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Les relations féodo-vassaliques durant la première croisade (1096-1099)

Foisy-Couture, Ugo January 2017 (has links)
La présence des relations féodo-vassaliques durant la première croisade ne fait pas l’objet d’un consensus de la part des spécialistes. Pourtant, la place qu’elles occupent au sein des différentes colonnes n'a pas été spécifiquement étudiée. En effet, les liens féodo-vassaliques permettent d’expliquer la structure des armées, ainsi que le dynamisme des troupes. L’étude des chroniques occidentales démontre que tous les éléments se rapportant à la relation féodo-vassalique, soit le serment, le don et les obligations qui en découlent, sont présents tout au long de la croisade des barons. Celles-ci offrent une explication pour la cohésion des armées durant la durée de l’expédition de la croisade des barons. L'analyse des sources se base sur la compréhension des rapports et des limites de cette relation à l'époque où le pape mit en branle la croisade. L’étude des chroniques occidentales permet de mieux comprendre le fonctionnement des armées, leurs structures, les enjeux des obligations féodo-vassaliques et la mobilité des liens entre les différents seigneurs, ainsi qu’avec l’empereur byzantin Alexis Comnène. L’analyse des chroniques occidentales montre que les seigneurs, malgré le cadre exceptionnel de la croisade, continuèrent d’agir selon les manières qui prévalaient en Europe, c’est-à-dire, suivant les coutumes de l’époque.
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"Io giuro". Storia della fedeltà politica dai Lumi a Napoleone / "Je jure". Histoire de la fidélité politique des Lumières à Napoléon / "I swear". History of loyalty from Enlightenment to Napoleonic era

Buscemi, Francesco 09 December 2016 (has links)
Le recours fréquent aux serments pendant la décennie révolutionnaire a déjà attiré l’attention de nombre d’historiens. Le serment civique a été surtout considéré en tant qu’acte significatif autour duquel semble s’être joué la légitimité révolutionnaire. Effectivement, du serment du roi et des députés de février 1790, à celui des prêtres adhérents à la Constitution civile du clergé, ou encore à celui que la troupe doit prêter après la fuite du roi, des formules constitutionnelles de 1791 et 1792 à celles de haine à la royauté de l’âge du Directoire, jusqu’aux variations apportées par Napoléon, le serment est un élément fondamental de la grammaire politique révolutionnaire. Mon projet de recherche se propose de considérer le serment dans une perspective plus vaste, en comparant la situation française aux expériences des Républiques Sœurs, en élargissant mon propos jusqu’à l’âge de la Restauration pour révéler l’importance du serment dans la culture politique contemporaine. / This thesis aims to study the characteristics of political trust and loyalty during the eighteenth century and the French Revolution. These characteristics are essential to understand the revolutionary culture, as they involve one of the most divisive issues of that time : civic oath. My thesis is aimed to clarify how the experience of oaths shaped the relationship between citizens and power during the revolutionary decade (1789-1799) in France and in Italy, and how this relationship is empowered by narratives taken from religion, the culture of honor, and ideology. From a wider, transnational viewpoint, my primary goal was to provide a deeper look into this key topic of the historiography of French Revolution.
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Témoigner et convaincre : le dispositif de vérité dans les discours judiciaires de l'Athènes classique / Witnessing and convincing : the truth apparatus in the Attic orators (5th-4th centuries BC)

Siron, Nicolas 01 July 2017 (has links)
Comment croire ou mettre en doute les propos des individus qui montent à la tribune lors d’un procès de l’Athènes classique ? Les orateurs qui prennent la parole lors d’une affaire mobilisent tout un éventail de preuves pour construire leur discours comme crédible aux yeux des juges. Ces procédures constituent le dispositif de vérité, au milieu duquel les témoins se situent en bonne place dans les discours judiciaires, c’est-à-dire les textes des dix auteurs sélectionnés comme le canon des orateurs attiques des Ve et IVe siècles avant Jésus-Christ (Antiphon, Andocide, Lysias, Isocrate, Isée, Démosthène, Eschine, Hypéride, Lycurgue et Dinarque). Si aucune théorie de la preuve ne se fait jour dans ces corpus, la figure du témoin judiciaire apparaît comme centrale, comme l’illustrent les très nombreuses convocations testimoniales. Le rapport entre témoignage et documents écrits montre également la valeur probante des dépositions. Qu’est-ce qui, alors, permet aux paroles d’un témoin d’être présentées comme véridiques ? Les déposants peuvent être crus car ils engagent leur responsabilité, du fait d’une possible punition divine, s’ils prêtent serment, ou humaine, si l’adversaire lance un procès pour faux témoignage. En outre, les témoins doivent avoir une connaissance directe des événements en question. Mais cette exigence est paradoxale : ils sont le premier intermédiaire entre l’auditoire et les faits. Les plaignants rappellent donc fréquemment aux juges des points déjà connus, afin d’en faire leur propres témoins. Ils cherchent aussi à effacer leur propre rôle dans l’argumentation, en désignant leurs propos comme simples et en minimisant leur expérience oratoire. / How did the Athenians trust or doubt the words of someone who came up to the tribune during a trial? The speakers used a whole range of evidence to make their speech credible for the judges. All these techniques and the witnesses were a very important part of this process can be qualify as the truth apparatus in the orators’ speeches, i.e. the texts from the ten authors chosen as the canon of the Attic orators of the 5th and 4th centuries B.C.: Antiphon, Andocides, Lysias, Isocrates, Isaeus, Demosthenes, Aeschines, Hyperides, Lycurgus, and Dinarchus. Even if no proof theory has been found out, the witnesses were crucial in the courtroom, as we can see from the many times a litigant called a witness to testify. The relation between testimony and written documents also shows the convincing value of the witness statement. Therefore, to what extent could a testimony be considered as truthful? The witnesses were usually trusted because their responsibility was at stake: they could incur a divine punishment, if they swore an oath, or a humane penalty, if they were put on trial for false witnessing. Besides, the witnesses must have a direct knowledge of the events. Yet, there was a paradox in this requirement: they were the first part of the demarcation between the facts and the public of the trial. Thus, the litigants often reminded the judges about some elements already known in order to make them witnesses. Litigants also tried to erase their own role in the demonstration, by presenting their words as simple and by minimising their oratory skills.
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Le dieu celtique Lugus

Hily, Gaël 01 December 2007 (has links) (PDF)
Dans la religion des Celtes pré-chrétiens, le dieu Lugus est une des figures les plus complexes à appréhender, de part le nombre de ses fonctions et de ses incarnations. Cette étude réunit et traite l'ensemble des éléments connus sur cette divinité, à partir des littératures médiévales irlandaises et galloises, ainsi que des faits archéologiques et épigraphiques relatifs aux Celtes de l'Antiquité. L'analyse de la naissance du dieu, de sa mort, de ses liens avec les arts, la guerre et la royauté, permet de se rendre compte de l'importance de Lugus dans le processus cosmogonique, aussi bien au niveau de l'aménagement de l'espace que de la société humaine.
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"Cedant arma togae..." : l'institution militaire dans la pensée constitutionnelle et politique de l'an III (1795) à 1962 / "Arma cedant togae..." : the military institution in the constitutional and political thought of the year III (1795) to 1962

Cornevin, Gérard 25 January 2014 (has links)
La sagesse politique est de faire vivre un gouvernement libre, et une puissance armée. Etude portant sur l'organisation de la force armée dans la pensée constitutionnelle, et son action dans la pensée politique depuis l'an III (1795) à 1962, sur une période de 167 ans, sa déclinaison dans l'iconographie politique, à l'aune de la politique, portant sur les dix régimes politiques- souverains et républicains - au travers des guerres et évènements sociétaux. La conclusion rappelle l'obéissance des armées au pouvoir civil pour la période considérée, une interaction du politique et des armées et ouvre une perspective nouvelle, dans la relation politique-armées, exposant un aperçu sur les grandes puissances économiques, dans leurs rapports politique-armées. / Political wisdom is to live a free government, and military power. Study on the organization of armed force in the constitutional thought, and action in political thought since the year III (1795) to 1962, over 167 years, its variation in the political iconography to yardstick of politics, on the ten-political sovereign and republican regimes - through wars and societal events. The conclusion reminds the obedience of armies of the civil power for the period, an interaction of political and armed and opens a new perspective in the political-military relationship, exposing an overview of the major economic powers in their relations policy-armies.
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Religion locale et pouvoir politique au Gabon : cas du rite Ndjobi chez les Mbede / Local religion and political power in the Gabon : case of the rite Ndjobi to Mbede

Adjoi - Obengui, Guy Donald 06 December 2014 (has links)
Entre Sociologie politique et Anthropologie religieuse, cette thèse tente de comprendre l’interaction entre « Religion locale et pouvoir politique» dans la perspective de consolidation du pouvoir en Afrique, plus précisément au Gabon. Elle met l’accent sur la gestion du pouvoir politique en Afrique et analyse les rapports du rite initiatique Ndjobi avec le pouvoir politique dans la communauté Mbede. Ce champ thématique est déconstruit jusqu’à la nation gabonaise à travers l’initiation et l’implication des politiques locaux aux religions locales. Le rite Ndjobi serait une contre-offensive locale visant à réparer l’univers social et à protéger les Mbede. C’est un élément fondamental au maintien de l’ordre à travers le symbolisme de l’Okèlè é Ndjobi qui est l’affirmation par laquelle un initié prend à témoin le sacré et la vérité de la déclaration qu’il profère devant le panier contenant les reliques du Ndjobi. Pour un chef traditionnel, ce rite serait un moyen de compenser une déficience constitutionnelle de son pouvoir politique afin d’entretenir chez ses sujets initiés respect et surtout crainte. Le serment du Ndjobi serait un contrat politique de confiance à un chef de village, à un responsable politique initié à ce rite. A travers cette déconstruction, cette religion locale pourrait être appréhendée comme un support du pouvoir politique gabonais à l’échelle nationale. Les serments se font avec des paroles ; mais en Afrique noire, ces paroles ne sont pas légères. Elles permettent d’agir sur soi, sur les autres et sur le monde concerné comme une contrainte comparable à une épée de Damoclès. Cette contrainte s’exerce d’une manière subtile et imposée avec quelques négociations intra-politiques liées à la « politique du ventre » pour que l’initiation ne s’apparente pas à un acte subi et sorcellaire aux yeux de la population. La sorcellerie comme une sanction du rite Ndjobi est vécue par l’ensemble des Mbede et des initiés politiques, comme une menace permanente d’agression visant leurs corps, leurs biens et leurs familles. En effet, certains chefs traditionnels dit « Nga Mpugu» choisissent la ruse, la fraude, les crimes rituels, la possession matérielle comme moyen politique afin non seulement de contrôler la population, mais aussi de manipuler les envies de pouvoir de leurs adeptes et de leurs proches collaborateurs. En Afrique, « gouverner c’est prévoir » et prévoir, c’est mettre en place un mécanisme permettant d’éviter d’être surpris par l’ennemi qui peut être un proche. Ce serait, en fait, la mise en fonction d’une « Démocratie traditionnelle ». C’est dans ce sens que cette thèse peut s’inscrire dans la perspective de compréhension et d’analyse du politique en Afrique noire à travers les religions locales comme fondement du pouvoir politique malgré l’arrivée actuelle des obédiences religieuses modernes et des parrainages / On horseback between political Sociology and political Anthropology, this thesis try to understand the interaction enter "local Religion and political Power» with the prospect of consolidation of the power Africa, more exactly in the Gabon. It underlines the management (direction) of the power politics and analyzes the relationship enter the initiation rite Ndjobi and the political power in the community Mbede. This thematic field is deconstructed up to the Gabonese nation through the initiation and the implication of the politics premises within this religion. The rite Ndjobi would be a local counter-offensive to repair the universe social and to protect Mbede. It is a fundamental element in the maintenance of law and order through the symbolism of Okèlè é Ndjobi that is the assertion by which an initiated calls in to witness the sacred and the truth of the statement which he utters in front of the basket containing the relics of Ndjobi. For a traditional leader, this rite would be a way to compensate for a constitutional deficiency of its political power to maintain at its introduced subjects respect and especially been afraid, fault of whom its power could widely be imaginary. The oath of Ndjobi would be a political reliable contract to a village headman, to a politician introduced to this rite. Through this demolition, this local religion appears as a support of the Gabonese political power on a national scale and even money regional. Even if the oaths are made with words; but in Black Africa, these words are not light. They allow to act on one, on the others and on the world concerned as a constraint comparable to a sword of Damocles. The constraint practiced in a way subtle and imposed with some intra-political negotiations bound to the «politics of the stomach " So that the initiation undergone is not similar to an act of the witchcraft in the eyes of the population. The witchcraft as a penalty of the rite Ndjobi is lived by all the Mbede and the political initiated, as a threat perms of aggression aiming their bodies, at their goods and at their families. Indeed, every traditional leader says "Nga Mpuhu" always chooses the guile, the fraud, the ritual crimes, the material ownership as political way to make not only control the population, but also to manipulate the desires for power of her followers and for her close collaborators. In Africa, "you saddle today and ride out tomorrow" and plan, it is to set up a mechanism allowing to avoid being was a surprise by the enemy who, generally, is always a close relation. It would be, in fact, the putting according to a "traditional Democracy ". It is in this direction that this thesis can serve of complementary element with the prospect of understanding and analysis of politics in Black Africa through the religions local as foundation of the political power in spite of the current arrival of the modern religious obedience and the sponsoring
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Plongeons, précipitations et projections d'offrandes : mort et mouvement dans la poésie grecque archaïque

Sakellarides, Thalia 05 1900 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier l’expression du mouvement dans la poésie grecque ancienne et plus particulièrement le lien qui unit la mort au mouvement de chute dans la poésie homérique. La question du mouvement apparaît en filigrane dans toutes les études qui se préoccupent de la mort en Grèce ancienne et de ses différentes représentations. À travers non seulement différentes expressions métaphoriques, mais aussi via la chute des corps sur le champ de bataille, la chute de certains objets et le plongeon de différents personnages, le mouvement illustre la mort ou son imminence. Loin de figurer seulement le plongeon de l’âme vers les Enfers, le mouvement de chute figure aussi un large éventail d’états émotionnels et s’avère un moyen efficace d’exprimer des états altérés de conscience, par exemple le passage entre la vie et la mort, le sommeil, la folie et l’ivresse, mais aussi des émotions d’une grande intensité telles que la colère, la douleur et la tristesse. Cette utilisation du mouvement de chute dans la poésie grecque s’exprime dans l’imaginaire poétique, mais également dans les pratiques rituelles recensées dans la poésie homérique. En effet, dans l’Iliade, le mouvement de chute, qui apparaît dans la libation, le serment rituel et les rites funéraires, ne signifierait pas seulement la mort, mais dans certains cas, la mort sans inhumation. Cette découverte nous permet de poser un regard nouveau sur les pratiques rituelles du poème qui mettent en lumière la véritable volonté des Achéens, explicitée au chant 3 (Il. 3. 276-301). Celle-ci consisterait non seulement à tuer les hommes et les enfants, et à mettre les femmes en esclavage, mais aussi à abandonner les corps de leurs ennemis aux éléments et donc de leur refuser l’inhumation, ce qui pose problème dans le contexte religieux de la Grèce ancienne. Le mouvement de chute, à travers le geste de projection, exprime une menace que le public grec devait parfaitement comprendre et qui s’avère centrale pour l’ensemble de l’intrigue. Il apparaît aussi que le mouvement posséderait une « efficacité magique » qui permettrait de déclencher et de sceller un serment. Durant toute l’Antiquité, la signification du mouvement change à travers le temps, s’approfondit, se complexifie et s’il permettait de représenter la mort et la tristesse chez Homère, durant toute la fin de l’époque archaïque jusqu’aux derniers jours de l’Empire romain, le mouvement prend parfois une connotation érotique. En raison de la capacité du mouvement à représenter différents états altérés de conscience et de ses liens étroits avec la mort et le deuil, le plongeon devient alors le modèle exemplaire de la souffrance amoureuse. Cette thèse permet donc d’observer l’évolution d’un motif qui conserve tout au long de l’Antiquité sa dimension mortifère, mais qui, encore aujourd’hui, exprime un lien poétique étroit entre la mort et l’érotisme. / This thesis proposes to study the expression of movement in ancient Greek poetry and particularly the link between death and the physical act of falling in Homeric poetry. The question of movement appears implicitly in all studies concerned with death in ancient Greece and its different representations. Through not only different metaphorical expressions, but also through the fall of bodies on the battlefield, the fall of certain objects and the plunge of different characters, human and divine, the movement illustrates death or its imminence. Far from representing only the plunge of the soul into the Underworld, the falling movement also represents a wide range of emotional states and proves to be an effective way of expressing altered states of consciousness, for example the passage between life and death, sleep, madness and drunkenness, but also emotions of great intensity such as anger, pain and sadness. This use of the movement in Greek poetry is expressed in the poetic imagination, but also in the ritual practices recorded in Homeric poetry. Indeed, in the Iliad, the movement of fall which appears in libation, ritual oath and funeral rites would not only mean death, but in certain cases, death without burial. This discovery allows us to take a new look at the ritual practices of the poem which bring to light the true will of the Achaeans, explicitly shown in the third book (Il. 3. 276- 301), which is not only to kill men and children, and to enslave women, but to abandon the bodies of their enemies to the elements and thus to refusing them burial, which is problematic in the religious context of the ancient Greece. The falling movement, through the gesture of projection, expresses a threat that the Greek audience had to fully understand and is central to the entire plot. It also appears that the movement would possess a "magical efficiency" which would make it possible to trigger and seal an oath. Throughout Antiquity, the meaning of the movement through time became more complex and if it represents death and sadness in Homer, throughout the end of the archaic period until the last days of the Roman Empire, the movement eventually took an erotic connotation. Because of his capacity to represent various altered states of consciousness and its close links with death and mourning, the plunge then becomes the exemplary model of the suffering in love. This thesis thus makes it possible to observe the evolution of a motive which preserves throughout Antiquity its mortiferous dimension, but which, even today, expresses a close poetic link between death and eroticism.
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L'application du traité de Troyes, 21 mai 1420 : au-delà de l'échec, dix années de tentatives et d'efforts au royaume de France

Lemieux, François 04 1900 (has links)
Les termes du traité de paix entre Charles VI et Henri V qui est ratifié par les deux souverains à Troyes en mai 1420 sont plutôt clairs et paraissent aisément applicables : l’unique héritier de Charles VI, le dauphin Charles, est déshérité; Henri V, par le mariage qui l’unit à la fille du roi de France, Catherine, devient le nouveau successeur légitime de Charles VI et, lorsque celui-ci mourra, règnera sur le France et l’Angleterre sans toutefois unir les deux royaumes; le traité scelle aussi l’alliance entre la Bourgogne, l’Angleterre et la moitié nord de la France dans la guerre contre le parti armagnac que dirigie le dauphin Charles et qui contrôle la moitie sud, le royaume de Bourges. Toutefois, lorsque la cérémonie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes se termine, la théorie du document se heurte à une réalité bien différente. Alors que le traité prévoit une adhésion totale de la moitié nord de la France à la paix et la disparition politique du parti armagnac du dauphin Charles, c’est tout le contraire qui se produit : des mouvements d’opposition ou de résistance au traité et à l’autorité qu’il confère à Henri V comme héritier et régent de France surgissent de toute part et le parti du dauphin, bien loin de disparaître, tient tête à la « coalition » anglo-franco-bourguignonne. À tout cela vient s’ajouter le décès prématuré, en août 1422, d’Henri V qui, lorsque Charles VI le suit dans la tombe en octobre de la même année, laisse les royaumes de France et d’Angleterre entre les mains d’un roi qui n’a pas encore un an. Tous ces faits semblent bien signifier l’échec de la paix et les responsables chargés de l’appliquer en sont tout à fait conscients. Il n’en demeure pas moins que la décennie qui suit la ratification du traité, malgré tout ce qui s’y oppose, est le théâtre d’une véritable tentative d’application de la paix de Troyes ou, du moins, des articles et des éléments de celui-ci que l’ont peut réellement mettre en pratique. / The terms of the peace ratified by Charles VI and Henry V in Troyes in May 1420 are pretty clear and seem easy to apply : the dauphin Charles, sole heir of king Charles VI, is disinheritaded; Henry V, by wedding the daughter of the king of France, Catherine, becomes the new legitimate heir of Charles VI and, when the latter is to die, will reign over France and England without, however, unifying the two kingdoms; the treaty of Troyes also seals the alliance between Burgundy, England and the northern half of France in the war against the armagnac party of the dauphin Charles which controls the southern part of France, the kingdom of Bourges. Yet, when the peace ceremony of the cathedral of Saint Peter and Saint Paul of Troyes is over, the theory of the treaty comes up against a completely different reality. While the treaty plans a total adherence to the peace from the northern half of France and the politic death of the armagnac party and of the dauphin Charles, what occurs is quite the opposite : aresistance movements to the treaty itself and to the authority that it gives to Henry V as heir and regent of France arise from everywhere and the dauphin’s party, far from disapearing, holds fast against the « coalition » formed by England, France and Burgundy. Last but not least comes the untimely death of Henry V in August 1422 wich, once Charles VI follows him in death in the following October, leaves the kingdoms of Fance and England in the hands of a less than one year hold baby-king. All those facts seem to imply a quick failure of the peace and the people in charge of applying it know it too well. Nevertheless, the ten years following the ratification of the treaty and despite every difficulties against it are the withnesses to a genuine attempt to properly apply the peace of Troyes or, at least, of some of its clauses and elements that really can be putted into practice.

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