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Augustin est-il mystique ? / Was Augustine mystic ?

Cassin, Mireille 16 December 2014 (has links)
Ce travail s’attache à vérifier la pertinence de la question posée par A. Mandouze en 1954 et demeurée en suspens : Augustin a-t-il été lui-même un mystique ? Il ne s’agit donc pas de traiter de la mystique Augustinienne, mais d’Augustin mystique. Il est impossible alors de dissocier la vie d’Augustin et ses œuvres qui offrent de multiples témoignages, explicites ou plus voilés, de l’expérience concrète d’une relation ontologique à son Dieu, entrée dans la vie trinitaire. Les Confessions et le De Trinitate sont naturellement de la première importance, mais l’Augustin mystique peut aussi se révéler au détour d’écrits aussi divers que ses commentaires scripturaires, ses lettres, ses sermons et autres œuvres dites mineures, qui débordent tout corpus posé a priori / This work intends to verify the relevance of the question that A. Mandouze asked in 1954, and which has not been answered yet : was Augustine mystic ? So it is not a study of Augustine’s mystique, but it is about the mystic Augustine. It is not possible to dissociate Augustine’s life from his works. Both demonstrate a concrete experience of the ontological relationship to his God, wich is the entrance into Trinitarian life. This evidence may be explicit or hidden. The Confessions and the De Trinitate are of course major, but the mystical Augustine me also be seen from very different writtings such as his scriptural comments, his letters, his sermons and his other works that are assumed to be minor and wich overflow any a priori corpus
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Contexte historique du christianisme et inculturation de la liturgie catholique : de la liturgie orientale aux rites africains

Mampuya Muende, Marie-Jeanne 25 October 2008 (has links)
Le contenu de cette thèse est commandé par son intitulé même qui exige de balayer autant que possible l’histoire de la liturgie chrétienne autour de quelques idées-forces. Nous avons ainsi découvert que, de son origine au cours de la dernière Cène ainsi que dans sa formation et son expansion par la suite, la liturgie chrétienne a été modelée par divers facteurs. On remarque, là où il a connu un succès franc et pérenne, que le christianisme se caractérise par une réelle transculturalité, sa capacité de s’adapter aux diverses cultures qu’il rencontrait, avec, dès ses origines, un pluralisme liturgique et, même, différentes familles liturgiques, s’appuyant sur les différentes cultures. Si en Occident, cette logique s’est réalisée au point où la liturgie a fait un avec les cultures des peuples et même de devenir la culture de ces peuples et sociétés, christianisme et chrétienté étant identifiés à Occident, elle ne fut pas toujours respectée en pays de mission où la liturgie occidentale fut imposée sans considération de spécificités culturelles locales. Pour remédier à cette situation, le Concile Vatican II prescrit que l’évangélisation et la liturgie s’adaptent aux valeurs et génies des différents peuples pour véritablement les pénétrer en profondeur. De l’axe central de cette thèse il découle donc ce triple constat selon lequel l’histoire de la liturgie s’est orientée par rapport à la pratique ou au rejet de l’inculturation : Une première période où, né dans la culture juive, le christianisme en a été l’une des expressions mais a pu s’incarner positivement dans les différentes cultures des peuples d’Occident. Une deuxième période où les théologies et méthodes missionnaires ont ignoré la nécessité de l’inculturation, avec un bilan mitigé et, même, plutôt déficitaire sur le plan de l’évangélisation. Une dernière période où à la faveur des réformes du concile Vatican II, la théologie de l’inculturation est élaborée et systématisée, ce qui a permis l’émergence de rites africains, notamment le rite zaïrois Tout en demeurant dans la famille liturgique romaine, ces rites ont leurs caractéristiques qui reflètent et intègrent les valeurs traditionnelles africaines, avec une liturgie et, finalement, un christianisme, qui prend un vrai sens aux yeux des peuples. / As its title suggests, this thesis aims at surveying the whole history of the Christian liturgy, organizing its content around a few key ideas. We have found that, from its inception during the Last Supper and throughout its historical development, the Christian Liturgy has been shaped by several factors. It is to be noted that whenever Christianity made a successful and lasting impact, it was due to its transcultural ability to adapt to the diverse cultural environments it wished to integrate. From its origins, it was characterized by liturgical pluralism and even by different liturgical traditions anchored in different cultures. In western societies, this principle was followed so strictly that the Christian liturgy became associated with western cultures and peoples and, eventually, came to be identified with them. Yet missionaries often failed to apply this principle to other countries where they imposed western liturgy taking no account of local customs. As a remedy, Vatican II decided that cultural and local specificity should be taken into account by missionaries to add depth to their ministry. The triple axis of the thesis is therefore based on the historical development of the Christian liturgy along pragmatic and inculturation lines: A first phase when, arising from its Jewish culture, Christianity spread to the West and integrated western cultures and peoples positively. A second phase when missionaries’ methods and theologies disregarded cultural specificity, with uncertain, or rather negative, results in evangelical terms. A third phase, in the wake of Vatican II, which favoured systematic inculturation, enabling the emergence of African rituals such as the Zairian rite. While grounded in the Roman liturgical tradition, these rites were moulded by traditional African values making the liturgy, and Christianity as a whole, more meaningful to these peoples.
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Iconographie des souverains et des dignitaires de la Nubie chrétienne : les vêtements d’apparat / Iconography of the rulers and the dignitaries of Christian Nubia : a study of the costume

Wozniak, Magdalena 12 November 2013 (has links)
L’analyse iconographique de quarante œuvres, majoritairement des peintures murales, produites en Nubie entre les IXe et XIVe s., permet d’identifier la fonction des personnages représentés (souverains, reines-mères, dignitaires). Ce travail offre une nouvelle typologie des portraits et plus particulièrement des vêtements des personnages qui caractérisent ce groupe de peintures au sein du corpus nubien, comme marqueurs de leur statut privilégié. L’observation des pièces d’habillement et des attributs a permis de repérer trois étapes de l’évolution du costume du roi et de démontrer la permanence du costume des reines-mères. Pour les dignitaires, l’analyse confirme que leurs vêtements ne diffèrent pas de ceux portés par le roi, phénomène qui illustre la délégation de l’autorité royale. L’étude des sources textuelles prouve que rois et dignitaires pouvaient cumuler plusieurs charges, ce qui explique l’intrusion d’attributs liés à ces fonctions au sein de l’iconographie royale. La diversité des charges apparaît aussi à travers la variété des coiffes, qui combinent les éléments emblématiques de ces dignités. Le présent travail met en lumière des attributs liés probablement à une fonction militaire et propose également d’identifier ceux liés à la fonction de Choiak-eikshil. Dans la quête de l’identification du statut des personnages, l’étude démontre aussi l’importance de la place occupée par les portraits au sein du programme décoratif des églises. Enfin, l’examen détaillé des motifs décorant les vêtements permet de replacer le répertoire iconographique nubien au sein du monde méditerranéen. et d’attester de l’importation continue de textiles précieux en Nubie au Moyen Âge. / The thesis deals mainly with royal iconography in Christian Nubia. The recent discovery of new mural paintings at Banganarti (Sudan), where portraits of kings appear in the apses of the Upper Church, made appear the need for new investigation on the traditional iconographical criteria used to identify the status of the persons represented in the murals (kings, queen mothers, dignitaries). The work proposes a new typology of the portraits, based on their composition, and studies also their place in the ecclesiastical buildings as well as in the iconographical program which turns to paramount importance for the identification of the status. The examination of the costume proves to be another significant element to understand the various offices. The detailed analysis of the clothes and attributes shows the evolution of the royal costume but demonstrates the permanence of the costume of the queen mother. It also confirms that high dignitaries wear the same type of cloth as the king, which illustrates the delegation of royal authority. The observation of the attributes allows also proposing some new data for the identification of a military office and of the office of Choiak-eikshil. The study of the decorative motifs appearing on the clothes indicates the continuous import of luxurious textiles in Nubia independently of its political and diplomatic relations with Egypt. This decorative repertoire proves also that Christian Nubia belongs to the broad Mediterranean culture.
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Expérience de la beauté trinitaire et expérience musicale : relecture de la prière "O mon Dieu Trinité que j'adore" d'Elisabeth de la Trinité (1880-1906), à la lumière de la théologie mystique de la "Louange de gloire / Experience the trinity beauty and musical experience : replay or prayer "O my god that I love Trinidad" Elisabeth of the trinity (1880-1906), in the light of the mystical theology of the "praise of glory"

Bohler, Emmanuel 28 August 2015 (has links)
Elisabeth de la Trinité, de son vrai nom Elisabeth Catez (1880-1906), est une musicienne. Premier de conservatoire à Dijon à l'âge de 14 ans, on lui vouait une grande carrière musicale. Elle préféra la solitude du Carmel de Dijon tout en gardant son âme de musicienne. La prière "Ô mon Dieu Trinité que j'adore" représente une étape charnière dans la vie de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité, car elle est le fruit d'une expérience mystique qui conduira la carmélite à prendre davantage conscience du mystère de son élection. Après la rédaction de la prière, elle va formuler et déployer la doctrine de la "Louange de gloire" à partir de l'analogie musicale, condensant ainsi son expérience mystique. Après une clarification terminologique montrant que cette doctrine manifeste, à la fois une authentique théologie mystique, apophatique et nuptiale, enracinée dans l'épectase de saint Grégoire de Nysse grâce à la médiation des écrits de Jean Ruysbroec et de saint Jean de la Croix, ainsi qu'une véritable herméneutique originale des sacrements de l'initiation chrétienne; nous verrons en quoi Elisabeth de la Trinité propose une expérience de la Beauté trinitaire, de même qu'une expérience mystique de type musical, dans la lignée de l'héritage augustinien à travers le De Musica, les Confessions et le De Trinitate, mais également à travers des écrits d'Hildegarde de Bingen et de saint François de Sales. Cette clarification terminologique et théologique de la doctrine de la "Louange de gloire" permettra à une relecture, à la fois mystique et théologique, de la prière "Ô mon Dieu Trinité que j'adore". Une interprétation sera faite sous le prisme théologique du rapport Trinité/histoire / Elizabeth of the Trinity, of her real name Elizabeth Catez (1880+1906) is a musician. First prize at the Conservatory of Dijon at 14, a big career was predicted for her, but she preferred the loneliness of the Carmel, while keeping her musician soul. The prayer « O my God, Trinity I adore » is a key turning point in the life of Blessed Elizabeth of the Trinity because it is rhe result of a mystical experience that will lead the carmelite nun to a deeper consciousness of the mystery of her own election. It is after she wrote that prayer that she was to formulate and develop the concept of « Praise of Glory » starting from the musical analogy. That is why, after a terminological clarification showing that the concept of « Praise of Glory » expresses an authentic mystical theology, apophatic and wedding, rooted in the St. Gregory of Nyssa épectase through the mediation of the writings of Jean Ruysbroec and St. John of the Cross, original and genuine hermeneutics of the sacraments of Christian initiation; we shall see how Elizabeth of the Trinity proposes an experience of the trinitarian beauty as well as a mystical experience of a musical type in the footsteps of the Augustinian heritage of the « De musica », the « De Trinitate » and the « Confessions », but also through the writings of Hildegard of Bingen and St. Francis de Sales. It is in the light of that terminological and theological clarification of the « Praise of Glory » that we shall reread the prayer « O my God, Trinity I adore ». A hermeneutic proposition will then be made, under the theological prism of the relationship between Trinity and History
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Jeunes parents, demande du baptême et distanciation de la communauté chrétienne

Rivard, Claude January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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The problematic of sources of ethical wisdom and knowledge and the elaboration of ethical norms

Haberman, Michael Christopher 05 December 2021 (has links)
Dans une société pluraliste où aucune institution n'exerce un monopole en tant que source d'inspiration morale ou éthique, une question élémentaire se pose, celle de savoir où l'on doit chercher les indices pour guider notre agir. Cette question des sources possibles d'une connaissance éthique constitue la problématique fondamentale de ce mémoire. Dans une perspective chrétienne, on examine les Écritures, la loi naturelle, les données empiriques, l'enseignement du magistère épiscopal catholique, l'enseignement des théologiens, la communauté chrétienne et «l'expérience» en tant que sources de connaissance éthique. Cette discussion se situe à l'intérieur de la problématique plus globale de l'existence de normes absolues, du fondement des normes et de la relation entre ce qui est et ce qui devrait être.
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Le chemin de la Vérité: la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d'Origène

Georgieva, Elena 14 October 2005 (has links)
Résumé de la thèse « Le chemin de la vérité : la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d’Origène Les traités du Contre Celse permettent d’aborder la problématique de la persuasion de l’enseignement chrétien en ce qu'ils témoignent de l’affrontement virulent de deux visions du monde, - celle du monde gréco-romain et celle de l’enseignement chrétien. En effet, l’essor du mouvement chrétien devrait beaucoup à la lumière de cette rhétorique, oserons-nous dire cette propagande, qui propose une vision du monde nouvelle en s’appuyant sur une théologie qui s’escrime à dépasser la culture gréco-romaine en l’intégrant dans sa propre vision du monde. En ce, l’École d’Alexandrie en général et Origène en particulier seraient les fondateurs d’une nouvelle lecture théologique tant du point de vue polythéiste que de celui du christianisme. Du point de vue méthodologique, je me suis attelée à ce travail en constatant une insuffisance, pour ne pas dire un manque, d’études consacrées à la pratique rhétorique chez Origène. L’idée d’une rhétorique entendue comme un genre secondaire moins « noble », entre guillemets, que le théologique est sans doute la cause de cette lacune scientifique ; or, force est de constater que les Apologistes ayant précédé le penseurs alexandrin et lui-même sont souvent formés à la rhétorique ce qui ne va pas sans incidence directe sur leurs œuvres attendu que formation et méthodes font souvent un avec l’élaboration de savoirs. L’objet immédiat du travail était de décrire et d’analyser par une lecture centrée sur la rhétorique apologétique les lieux communs et les arguments que celle-ci fournit, et qui affectent la structure de la pensée d’Origène. Pour mieux comprendre le processus de persuasion mis en œuvre par le théologien, j’ai pensé que les topoï qu’il emprunte au savoir classique étaient des éléments tangibles qu’il convenait de prendre au sérieux plutôt que de la ranger au placard des vieilleries scolaires. Somme, mon soupçon, ma seconde approche du corpus, était qu’au travers du plus banal de son œuvre, - son infrastructure scolaire-, je toucherai son originalité. Il restait à prouver si ce paradoxe pouvait s’avérer fécond en analysant le discours d’Origène et en m’efforçant de réévaluer, réinterpréter et intégrer dans les recherches portant sur son œuvre la question négligée de sa pratique rhétorique. Somme toute, j’ai tenté de mieux comprendre comment l’homme de l’Antiquité posait la question du sens. Le plan d’ensemble de ma thèse comprend deux parties. Dans la première partie, j’ai dégagé les grandes lignes de l’approche rhétorique d’Origène en prenant pour fil conducteur la question de la véracité de la révélation qui s’impose comme le thème dominant de son entreprise. Ceci m’a conduit à l’examen de l’idée d’autonomie, que celle-ci agisse sur la pensée comme force centripète ou centrifuge, permettant tantôt de se démarquer en minimisant, voire en gommant les différences, tantôt de les exalter en les proclamant. Dans la deuxième partie, j’ai essayé de démontrer les éléments historiques et philosophiques à partir desquels le modèle de la pensée chrétienne a été configuré. J’ai ainsi dégagé l’idée que le récit évangélique a été élaboré tout à la fois par rapport aux modèles de l’histoire « sainte » biblique et les modèles généalogiques de la tradition gréco-romaine. En premier lieu, j’ai démontré que la démarche apologétique d’Origène consistait à faire se côtoyer la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique humaine. Or « faire se côtoyer » la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique ne signifie pas pour autant les mettre sur le même pied. On peut donc affirmer la conjonction de la « rhétorique » ineffable de la puissance divine et de la « bonne rhétorique » dans la méthode apologétique d’Origène. L’apologétique chrétienne, s’engageant dans une relation de pouvoir par rapport aux « autres » concurrentiels, est amenée à construire la conception de la vérité chrétienne unique et la plus ancienne par opposition à la diversité des doctrines philosophiques et religieuses de la tradition gréco-romaine, et en continuité avec la doctrine hébraïque perçue comme dépassée. En effet, la vérité chrétienne est identifiée à l’origine, à la pureté et à l’essence. De là les deux arguments apologétiques les plus puissants : démontrer l’unité et l’ancienneté de la doctrine chrétienne et donc construire une généalogie à partir d’une seule source originelle, Dieu. En postulant une « vérité absolue » qu’on identifie avec Jésus Christ, le Logos, l’apologiste interprète les enseignements de ses adversaires comme une déviation de cette vérité ou comme une vérité dépassée. Le double chemin vers l’origine est donc symboliquement barré. Par ailleurs, l’apologiste élabore une forme d’échelle de vérité où les rivaux de l’enseignement chrétien ne sont que des moyens rhétoriques pour démontrer la supériorité chrétienne. L’élaboration de la conception de la vérité absolue chrétienne va de pair avec la constitution discursive de l’« autre ». En tenant compte de la relation discursive intersubjective, je parle d’une constitution discursive de l’« autre ». C’est précisément la finalité apologétique du Contre Celse qui nous permet d’affirmer le caractère construit de la notion de l’« autre » en tant que construction rhétorique. L’« autre », qu’il soit juif ou païen ou gnostique, est constitué à partir du projet chrétien. Mieux, il reçoit sa définition uniquement en fonction de sa différence avec le christianisme. Deux stratégies apologétiques s’imposent ainsi : d’une part minimiser, voire gommer, les différences internes au mouvement chrétien et grossir les différences avec l’« autre » et, d’autre part, grossir les différences en minimisant les ressemblances, en les décrivant comme une imitation ou un vol (le thème du larcin). En second lieu, on peut affirmer que le mythe informe le « récit évangélique » dans la mesure où l’histoire individuelle de Jésus et le mythe du Christ se retrouvent fusionnés d’une manière inextricable dans la narration christologique. Le mythe apparaît ainsi comme une construction symbolique fondée sur les symboles et formes déjà existants ; mais, qui plus est, étant un récit, il reforme et transforme ces symboles dans une nouvelle structure propre à lui. Lorsque je parle du mythe chrétien, j’entends un système dynamique de schèmes qui, sous l’impulsion du schème général mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, tend à se configurer en récit évangélique. Ainsi, le mythe peut traduire l’accumulation d’« essaims » ou de « constellations » de schèmes. C’est en ce sens qu’on parle du message chrétien comme étant exprimé en un langage mythique. J’ai adopté le terme générique de « schème » dans le sens d’un modèle, une « engramme ». L’ingéniosité chrétienne consiste à constituer le schéma mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, sur lequel repose le « mythe fondateur » chrétien. Il est fondé sur la conception d’une histoire sainte articulant expression mythique et expression historique au sein d’un schéma temporel finalisé. J’ai relevé trois modèles principaux de l’histoire sous-tendant les divers types de récits bibliques : l’histoire « blanche », l’histoire-fait, l’histoire-événement. L’histoire « blanche » présente les deux réalités, le « Même » et l’ « Autre », existant chacune pour soi et sans aucun contact entre elles. En revanche, l’histoire-fait présente leur communication en dehors du temps. Enfin, l’histoire-événement présente le passage de Celui qui agit d’un principe à l’autre dans un système où le temps se déroule. On peut retrouver ces modèles de l’histoire concrétisés dans un certain nombre de récits bibliques : le récit de la création, le récit de la séduction ou le récit du péché, le récit de l’alliance ou le récit de la médiation divine. Enfin, j’ai étudié l’élaboration du « récit évangélique » par rapport à un certain nombre de récits qui se transposent et s’entrecroisent entre eux, à savoir le « récit de l’alliance », le « récit messianique » et le « récit généalogique ». La configuration du récit évangélique repose sur le jeu dynamique entre les récits identifiables déjà sédimentés dans des traditions différentes et le récit innovateur d’une déviance réglée. Le « récit évangélique » consiste en la combinaison unique de l’histoire et du mythe, qui se donne comme un récit fondateur mytho-historique. La prédication de Jésus met en place une historicisation du mythe. En même temps, avec les évangiles, on assiste à un processus de mythisation de Jésus qui aboutit à sa divinisation. L’élaboration du « récit évangélique » tire son intelligibilité de l’ensemble des opérations par lesquelles une herméneutique actualisante s’est transposée sur les récits et modèles anciens et les prophéties hébraïques. On peut affirmer que le « récit évangélique » a été configuré à la jonction des représentations bibliques et grecques. L’originalité du christianisme consiste en la perspective universelle que le « récit évangélique » revêt. Ainsi, le devenir est divisé en trois temps qui sont reliés entre eux de manière structurée à travers l’intermédiaire divin de Jésus Christ qui assure les renvois théologiques et contrôle ainsi le monde de tout les temps.
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Expérience de foi et processus de maturation : jalons pour une éducation de la foi des adultes

Leclerc, Lise January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les implications sociales de la foi chrétienne chez le théologien d'origine croate Miroslav Volf

Robitaille, Steve January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Nicola Cusano a colonia : la dottrina dell'intelletto di nicola cusano nel contesto delle sue possibili fonti albertine e renane / Nicolas de Cues à Cologne : la doctrine de l’intellect chez Nicolas de Cues par rapport à ses possibles sources albertines et rhénanes / Nicholas of Cusa at Cologne : the theory of intellect by Nicholas of Cusa in the context of his possibles albertis and rhenans sources

Fiamma, Andrea 21 April 2016 (has links)
Par la présente recherche, nous cherchons à soutenir que dans l'éducation philosophique du jeune Nicolas de Cues (entre 1424 et 1431), la tradition albertine de Cologne, diffusée par Heymeric de Campo, a joué un rôle important. Nous pensons aussi que les traces de cette influence de l'albertinisme colonien émergent en particulier dans les écrits épistémologiques du Cusain, en particulier dans le De coniecturis et dans la collection « Idiota ». Nous montrerons que Nicolas de Cues, qui a personnellement connu Heymeric, a eu grâce à lui connaissance des doctrines néo-platoniciennes qui émergent dans le De docta ignorantia et dans les œuvres cusaniennes des années 1440. Contrairement à la perspective historiographique, qui a soutenu une origine byzantine du néoplatonisme de Nicolas de Cues, nous voulons ici montrer une origine colonienne. Nous sommes également convaincus que cette approche méthodologique permet de saisir efficacement la pensée de Nicolas de Cues dans son contexte historique, « 1430-1464 », et topographique, « entre Cologne et Rome ». Elle fournit aussi une clé pour éclairer le rapport entre la philosophie de Nicolas de Cues et certains penseurs modernes : la Cusanus-Renaissance de la première moitié du XXe siècle avait attribué à Nicolas de Cues le titre de « premier philosophe moderne » parce que, contrairement à la tradition scolastique, il aurait placé au centre de ses œuvres le problème de la connaissance humaine, ouvrant ainsi la voie à la révolution subjectiviste de la modernité. Une telle attention pour la connaissance humaine se retrouve également dans la tradition albertine, décrite comme un « illuminisme » au Moyen Age / In this research, we present the hypothesis that the Albertist tradition in Cologne played a significant role in how young Cusanus acquired his philosophical education, in the years from 1424 to 1431, and that the mediator was Heymericus de Campo. We claim that some traces of this albertist influence can be seen above all in Cusanus' gnoseological works, particularly in De coniecturis and in the Idiota collection. Contrary to the historiographical perspective that maintained the hypothesis that Cusanus’ neo-Platonism derived from Byzantine thought, we should like to sustain here that it originated in the school of Cologne and Rhenish philosophy. We are further convinced that this methodological approach provides an efficient tool for interpreting and capturing Cusanus’ thought within its contexts, both historical ( from “1430 to 1464”) and geographical (“from Cologne to Rome”). Moreover, finding traces of Albertism in Cusanus’s education and works offers a new key to interpreting and clarifying his relationship with modern philosophy. The Cusanus-Renaissance in the first half of the twentieth century saw in Cusanus the first modern philosopher because, unlike those of the Scholastic tradition, he was thought to have placed human knowledge at the core of his works, thus paving the way for the modern, subjectivist revolution. From this standpoint, Albert the Great and his “school” seem be be forerunners of the modern tradition, so much so that it was described as “Enlightenment in the Middle Ages

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