire et enjeux sociaux / Urban Art of Mamlouk Cairo : Methods of Making and Social AspectsAbdel Barr, Omniya 07 February 2015 (has links)
Cette thèse dévoile comment les monuments sont construits au Caire mamlouk. La chaîne des évènements commence avec les sultans et émirs, leurs femmes et concubines, leurs esclaves et eunuques et les élites civiles, qui sont les promoteurs de ces bâtiments. Trouver le concepteur de cette architecture monumentale fut par contre plus malaisées. L'approche de la phase de la conception nous a amené à émettre des hypothèses quant aux outils utilisés lors de la formalisation du projet. L'étude de la question foncière, aussi bien sur le plan économique et juridique que sur la localisation géographique des parcelles dans le tissu urbain ont montré des soucis urbanistiques. L'analyse des acteurs de la construction a permis de les classer en fonction des phases du déroulement du chantier, en présentant la division du travail, ainsi que les corps des métiers. Au sommet du système hiérarchique on trouve le ?ādd al-'amā'ir, un délégué présentant le commanditaire sur le chantier, qui jouissait d'un pouvoir illimité. Ensuite, le nāẓir, qui peut parfois se substituer au précédent. Vient le muhandis, un assistant technique, travaillant généralement en équipe et qui est censé être le véritable maître d'oeuvre. Le dernier groupe est celui des artisans et ouvriers. Retrouver leurs traces a révélé la richesse et la grande diversité du Caire à l'époque, qui ne résidait pas simplement dans les aspects architecturaux mais aussi dans la question de la tolérance. Finalement, en étudiant comment au quotidien se fait un monument, on a réussi à dessiner une image détaillé du déroulement du chantier de sa conception jusqu'à son inauguration. / This thesis uncovers how monuments were built in Mamlouk Cairo. The chain of events starts with; sultans and emirs, their wives and concubines, slaves and eunuchs and civilian elites, who sponsor the buildings. The designers of such monumental architecture were not usually given credit and hence not mentioned in most historical documents. While researching the design of the monuments, we discovered a number of tools used in the design phase. The study of the land acquisition, shed light on the importance of the geographical location within the urban fabric, which revealed the economic and legal complications involved. Then we tackle the question of the responsibility on the construction site. At the top of the hierarchy there is the ?ādd al-'amā'ir, who represents the sponsor on the site, followed by the Nāẓir, which can sometimes replace the ?ādd. Then the Muhandis, a technical assistant, usually working in a team and who implements the design. We analyze the chain of operations from the top of the hierarchy down to the artisans, workers and unskilled labor. The analysis included a study of the division of labor and the details of the different crafts used in the site construction and in workshops. Studying all the site workers revealed the different economic standards and the diversity of the population in Cairo. Finally, we trace the history of the making of the monument in this period and are able to draw a full detailed picture of the timeline of a Mamlouk monument from inception to inauguration.
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Bâtir en Lorraine méridionale (XIe-XIIe siècles) : chantier et mise en œuvre des matériaux / Building in southern Lorraine (11th-12th centuries) : construction and implementation of materialsMoulis, Cédric 01 December 2018 (has links)
S’appuyant sur les acquis des travaux en histoire de l’art sur le bâti roman lorrain, cette thèse revisite un certain nombre de sites à l’aune de problématiques archéologiques liées à l’art de bâtir. Quatorze monographies d’églises, abbatiales ou châteaux, et une centaine de sites explorés dans l’ancien diocèse de Toul, permettent d’appréhender l’exploitation des matériaux, essentiellement la pierre et le bois, et leur mise en œuvre à travers neuf thématiques inhérentes au chantier de construction : implanter, proportionner, extraire, tailler, assembler, maçonner, voûter, échafauder, couvrir. Ce travail met ainsi en valeur les savoir-faire des architectes, des carriers, des tailleurs de pierre, des maçons ou encore des charpentiers sur un patrimoine trop modeste pour avoir jusque-là attiré la réelle attention des chercheurs.Ce sujet n’a pas fait l’objet d’études conséquentes, pour le périmètre géographique et la période chronologique retenus. Nous avons mis en lumière des bâtiments dont le plan et la volumétrie, s’ils s’accordent bien avec les canons romans connus, peuvent varier d’un endroit à l’autre du territoire, avec des spécificités inhérentes aux pays du Toulois, du Saintois et du Vallage. Ces pays se distinguent par la densité des vestiges, ce qui témoigne de leur vitalité au cours du XIIe notamment, et par la qualité des ressources lithiques disponibles.L’examen des matériaux et de leurs lieux d’exploitation met en valeur une économie basée sur une économie souvent restreinte à un rayon de cinq kilomètres autour du chantier, à l’exception peut-être du sapin et de la chaux. Le recours aux analyses physico-chimiques complète le dispositif de recherche mis en place. Elles ont souvent permis de reconsidérer les datations proposées par les historiens de l’art, en vieillissant les édifices, quelquefois de plusieurs dizaines d’années.Il s’agit ici bien souvent des premières observations en archéologie du bâti menées sur ces édifices ruraux de faible volume ou sur des parties difficiles d’accès, qu’ils soient en ruine ou en fonction. À la lumière de ces explorations, un nouveau champ de recherche régional émerge, celui des usages du bois dans les maçonneries et les charpentes, dont il reste bien davantage de traces que supposé au début de l’enquête. D’une manière plus générale, nous constatons une évolution dans la technicité des chantiers, et leur rationalisation, qui touche en premier lieu les édifices religieux réguliers dès la fin du XIe siècle, avant de s’étendre à la construction castrale au cours du XIIe siècle, puis aux petites églises de campagne à la fin de la période. Dans une perspective identique, nous démontrons que les savoir-faire locaux sont plus facilement utilisés que les grandes notions de l’architecture développées sur des bâtiments plus prestigieux et dans des régions de centralité politique importante.Nous avons également voulu remettre l’Homme et son geste au centre du processus de construction. Sans délaisser les motivations et les conséquences dans le domaine édilitaire, nous avons travaillé essentiellement sur la technicité. Comment passe-t-on de la motivation (volonté édilitaire) à la conséquence (réception de l’ouvrage terminé) ? Plus que le point d’arrivée, c’est donc le chemin pour y parvenir qui a été au centre de nos préoccupations. Ainsi nous imaginons la position du tailleur de pierre, celle de sa main, le mouvement insufflé à l’outil percutant la matière ; comment s’organise une assise de parement et comment différentier la première pierre posée de la dernière ; comment répondre aux contraintes architectoniques ; comment développer l’échafaudage. Les particularismes locaux montrent un déplacement, plutôt contraint géographiquement, des ouvriers sur les chantiers au gré de l’ouverture de ceux-ci / Thanks to steps forward on art history regarding the Romanesque architecture in the Lorraine region, this thesis revisits a number of sites in terms of archaeological issues related to the art of building. Fourteen monographs of churches, abbeys or castles, plus a hundred or so sites explored in the ancient diocese of Toul, make it possible to understand the use of building materials, primarily stone and wood. This can be done along nine themes related to construction: how to define location, proportionate, extract, cut, assemble, build, vault, scaffold, cover. This work highlights the know-how of architects, quarrymen, stonecutters, masons or carpenters involved in projects that have been neglected as they are often too modest to attract the attention of researchers.In fact, this topic has not been so far the subject of substantial studies for the geographical area and the chronological period involved. We have highlighted buildings for which plan and volume vary from one place to the other, although they all fit well with the known Romanesque canons. Specificities are prevalent in the Toul area, the Saintois or the Vallage. They are distinguished first by the density of remains in comparison with the rest of the Lorraine. This testifies to the vitality of these three entities during the 12th century in particular. It seems also related to the lithic resources available in these sectors.Examination of the materials and locations of available resources in the area highlights an economy based on short distribution channels, whereas materials rarely come from more than five kilometers away from the construction site, with the possible exception of pine wood and mortar. Physico-chemical analyzes have completed the research. They have often made it possible to reconsider the datings proposed by art historians, aging the buildings by several tens of years.On the sites themselves, we often provide the first observations in the archeology of buildings carried out so far, especially for rural buildings of low volume or for parts of buildings which are difficult to access, either in ruin or still in use. In light of these explorations, a new field of research is emerging and has to extended: the use of wood in the masonry and the carpentry. More traces remain than thought of at the beginning of the investigation. In a more general way, we notice an evolution in the technicality of the building sites, and their rationalization, which encompasses first the religious buildings at the end of the 11th century, before extending to the castle construction during the 12th century, and later to the small country churches. From a similar perspective, we demonstrate that local know-how is more often used than grand architectural concepts developed on more prestigious buildings and in regions of more political importance.We have also taken special care to put the Man and his gesture back in the center of the construction process. Most of the time, studies in this area are concerned with motivations and consequences of an action, be it political, artistic or editorial. We have focused more on technicality. How to go from motivation (the will to build) to realization (reception of the finished work) ? More than the point of arrival, it is the process that has been at the center of our concerns. Thus, we can imagine the position of the stonecutter in front of his stone, the position of his hand, the movement he infuses to the tool. How to organize the facings and how to differentiate the first stone laid from the last? How to respond to architectural constraints ? How to develop the scaffolding ? Here again, certain local peculiarities have appeared, probably showing a movement of workers to the various sites according to the opening of the construction works. Finally, our work brings new heuristic tools to the attention of researchers making the reading of the wall facings less tedious and more rational
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Pétroarcheologie du mortier de chaux gallo-romain. Essai de reconstitution et d'interprétation des chaînes opératoires : du matériau au métier antiqueCoutelas, Arnaud 10 March 2003 (has links) (PDF)
La recherche pétroarchéologique sur les mortiers de chaux gallo-romains s'appuie sur une méthodologie analytique simple, fondée sur les observations en microscopie optique en transmission, apportant le maximum d'informations sur le matériau et les différentes étapes de sa chaîne opératoire. Ce travail nous a permis de tracer les traits généraux du métier (les pratiques communes des structores et tectores antiques), d'établir les relations entre les compositions des mortiers et leurs fonctions architecturales « primaires » et « secondaires », puis de percevoir quels sont les marqueurs et les motivations des adaptations de recettes. L'importance de l'environnement géologique est démontrée, puisqu'il induit des choix économiques et techniques, obligeant parfois au remplacement de matières premières. Il pose aussi les limites géographiques de « l'intérêt » de la propagation des « innovations », souvent liées à des problèmes locaux d'approvisionnement en matières premières. Les notions de propriétés « voulues », « manquées » et « involontaires » permettent toutefois de comprendre ce qui, dans le système complexe du métier du mortier de chaux, sera générateur de durabilité ou au contraire de variabilité des recettes, en réponse à la qualité apparente et immédiate du matériau. Actuellement, seule une étude des mortiers selon leur emploi et pour une « région » restreinte permet de percevoir des évolutions chronologiques à valeur de datation. L'étude des mortiers de construction des édifices de la ville d'Arles apparaît en ce sens exemplaire : des mortiers issus d'un même patrimoine local montrent des utilisations parfaitement circonscrites dans le temps, nous permettant d'avancer des hypothèses de datation pour des maçonneries mal datées ou à datation encore sujette à controverse.
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Les chantiers d’églises paroissiales à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles / Building parish churches in Paris at the XVIIth and XVIIIth centuriesLosserand, Léonore 18 March 2017 (has links)
Paris sous les premiers Bourbons voit fleurir nombre d'édifices religieux, parmi eux, les églises paroissiales forment un cas à part. Édifice de culte dévolu à un territoire urbain, l'église paroissiale est édifiée et financée par un maître d'ouvrage aux multiples facettes, aux intérêts parfois contradictoires : marguilliers, curés et paroissiens. Tenu par des contraintes financières spécifiques au cas paroissial, le chantier de ces églises doit s’insérer dans la comptabilité des fabriques et dans le quotidien des paroissiens pendant de nombreuses décennies. Les chantiers de construction ou reconstruction totales sont l’objet de cette étude : Saint-Jacques-du-Haut-Pas (1630 – vers 1690), Saint-Sulpice (1646 – vers 1791), Saint-Roch (1633 et 1653 – 1740), Saint-Nicolas-du-Chardonnet (1656 – vers 1720), Saint-Louis-en-l’Île (1656 – vers 1735), et Sainte-Marguerite (à partir de 1624). L’établissement du projet, qu'il soit d'ensemble ou partiel, commence parfois longtemps avant le début des travaux et la consécration de l'église ne signifie pas toujours l'achèvement du gros œuvre. Du projet aux adjonctions finales (façade, chapelles, etc.), en passant par le creusement des fondations ou encore les suspensions des travaux, le chantier paroissial révèle un aspect pérenne, qui le distingue des autres chantiers de son temps. Ces églises sont néanmoins mises en œuvre selon les techniques et avec les matériaux communément utilisés à l’époque dans le bassin parisien et par des artisans nombreux, bien que mal documentés. À travers la restitution des différentes phases du chantier, c'est l'histoire de la construction moderne qui trouve ici un visage. / Paris under the first Bourbons is a flourishing time for religious building, amongt which parish churches form a category of their own. As worships related to a urban territory, parish churches are funded and built by many-faceted clients, with sometimes conflicting interests : marguilliers, priests, parishioners. Held by financial constraints specific to their case, projects for these churches needed to adjust to the accounts of factories and to the day-to-day activity of parishioners, for decades. Projects of buildfing or total rebuilding are the subject of this study : Saint-Jacques-du-Haut-Pas (1630 – c.1690), Saint-Sulpice (1646 –c.1791), Saint-Roch (1633 and 1653 – 1740), Saint-Nicolas-du-Chardonnet (1656 – c.1720), Saint-Louis-en-l’Île (1656 – vers 1735), and Sainte-Marguerite (from 1624). Establishing the project, whether it is global or partial, sometimes precede the start of the construction by far, and the church’s consecration does not always mean that the shell has been finished. From the project until the final adjunctions (façade, chapel, etc.) through the digging of foundations or discontinuations of work, the process of parish building reveals a permanent aspect, on perpetual renewal. However, these churches are built with techniques and materials of common use at the time in the Parisian basin, by a great number of craftmen, although not well documented.Through the restitution of the different stemps of the project, a face is given to history of modern construction.
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La représentation de la confiance dans l'activité collective Application à la coordination de l'activité de chantier de constructionGuerriero, Annie 09 April 2009 (has links) (PDF)
Les spécificités du secteur de la construction engendrent un contexte de travail coopératif que nous pouvons qualifier d'incertain par nature. L'activité de chantier se caractérise par un mode de production in situ. Dès lors, nombreux sont les dysfonctionnements qui peuvent apparaître. Nous citerons, par exemple, les problèmes liés à la nature du sol, aux intempéries ou encore ceux qui sont propres aux interactions entre les intervenants (ex. fourniture en matériaux, interfaces entre les corps de métier...). Aussi, la coordination repose sur un mélange subtil entre interactions implicites et explicites, où l'organisation prend de multiples configurations (hiérarchique, adhocratique ou transversale), et où la qualité du processus collectif repose sur l'autonomie et le sens des responsabilités de chacun des intervenants. Nous faisons l'hypothèse qu'un tel contexte est largement fondé sur la notion de confiance, car celle-ci a la capacité de réduire la perception du risque et de permettre l'action dans un environnement marqué par de nombreuses incertitudes. En conséquence, nous suggérons un rapprochement entre les outils d'assistance à la coordination et la notion de confiance, et nous proposons une nouvelle approche du pilotage de l'activité collective à partir de la représentation de la confiance. Ce travail de doctorat se structure autour de la notion de «confiance dans le bon déroulement de l'activité». Nous suggérons que celle-ci est dépendante de chacune des dimensions de l'activité collective : sa progression, les acteurs chargés de son exécution, les ouvrages en résultant (et leur difficulté de mise en œuvre), ainsi que les documents nécessaires à sa réalisation. Aussi, notre méthode consiste d'abord en l'identification des divers critères de confiance, consolidés par une étude de terrain. Puis, nous établissons un modèle mathématique destiné à évaluer cette confiance à partir des informations issues d'un contexte de coopération. Sur base de ces éléments, s'en suit la proposition d'un prototype dénommé Bat'iTrust, reposant sur une architecture logicielle multi-vues et orientée services. Pour l'utilisateur, la navigation au sein de ce prototype est guidée par un tableau de bord centré sur le concept de confiance. Enfin, la validation de cette proposition repose sur des enquêtes et une phase d'expérimentation qui nous ont permis de confronter nos résultats à des sujets expérimentaux représentatifs du domaine.
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Assister la coordination flexible de l'activité de construction de bâtiments. Une approche par les modèles pour la proposition d'outils de visualisation du contexte de coopération.Kubicki, Sylvain 10 November 2006 (has links) (PDF)
La coopération dans les activités de conception/construction en Architecture, Ingénierie et Construction est un enjeu essentiel dans les mutations que connaît le secteur. La complexité de l'organisation des acteurs nous conduit à appréhender trois configurations structurelles identifiables : hiérarchique, transversale et adhocratique, et à mettre en évidence les mécanismes de coordination associés. Nous concluons sur la nécessaire flexibilité de la coordination pour d'améliorer la qualité de la conduite des projets. Cette dimension flexible nous ammène à placer l'individu au cœur de la coopération, en envisageant des outils favorisant sa perception du contexte.<br />Après une description de ce domaine, l'étude établit un état de l'art des outils supportant les activités coopératives en phase chantier. Ensuite, notre approche, basée sur les modèles, a pour objectif de fédérer les différentes dimensions présentes dans toute coopération. Nous décrivons ainsi le contexte d'une activité collective dans le domaine de la construction et nous caractérisons les différentes « vues » que mettent en œuvre les outils d'assistance.<br />Nous présentons enfin deux propositions d'outils. Image.Chantier est destiné à la diffusion du compte-rendu de chantier. Bat'iViews est une interface multi-vues de navigation dans le contexte de coopération. Cet outil a pour objectif de favoriser la compréhension du contexte, et vise à supporter l'ajustement mutuel entre acteurs.<br />La validation de ce travail de recherche est double. L'approche par les modèles se concrétise dans le développement des prototypes d'outils, et une validation « métier », justifie l'intérêt des outils pour favoriser la flexibilité de la coordination.
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L'amphithéatre d'ArlesZugmeyer, Stéphanie 16 December 2011 (has links)
Cette thèse constitue une étude de l'architecture de l'amphithéâtre antique d'Arles et de ses transformations ultérieures. La première partie traite de l'état actuel du monument et de son évolution aux époques médiévale et moderne, ainsi que des différentes campagnes de restauration des XIXe et XXe siècles. Elle comporte ensuite une description architecturale détaillée du bâtiment et plusieurs hypothèses de restitution des parties disparues. Les étapes de construction et des modes de mise en œuvre du bâtiment sont traités dans une dernière partie. / This study is an analisis of the architecture of the roman amphitheatre of Arles (France) and of its evolution in the medieval and modern times.A detailled description of the architecture and various hypothesis of restitution of the missing part of the buiding, is followed by the study of the construction work and especially the tools used.
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La concentration des populations dans les anciens chantiers d'exploitation forestière en Afrique centrale : Esquisse d’une anthropologie des rapports à la forêt dans les territoires recomposés au Cameroun et au Gabon / The concentration of population in old forest production worksites in Central Africa : sketch of an anthropology of relationships in the forest in territories recomposed in Cameroon and in GabonBoussougou, Alain 02 July 2012 (has links)
Cette thèse rend compte de la nature de la relation à la forêt des anciens salariés migrants installés dans les ex-chantiers d’exploitation forestière. Elle se déploie sur une double approche diachronique et synchronique. L’approche diachronique est subdivisée en deux temporalités : « l’âge préindustriel » et « l’âge industriel ». Cette fragmentation du passé a fourni à ce travail deux des trois parties sur lesquelles il s’articule. S’agissant de la première temporalité, elle reconstitue les conditions de vie des populations et définit le mode de gestion prégnant de la forêt avant l’installation et l’influence de l’industrie forestière. L’analyse révèle qu’à « l’âge préindustriel » les populations vivaient essentiellement de la forêt et elles la géraient durablement. La seconde replace les populations dans l’univers des chantiers et démontre qu’avec la création des emplois salariés, ces dernières ne percevaient plus la forêt comme une alternative économique fondamentale. Elle apporte un éclairage sur les dynamiques sociales importées par l’essor du salariat : la modernisation des localités, l’évolution des modes de vie des populations, des besoins sociaux, des mentalités ainsi que le relâchement des rapports de dépendance des ménages envers la forêt. Elle met plus en avant le rôle central de l’emploi dans la préservation de la pression des ménages sur les ressources foncières forestières. La dernière approche s’adosse sur le contexte post-emploi et examine le retour des populations à l’exploitation massive de la forêt en raison de la généralisation de la précarité et l’absence d’alternatives. Ainsi, au terme de l’exercice de la comparaison auquel les deux approches exploitées invitent, la thèse aboutit à l’affirmation de l’existence d’une gestion non durable des forêts dans les anciens chantiers. / This thesis reports on the nature of the relationship to the forest of former employees migrants settled in the former logging camps. It is deployed on a dual approach diachronic and synchronic. The diachronic approach is divided into two time scales: the "pre-industrial age" and "industrial age". This fragmentation of the past this work has provided two of the three parts on which it is articulated. Regarding the first temporality, it reconstructs the living conditions of populations and the mode of management predominate in the forest before installation and the influence of the forest industry. The analysis reveals that "the pre-industrial age" people lived mainly in the forest and they managed sustainably. The second, puts the populations in the world of work sites and demonstrates that with the creation of wage employment, the latter, did longer perceived the forest as a fundamental economic alternative. It sheds light on social dynamics imported by the rise of wage labor: the modernization of localities, changing patterns of living, social needs, attitudes and the easing of relations of dependence of households to the forest. It puts forward the central role of employment in maintaining pressure on household forest land resources. The latter approach leans on the post-employment and examines the return of populations to the massive exploitation of the forest because of the widespread insecurity and lack of alternatives. Thus, after carrying out the comparison of two approaches used, the thesis leads to the assertion of the existence of non-sustainable management of forests in the old workings
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Louis Emile Durandelle (1839-1917), un photographe au service de l'architecture / Louis Emile Durandelle (1839-1917), a photographer at the service of architectureLeblanc, Charlotte 22 January 2018 (has links)
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes et au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Certains photographes se spécialisent alors dans la photographie d’architecture et de chantier et développent ce marché nouveau. Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes dont l’utilisation des images d’architecture est alors en transition entre l’héritage du siècle précédent où les gravures étaient essentiellement diffusées dans des publications spécialisées et des pratiques nouvelles de diffusions plus larges des photographies d’architecture. La représentation architecturale connaît alors elle-même une transition importante, bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Ayant réalisé plus de dix mille photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes, Durandelle joue par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. On lui doit un important corpus photographique fournissant de précieuses informations au sujet des travaux de l’Opéra Garnier, du Sacré-Cœur de Montmartre, du Mont-Saint-Michel, du Comptoir d’Escompte de la ville de Paris, de la gare Saint-Lazare, de l’Hôtel-Dieu de Paris, de la Tour Eiffel, du Palais du Louvre ou encore du musée des Beaux-Arts d’Amiens. L’étude retrace sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Elle replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique notamment pour lutter contre la parallaxe et les distorsions de la perspective. Elle analyse la manière dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation une fois l’édifice achevé. / In the second half of the 19th century, the improvement of photographic techniques offers new tools to architects and the world of construction or restoration of buildings. Some photographers then specialize in architecture and construction photography and develop this new market. In this context, Louis Emile Durandelle, active in Paris between 1860 and 1890, illustrates this adaptation of some photographers at the request of architects whose use of architectural images is then in transition between the legacy of the previous century when the engravings were mainly disseminated in specialized publications and new practices of wider dissemination of architectural photographs. The architectural representation itself underwent an important transition, shattered notably by the speed of execution of the photographs. Having produced more than ten thousand photographs of reproductions of works of art and architecture and a number difficult to evaluate portraits-cards, Durandelle plays by the abundance of its production and its presence on major parisian sites an important role in the evolution of the uses of photography by the world of construction. He took many photographs providing valuable information about the works of the Opéra Garnier, the Sacré-Cœur of Montmartre, the Mont-Saint-Michel, the Comptoir d'Escompte of Paris, Lazare, the Hôtel-Dieu of Paris, the Eiffel Tower, the Louvre palace and the Amiens Museum of Fine Arts. Our study presents his biography, his activity as a photographer of construction sites, finished buildings and monumental decorations, from his realization of the photographs to their varied uses made by his customers. It places the photographer's activity amongst his peers, at a time when the profession of photographer of architecture requires an important technical knowledge in particular to avoid parallax and the distortions of the perspective. Our study analyzes the way in which architects, administrations or building contractors have used Durandelle's photographs to serve their economic and professional interests both during the architectural design and during the construction or to promote their realization once the building is completed.
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