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Reconnaissance et stigma de la population générale concernant le trouble d'accès hyperphagique : impact des caractéristiques du répondant

Roy, Marie-Pier 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 novembre 2023) / Le trouble d'accès hyperphagique (TAH) est un trouble des conduites alimentaires (TCA) reconnu de façon officielle dans le DSM-5 depuis 2013. Bien que ce trouble soit l'un des TCA les plus prévalents, il est méconnu par la population en général. De plus, les stigmas entourant cette problématique semblent plus importants que pour les autres TCA. En effet, le TAH est souvent identifié comme étant moins sévère que les autres TCA et les gens vivant avec ce dernier sont souvent perçus comme étant responsables de leur condition. De façon importante, la littérature montre que certaines caractéristiques propres aux répondants de la population générale pourraient exercer une influence sur la reconnaissance et les stigmas entretenus par rapport aux TCA en général. Toutefois, plusieurs de ces caractéristiques n'ont pas été encore étudiées exclusivement en relation avec le TAH. Ainsi, c'est dans ce contexte que la présente étude s'intéresse à mieux documenter la reconnaissance et les stigmas de la population générale envers le TAH en fonction de caractéristiques sociodémographique et psychologique propres aux répondants. Mille cent quarante-sept (1147) participants (âge M = 35.2; Femmes : n=1773; Hommes : n=198) de la population générale ont rempli des questionnaires en ligne suite à la lecture d'une vignette clinique présentant un TAH afin d'évaluer la relation entre leurs caractéristiques personnelles et leur reconnaissance du TAH de même que leurs attitudes stigmatisantes envers le TAH. Les résultats démontrent que certaines caractéristiques propres aux participants telles que le genre, l'âge, le revenu, le niveau d'éducation, le niveau d'intériorisation des préjugés par rapport au poids, le niveau de stigma envers le poids et le niveau de familiarité avec le TAH sont reliées à la reconnaissance du TAH ou à l'ampleur des stigmas entretenus envers cette condition. Aussi, de façon concrète, à l'aide d'une vignette, il a été démontré que les participants qui reconnaissent le TAH et qui entretiennent moins de stigmas envers la condition ont des attitudes plus favorables concernant les difficultés rencontrées par une personne vivant avec un TAH. La présente étude est une des premières à examiner l'association de plusieurs caractéristiques personnelles des répondants de la population générale avec la reconnaissance et les stigmas, et ce exclusivement chez le TAH. Ces résultats nous permettent d'identifier les populations cibles (ex. : les hommes, les gens plus âgés) pour lesquels des programmes d'éducation ainsi que de sensibilisation face au TAH doivent être développés. Ce genre de programmes visent l'augmentation des connaissances et la diminution des stigmas envers le TAH pour diminuer les impacts négatifs sur les gens vivant avec un TAH.
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La stigmatisation basée sur le poids et les comportements alimentaires au sein du couple

Talbot, Marie-Ève 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 janvier 2024) / La stigmatisation liée au poids est un phénomène qui gagne en prévalence ces dernières années, suscitant l'intérêt de plusieurs chercheurs. Cette expérience aversive peut être perpétrée par différents individus, dont le partenaire amoureux, qui serait d'ailleurs l'une des plus fréquentes et intenses sources de stigma quotidien lié au poids (Vartanian & al., 2014). Malgré son importance, l'effet du stigma perpétré par le partenaire amoureux a été peu documenté dans la littérature (Puhl, & Brownell, 2006; Schmidt & al., 2022; Vartanian & al, 2014). La présente étude s'intéresse à la stigmatisation liée au poids perpétrée dans la relation amoureuse et aux processus menant à la compulsion alimentaire des deux partenaires amoureux, via l'effet médiateur des émotions négatives ressenties à l'égard du partenaire sur ce lien. L'étude s'intéresse également à la façon dont ces associations diffèrent selon la présence ou non d'un surpoids ou d'obésité chez la femme. Pour ce faire, 58 couples issus de la population générale ont été recrutés. Deux modèles d'interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny & al., 2006) ont été réalisés; un regroupant les couples où la femme ne présentent pas de surpoids (n=40; Indice de masse corporelle (IMC; kg/m²) <25) et l'autre regroupant les femmes présentant un surpoids ou de l'obésité (n=18; IMC ≥ 25). Dans son ensemble, les résultats démontrent des patrons d'associations différents entre le stigma et la compulsion alimentaire chez les partenaires amoureux, selon l'absence ou la présence de surpoids ou d'obésité de la femme. Chez les couples où la femme présente un surpoids ou de l'obésité, les résultats révèlent que l'expérience de stigma vécue par la femme est associée à sa compulsion alimentaire et à celle de son conjoint, via les émotions négatives qu'elle vit à l'égard de son partenaire. Dans le modèle où la femme ne présente pas de surpoids, l'expérience de stigma vécue chez la femme n'est pas associée à sa compulsion alimentaire, alors que l'expérience de stigma vécue par l'homme est liée à sa compulsion alimentaire, via les émotions négatives ressenties à l'égard de sa partenaire. Ces résultats font ressortir le processus différencié de la réponse à la stigmatisation au sein des couples selon la présence de surpoids ou d'obésité chez la femme. Ils ajoutent à la littérature existante sur le sujet, en donnant un portait différencié des processus pouvant lier l'expérience de stigma perpétrée quotidiennement dans le couple et la compulsion alimentaire dans un contexte dyadique.
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Restructuration cognitive en réalité virtuelle pour le jeu d'argent pathologique

Harrisson, Anne-Hélène 13 December 2023 (has links)
Les pensées dysfonctionnelles contribuent au développement et au maintien du jeu. L'un des objectifs du traitement du jeu d'argent pathologique est donc de corriger ces pensées. Pour ce faire, le questionnement socratique est l'une des méthodes utilisées lors des séances de restructuration cognitive. Celui-ci peut être séparé en trois étapes : l'identification d'une pensée dysfonctionnelle (Start), sa correction (Course) et son approbation (End). Pour identifier les pensées, l'exposition en réalité virtuelle (RV) serait une modalité intéressante. Toutefois, peu d'études se sont intéressées à l'étape de la correction de ces pensées en contexte d'exposition en RV. La présente étude vise à explorer les étapes du questionnement socratique de dix joueurs pathologiques lors d'une séance de restructuration cognitive dans un contexte de RV en séance de traitement. Elle vise aussi à identifier les techniques de restructuration cognitive utilisées. Les enregistrements d'une séance de restructuration cognitive en RV de dix joueurs pathologiques ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives inductives et déductives ainsi qu'une procédure d'accord inter juges ont été effectuées pour analyser l'identification des pensées et des techniques de correction ainsi que les tentatives de correction des pensées des joueurs. Les résultats montrent qu'en moyenne, les joueurs verbalisent 11,6 pensées par séance. Ces pensées se distribuent majoritairement sous la forme de pensées dysfonctionnelles, mais d'autres types de pensées liées au jeu sont également retrouvés. Les autres pensées liées au jeu se définissent comme étant des pensées à propos du jeu qui ne sont pas dysfonctionnelles au premier abord, mais qui peuvent l'être en les explorant davantage. Les intervenants semblent privilégier la correction des pensées dysfonctionnelles plutôt que celles liées au jeu, avec un taux de réussite de 53,8%. Parmi les techniques de correction utilisées, la preuve collectée est la technique qui a été la plus fréquemment utilisée. De plus, les résultats montrent qu'à la suite d'une première intervention qui ne semble pas mener à la correction de la pensée, les intervenants devraient persévérer dans leurs tentatives de correction en utilisant une combinaison de techniques. Des études supplémentaires portant sur la comparaison des environnements d'exposition ainsi que sur l'adhésion des joueurs aux pensées corrigées permettraient d'en savoir davantage sur l'efficacité de la restructuration cognitive en RV.
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Examen des manifestations de la dysmorphie musculaire : intégration de différentes perspectives

Morin, Julie 02 February 2024 (has links)
La dysmorphie musculaire (DM) est une condition affectant majoritairement les hommes, caractérisée par la présence d'importantes insatisfactions en lien avec les muscles. Bien qu'elle soit encore peu connue, certains auteurs se sont déjà intéressés aux manifestations de la DM en les observant sous divers angles. Différentes propositions ont été mises de l'avant pour la conceptualiser, certains l'associant à un trouble obsessionnel compulsif, d'autres à un trouble du comportement alimentaire et, plus récemment, à une addiction à l'image corporelle. Toutefois, aucune donnée empirique n'existe à ce jour sur le lien entre la DM et l'addiction à l'image corporelle. L'objectif général du présent mémoire doctoral est d'examiner les liens entres les symptômes et les manifestations de la DM, les difficultés alimentaires et les symptômes d'addiction à l'image corporelle via la complétion de deux études. Dans le cadre de la première étude, dont l'objectif est de développer et valider un questionnaire permettant d'évaluer l'addiction à l'image du corps, 466 participants ont été recrutés au sein de la communauté universitaire (étudiants et employés) et ont rempli différents questionnaires, dont l'Inventaire d'addiction à l'image corporelle (IAIC). Les résultats indiquent que l'IAIC est un outil valide qui possède de bonnes qualités psychométriques et qui permet de mesurer efficacement les symptômes d'addiction à l'image corporelle. La deuxième étude avait comme objectif d'expliquer les symptômes de DM à partir des symptômes d'addiction à l'image corporelle en contrôlant pour les symptômes alimentaires et les symptômes psychologiques présents. Des hommes à risque de présenter des symptômes de DM (N=47) ont été recrutés et ont rempli différents questionnaires en lien avec la DM, les comportements alimentaires et les symptômes psychologiques. Les résultats montrent que les symptômes d'addiction à l'image corporelle sont en mesure de prédire les symptômes de DM au-delà des symptômes alimentaires et psychologiques. En bref, la présente étude apporte des appuis préliminaires au nouveau concept d'addiction à l'image corporelle de par le développement d'un outil permettant d'évaluer ce construit et la mise en lumière de l'importance que pourrait prendre les aspects addictifs dans les manifestations de la DM.
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Dépendance alimentaire : profils psychologique et cognitif

Rodrigue, Christopher 19 March 2024 (has links)
Dans la dernière décennie, les taux d’obésité ont atteint des niveaux inégalés à l’échelle mondiale, tant chez les enfants, adolescents, que chez les adultes. Malgré les efforts pour prévenir ce phénomène, ces taux ne cessent d’augmenter dans la plupart des populations. Afin de mieux comprendre la surconsommation compulsive de nourriture menant à une surcharge pondérale et à l’obésité, de nombreux auteurs se sont intéressés à la conceptualisation de ces comportements sous l’angle de la dépendance, menant au concept de dépendance alimentaire (DA). Cette hypothèse a depuis été examinée auprès de différents groupes, à l’aide de la Yale Food Addiction Scale (YFAS), une échelle permettant d’évaluer les symptômes de dépendance à une substance, adaptés à la nourriture. Jusqu’à présent, les études intégrant l’YFAS ont notamment permis d’identifier qu’un profil généralement plus sévère était observable chez les individus rapportant des symptômes de DA, sur plusieurs plans. Dans cette lignée, la présente thèse avait comme objectif général de poursuivre la caractérisation de la DA, sur les plans psychologique et cognitif, auprès de deux populations distinctes. Un premier volet visait l’étude de ces sphères auprès d’un échantillon d’adultes souffrant d’obésité sévère, alors qu’un second volet ciblait un échantillon d’adolescents de la population générale. Dans le cadre du premier volet, une étude a été effectuée auprès de 86 adultes souffrant d’obésité sévère (IMC moyen = 47,7 kg/m²; âge moyen = 39,5 ans), en attente d’une chirurgie bariatrique. Les participants ont été divisés en deux groupes selon leur niveau de symptômes de DA, et comparés sur différentes mesures, visant notamment à évaluer les comportements alimentaires problématiques (symptômes d’accès hyperphagiques), les difficultés psychologiques (symptômes dépressifs, anxieux et impulsivité) et cognitives (fonctionnement exécutif). Les résultats ont montré que les individus, endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient significativement plus de symptômes d’accès hyperphagiques, de dépression et d’anxiété et des niveaux plus élevés de difficultés autorapportées quant au fonctionnement exécutif. De plus, les participants de ce groupe présentaient un moins bon score combiné d’inhibition et de flexibilité cognitive au Color-Word Interference Test de la batterie D-KEFS. Ces participants présentaient également un patron d’erreur suggérant une plus grande difficulté à identifier et réguler les erreurs, à cette tâche. Ensuite, le deuxième volet de la thèse était constitué de deux études. La première étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 969 adolescents de la population générale âgés entre 12 et 18 ans (571 filles, 397 garçons; âge moyen = 14,9 ans). Une procédure similaire que lors de l’étude précédente a été utilisée pour diviser les groupes et ces derniers ont été comparés sur les mêmes variables autorapportées. Les résultats ont montré que les participants endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient également davantage de symptômes d’accès hyperphagiques, de symptômes psychologiques et de difficultés de fonctionnement exécutif. De plus, le lien entre les symptômes de DA et les difficultés exécutives était modéré par l’âge et le sexe. Ensuite, la deuxième étude constituant ce volet de la thèse a été effectuée auprès de 50 adolescents recrutés à partir de l’échantillon décrit précédemment (38 filles et 12 garçons; âge moyen = 15,2 ans). Cet échantillon était constitué de 25 adolescents endossant un niveau élevé de symptômes de DA, et 25 adolescents appariés sur l’âge et le sexe, n’endossant aucun symptôme de DA. Les participants ont été comparés sur leurs performances à quatre tâches neuropsychologiques informatisées de la batterie CANTAB, visant l’attention soutenue et le fonctionnement exécutif. Les résultats n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes par rapport à ces scores, mais ont toutefois permis d’observer des tailles d’effets allant de faible à modérée quant à trois scores spécifiques, suggérant des différences relatives à l’attention soutenue et à la régulation des erreurs. En somme, les résultats des deux volets permettent d’observer des profils psychologiques et cognitifs spécifiques en lien avec les symptômes de DA, tant chez les adultes souffrant d’obésité sévère, que chez les adolescents de la population générale. L’ensemble de ces résultats ouvre également la voie à l’étude développementale de la DA, ainsi qu’à une vision holistique de cette problématique. / Over the last few decades, obesity rates have reached important rates worldwide, in children, adolescents, as well as in adults. Despite the efforts to prevent it, obesity rates are still rising across all population groups. In order to provide an understanding of compulsive overeating leading to overweight and obesity, many authors have studied it under the scope of addictions, leading to the concept of food addiction (FA). This hypothesis has been studied in many populations, with the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a scale assessing substance dependence adapted to food. Up until now, studies including the YFAS showed that individuals reporting more FA symptoms also reported a more severe profile on many other aspects. Thus, the thesis aimed to add up knowledge on psychological and cognitive profiles related to FA, in order to characterize this concept. The first section of the thesis aimed to examine those aspects in a sample of adults suffering from severe obesity, and the second section targeted a sample of adolescents from the general population. As part of the first section of the thesis, a study has been conducted with a sample of 86 adults suffering from severe obesity (mean BMI = 47.7 kg/m²; mean age = 39.5 years), waiting for a bariatric surgery. The sample was divided in two groups according to FA symptoms, and then compared with disordered eating behaviors (binge eating symptoms), psychological (depressive and anxiety symptoms, impulsivity) and cognitive difficulties (executive functioning). Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating, depression and anxiety symptoms, and more self-reported executive functioning difficulties. Moreover, those participants also showed a poorer inhibition and cognitive flexibility score on the D-KEFS’ Color-Word Interference Test. They also showed an error pattern suggesting more difficulties in identifying and processing errors. Then, the second section of the thesis consisted of two studies. The first one was conducted with a sample of 969 adolescents aged between 12 and 18 years (571 girls, 397 boys, and one missing data; mean age = 14.9 years). The research protocol was analogous to the precedent study, according to group comparisons. More precisely, participants were split on their levels of FA symptoms, and compared on similar variables. Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating symptoms, psychological and executive functioning difficulties. The relationship between FA symptoms and executive difficulties was also moderated by age and sex. Furthermore, the second study of this section was conducted with a sample of 50 adolescents recruited among the participants from the larger sample presented above (38 girls and 12 boys; mean age = 15.2 years). This sample was composed of a group of 25 participants with a higher level of FA symptoms, and a control group of 25 participants paired on age and sex, without FA symptoms. Participants were compared on their performances on four tasks of the computerized CANTAB battery, assessing sustained attention and executive functioning. Results did not show any significant differences on the tasks’ scores, but still showed small to moderate effect sizes on three specific scores, suggesting potential differences according to sustained attention and error processing. Overall, results from both sections of the present thesis revealed specific psychological and cognitive profiles related to FA symptoms in adults suffering from severe obesity, as well as in adolescents within the general population. It also opens the way to the developmental study of FA symptoms, and to a holistic approach in regard to this condition.
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Prévention de la rechute en réalité virtuelle : stratégies pour faire face aux situations à risque

Gilbert Baril, Chanelle 10 February 2024 (has links)
Les joueurs pathologiques en traitement doivent être préparés à faire face aux situations à risque de leur quotidien. Ainsi, il est d’usage, au cours du traitement, de les aider à développer et mettre en pratique différentes stratégies pour prévenir les rechutes. Toutefois, peu d’études se sont intéressées aux types de stratégies proposées par les joueurs lors d’une thérapie. Le traitement du jeu pathologique a connu des avancées dans les dernières années en utilisant la réalité virtuelle pour exposer les joueurs à leur désir de jouer. Comment cette modalité de traitement influence les stratégies de prévention de rechute reste à évaluer. La présente étude vise donc à identifier et classifier les stratégies proposées par les joueurs pour gérer leur désir de jouer lorsqu’ils sont confrontés à des situations à risque d’une exposition en réalité virtuelle. Des enregistrements de dix joueurs pathologiques ayant pris part à une séance de prévention de la rechute en réalité virtuelle ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives de type déductif et inductif ainsi qu’une procédure d’accord interjuges ont été utilisées pour analyser les discours des joueurs. L’analyse thématique a permis d’identifier six stratégies comportementales et sept stratégies cognitives. Les résultats montrent une diversité de stratégies comportementales et cognitives habituellement retrouvée dans les thérapies cognitives-comportementales, telle que d’adopter un discours réaliste, s’abstenir de jouer, penser aux conséquences du jeu ou faire une activité alternative. En étant directement confrontés à une situation à risque d’un environnement de bar, le recours à l’évitement semble être l’une des solutions clés pour les participants. Finalement, l’interaction avec l’intervenant et les sessions précédentes de restructuration cognitive modulent potentiellement les stratégies abordées pendant la séance. Des études supplémentaires incluant un suivi à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si ces stratégies sont utilisées et efficaces une fois la thérapie terminée.
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La réaction des consommateurs à la publicité mobile et achat impulsif : le rôle de l'addiction, l'attachement et l'extension de soi au téléphone intelligent

Baccouche, Mona 23 October 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 juillet 2023) / Considéré comme un artefact de la société moderne, le téléphone intelligent a pris une place importante dans la vie des individus. La grande dépendance à l'égard des téléphones intelligents, pour la réalisation des différentes tâches du quotidien, a amené certains chercheurs à s'interroger sur la nature de cette relation et les comportements addictifs qui peuvent en découler. Par ailleurs, l'addiction au téléphone intelligent a été fortement associée à des problèmes psychopathologiques, comme l'anxiété et la dépression. Du point de vue du marketing, il semblerait que les spécialistes ont su comment tirer profit de la prévalence des téléphones intelligents afin de renforcer les pratiques du marketing mobile. Le téléphone intelligent a permis de joindre plus facilement les consommateurs à travers un contenu stimulant et interactif. Cependant, face à cette frénésie envers le marketing mobile, on a tendance à ignorer les impacts négatifs des pratiques parfois aberrantes du marketing mobile sur la réaction des consommateurs. Cette thèse s'inscrit dans le cadre de l'étude des facteurs responsables de l'émergence d'une addiction au téléphone intelligent et ses conséquences sur l'efficacité publicitaire et le comportement des consommateurs. Pour ce faire, la théorie de la dépendance aux médias (Media system dependency : MSD) (Ball-Rokeach et Defleur, 1976) a été adoptée comme cadre théorique général. Nous avons également combiné les postulats théoriques de la MSD à d'autres théories et modèles bien établis dans la littérature : la théorie de l'extension de soi (Belk, 1988), la théorie de l'attachement (Bowlby, 1977), la théorie de la réactivité aux cues (Carter et Tiffany, 1999), le modèle de la distorsion cognitive (Beck, 1963) et la théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957). Un modèle a donc été proposé et testé. Ce modèle présente d'une part, l'extension de soi et l'attachement comme les déterminants de l'addiction au téléphone intelligent, et d'autre part, la réaction des consommateurs (attention et attitude), la surcharge d'informations, l'achat impulsif mobile et le comportement post-achat (dissonance post-achat et intention de retourner le produit) comme possibles conséquences directes et indirectes. Pour tester les relations de notre modèle conceptuel, une approche quantitative a été mise en place au moyen d'un questionnaire autoadministré. En utilisant la méthode statistique PLS-SEM, nous avons pu confirmer, ou infirmer, les hypothèses de notre cadre conceptuel. Les résultats ont montré que l'addiction au téléphone intelligent est déterminée par les concepts de l'extension de soi et l'attachement au téléphone intelligent. De plus, l'addiction au téléphone intelligent exerce une influence significativement positive et directe sur la réaction des consommateurs à la publicité mobile, au niveau de l'attention et de la formation de son attitude. L'addiction au téléphone intelligent influence également la perception de la surcharge d'informations reçues par les individus sur leur appareil. Finalement, nous avons pu confirmer une relation indirecte entre l'addiction au téléphone intelligent et la dissonance post-achat à travers l'achat impulsif mobile. Les résultats ont été discutés et les contributions théoriques, et managériales de cette thèse ont été mises en avant. / Considered as an artifact of modern society, smartphones have taken an important place in the lives of individuals. The great dependence on smartphones to undertake various daily tasks has led some researchers to question the nature of this relationship and the potential consequences of mobile addictive behaviors. Besides, smartphone addiction has been strongly associated with psychopathological problems such as anxiety and depression. From a marketing perspective, marketers seem to take advantage of the prevalence of smartphones to strengthen their mobile marketing strategies and practices. The smartphone has facilitated the access to consumers through engaging and interactive content. However, the frenzy around mobile marketing has obscured the negative impacts of deviant practices of mobile marketing on consumers' reactions. This thesis deals with the factors underlying the emergence of smartphone addiction and its consequences on advertising effectiveness and consumers' behaviors. The theory of media system dependency (MSD) (Ball-Rokeach and Defleur, 1976) has been adopted as a general theoretical framework. Furthermore, we have combined the theory of MSD with other well-established theories and models in the literature such as the self-extension theory (Belk, 1988), the attachment theory (Bowlby, 1977), the cue reactivity theory (Carter and Tiffany, 1999), the cognitive distortion model (Beck, 1963), and the cognitive dissonance theory (Festinger, 1957). Based on these theories, this thesis proposes a model depicting self-extension and attachment as the determinants of smartphone addiction. The latter is shown to have direct or indirect impacts on consumers' reactions (attention and attitude), information overload, mobile impulse buying and post-purchase behavior (post-purchase dissonance and intention to return the product). To test the relationships of our conceptual model, a quantitative approach is conducted using a self-administered questionnaire. Using the PLS-SEM statistical method, the hypotheses of our conceptual framework are tested. The results show that smartphone addiction is determined by consumers' smartphone self-extension and smartphone attachment. In addition, smartphone addiction is found to have a significantly positive and direct influence on consumers' reaction to mobile advertising, whether in terms of attention or attitude formation. In addition, smartphone addiction is found to influence consumers' perception of information overload, received on their devices. Finally, the results confirm an indirect relationship between smartphone addiction and post-purchase dissonance through mobile impulse buying. The results are discussed, and the theoretical and managerial contributions of this thesis are highlighted.
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Exploration de l'effet de la privation de sommeil sur les comportements de jeu chez les joueurs de poker en ligne

Hamel, Alexandre 27 January 2024 (has links)
Le poker en ligne (PEL) est un jeu de hasard et d'argent avec des caractéristiques structurelles et contextuelles uniques. Contrairement à certains jeux plus connus (p.ex., appareils de loterie vidéo), le PEL permet à certains joueurs de retirer un bénéfice financier de cette pratique au long cours. Le PEL est accessible 24/7, cette accessibilité entraine certains joueurs à jouer durant leurs heures habituelles de sommeil et en privation de sommeil. Bien que la pratique du PEL en privation de sommeil n'ait pas encore été spécifiquement étudiée, la privation de sommeil favorise des comportements à risque dans plusieurs contextes et est associée à des altérations dans la capacité de prise de décision et de régulation des émotions. La capacité de prise de décision et de régulation émotionnelle constitue des facteurs importants pour le joueur de PEL, notamment afin de prévenir le tilt. Le tilt est un phénomène de perte de contrôle transitoire au PEL, caractérisé notamment par de la colère, un style de jeu plus agressif et l'apparition de l'illusion de contrôle. D'autre part, le PEL avant le coucher pourrait affecter le sommeil de la nuit subséquente. L'utilisation d'un appareil électronique avant le coucher et l'activation émotionnelle sont des circonstances ayant des effets délétères sur le sommeil. De plus, les conséquences du jeu comme la rumination en lien avec les pertes pourraient également affecter le sommeil du joueur. L'objectif premier de ce mémoire est d'explorer les effets de la privation de sommeil sur les symptômes de tilt et les comportements de jeu (gains et pertes nettes et nombre demains jouées). L'objectif secondaire de ce mémoire est d'explorer les effets du PEL sur le sommeil de la nuit subséquente. L'heure de coucher, la latence d'endormissement, l'efficacité de sommeil, le temps total de sommeil et le sentiment de repos au matin sont mesurés. Un devis expérimental sur 28 jours permet de récolter des informations quotidiennes sur les habitudes de sommeil, les comportements de jeu et les symptômes du tilt de 23 joueurs de PEL réguliers. Ces joueurs sont âgés entre 20 et 52 ans et possèdent des niveaux d'expérience au PEL variés, la grande majorité jouent depuis plus d'un an. Des analyses mixtes permettent de comparer les séances de jeu selon l'heure où elles ont été jouées sur le tilt, les gains et les pertes nettes, le nombre de mains jouées et les mesures de sommeil. Les résultats révèlent un plus haut niveau de tilt émotionnel et comportemental, davantage de mains jouées et des résultats financiers inférieurs lorsque les séances sont jouées en privation de sommeil, comparativement aux séances jouées au repos. Davantage de tilt émotionnel et comportemental est également observé lorsque de l'alcool est consommé durant la soirée. Les résultats révèlent également une latence d'endormissement inférieure lorsqu'une séance est jouée moins de deux heures avant le coucher comparativement à l'absence de séance jouée durant cette période. Des analyses Post-Hoc révèlent que le tilt émotionnel et comportemental est associé à des heures de coucher plus tardives, un temps total de sommeil réduit et de plus grandes latences au sommeil rapportés, tandis que le tilt cognitif est associé à une efficacité de sommeil moindre. Les résultats de cette étude appuient l'idée que la pratique du PEL en privation de sommeil constitue une pratique pouvant comporter des risques pour les joueurs, du moins à court terme. Les risques de cette pratique résident dans les symptômes de tilt émotionnel et comportemental pouvant en résulter, qui eux peuvent entrainer des effets délétères sur le sommeil. Les résultats indiquent également que le jeu en privation de sommeil peut favoriser davantage de pertes pour le joueur. Ce mémoire permet d'explorer des facteurs de risque spécifiques au PEL. La dernière section de ce mémoire offre une discussion sur les résultats de l'étude en prenant en compte les caractéristiques uniques du PEL et de ses joueurs. Des recommandations sont faites en ce sens pour les études futures, les mesures préventives en jeu responsable et pour les professionnels cliniques pouvant intervenir auprès des joueurs de PEL.
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Reality check : inferential confusion and cognitive confidence as core cognitive factors across the obsessive-compulsive spectrum

Ouellet-Courtois, Catherine 08 1900 (has links)
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) se caractérise par la présence d’obsessions et/ou de compulsions. À la lumière de l’hétérogénéité du TOC et de la présence de styles de pensées et de comportements de type TOC chez des personnes présentant d’autres problèmes de santé mentale, certains ont fait valoir la nécessité de créer une catégorie des troubles du spectre obsessionnel-compulsif et d’identifier les processus cognitifs communs qui sous-tendent ces troubles afin d’élaborer des théories et des traitements plus parcimonieux. Une tendance générale à douter de ses sens et de ses facultés cognitives semble être le pivot des troubles obsessionnels. Selon l’approche basée sur les inférences, le doute obsessionnel est suscité par un processus de raisonnement erroné, soit la confusion inférentielle (CI). La CI implique (1) une méfiance vis-à-vis des sens et (2) une importance indue accordée aux possibilités imaginaires. La faible confiance cognitive (CC), un processus cognitif similaire, renvoie à une méfiance par rapport à son attention, sa perception et sa mémoire. Cette thèse a visé à étudier la CI et la faible CC en tant que potentiels facteurs cognitifs transdiagnostiques dans le spectre de l’obsessionnalité. Le premier article constitue une revue systématique avec méta-analyse destinée à évaluer le rôle de la CC pour différents sous-types du TOC et à examiner à quel degré la faible CC est associée aux symptômes du TOC. On a constaté que les individus atteints d’un TOC présentent une plus faible CC que les témoins sains, mais que celle-ci ne semble pas spécifique au TOC. L’article a aussi souligné la nécessité d’employer des tâches idiosyncratiques, ciblant les distorsions de la pensée propres au TOC, afin de bien mesurer la CC. Dans le cadre du deuxième article, le but a été d’approfondir cette piste de recherche en examinant le rôle commun de la faible CC et de la CI pour les différents sous-types du TOC, en procédant à des analyses de grappes avec un échantillon de 128 patients atteints d’un TOC. Alors qu’il a été constaté que la faible CC correspondait davantage aux sous-types de vérification et « tout à fait juste », la CI semble pertinente pour un plus large éventail de profils TOC. Le troisième article examine le rôle de la CI chez les troubles des conduites alimentaires (TCAs) en provoquant la CI expérimentalement. Des participantes atteintes d’un TA (n = 18) et des femmes témoins saines (n = 18) ont été assignées à l’une des deux conditions expérimentales : pour la condition CI élevée, les participantes ont visionné des vidéos où des séquences clés étaient manquantes, ce qui suscitait la CI; pour la condition CI faible, les participantes ont visionné les vidéos intégrales. Chez le groupe TA assigné à la condition CI élevée, on a observé une tendance à présenter un état de CI post-vidéos supérieur, un recours accru au comportement de neutralisation et, enfin, davantage de symptômes TOC. En somme, les résultats de cette thèse soulignent la pertinence de la CI et de la faible CC en tant que facteurs cognitifs transdiagnostiques sur le spectre obsessionnel-compulsif. / Obsessive-compulsive disorder (OCD) is a severe mental health disorder that involves obsessions and/or compulsions. In light of the heterogeneity of OCD and of the presence of OCD-like thinking and behaviors in several disorders, some have argued for the necessity of a new category of obsessive-compulsive spectrum disorders. Considering the overlap between various disorders characterized by obsessionality, there is a need for the identification of common cognitive processes that underpin these disorders in order to formulate more parsimonious explanations and treatments for these conditions. A general tendency to doubt the senses and cognitive faculties appears as central to obsessional disorders. According to the inference-based approach, the obsessional doubt is elicited by a faulty reasoning process known as inferential confusion (IC), that implicates (1) a distrust of the senses, and (2) an investment in imaginary possibilities. A similar construct is low cognitive confidence, which is defined as a distrust of one’s attention, perception and memory. The overarching goal of this thesis was to examine IC and low cognitive confidence as potential transdiagnostic cognitive factors across the spectrum of obsessionality. The first thesis article evaluated the role of cognitive confidence across OCD subtypes and examined the extent to which poor cognitive confidence is associated with OCD symptomatology by conducting a systematic review with a meta-analysis. This article led to the conclusion that individuals with OCD have lower cognitive confidence than healthy controls, but that it is unclear if cognitive confidence is specific to OCD, such that the use of idiosyncratic tasks appears to be required in order to correctly capture cognitive confidence in OCD. The second thesis article furthered this investigation by examining the joint role of low cognitive confidence and IC across OCD subtypes by performing cluster analyses using a sample of 128 individuals with OCD. While cognitive confidence was found to more relevant to the checking and “just right” subtypes, IC appeared to be relevant to a wider range of OCD profiles. The third thesis article sought to examine the role of IC in eating disorders by inducing IC experimentally. Female participants with an eating disorder (n = 18) and healthy controls participants (n = 18) were recruited. Participants were assigned to one of two experimental conditions: in the High IC condition, participants watched videos with key sequences missing – provoking a distrust of the senses and lending more space for the imagination, thus triggering IC. In the Low IC condition, participants watched videos without sequences missing. The eating disorder group assigned to the High IC condition demonstrated a trend for higher levels of state IC, greater neutralization behavior and higher OCD symptoms than those who were assigned to the Low IC condition. Taken together, the results of the present thesis underline the relevance of IC and cognitive confidence as transdiagnostic cognitive factors across the obsessive-compulsive spectrum.
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When anatomy drives physiology : expanding the actor-critic model of the basal ganglia to new subthalamus connections / Quand la fonction découle de la structure : extension du modèle acteur critique des ganglions de base aux nouvelles connections subthalamiques

Haynes, William 11 September 2014 (has links)
Les noyaux gris centraux (ganglions de la base en anglais) sont un réseau de structures sous-corticales dont la persistance dans l'ensemble des vertébrés plaide en faveur d'une fonction clef au cours de l'évolution. Comme ce fut remarqué dès le 18ème siècle, ils ont l'unique particularité de concentrer des afférences de l'entièreté de la surface corticale. Cette position centrale et l'analyse de l'anatomie du réseau leur ont valu le rôle d'arbitre central du cerveau, réglant les conflits entre processus neuronaux concomitants bien qu'incompatibles. Au sein du réseau, le noyau subthalamique jouit d'une notoriété particulière. Ce noyau, sur la base de ses afférences corticales, et en vertu de ses projections sur le soma des neurones pallidaux, aurait pour fonction de filtrer les programmes comportementaux codés par le striatum et concourant pour leur expression. Rapporté aux théories de la prise de décision, le noyau subthalamique fixerait le seuil décisionnel, ou la quantité d'information à accumuler en faveur d'une option comportementale afin qu'elle soit exprimée. Mais si ce petit noyau est devenu si célèbre, c'est surtout qu'il est la cible d'une procédure chirurgicale spectaculaire: la stimulation cérébrale profonde. Cette opération du cerveau est le dernier recours pour les patients souffrant d'une maladie de Parkinson ou d'un trouble obsessionnel compulsif sévère. Elle parvient même parfois à faire disparaître leurs symptômes. Malgré cette efficacité remarquable, les mécanismes de la stimulation cérébrale profonde restent inconnus. Il faut, entre autres, blâmer l'obscurité qui règne encore sur le noyau subthalamique, car les fonctions mentionnées ci-dessus restent des conjectures théoriques en manque de validation expérimentale. La première étape de ce travail a été d'en valider les bases anatomiques. En effet, l'existence d'une voie fronto-subthalamique - nécessaire au modèle - n'était connue que sur la base d'études menées chez le rat. Nous avons démontré, par des méthodes de traçage axonal, l'existence de cette connexion chez le primate. En sus, cette connexion aura permis de redéfinir les frontières médiales du noyau subthalamique avec les conséquences cliniques qui peuvent en être tirées. Le deuxième objectif global de cette thèse était de tester la validité fonctionnelle du modèle, la stimulation cérébrale profonde offrant un accès rare aux activités du noyau subthalamique. Cependant, il était d'abord nécessaire de caractériser la population étudiée, à savoir des patients souffrants d'un trouble obsessionnel compulsif. Grâce à l'imagerie de diffusion nous démontrons une diminution ainsi qu'une désorganisation des connexions cortico-sous corticales, se traduisant probablement par un défaut de contrôle conscient sur le processus de sélection. Une étude de magnétoencéphalographie est en cours pour approfondir les changements d'activité corticale. Pour tester le rôle du noyau subthalamique dans l'établissement du seuil décisionnel nous avons enregistré son activité électrophysiologique pendant que les patients effectuaient une tâche de prise de décision perceptuelle. Nous démontrons que les neurones du noyau subthalamique ont une réponse multimodale, concordant en cela avec nos données anatomiques qui montrent une convergence d'informations au niveau du noyau subthalamique. De plus, une augmentation de l'activité est retrouvée dans les conditions attendues... / The basal ganglia are a network of subcortical structures of which the invariant architecture throughout vertebrate evolution suggests a key function in evolution. As was noted as early as the 18th century, they have the unique characteristic of concentrating afferences from the entire cortical surgace. Given this central position and the internal architecture of the network, they could provide a centralised selection mechanism in the brain, arbitrating between any two conflicting processes. Among the basal ganglia, the subthalamic nucleus has become of particular interest as it is the target of deep brain stimulation, a neurosurgical procedure used to treat severe Parkinson’s disease and obsessive-compulsive disorder. It would have for function to integrate contextual information from its cortical inputs to filter behavioural programs encoded by the striatum. Within the framework of decision-making models, this filtering function is akin to setting the decision threshold, or the amount of evidence required before selecting a program. However, this considerations remain hypothetical as they are lacking experimental support. The first objective of this work was to validate the anatomical basis of these assumptions. Indeed, the existence of a prefrontal-subthalamic pathway, necessary to expand the decision models to every type of decision, had only been demonstrated in rodents. We demonstrated its existence in the primate using anterograde axonal tracing. In addition, this projection will have allowed us to redefine the medial border of the subthalamic nucleus with the clinical consequences that that may have. The second objective of this thesis was to test the functional validity of the models, and specifically the role of the subthalamic nucleus in setting decision thresholds. Deep brain stimulation offers a rare access to the electrophysiology of this structure; however, it is a patient population, here obsessive-compulsive disorder patients. A first step was, therefore, to characterise this population, anatomically and behaviourally, to understand how it might be of use as a model of decision-making in the basal ganglia. We demonstrated a reduction in the strength of cortico-subcortical anatomical connections. We suggest that this prevents accurate conscious control over decision mechanisms. Behaviourally, patients displayed a pathologically low confidence levels in their decisions and we hypothesised that this would lead to an increase of the decision threshold and matching subthalamic activity. To test this, we recorded the activity of the subthalamic nucleus during a decision-making task. We demonstrate that subthalamic neurons have a multimodal activity, consistent with our demonstration of convergent cortical inputs. However, we were unable to demonstrate a link between subthalamic activity and decision threshold, although this may be due to technical considerations…

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