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L'arc et l'archer grecs archaïques: Recherches comparatives et perspectives de reconstruction linguistique et culturelle indo-européenne

Andrianne, Gilles 16 February 2017 (has links) (PDF)
L’exploration de l’arc et des archers au travers de la littérature grecque archaïque fait ressortir que leurs thèmes et valeurs relèvent plus de l’arc même que de leurs porteurs. Des thèmes récurrents qu’il véhicule peuvent en effet s’appliquer à diverses figures mythologiques. Les thématiques abordées sont :a. L’efficacité meurtrière (principalement à la guerre) :contrairement aux conceptions usuelles, l’arc est considéré comme efficace et n’est pas contraire aux valeurs de la guerre que décrit Homère. Teucros, face à Pâris-Alexandre et Pandare, fait office d’archer excellent et efficace. La dichotomie est à trouver entre le camp achéen, qui présente un idéal d’archer conforme à la morale guerrière, et le camp troyen, dévalorisé.b. Poison, maladie et mort :les archers Apollon, Ulysse, Héraclès, Philoctète montrent un lien certain avec l’empoisonnement des flèches et la maladie. Le terme pikrós, adjectif ordinairement compris comme « amer, acéré », aurait le sens de « empoisonné », sur base de l’IE *peik̑- redéfini en « enduire d’une substance ». En outre, l’if (lat. taxus), matériaux privilégié de fabrication de l’arc, serait lié au gr. τόξον « arc », et rattaché à la racine *teh2g- « toucher, atteindre, infliger un état négatif ». c. La punition divine :l’arc, lorsque lié à Apollon, Héraclès et Ulysse, en tant qu’objet délivrant une mort rapide, est le symbole et le mécanisme de la punition divine. Il sert à mettre fin à l’hubris des hommes lorsque celui-ci dépasse toute forme de réparation. Il en va ainsi du massacre des prétendants par Ulysse, vecteur de la sauvagerie sanglante d’Héraclès et de la volonté meurtrière d’Apollon. Ce dernier, ainsi que sa sœur Artémis, sont d’ailleurs les divinités qui punissent de façon sanglante les excès.d. La vaillance et la puissance (ἀλκή, κράτος) :lorsque le formulaire poétique de l’arc est étudié, deux racines se distinguent :*kert- ainsi que *h2lek-/*h2elk-. La première met en exergue les expressions tóxon kraterón et biòs kraterós (« arc puissant »), toxophóros kaì karterós (« porteur d’arc et puissant »), ainsi que toxôn egkratés (« maîtrisant l’arc ») chez Sophocle. Ces usages et leurs contextes indiquent que l’arc est lié à la force physique, et n’est en rien l’arme des faibles. La seconde racine montre la racine *h2lek-/*h2elk- au sens de « repousser, défendre ». Des éléments se retrouvent dans l’onomastique, comme dans le nom initial d’Héraclès, Alkaios, ainsi que ceux dans sa généalogie (Alcmènè, Alkaios, Alexiarès). L’épithète apotropaïque alexí-kakos (« qui écarte les maux ») est d’ailleurs appliquée à Apollon et Héraclès. Les archers sont par essence des défenseurs, et l’arc et les flèches un moyen de repousser les ennemis.e. La royauté :des cultures diverses — Grèce, Inde, Perse, mais aussi Ugarit, monde hittite — présentent l’arc comme une arme rituelle à des fins d’exercice de royauté. Cette valeur ne se cantonne pas aux cultures grecque et indienne, mais est généralisée dans le monde oriental, y compris non indo-européen. Le pouvoir dynastique se décèle chez Télémaque et Aqhat.f. Le mariage et la sexualité :l’arc est un outil rituel de mariage dans l’aire indo-grecque, dans les mariages de Pénélope et Ulysse, Râma et Sîtâ, et Arjuna et Draupadî principalement. L’arc grec participe du traitement oriental :comme le disent Télémaque dans l’Odyssée, et Aqhat dans la légende ougaritique qui porte son nom :« l’arc est l’affaire des hommes » ;les deux œuvres montrent des parallèles textuels et structurels. L’arme détermine une nette distinction entre les mondes du masculin et du féminin. Le rituel hittite de Paskuwatti contre l’impuissance sexuelle va dans le même sens.g. Les flèches et la parole :enfin, dans l’épopée homérique, l’arc et les flèches sont l’objet de métaphores pour désigner la parole, en tant qu’objet qui tend vers un but et atteint sa cible. Les epea pteroenta homériques sont l’exemple type de l’acte illocutoire, et plus précisément de « langage conatif » ou « directif ». / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les dieux de l'Orage à Rome et les Hittites : étude de religion comparée / The thundergods in roman and hittite cultures : a study in comparative religion

Nicolle, Raphaël 14 December 2015 (has links)
Les dieux de l'Orage sont des divinités universelles. Cela, E.O. James, J.G. Frazer mais aussi M. Eliade en ont fait la démonstration. L'objet de ce travail s'inscrit dans les études comparatistes indo-européennes. Cette expérience de religion comparé a pour objet de dégager des structures communes à deux d'entre eux : Jupiter et le dieu de l'Orage hittite. Il s'agit ici de poursuivre les études comparatistes à partir d'un champ jamais étudié : une communauté hittito-latine. Ces structures communes s'organisent autour de trois piliers, l'héritage indo-européen, la communauté civilisationnelle en Méditerranée, et les constructions originales à ces cultures. Nous détachons ces structures par une étude de l'héritage linguistique indo-européen, par les transferts civilisationnels et enfin par un travail sur les particularités locales hittites et romaines. Ce travail commence par l'étude des théonymes, le vocabulaire de l'orage ainsi que les structures théologiques fondées sur le vocabulaire et les jeux poétiques. Cette poétique sert à construire des formulaires, qui dans un second temps forment des mythèmes et des mythologies. A partir de cela, des panthéons se construisent et se structurent, en particulier autour de deux paires de dieux. L'une formée par l'aspect solaire et orageux de la souveraineté cosmique, l'autre par le dieu de l'Orage et sa parèdre terrestre. Enfin il s'agit d'étudier l'influence des structures dégagées dans les sociétés et les religions hittites et romaines. Cette partie est consacrée aux relations des dieux de l'Orage avec la politique, la guerre, l'économie et le culte. / The thundergods are universal deities. This fact was demonstrated by E.O. James, J.G Frazer and M. Eliade. The aim of this dissertation is to pursue the work of the indo-european comparatists in a study of the the common structures of Jupiter and the hittite thundergod. So, we work on a new type of comparatism : the latin-hittite community. These structures are drawn from three historical sources : the indo-european heritage, the Mediterranean civilizational community, and the original creations formulated by Hittites and Romans. In order to study these sources, three types of work. A philological one : the indo-european studies. A second one is the historical Mediterranean crossover. The last one is the hittites et romans particularities. This dissertation begins on the work of the theonyms, the vocabulary related to weather and also the theological structures based on the vocabulary and the poetry. This poetry created formulary which are bricks to build mythems and mythologies. The mythology explains how the pantheon is organized in the religion. Two pairs of gods stand out. One is formed with the solar and the thundery parts of the cosmical sovereignty. The other is formed by the thundergod and a chthonian goddess. The aim of the last part of our work is to study the influence of these structures in the hittite and roman societies in four sections : politic, war, economy and religion.
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Le dieu celtique Lugus

Hily, Gaël 01 December 2007 (has links) (PDF)
Dans la religion des Celtes pré-chrétiens, le dieu Lugus est une des figures les plus complexes à appréhender, de part le nombre de ses fonctions et de ses incarnations. Cette étude réunit et traite l'ensemble des éléments connus sur cette divinité, à partir des littératures médiévales irlandaises et galloises, ainsi que des faits archéologiques et épigraphiques relatifs aux Celtes de l'Antiquité. L'analyse de la naissance du dieu, de sa mort, de ses liens avec les arts, la guerre et la royauté, permet de se rendre compte de l'importance de Lugus dans le processus cosmogonique, aussi bien au niveau de l'aménagement de l'espace que de la société humaine.

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