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Les peignes amérindiens dans le Nord-Est américain

Weisshuhn, Karine January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La mort en Égypte romaine / Death in Roman Egypt

Weiller, Fanny 21 October 2017 (has links)
Définie à la fois comme un état, être mort, ou comme un passage, passer du monde des vivants à celui des morts, la mort dans les sociétés antiques influençait nombre de domaines de l’existence. Elle ne se limitait pas à son aspect quantitatif, c'est-à-dire démographique. La mort devait être gérée, non seulement par les proches du défunt, mais également par la cité et par l’État. Cependant, cette étude de la mort englobe aussi les manières dont elle était perçue et vécue par les individus. La mort était l'objet de croyances relatives à l'au-delà, qui concernaient le devenir du défunt, ainsi que la relation qui subsistait entre le défunt et sa famille, entre la communauté des morts et celle des vivants.La question de la mort dans la province romaine d’Égypte se pose d’autant plus que cet espace situé à la limite entre la partie occidentale et orientale de l’Empire continuait de subir des influences culturelles multiples (civilisation pharaonique, hellénistique, présence du judaïsme, naissance du christianisme...) et occupait une position stratégique au sein de l’Empire (domaine réservé du Prince, population multiethnique et relativement nombreuse...).En utilisant différents types de sources (papyrologiques, épigraphiques, archéologiques et littéraires) et en abordant la mort dans des aspects variés à la fois matériels et immatériels (des attitudes et gestes quotidiens face à la mort, aux croyances relatives à l’au-delà, en passant par les pratiques administratives et juridiques suscitées par un décès), il s’agit ici de montrer dans quelle mesure la mort était un régulateur des tensions et des appréhensions sociales dans une société caractérisée par des influences culturelles multiples. La démarche adoptée est scalaire.La mort est d'abord l'objet d'une étude à l'échelle de l’État. Le gouvernement romain gérait la mort en légiférant, en arbitrant les conflits liés au décès d'un individu et en imposant des pratiques administratives lui assurant un contrôle de la population. Mais l’État était aussi parfois celui qui orchestrait la mort, la mettait en scène ou y recourait volontairement afin de préserver l'ordre social.À l'échelle de la province romaine d’Égypte, la mort apparaissait comme le reflet d'interactions diverses. Elle cristallisait les différentes conceptions de l'au-delà, impliquant des gestes funéraires spécifiques, tandis que des particularismes locaux persistaient.Face à la mort, la cité – troisième échelle de notre étude – avait, quant à elle, clairement pour mission d'assurer l'ordre social. En cela, elle devait se prémunir de tout ce qui était susceptible de venir la souiller ou compromettre la relation entre la communauté des vivants et le monde des morts.Toutefois, la gestion la plus importante de la mort se faisait à l'échelle de l'individu et de sa famille. En raison d'une espérance de vie assez faible et d'un taux de mortalité élevé, la mort faisait partie du quotidien. Pour s'adapter à cette réalité, des individus anticipaient leur décès en rédigeant notamment des testaments. Dans tous les cas, la confrontation à la mort d'un proche provoquait des bouleversements auxquels il convenait de faire face et qui donnaient lieu, de la part des survivants, à des réponses parfois diamétralement opposées (conflits portés devant la justice, activation des solidarités intra et extra-familiales sous différentes formes). / .Defined at once as a state, to be dead, or as a passage, to pass from the world of the living to that of the dead, death in ancient societies influenced many areas of existence. It was not limited to its quantitative aspect, that is to say demographic. Death had to be managed, not only by the relatives of the deceased, but also by the city and the state. However, this study of death also encompasses the ways in which it was perceived and experienced by individuals. Death was the object of beliefs about the afterlife that related to the future of the deceased, as well as the relationship between the deceased and his family, between the community of the dead and that of the living.The question of death in the Roman province of Egypt arises all the more because this space situated at the border between the western and eastern part of the Empire continued to undergo multiple cultural influences (Pharaonic civilization, Hellenistic, Judaism, the birth of Christianity, etc.) and occupied a strategic position within the Empire (a reserved area of the Prince, a multi-ethnic and relatively numerous population).By using different types of sources (papyrological, epigraphic, archaeological and literary) and by approaching death in various aspects, both material and immaterial (daily attitudes and gestures towards death, beliefs about the afterlife, through administrative and legal practices related to death), the aim here is to show to what extent death is a regulator of social tensions and apprehensions in a society characterized by multiple cultural influences. The approach adopted is scalar.At the level of the Empire, the Roman government managed death by legislating, arbitrating conflicts related to the death of an individual and imposing administrative practices ensuring public control. But the State was also sometimes the one who orchestrated death, staged it or used it voluntarily in order to preserve the social order.At the level of the Roman province of Egypt, death appeared as a reflection of various interactions. It crystallized the different conceptions of the hereafter, involving specific funeral gestures, while local peculiarities persisted.Faced with death, the city – the third angle of our study – had, for its part, a clear mission to ensure social order. In this, she had to guard against all that was likely to come to defile her or compromise the relationship between the community of the living and the world of the dead. However, the most important management of death occurred at the scale of the individual and his family. Due to a relatively low life expectancy and a high mortality rate, death was part of daily life. To adapt to this reality, individuals anticipated their deaths by writing, among other things, wills. In any case, the confrontation with the death of a relative provoked upheavals that had to be dealt with and which gave rise, for the survivors, to sometimes diametrically opposed answers (conflicts brought before justice, activation of solidarities intra and extra-familial in different forms).
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La mort, les morts en Dardanie pendant l'âge de fer / The death, deads in Dardania during the Iron Age

Baraliu, Sedat 04 July 2014 (has links)
Cette étude se concentre sur les rites funéraires de la Dardanie durant l’âge de fer, et plus précisément sur les nécropoles tumulaires. L’objectif de ce travail est d’étudier le commencement des tombes tumulaire puis leur évolution, l’architecture funéraire et l’organisation sociale en Dardanie durant l’âge de fer. Cette étude traitera également les nécropoles non tumulaires, mais sans se concentrer largement dessus, puisque ces nécropoles datent de la période transitoire de bronze en fer. La Dardanie antique s’étendait sur tout le territoire de l'actuel Kosovo, le nord-ouest de la Macédoine, le sud de la Serbie et sur la partie nord-est de l’Albanie.Se situant au cœur des Balkans, la Dardanie occupe une position géographique et géostratégique favorable car elle est un carrefour grâce à ses vallées fluviales comme celles du Drin, de l'Ebre, de la Sitnice, du Vardar, et de la Morava, qui sont autant de voies de passage menant vers la mer Égée, l'Adriatique la mer Noire et les régions danubiennes. L’étude sera divisée en deux parties : la première partie est constituée du catalogue et la deuxième partie contient les éléments de synthèse concernant l'architecture funéraire, les rites, l’organisation sociale. Le catalogue présentera toutes les nécropoles en fonction durant l’âge du bronze et du fer, en distinguant les nécropoles tumulaires dans une première partie, et les nécropoles non tumulaires dans une deuxième partie, et les nécropoles non fouillées dans une dernière partie. Pour chaque nécropole seront présentés, quand ils ont été publiés, les mobiliers funéraires qui permettent leur datation et l’identification des rites funéraires qui y sont pratiqués, incinération ou inhumation. Les nécropoles identifiées par les archéologues mais pas encore fouillées, seront décrites plus succinctement, et on ne pourra répertorier que les trouvailles aperçues à la surface. / The study La mort, les morts dans la Dardanie de l'âge du fer, treats the rituals and ceremonies in the territory of Dardania during the Iron age.This study initially treats the problems of borders in Dardania during the Iron age. This problem is treated based in the material culture, ancient authors’ resources, and resources and data of various modern authors that have treated this topic. Chronology of iron age is also reviewed considering that in the territory of Dardania are present few different opinions for the chronology of this period. The chronology is done based on the typology of representative objects found in necropolis. Iron Age is divided into three phases: Phase I, II and III. About each phase are represented cultural events, historical once as well as characteristics of some archeological objects.
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Les rites funéraires dans le royaume téménide et ses environs à la période archaïque / Funerary rites in the Temenid kingdom and its surrounding territories during the archaic period

Del Socorro, Nathalie 09 January 2017 (has links)
Les rites funéraires pratiqués dans le royaume téménide et ses environs au cours de la période archaïque témoignent de l’usage de pratiques standardisées en lien avec de fortes croyances locales. Les nécropoles pouvaient regrouper un grand nombre de tombes dont le mobilier, souvent riche, était composé de différentes catégories d’objets tels que des vases, des pièces d’armement, des parures, et des miniatures. Des ornements en feuille d’or couvraient les vêtements des défunts et pouvaient orner certains objets. Dans le cas des tombes les plus riches, des masques en or étaient présents. En analysant les informations publiées, nous pouvons mettre en évidence des assemblages d’objets, des thèmes récurrents ainsi que des caractéristiques communes à l’ensemble des nécropoles étudiées tout en soulignant les particularités de chaque site. / The funerary practices used in the Temenid kingdom during the archaic period testify of the use of standardized practices linked to strong local beliefs in the afterlife. In some cases, cemeteries could be particularly vast, and display a variety of funerary artefacts, often richly ornated, like vases, weaponry, jewellery and miniature objects. The wealthiest tombs could also contain funerary masks. If we analyze the data that has been published, it is possible to determine patterns in the selection of objects, recurrent iconographical themes as well as common features linking together these different cemeteries. It is also possible to determine local characteristics present in each site.
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Victor Segalen et la culture chinoise : une conception de la vie et de la mort.

Shao, Nan 03 February 2017 (has links)
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« Athéna, étends ta main au-dessus du four ». Enquête archéologique sur les pratiques religieuses dans le monde artisanal grec antique / "Athena, lay thy hand above the kiln". Archaeological inquiry on the religious practices of the craftsmen in ancient Greece

Gillis, Anne-Catherine 14 December 2013 (has links)
L’étude des pratiques religieuses du monde artisanal grec antique (de l’époque archaïque à l’époque hellénistique) vise à appréhender les artisans, non en tant que producteurs de biens matériels, mais en tant qu’acteurs de la vie religieuse. Il s’agit d’examiner, par le biais des données archéologiques, les conditions sociales et psychologiques de la production, de manière à mettre en évidence des pratiques qui ne relèvent plus de la technique mais de la sphère religieuse. L’enquête s’étend dans trois domaines. Tout d’abord celui de la cité : les données relatives aux fêtes civiques, aux pratiques votives ou encore aux consultations oraculaires attestent la place des artisans dans la vie religieuse de la polis grecque. La recherche se poursuit dans les espaces de travail artisanal : des lieux d’extraction aux ateliers urbains, les espaces artisanaux livrent des témoignages aussi riches que diversifiés. Enfin, l’enquête s’achève dans le domaine funéraire : l’étude des tombes d’artisans aborde leur rapport à la mort.Les pratiques cultuelles, magico-religieuses ou encore funéraires sont autant de phénomènes religieux abordés dans cette étude. Tous ces aspects sont certes illustrés par des indices pour la plupart discrets et épars : leur accumulation n’en forme pas moins un ensemble cohérent qui dessine peu à peu un nouveau profil du monde artisanal avec des spécificités religieuses mais aussi culturelles et sociales. Touche par touche se constitue ainsi un portrait vivant et coloré des acteurs du monde artisanal qui sort un peu de l’ombre le « héros secret de l’histoire grecque ». / The inquiry about the religious practices in the ancient greek craft’s world (from archaic to Hellenistic period) aims to approach craftsmen, not as producers of material goods, but as actors of the religious life. The claim is to examine, by means of the archaeological data, the social and psychological conditions of the production, and to highlight practices which are not any more a matter of technique but of religious sphere. The inquiry extends over three fields. The first one concerns the Polis : the data relative to festivals, to votive or to oraculare practices give evidence of the place of craftsmen in the religious life of the greek Polis. The research continues into the work’s spaces: from the quarries to the urban workshops, the work places supply many testimonies as wealthy as diversified. Finally, the inquiry ends in the funeral field : the study of the craftsman’s graves moves on their relationship to death.The worship, the magico-religious ritual and the funeral practices are as many religious phenomena investigated in this book. All these aspects are certainly illustrated by, for the most part, discreet and scattered clues : their accumulation nevertheless forms a coherent set which draws little by little a new profile of the craft’s world not only with religious, but also cultural and social specificities. Touch by touch a portrait of the craftsmen is appearing alive and colored which somewhat pulls out the shadow the " secret hero of the greek history ".
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Apport de l’iconographie et des sources écrites à la connaissance des rites et des monuments funéraires grecs des époques classique et hellénistique / A contribution from iconography and written sources to the knowledge of greek rites and funerary monuments of the classical and hellenistic times

Bugnon, Sophie 11 December 2012 (has links)
Ce travail aborde les rites et les monuments funéraires grecs au travers de toutes les sources iconographiques et écrites les plus pertinentes pour ce faire (vases, stèles, peintures, lois, épigrammes, littérature, etc.), datées avant tout des périodes classique et hellénistique. L’intérêt est de respecter le fonctionnement distinct de ces sources, pour ne pas que l’une constitue le faire-valoir ou la simple illustration de l’autre, et de dégager tous leurs apports. S’il s’agit avant tout d’un travail d’Histoire de l’art, fondé sur les sources qui servent notre propos, des exemples archéologiques supplémentaires émaillent également cette étude, de sorte à renforcer celle-ci, mais également à donner une meilleure vision au lecteur. Basée sur un système comparatif également, cette étude prend en compte la zone du monde grec antique répartie entre la Grèce propre, Macédoine comprise, l’Asie Mineure et, dans une moindre mesure, l’Italie du Sud. La thèse se divise en trois parties. La première se concentre avant tout sur les rites, du point de vue des vivants qui les pratiquent. La deuxième est orientée davantage sur la figure du défunt lui-même, ainsi que sur le monument qui marque sa sépulture. Enfin, la dernière partie consiste en une analyse des sources utilisées, de sorte à dégager leurs catégories d’apports et à voir si une certaine vision de la mort les sous-tend. / The present work deals with the Greek funerary rites and monuments via the most relevant iconographic and written sources (vases, stelai, paintings, laws, epigrams, literature, etc.) dating back to the Classical and Hellenistic times. The interest here is to abide by the specific mode of functioning of each source so that one source should not be perceived merely as the sparring-partner of another, and so as to be able to fully appreciate whatever they are bound to convey. Even though we are first and foremost dealing with Art History, relying on the sources that are most likely to serve our purpose, the present essay is also strewn with additional archaeological examples purporting to reinforce its central thesis; it is intent also on presenting the reader with as accurate a vision as possible. Based on a comparative system, the present essay takes into account the area of the Greek world comprising Greece proper, including Macedonia, Asia Minor, and, to a lesser extent, Southern Italy. It divides into three main parts. The first part focuses above all on rites from the standpoint of the living people who perform them. The second part deals more specifically with the figure of the deceased as such, as well as with the monument marking his/her burial-place. The third part consists of an analysis of the sources so as to point out their categories of contributions while examining whether they might or might not be subsumed by a specific vision of death.
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Boire avec les morts et la Pachamama : une anthropologie de l'ivresse rituelle et festive dans les Andes boliviennes

Komadina, Celine 12 April 2013 (has links) (PDF)
Engager une anthropologie de l'ivresse rituelle et collective dans un contexte festif - notamment funéraire - andin s'avère un champ de recherche fécond et fascinant tant la chicha, cette boisson épaisse de maïs fermenté, contient tout un monde de significations et l'ivresse, dont elle découle, favorise diverses formes de mise en relation avec le monde animé environnant et avec les morts. En ce sens, elle est performative puisqu'elle permet à ces entités d'exister et de devenir de sérieux interlocuteurs pour les humains. À partir d'une ethnographie dans la région andine de Cochabamba (Bolivie), dans la communauté paysanne quechua de Qhoari et dans le village également quechua d'Arani, l'ébriété et le boire collectif sont analysés comme une action qui consolide le lien social, renforce l'identité de groupe et rapproche du sacré. L'ivresse est alors recherchée, désirée et valorisée. En somme, elle est un moyen de communication qui permet d'établir des relations réciproques aussi bien entre les humains eux-mêmes qu'entre ces derniers et la Pachamama, tous les êtres qui peuplent la nature animée. C'est à travers la boisson alcoolisée que les hommes font entendre leurs requêtes auprès de ces entités surnaturelles car ce n'est qu'en état d'ébriété avancée que l'on peut dialoguer avec elles, qu'elles nous apparaissent en alter ego. En effet, l'humide est symbole de vie, le sec renvoie à la mort. Les offrandes de libations et les sacrifices sanglants favorisent la réhydratation et l'alimentation des entités diaboliques et des morts. Prolongeant cette réflexion, c'est à travers des mécanismes somme toute très proches de ceux à l'œuvre lors des offrandes que le corps du buveur, saccagé par l'alcool, presque moribond, prend tout son sens sacrificiel.
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Boire avec les morts et la Pachamama : une anthropologie de l'ivresse rituelle et festive dans les Andes boliviennes / Drinking with the dead and the Pachamama : an anthropology of ritual and festive inebriation in the bolivian Andes

Geffroy Komadina, Céline 12 April 2013 (has links)
Engager une anthropologie de l’ivresse rituelle et collective dans un contexte festif – notamment funéraire - andin s’avère un champ de recherche fécond et fascinant tant la chicha, cette boisson épaisse de maïs fermenté, contient tout un monde de significations et l’ivresse, dont elle découle, favorise diverses formes de mise en relation avec le monde animé environnant et avec les morts. En ce sens, elle est performative puisqu’elle permet à ces entités d’exister et de devenir de sérieux interlocuteurs pour les humains. À partir d’une ethnographie dans la région andine de Cochabamba (Bolivie), dans la communauté paysanne quechua de Qhoari et dans le village également quechua d’Arani, l’ébriété et le boire collectif sont analysés comme une action qui consolide le lien social, renforce l’identité de groupe et rapproche du sacré. L’ivresse est alors recherchée, désirée et valorisée. En somme, elle est un moyen de communication qui permet d’établir des relations réciproques aussi bien entre les humains eux-mêmes qu’entre ces derniers et la Pachamama, tous les êtres qui peuplent la nature animée. C’est à travers la boisson alcoolisée que les hommes font entendre leurs requêtes auprès de ces entités surnaturelles car ce n’est qu’en état d’ébriété avancée que l’on peut dialoguer avec elles, qu’elles nous apparaissent en alter ego. En effet, l’humide est symbole de vie, le sec renvoie à la mort. Les offrandes de libations et les sacrifices sanglants favorisent la réhydratation et l’alimentation des entités diaboliques et des morts. Prolongeant cette réflexion, c’est à travers des mécanismes somme toute très proches de ceux à l’œuvre lors des offrandes que le corps du buveur, saccagé par l’alcool, presque moribond, prend tout son sens sacrificiel. / An Andean anthropological focus on ritual and collective intoxication within a festive setting – in particular in funeral contexts - leads to a prolific and fascinating field of research since chicha, the thick fermented corn beverage, contains a world of meaning. The drunkenness it engenders promotes diverse ways of creating links with not only the surrounding animated world but also with the dead. In that sense, it is performative because it makes exist these entities who become serious interlocutors for the humans. This ethnography conducted in the Andean region of Cochabamba (Bolivia), in the Quechua peasant communities of Qhoari and in the nearby village of Arani, analyzes inebriation as a collective action that consolidates social ties, strengthens group identity and even brings the sacred closer. Intoxication is therefore sought, desired and valued. In short, it is a means of communication that allows the establishment of reciprocal relations among humans and between them and the Pachamama (all beings that inhabit animated nature). It is through liquor that human requests can be heard by supernatural entities who can dialogue with them only when they are inebriated, appearing through an alter ego. In fact, wetness is the symbol of life; dryness refers to death. Offerings of libations and blood sacrifices promote the rehydration and nurturing of evil entities and the dead. It is through mechanisms very similar to those at work in such offerings that the body of the drinker, wrecked by alcohol, almost agonizing, acquires its sacrificial meaning.
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Se soucier des morts de l'Antiquité aux premiers siècles du Moyen Age : la parole de saint Augustin à l'épreuve des enjeux socio-anthropologiques des funérailles et du tombeau / Care about the dead from Antiquity to Early Middle Ages : The word of St Augustine tested by the socio-anthropological issues for the funeral and of the tomb

Hincker, Vincent 15 December 2017 (has links)
Qu’est-ce qu’un cimetière ? La question parait triviale, pourtant depuis plusieurs années elle fait l’objet d’un débat de la part des historiens qui cherchent à déterminer si l’avènement du christianisme est venu modifier en profondeur le rapport que les vivants tissent avec leurs morts.Dans une première partie, le propos consiste à analyser la parole de saint Augustin dans la mesure où celle-ci est considérée comme fondatrice de la doctrine chrétienne en matière d’usages funéraires. Dans cette perspective, le traité qu’Augustin consacré spécifiquement à cette question, le De cura gerenda pro mortuis, est relu à la lumière du système onto-théologique que saint Augustin a construit tout au long de sa vie. Loin d’être un simple guide de bonnes pratiques à l’usage des chrétiens, le De cura apparaît comme un développement de ce système. Augustin y examine la question de la place qui revient aux corps dans la relation qui lie les vivants aux morts. La construction même du De cura désigne le corps comme l’objet qu’Augustin met au cœur de sa réflexion.Empruntant la piste désignée par Augustin, le propos s’applique dans un deuxième temps à comprendre le rôle que tient le corps dans la ritualité funéraire telle qu’elle se laisse saisir dans les sources écrites et archéologiques de l’Antiquité latine et des premiers siècles du Moyen Âge. La relecture de ces sources permet de restituer une suite de gestes funéraires qui composent un véritable cycle au travers duquel la mort d’autrui est mise en forme afin que chacun puisse reconnaître qu’elle a eu lieu. A l’aide de la philosophie, en particulier la phénoménologie, il devient possible de constater qu’il ne s’agit pas seulement d’inscrire le mourir d’autrui dans le temps, mais qu’il s’agit aussi de l’inscrire dans l’espace, c’est-à-dire dans un lieu, ce qui se joue précisément dans l’installation du mort dans un tombeau. Trouver un lieu pour le mort ne signifie pas l’éloigner de la communauté des vivants, mais au contraire l’y inscrire afin que les vivants puissent établir une relation avec lui. Or, ce sont précisément les modalités de cette relation, qui passent par la médiation du tombeau et donc à travers lui par la médiation du corps, qui ne s’accordent pas avec la philosophie de saint Augustin. En définitive, la réunion des sépultures auprès des édifices incarnant la communauté chrétienne signe la faillite de la parole augustinienne devant le souci des membres de cette communauté de faire entrer les morts, corps et âmes, dans la Cité de Dieu. / What is a graveyard ? The question seems rather trivial, however for several years historians have debated numerous time on the subject and seek to determine whether the advent of Christianity has profoundly changed the relationship of the living with the dead.in the first part the purpose is to analyze the word of St. Augustine to the extent that it is considered as a foundation of the Christian doctrine in terms of funeral practices. In this perspective, Augustine's treatise devoted specifically to this question, the De cura gerenda pro mortuis, is re-examined in the light of the ontological-theological system that St. Augustine built throughout his life. Far from being a simple guide to good practices for Christians, the De Cura appears as a development of this system. Augustine examines the question of the place of the body in the relationship between the living and the dead. The very construction of the De cura designates the body as the object that Augustine places at the heart of his reflection.Borrowing the track designated by Augustine, the second part of this thesis is about understanding the role of the body in funerary ritual as it is grasped in the written and archaeological sources of Latin antiquity and the first centuries of the Middle Ages. A fresh examination of these sources makes it possible to restore a series of funeral rites that compose a real cycle through which the death of others is shaped so that everyone can recognize that it has taken place. With the help of philosophy, in particular phenomenology, it becomes possible to note that it is not only a question of recording the death of others in time, but that it is also about inscribing it in space, that is to say in a place, which is precisely what is intended by the act of burying the dead in a tomb.Finding a place for the dead does not mean moving them away from the community of the living, but on the contrary assigning them a place so that the living can establish a relationship with them. Indeed, it is precisely the modalities of this relationship, which pass through the mediation of the tomb and therefore through it through the mediation of the body, which do not fit in with the philosophy of St. Augustine.Ultimately, the meeting of burials with the buildings embodying the Christian community, confirms the failure of the Augustinian word before the concern of the members of this community to bring the dead, body and soul, into the City of God.

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