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Émigration temporaire et développement économique dans le pays d'origine

Sadqi, Mohamed 24 April 2018 (has links)
L'émigration temporaire des travailleurs est un sujet qui suscite de plus en plus la curiosité des chercheurs, ses effets touchent non seulement les pays de destination, mais aussi les pays source de cette émigration. Pour ces derniers, les transferts des émigrants temporaires représentent une source stable de fonds. De plus, non seulement cette source de fonds excède les différentes formes d'aide financière au développement reçues par ces pays, elle a aussi l'avantage de placer ces fonds entre les mains de ceux qui en ont le plus besoin—à l'opposé de l'aide internationale. Notre étude cherche à identifier l'impact que l'émigration temporaire des travailleurs a sur le développement économique d'un pays-source. Pour y parvenir, nous développons un modèle de choix rationnels dans une économie à un secteur d'activité. Dans notre modèle, les choix rationnels des ménages portent non seulement sur le lieu d'emploi du chef de ménage (travailleur domestique ou émigrant temporaire), mais aussi sur la taille du ménage (nombre d'enfants) et l'investissement dans l'éducation des enfants. Les résultats microéconomiques du modèle sont dérivés analytiquement. En particulier, les ménages du pays-source qui gagnent de l'amélioration des conditions d'émigration temporaire sont essentiellement pauvres. D'autre part, pour ces ménages pauvres, la décision d'émigrer temporairement a un effet négatif sur leur taux de fécondité, et un effet positif sur le niveau d'éducation de leurs enfants. Au niveau macroéconomique, la simulation numérique du modèle révèle que l'amélioration des conditions d'émigration temporaire augmente le niveau de scolarisation moyen dans le pays-source, et baisse aussi son taux fécondité moyen. Ces résultats montrent, selon la théorie néoclassique du développement, que les pays-destinataires peuvent potentiellement contribuer au développement économique des pays-source en améliorant les conditions d'émigration temporaire. Cependant, une analyse de sensibilité révèle que cet effet bénéfique est hétérogène. En effet, l'ampleur de cet effet bénéfique peut être soit fort, soit faible ou insignifiant, dépendamment des politiques complémentaires menées par les pays-sources. Ainsi, les pays-sources où (i) l'âge légal au premier mariage est maintenu à 18 ans ou plus pour les femmes et où (ii) le gouvernement investit suffisamment en éducation publique sont-ils les plus susceptibles de bénéficier significativement de l'amélioration des conditions d'émigration temporaire.
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Prescrire et proscrire : les enjeux de la conservation environnementale : transformations des rapports socio-environnementaux à El Cuyo, Réserve de la biosphère de Ría Lagartos, Yucatán, Mexique

Guindon, Andréanne 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les transformations des relations socio-environnementales à El Cuyo, Réserve de biosphère de Ria Lagartos, au Yucatân, Mexique. Il s'appuie sur l'approche de l'écologie politique pour analyser les discours et pratiques liés à l'environnement. Les relations socio-environnementales se transforment sans cesse, influencées notamment par les acteurs en place, les régimes politiques, les modes de subsistance, les activités économiques. Avec la création de la réserve de Ria Lagartos en 1979, de nouveaux acteurs, programmes de développement, fonds, discours et pratiques liés à un environnement que l'on cherche à conserver se déploient et entraînent des transformations dans les façons de penser et d'agir dans son environnement. Par ailleurs, le nouvel espace créé engendre des changements au plan des relations sociales et de pouvoir dans la localité. C'est dans ce contexte que les discours et pratiques liés à l'environnement sont analysés. Si certains résidents tentent de participer aux activités de la réserve à travers le développement de l'écotourisme, on constate que plusieurs inégalités sociales et des différences au plan de l'accès à l'environnement sont exacerbées par les programmes mis en place. Par ailleurs, il apparaît que les diverses façons de comprendre et de vivre dans son environnement ne possèdent pas toutes une valeur égale dans cet espace de conservation environnementale.
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La réception du hip-hop chez des rappeurs afro-québécois dans la ville de Québec : appropriation intersectionnelle de problématiques multidimensionnelles

Atséna Abogo, Marie Thérèse 24 April 2018 (has links)
Cette thèse analyse les rappeurs afro-québécois des communautés de Limoilou (Limoilou Starz) et leurs amis de Montcalm comme des acteurs qui s’approprient des éléments identitaires, de lutte sociale et de survie économique, issus des problématiques globales et américaines du hip-hop, au service de leurs défis particuliers. Les divers mérites des luttes menées au moyen de leur art sont acquis par des formes spécifiques de capital. Ainsi les moyens utilisés par les rappeurs sont principalement les paroles de chansons, les prises de parole publique, dans les médias et sur scène, les campagnes d’affichage, l’utilisation des réseaux numériques, l’entreprise économique autonome (photographie, vidéographie, gestion des artistes, vente de vêtements). Ces moyens spécifiques se rattachent à d’autres principes et actions non explicités et sociohistoriquement ancrés. À partir d’une enquête ethnographique menée auprès de 31 participants dans la ville de Québec, j’utilise le concept de « réception différenciée » (Hall, 1980; Morley, 1980) pour décrire le processus de résistance des différents pratiquants et entrepreneurs de la musique aux dominations provenant de groupes divers. Trois principaux groupes de domination sont examinés : les agents d’institutions étatiques (comme les policiers du Service de Police de la Ville de Québec), les agents d’entreprises privées (comme les patrons de grandes boites de nuit et les propriétaires de labels musicaux indépendants) et les groupes et individus du milieu hip-hop, à travers leurs stratégies d’intimidation. a théorie « émergente » ou emergent-fit (Guillemette, 2006; Guillemette et Luckerhoff, 2009) permet d’entrevoir la musique hip-hop en amont comme une structure multidimensionnelle (sociale, identitaire, politique et économique) et intersectionnelle (intersection de plusieurs catégories interreliées, relatives au lieu de résidence, à la race et aux capacités économiques), et en aval comme un champ musical (Bourdieu, 1976 et 1989; Rimmer, 2010) renégocié. Cette structure a pris forme et s’est transformée grâce aux dispositions mentales et physiques (habitus) des acteurs étudiés. Les résultats de cette recherche montrent que certains rappeurs et leurs autres collègues artistes hip-hop— ainsi que quelques entrepreneurs— résistent à plusieurs sortes de domination. D’autres encore acceptent ces dominations sous forme d’idéologies, même en le reconnaissant explicitement. Par contre, une infime partie des acteurs étudiés les rejettent complètement. Ainsi, l’appropriation multidimensionnelle et intersectionnelle des sens dominants à travers le hip-hop mène à plusieurs formes de lecture de la domination et de la résistance. / This research analyzes the afroquebecer rappers of the community of Limoilou (Limoilou Starz) and their friends of Montcalm in Quebec City as actors who appropriate elements of identity, social struggle and economic survival from global and American hip-hop, to help solve their particular challenges. The merits of the various struggles through their art and specific techniques (lyrics, public speaking and in medias and stand-ups, branding campains, online networks) are acquired by multiple sociohistorically rooted forms of capital. From an ethnographic study conducted with 31 participants in the city of Quebec, the concept of "negociated reception" is used to describe the process of resistance of the meaning to these different dominations produced by the actors in positions of power. These modes of domination come from state institutions agents (such as Quebec City Police officers), corporations agents (such as managers of entertainment clubs and of major and independent music labels), and also from individual or groups of peers of hip-hop milieu, through bullying strategies. he “emergent-fit” theory (Guillemette, 2006; Guillemette and Luckerhoff, 2009 ) presents hip-hop music as a renogociated musical field (Bourdieu, 1976 and 1989; Rimmer, 2010), and a multidimensional structure (social, identity, political, and economic) that intersects (through multiple categories such as place of residence, race, and economic capacity), and take shape in and through the mental and physical dispositions (habitus) of the studied actors. The results of this research show that some rappers are "resistant'' to the dominations of their various oppressors. Some others are nevertheless accepting the domination from national ideologies, entrepreneurs and peers, although they are conscious of it. Finally, one small group of studied rappers rejects it completely. Thus, intersectional appropriation of dominant meaning through hip-hop music leads to multiple readings of domination and resistance.
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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) : vers la conservation des espèces menacées dans une perspective de développement durable?

Bacon-Dussault, Malaïka 05 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Le 3 mars 2023, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) fêtait son 50ᵉ anniversaire. Elle a été adoptée au début des années 1970, alors que se développaient les théories en matière de protection de l'environnement d'une part et de développement économique d'autre part. Malgré l'importance du commerce des espèces sauvages pour certains peuples autochtones et communautés locales, les préoccupations économiques n'ont pas été prises en compte dans l'élaboration du texte de la Convention. En effet, la CITES réglemente le commerce des espèces menacées d'extinction en les inscrivant à l'une de trois Annexes : les espèces inscrites à l'Annexe I ne peuvent pas être commercialisées pour des fins commerciales, alors que celles inscrites à l'Annexe II et à l'Annexe III peuvent l'être avec la présentation d'un permis. Ce mécanisme par annexe - et la réglementation par permis - fait écho aux conventions internationales portant sur la faune et la flore africaines qui avaient été adoptées au début du XXᵉ siècle par les anciens pays colonisateurs pour protéger les espèces dans les colonies. Dès la mise en œuvre de la Convention, les pays en développement se sont vus désavantagés. En effet, un nombre important d'espèces à haute valeur commerciale ont été inscrites à l'Annexe I, interdisant ainsi toute transaction commerciale. À la CoP1 (1976), les États parties se sont penchés sur des critères pour amender les Annexes, adoptant une approche prudente basée sur les données biologiques et commerciales. Malgré les tentatives de mettre en place des mesures de conciliation pour permettre le commerce de certaines espèces sous condition, le nombre d'espèces inscrites à l'Annexe I a continué d'augmenter, limitant ainsi les revenus que pouvaient tirer les peuples autochtones et les communautés locales du commerce de ces espèces. Avec l'avènement du développement durable au début des années 1990, les discussions aux Conférences des Parties ont porté sur l'utilisation durable et l'importance économique des espèces pour certains peuples autochtones et communautés locales. Ces discussions ont mené aux modifications des critères d'amendement des Annexes pour prendre en compte - en partie - le point de vue des pays en développement en matière de développement économique. Ces critères ont mené à un nombre moins important d'inscriptions à l'Annexe I, mais ont perpétué l'importance des données scientifiques et commerciales pour l'inscription d'une espèce, écartant ainsi toute prise en compte des répercussions économiques sur les peuples autochtones et les communautés locales. Compte tenu de ces désavantages économiques, plusieurs États ont tenté d'incorporer l'utilisation durable des espèces sauvages et les moyens d'existence des peuples autochtones et des communautés locales au sein des critères d'amendement des Annexes I et II de la CITES. Or, ces requêtes découlent entre autres du fait que la CITES ne prévoit pas de mécanisme de financement officiel pour aider les pays en développement à mettre en œuvre la Convention. En effet, bien que ce soit le Secrétariat qui gère les fonds reçus, les projets subventionnés dépendent de la volonté des donateurs - pays occidentaux et organisations non gouvernementales - qui accordent des fonds pour des projets spécifiques. Au cours des dernières années, ces fonds ont été alloués principalement à la lutte contre le commerce illégal. Aucune compensation n'a été versée aux peuples autochtones ou aux communautés locales pour la perte de revenus associés à une réglementation accrue du commerce des espèces sauvages ou pour leur permettre de développer de nouveaux moyens d'existence. Dans ce contexte, les dernières discussions à la CITES ont porté sur un mécanisme de participation pour les peuples autochtones et les communautés locales. Malgré les déclarations internationales sur l'importance de cette participation, les États parties à la CITES n'ont pas accepté de formaliser de processus, préférant s'en remettre aux mécanismes existants, c'est-à-dire la consultation nationale en amont des Conférences des Parties, l'inclusion de représentants des peuples autochtones et communautés locales au sein des délégations étatiques ou leur participation en tant qu'observateurs. Encore une fois, ces mécanismes ne sont pas à l'avantage des pays en développement, qui ne possèdent pas les ressources humaines et financières pour mener ce genre de consultation de grande envergure. De plus, des changements aux documents constitutifs de la CITES devraient être adoptés pour réellement permettre aux représentants de peuples autochtones et communautés locales de participer pleinement aux processus décisionnels de la CITES. Malgré ses décennies, la CITES est toujours une convention qui perpétue la vision occidentale en matière de conservation des espèces. Alors que plusieurs instruments internationaux adoptés dans les années 1990 ont incorporé des mécanismes financiers et de participation des peuples autochtones et des communautés locales, les États Parties à la CITES ont refusé - et continuent de refuser - de prendre en compte de manière officielle leurs préoccupations dans le processus d'inscription des espèces aux Annexes. Alors que le commerce illégal d'espèces sauvages est à son plus fort et que celles-ci continuent à décliner à vue d'œil - malgré l'adoption de mesures restrictives des dernières décennies, il est primordial d'impliquer les peuples autochtones et les communautés locales dans le processus décisionnel en matière de conservation et de réglementation du commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. / On March 3, 2023, the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) celebrated its 50ᵗʰ anniversary. It was adopted in the early 1970s at a time when theories of environmental protection on the one hand and economic development on the other were evolving. Despite the importance of wildlife trade to some indigenous peoples and local communities, economic concerns are not reflected in the text of the Convention. Indeed, CITES regulates trade in endangered species by listing them in one of three Appendices: species listed in Appendix I cannot be traded for commercial purposes, while those listed in Appendix II and III can be traded with the presentation of a permit. This appendix mechanism - and the regulation by permit - echoes the international conventions on African fauna and flora that were adopted in the early 20ᵗʰ century by former colonial countries to protect species in their colonies. Once the Convention was implemented, developing countries were at a disadvantage. Indeed, a significant number of species of high commercial value were listed in Appendix I, thus prohibiting any commercial transactions. At CoP1 (1976), State Parties discussed criteria for amending the Appendices, taking a cautious approach based on biological and trade data. Despite attempts to put in place conciliatory measures to allow trade in some species under conditions, the number of species listed in Appendix I continued to increase, limiting the income that indigenous peoples and local communities could earn from trade in these species. With the advent of sustainable development in the early 1990s, discussions at the Conferences of the Parties focused on the sustainable use and economic importance of species to some indigenous peoples and local communities. These amended criteria led to fewer listings in Appendix I but perpetuated the importance of scientific and commercial data for listing a species, thereby discounting any consideration of economic impacts on indigenous peoples and local communities. Considering these economic disadvantages, several States have attempted to incorporate the sustainable use of wildlife and the livelihoods of indigenous peoples and local communities into the criteria for amendment of Appendices I and II of CITES. These requests arise from the fact that CITES does not provide a formal financial mechanism. Although the Secretariat manages the funds received, the projects funded depend on the willingness of donors - Western countries and non-governmental organizations - to provide funds for specific projects. In recent years, these funds have been allocated mainly to the fight against illegal trade. No compensation has been paid to indigenous peoples or local communities for the implementation of the Convention or the loss of income associated with increased regulation of the wildlife trade or to enable them to develop new livelihoods. In this context, recent discussions at CITES have focused on a participatory mechanism for indigenous peoples and local communities. Despite international statements on the importance of this participation, CITES Parties have not agreed to formalize a process, preferring to rely on existing mechanisms, i.e., national consultation prior to Conferences of the Parties, inclusion of indigenous peoples' and local communities' representatives in state delegations or their participation as observers. Once again, these mechanisms are not to the advantage of developing countries, which do not have the human and financial resources to carry out this type of large-scale consultation or to include representatives in delegations. In addition, changes to the CITES governing documents should be adopted to truly enable representatives of indigenous peoples and local communities to fully participate in CITES decision-making processes. Despite its decades, CITES is still a convention that perpetuates the Western vision of species conservation. While many of the instruments adopted at the international level in the 1990s incorporated financial and participatory mechanisms for indigenous peoples and local communities, CITES Parties have refused - and continue to refuse - to take their concerns into account in the listing process. At a time when the illegal trade in wildlife is at its peak and species continue to decline dramatically - despite the adoption of restrictive measures over the past few decades - it is critical to involve indigenous peoples and local communities in the decision-making process for the conservation and regulation of international trade in endangered species of fauna and flora.
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Les procès-verbaux sur la commodité et l'incommodité des districts paroissiaux de Mathieu Benoît Collet (1721)

Dubois, David 11 April 2018 (has links)
C'est en février 1721 que débute une enquête qui mène Mathieu Benoît Collet et Nicolas Gaspard Boucault aux quatre coins de la colonie canadienne sur la commodité ou l'incommodité des districts paroissiaux. On reprend ainsi la coutume française qui exige de prendre en compte l'opinion des personnes visées par tous changements des limites paroissiales. Mandatés par les autorités coloniales, les deux hommes se déplacent à la rencontre de milliers de paroissiens de toutes qualités. Cette démarche vise à recueillir les impressions des gens sur la situation qui prévaut dans leur paroisse. Dans l'optique d'une réorganisation des paroisses et de leurs limites, les enquêteurs tentent de questionner les gens sur la viabilité de nouvelles entités et sur les incommodants qu'un tel processus pourrait enrayer. Ce sont 65 paroisses qui sont ainsi visitées par les deux administrateurs de Québec. Des gens de fonction tels les curés, seigneurs, officiers militaires, officiers de milices, notaires, marguilliers se présentent en grand nombre. Les simples habitants sont également au rendez-vous. Nous y voyons alors un portrait de la société rurale canadienne rassemblée sous un même toit pour discuter de l'avenir de ses communautés. L'engouement d'une telle enquête pour la population rurale est représentatif de l'importance que les gens accordent au cadre social et au lieu de socialisation qu'est la paroisse. Les paroissiens profitent de l'occasion pour exprimer leurs insatisfactions de toutes sortes, sur ce qui les incommode. Les informations recueillies sont par la suite compilées sous forme de procès-verbal. Ces documents serviront par la suite aux autorités afin de statuer sur les nouvelles limites entérinées par un arrêt royal en 1722. Étant une source partiellement exploitée des historiens, les procès-verbaux de Collet sont pourtant une mine de renseignements sur la société rurale de Nouvelle-France. Ce mémoire veut lever le voile sur cette enquête et sur sa contribution à la compréhension de l'histoire du XVIIIe siècle canadien. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Migration et classe sociale : trajectoires d'exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Ouellet, Myriam 22 October 2018 (has links)
Depuis sa violente éruption en mars 2011, le conflit syrien a généré près de 12 millions de sinistrés, ces derniers ayant quitté leur foyer dans l’espoir de trouver refuge ailleurs. Parmi eux, 6,3 millions de déplacés internes et 5,3 millions enregistrés hors de la Syrie ; la majorité étant toujours présente dans les pays frontaliers incluant la Turquie, la Jordanie et le Liban. Ce mémoire porte sur les trajectoires migratoires de ces réfugiés syriens exilés au Moyen - Orient et ayant pu accéder à une réinstallation au Canada. Bien que certains travaux s’étant intéressés aux trajectoires d’exil de réfugiés aient mobilisé la notion de classe sociale, très peu se sont directement intéressés à l’influence de cette dernière sur le processus migratoire en lui-même. Or, des travaux récents ont réitéré l’importance de la prise en compte de la classe sociale dans l’analyse des trajectoires migratoires en démontrant comment celles-ci s’avéraient largement dépendantes des ressources mobilisables par les migrants – notamment économiques et sociales. Ainsi, ce projet s’intéresse à l’influence de la classe sociale sur les trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada et propose d’analyser dans quelle mesure l’appartenance à une certaine classe sociale, en termes d’accès différencié aux divers types de capital – économique, social, culturel et symbolique — influence ces trajectoires. Les résultats de notre étude démontrent, dans un premier temps que, lors de la migration vers le premier pays d’accueil, l’accès aux ressources influence positivement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe privilégiée. Cependant, lors du processus de réinstallation vers le Canada, les résultats supposent une logique divergente, alors que contrairement à ce qui fut observé au préalable, uneplus grande vulnérabilité, caractérisée par un accès limité aux ressources, influence inversement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe précarisée. / Since its outbreak in March 2011, the Syrian conflict has displaced more than 12 million individuals, who found themselves leaving their homes to seek refuge elsewhere. Among these people, 6.3 million are internally displaced and 5.3 million have left Syria, mostly for Turkey, Jordan and Lebanon. This paper explores the migration trajectories of Syria n refugees exiled in the Middle East and granted access to a resettlement program in Canada. Although some studies on refugee trajectories have mobilized the notion of social class, very few have taken a direct interest in its influence on the migratory process itself. Recent research reiterated the importance of considering social class as a variable in the analysis of migration trajectories by showing how the choice of itinerary seems to be dependent on the migrants’ resources, notably their economic and social resources. Thus, this project is looking at the impact of social class on the exile trajectories of Syrian refugees that resettled in Canada and proposes to introduce the analysis of social class in terms of access to different forms of capital — economic, social, cultural and spatial — and how belonging to a certain social class influences these trajectories. The results of our study show that, initially, during the migration to the first host country, access to resources influences positively the trajectory and experience of Syrians in exile in such a way that it favors individuals belonging to more privileged social classes. However, with regard to the process of resettlement in Canada, the results suggest the opposite. In fact, it is a greater vulnerability, characterized by limited access to resources, that inversely influences the trajectories of exile so as to favor the individual belonging to a more precarious class.
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Crise et chômage dans la ville de Québec (1929-1939) : Analyse de l'évolution des pratiques d'assistance et du discours idéologique de la petite-bourgeoisie au niveau municipal

Légaré, Yves 25 April 2018 (has links)
La crise de 1929 et ses répercussions tant sociales que politiques n'ont suscité jusqu'à maintenant qu'un nombre relativement peu élevé d'analyses. La place qui leur est octroyée dans l'historiographie ne reflète d'ailleurs que bien peu l'impact de ces dix années sur l'histoire du Québec. La crise économique qui sévit actuellement dans nombre de pays, tout comme les réminiscences auxquelles a donné lieu le cinquantenaire du Krach de 1929, permettront sans doute de lever un peu le voile sur cette époque. C'est afin de collaborer à l'approfondissement d'un domaine longtemps négligé que nous avions choisi de consacrer notre thèse à l'histoire des chômeurs au Québec de 1929 à 1939. Nous espérions alors analyser les conditions de vie des chômeurs, les mesures sociales adoptées et appliquées, les revendications mises de l'avant, l'action tant idéologique que politique des gouvernants tout comme celle des divers groupes ou organismes intéressés dans l'élaboration ou l'application des politiques sociales. Cependant, l'ampleur de la tâche à accomplir nous est apparue rapidement : mener une étude d'une telle envergure aurait nécessité des énergies débordant largement le cadre d'un travail de maîtrise. Afin de revenir à un projet plus réaliste, nous avons concentré nos efforts sur l'impact de la crise dans la ville de Québec de 1929 à 1939. Ainsi, tout en réduisant notre recherche documentaire d'une façon notable, nous abordions un sujet encore inexploité. Ces paramètres établis et notre recherche circonscrite, nous pouvions entreprendre l'analyse des effets de la crise sur une municipalité comme Québec. Immédiatement, bien des questions étaient soulevées : quels moyens la cité allait-elle mettre en oeuvre pour atténuer les effets de la crise? Quelle serait la part de sa participation à l'élaboration des politiques sociales? Quelle serait la fonction des politiques mises de l'avant? La crise allait-elle influer sur la politique municipale? Allait-elle amener une remise en question de l'idéologie dominante? Afin de répondre à ces interrogations ainsi qu'aux nombreuses autres questions portant tout aussi bien sur l'évolution du chômage que sur les conditions de vie du chômeur, nous avons choisi de diviser notre thèse en trois chapitres consacrés respectivement à l'analyse des politiques sociales, à l'étude de la politique municipale et à l'évolution du chômage à Québec et à ses conséquences. Dans notre premier chapitre, nous nous pencherons sur l'impact de la crise dans les pratiques d'assistance de la ville de Québec. Précisant tout d'abord le sens de l'évolution du rôle des politiques sociales, nous chercherons à dégager les réaménagements entraînés au niveau du partage des pouvoirs. Ensuite, conscient de la prédominance des secours directs proportionnellement aux autres formes d'aide sociale, nous nous attarderons à l'administration desdits secours par la ville ainsi qu'aux divers changements perceptibles en ce domaine. Le deuxième chapitre sera consacré à la politique municipale au cours de ces années de crise. Bien qu'il n'entre pas dans nos intentions de couvrir tous les aspects des campagnes électorales, nous avons cru bon, pour évaluer l'importance de la crise, de faire l'analyse des enjeux électoraux. Nous verrons ainsi à dégager les préoccupations politiques principales des édiles locaux, S analyser les thèmes les plus importants et à en faire ressortir les implications idéologiques. Aussi, nous compléterons ce chapitre par une analyse de l'administration Grégoire, confirmant ainsi son importance comme représentant du courant petit-bourgeois. Enfin, le troisième chapitre traitera non seulement de l'évolution statistique du chômage à Québec mais de la pertinence des moyens utilisés. Nous chercherons à illustre r les lacunes du système d'aide sociale et à mettre en lumière, quoique de façon incomplète, les conditions de vie des sans-travail. De nombreuses questions resteront toutefois sans réponse. Les sources consultées n'ont en effet pas toujours comblé nos attentes. L'ensemble de la documentation disponible (contenu principalement dans trois dépôts d'archives : Archives nationales du Québec, Archives de l'Université Laval et Archives de la ville de Québec) s'est parfois avéré décevant. Par exemple, les Rapports et Dossiers du Comité administratif déposés aux Archives de la ville de Québec, bien que nombreux et volumineux, ne donnent bien souvent que le texte des résolutions prises par cet organisme sans nous livre r les informations nécessaires à la compréhension de ces mécanismes ou des raisons qui ont motivé ces décisions. Trop fréquemment, nous avons dû nous contenter de bribes d'information sur des sujets aussi importants que la gestion des secours directs, bribes desquelles il était parfois ardu de dégager une vision d'ensemble. Deux autres fonds d'Archives nous ont cependant permis d'étoffer notre travail : le fonds Grégoire, conservé aux Archives de l'Université Laval et le fonds de la Société Saint-Vincent de Paul, déposé aux Archives nationales du Québec. Du premier, nous avons dépouillé la correspondance et les discours portant sur la politique municipale de même que certains documents non classés^ . La richesse de ce fonds a permis de cerner avec précision, les idées véhiculées par le maire de Québec de 1934 à 1938. De tel - les sources étaient malheureusement inexistantes pour l'étude des autres maires et nous avons dû nous satisfaire de comptes rendus de journaux. Enfin, le fonds de la Société Saint-Vincent de Paul nous a permis d'étudier les problèmes auxquels étaient confrontés certains organismes dans la gestion de l'assistance et de compléter notre étude des modifications apportées par la crise dans les pratiques traditionnelles d'assistance. La consultation de certaines autres sources aurait pu contribuer à étayer notre thèse. Le dépouillement de dix années de journaux nous aurait peut-être permis d'approfondir notre critique des mesures sociales et de replacer dans un contexte plus global l'analyse des campagnes électorales. De plus, ce dépouillement, allié à une analyse des rapports de police, nous aurai t sans doute permis d'aller plus à fond dans notre étude des mouvements contestataires, étude dont nous admettons les limites au troisième chapitre. Une recherche d'une telle ampleur, recherche dont les résultats demeuraient d'ailleurs incertains, dépassait cependant le cadre d'une thèse de maîtrise et c'est à regret que nous y avons renoncé. A ces limites imposées par certaines lacunes documentaires, s'ajouteront celles inhérentes à la délimitation du sujet. En concentrant notre étude sur la seule ville de Québec, nous nous sommes imposé des limites qui peuvent être lourdes de conséquences. A l'époque de la crise, les municipalité s n'avaient souvent que bien peu de prise sur la situation. L'élaboration des politiques sociales dépendant davantage des autres paliers de gouvernement, le débat politique au niveau municipal, ne faisait souvent que refléter localement un débat plus important. C'est pourquoi un focus sur une seule municipalité ne peut nous permettre de saisir globalement les implications de la crise. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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L'action syndicale territoriale pour l'emploi et le développement (ASTED) : la construction de l'action collective territoriale : le cas de la CSN et de la FTQ au Québec de 1980 à 2010

Van Schendel, Vincent 20 April 2018 (has links)
La thèse porte sur la construction de l’action collective et des collectifs d’action, à partir du cas de l’action syndicale territoriale pour l’emploi au Québec. Le territoire est ici considéré comme un lieu pertinent de la relation d’emploi dans lequel se discutent et tendent à se régler les questions liées à la dynamique du système d’emploi (transition entre emploi, restructuration, diversification industrielle, création d’emploi) et dans lequel interviennent également les autres dimensions du développement (aménagement du territoire, services publics, etc.) Les organisations syndicales sont de ce fait appelées à agir sur le plan de l’emploi et du développement au niveau territorial. Celui-ci apparaît comme un espace de conflit et de négociation, bien que celle-ci ne soit pas formalisée. À travers cette action, les acteurs syndicaux expérimentent de nouvelles formes d’action et poursuivent plus globalement un objectif de démocratisation de l’économie. Ces nouvelles formes et ces nouveaux terrains d’action sont appelés à se développer, ce qui pose à la fois le défi de l’arrimage avec les autres groupes régionaux et la nécessité d’un positionnement autonome des acteurs syndicaux. À travers ce processus, on assiste à un élargissement de la relation d’emploi qui se manifeste ici au plan territorial. La question posée est donc : comment se construit cette action syndicale territoriale, quel est son objet et quelles en sont les conditions de développement? La première ambition de cette thèse était de construire un cadre d’analyse unifié d’inspiration pragmatiste, opérationnalisable, unifiant la perspective institutionnaliste de John R. Commons, l’analyse du cadrage d’Erving Goffman et les travaux de John Dewey, pour comprendre la construction de l’action collective au plan territorial. De façon générale, l’action collective est définie ici, à la façon de Commons, comme l’ensemble des actions individuelles contrôlées, libérées et étendues par les règles opérantes de conduite dans une société ou un collectif. L’action collective ainsi analysée a trois composantes, fortement imbriquées : a- un collectif humain (Going concern), avec sa vie interne (transactions, langage, expériences, capacités, rituels, symboles, rôles, etc.), sa mise en scène de l’action et son public, b- des institutions (règles, coutumes, temporalité et spatialité) et c- un cadrage de l’action (valeurs, vision, définition de situation, perspectives, évaluation, légitimité). L’action collective ainsi construite s’accompagne d’une logique d’action qui diffère selon les mondes économiques : publics, privés ou associatifs. Comprendre la construction et l’évolution de l’action collective demande dès lors d’observer et d’analyser l’ensemble de ces dimensions et les logiques d’action à l’œuvre. La deuxième ambition de cette thèse était de comprendre comment se déployait l’ASTED, et de reconstruire sa cohérence. Les règles et coutumes en vigueur, le cadrage général sont ceux qui découlent essentiellement de l’appartenance à des organisations structurées nationalement, sectoriellement, régionalement et localement. Un répertoire d’actions spécifiques a cependant été construit au fil des années. Celui-ci s’articule autour d’une dimension « politique » d’interpellation des pouvoirs publics et d’une dimension « développement », axée sur la participation à différentes instances de concertation, la gestion de fonds de développement et une implication – limitée – dans le développement de l’économie sociale. Ces actions s’appuient sur des mobilisations et des alliances. L’ASTED fait face à plusieurs défis, parmi lesquels la coexistence avec d’autres actions collectives territoriales – et donc, la confrontation sur qui définit les règles, les situations ou les perspectives ; la construction de capacités d’action et l’élaboration et la diffusion d’un discours public sur les enjeux territoriaux. Notre question de recherche peut donc être formulée comme suit : L’ASTED est-elle une action collective au sens de John R. Commons? Est-elle une action collective spécifique, par rapport aux autres actions collectives syndicales? Au terme d’une discussion théorique et d’un terrain de recherche en trois volets, nous répondons par l’affirmative à cette question. Nous avons effectué cette recherche sous le mode collaboratif. Les organisations syndicales CSN et FTQ, de même que le Fonds de solidarité et le Fondaction, ont été associés à la définition et à la réalisation du projet. Cette collaboration a permis de construire ensemble le problème de façon à répondre en même temps aux besoins d’action sur le terrain et aux objectifs de compréhension scientifique. Elle s’est réalisée en grande partie sous la forme d’une recherche-action-formation, accompagnant les organisations syndicales dans leurs tournées de formation à travers le Québec.
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Gouvernance et bilan depuis 1994 de l'approvisionnement énergétique au Nunavik : quelle est la participation des Inuits?

Harbour-Marsan, Ève 24 October 2018 (has links)
Énergie renouvelable, centrale diesel, transition énergétique, Nunavik, Arctique, Canada, Nord du Québec, Inuit, Autochtones, Premières Nations, cogestion, gouvernance, participation autochtone, milieux éloignés, développement régional, relations de pouvoir Le territoire du Nunavik, majoritairement habitée par les Inuits, est approvisionné en énergie à près de 100 % par des produits pétroliers. Depuis le développement hydroélectrique à la baie James et la suspension du projet Grande-Baleine, le contexte énergétique de cette région n’avait toujours pas été analysé en dépit des bouleversements sociopolitiques que ces projets avaient entrainés chez les Autochtones. Ce manque d’intérêt pour cette question est surprenant considérant l’intensité de l’activité minière qui est anticipée dans la vision du Plan Nord et des engagements répétés du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec à réaliser la conversion des centrales thermiques et à mener des projets en partenariat avec les Autochtones. Par une analyse géopolitique, l’objectif de cette recherche était de répondre à ces questionnements. Quels sont les projets énergétiques réalisés, valorisés et envisagés depuis 1994 pour le Nunavik? Comment les engagements et les orientations des gouvernements et d'Hydro-Québec, en matière d’énergie au Nunavik, ont-ils été mis en oeuvre? Les représentations et préoccupations de certains acteurs sont-elles davantage prises en compte dans les projets identifiés et réalisés? Quelle est la participation des Inuits dans les décisions? Les données proviennent d’entrevues semi-dirigées, une analyse de documents institutionnels, du cadre juridique et réglementaire, bonifié par un stage professionnel au sein du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Les résultats démontrent que la stratégie énergétique est tournée vers les énergies renouvelables de plus petite envergure, mais les grands ouvrages hydroélectriques ne sont pas pour autant délaissés. Les structures permettent aux Inuits d’être représentés dans les décisions, sans toutefois leur attribuer un réel contrôle. Il se dégage de notre analyse que l’expertise, le cadre législatif et des rivalités au sein même de la société inuite nuisent à une plus grande participation et autonomie des Inuits dans les projets. / Renewable energy, diesel power generation, Energy transition, Nunavik, Arctic, Canada, North of Quebec, Inuit, Aboriginals, First Nations, comanagement, governance, aboriginal participation, remote area, regional development, power relations The territory of Nunavik, mainly inhabited by the Inuit, is almost exclusively supplied by fossils energies. Ever since the hydroelectric development at James Bay and the suspension of the Grande- Baleine hydroelectric project, the energy sociopolitical environment in Nunavik had not been analyzed despite the socio-political upheaval that these projects had caused for Indigenous groups. The lack of interest in this issue is surprising considering the intensity of mining activity that is anticipated in the Plan Nord vision, and the repeated government and Hydro-Québec commitments to convert thermal power stations and to carry out projects in partnership with Aboriginal people. Carried out through a geopolitical analysis, the objective of this research was to answer the following questions. What are the energy projects developed, promoted and considered since 1994 for Nunavik? How the government and Hydro-Québec commitments and orientations, in regard to energy, have been implemented in Nunavik? Are the representations and concerns of certain actors more taken into account in the projects? How are the Inuit involved in decisions? Data are from from semi-structured interviews, institutional documents, the legal framework, improved by an internship within the Quebec Ministry of Energy and Natural Resources. The results show that the energy strategy is focused on smaller renewable energies, but large hydropower projects are not neglected. Structures allow Inuit to be represented in decisions without giving them real control. Our analysis reveals that the expertise, the legal framework and rivalries, within Inuit society, undermine the greater participation and autonomy of Inuit in projects.
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Preparing for the unknown : the livelihood strategies of the displaced Karen from Burma in times of decreasing humanitairian aid in Thailand

Vachon, Jean-Daniel 16 November 2019 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2019-2020. / Prenant comme ancrage le contexte actuel de diminution de l'aide humanitaire amenée aux réfugiés installés du côté thaï de la frontière thaïe-birmane, cette recherche vise à documenter la (ré)organisation des stratégies de subsistance des réfugiés karen vivant dans cette région en réaction à la diminution de l'aide humanitaire qu'ils reçoivent. Le cadre théorique sousjacent cette recherche est l'approche des livelihood adaptée au contexte spécifique des réfugiés, auquel est ajouté l'espoir comme élément analytique permettant de considérer dans l'analyse l'imagination, les projets et les visions du futur des réfugiés. Les résultats montrent que les stratégies de subsistance des réfugiés karen sont profondément diversifiées et profondément influencées par l'état spécifique de vulnérabilité dans lequel ils se retrouvent lorsque cherchant refuge en Thaïlande. Les réfugiés, autant dans et hors des camps de réfugiés officiels, misent fortement sur la mobilité, l'éducation et les opportunités de travail pour acquérir ou améliorer leurs compétences et savoirs professionnels, leur permettant d'espérer un meilleur futur. Au final, cette recherche met en évidence l'agencéité, la résilience, et la soif d'autosuffisance des réfugiés, plaidant pour qu'ils soient considérés comme des acteurs actifs et des décideurs lorsqu'il est question de problématiques les concernant. / Taking as anchor the current context of decreasing humanitarian aid brought to refugees settled on the Thai side of the Thai-Burma border, this research aims to document the (re)organization of the livelihood strategies of the Karen refugees living in this region in reaction to the decreasing humanitarian aid they receive. The theoretical framework underlying this research is the livelihood approach adapted to the specific context of refugees, to which is added hope as an analytical element, allowing for the consideration of refugees' imagination, projects and visions of the future into the analysis. Results show that Karen refugees' livelihoods are deeply diversified and deeply influenced by the specific state of vulnerability they find themselves in when seeking refuge in Thailand. Refugees, both inside and outside of the official refugee camps, heavily bet on mobility, education and work opportunities to acquire or improve their professional skills and knowledge, allowing them to hope of a better future. In the end, this research highlights Karen refugees' agency, resilience and thirst for self-sufficiency, and advocates for them to be considered as active actors and decision makers when it comes to issues affecting them.

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