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Interventions à privilégier auprès des personnes ayant des traits psychopathiques élevésVien, Harielle 05 September 2024 (has links)
Les personnes avec des traits de psychopathie élevés représentent de 0,6 % à 4% de la population, mais représentent 20% de la population carcérale (Blair et al., 2005). Les coûts sociaux liés à cette problématique sont très importants puisqu'elles commettent deux fois plus de crimes violents que les personnes qui n'ont pas ces traits, et sont responsables de 30 à 50 % de tous les crimes violents (Reidy et al., 2013). Cependant, peu d'interventions sont connues comme étant efficaces auprès des personnes ayant des traits psychopathiques élevés. Le présent mémoire vise donc à identifier les interventions qui sont à privilégier auprès des personnes qui ont des traits psychopathiques. Plus précisément, il vise à offrir un portrait de personnes qui ont des traits psychopathiques élevés au Québec; à identifier les parcours criminels empruntés par ces personnes; et à identifier les pratiques qui pourraient répondre aux besoins de cette population.
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Analyse de la distribution spatiale de la criminalité dans la ville de QuébecGagnon, Claudele 13 December 2023 (has links)
Il est reconnu, en criminologie, que la distribution spatiale du crime n'est pas aléatoire et que certains points géographiques sont l'objet d'une grande concentration d'infractions. Selon l'approche de la criminologie environnementale, ce phénomène serait fonction de l'environnement immédiat dans lequel se retrouve un délinquant potentiel. Bien que l'existence de relations entre la répartition du crime et certains facteurs environnementaux a été démontrée à tout niveau d'échelle spatiale, la plupart des études antérieures ont adopté des unités macro-géographiques. Les connaissances quant à l'effet de l'environnement sur la géographie des infractions à une échelle microgéographique sont donc faibles. Pourtant, de telles connaissances sont essentielles en termes d'initiatives de prévention du crime; l'analyse de grandes agrégations peut mener à l'omission de tendances criminelles et de nuances importantes que l'on observe à plus petite échelle. Cela pourrait ainsi éloigner de retombées pratiques efficaces et mieux ciblées en matière de prévention du crime. L'objectif de cette étude est d'examiner l'influence de facteurs environnementaux sur le crime, et ce, à l'échelle des aires de diffusion de la ville de Québec. Il est question de vérifier si les crimes contre les biens et les crimes violents sont associés aux mêmes caractéristiques environnementales, notamment en ce qui concerne les facteurs sociaux, contextuels et physiques. Se basant sur les appels de service faits au Service de police de la Ville de Québec, des analyses de régression binomiale négative ont été réalisées, certaines dites «traditionnelles» et d'autres dites «spatiales». Les résultats proposent que les patrons géographiques du crime varient en fonction de la nature de la criminalité. Malgré la présence de similarités, les crimes contre les biens semblent plus influencés par l'environnement bâti, alors que l'environnement social semble être un meilleur prédicteur des crimes violents. Les conclusions de cette recherche sont finalement abordées dans une optique de prévention du crime. / A recognized fact in criminology is that crime tends to concentrate in space, creating so-called crime hotspots. According to the approach of environmental criminology, this phenomenon would be a function of the environment in which a potential delinquent takes place. Even though crime hotspots exist at any geographical scale, most of the studies conducted so far have adopted macro-units to explain crime patterns. However, microgeographical knowledge is essential in terms of crime prevention initiatives; the use of large-scale units can lead to the omission of criminal tendencies that could be seized at smaller scales, thus leading to inefficient strategies. The current project examines the effect of different environmental factors on crime, at the dissemination area scale in Quebec City. More precisely, it aims to verify if crimes against property and violent crimes are influenced by the same environmental characteristics, particularly regarding social, contextual and physical factors. Using calls for service data from the Service de police de la Ville de Québec, traditional and spatial negative binomial regressions are conducted. The results suggest that the geographic patterns of crime vary according to the nature of the infraction. Despite the presence of similarities, property crimes appear to be more influenced by the built environment, while the social environment appears to be a better predictor of violent crimes. The study results are then addressed in relation to crime prevention strategies.
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Le processus de professionnalisation des Gardiens de la PaixDe Corte, Frédéric 01 June 2011 (has links)
Depuis le début des années nonante, transparaît une volonté du Gouvernement de contrecarrer la montée de l’extrême droite répondant à un besoin de sécurité du citoyen pour tenter de résoudre le problème du chômage et ce, par la création de mesures à l’emploi comme le projet des « Assistants de Prévention et de Sécurité ».<p><p>Depuis le 1er janvier 2004, les Gardiens de la paix (ex-APS) sous statut ALE ne peuvent plus être engagés. Ceux embauchés sous ce statut peuvent cependant continuer à exercer leur fonction. Néanmoins, tout nouveau recrutement doit obligatoirement se faire sous le statut Activa. <p>Au mois de juin 2006, une nouvelle circulaire concernant les GP a bouleversé le paysage sécuritaire rendant possible la professionnalisation de certains d’entre eux sous certaines conditions (contrat 1ère emploi pour les moins de 26 ans suite à la loi sur le pacte des générations).<p><p>Progressivement, on constate une volonté de favoriser l’instauration d’un réel statut avec contrat de travail pour ces GP et d’amorcer un glissement des tâches par le biais d’un élargissement progressif du champ d’action.<p><p>Depuis janvier 2008, l’appellation « Gardiens de la Paix (GP) » remplace celle des APS et des personnes assimilées. Il persiste toujours un inconvénient d’une multiplicité de statuts mais il y a l’avantage d’une dénomination unique.<p><p>Les GP représentent quelques uns des acteurs de la mutation lente du concept de l’emploi classique et des transformations sociales en découlant. Le chômage connaît une évolution identique devenant de plus en plus contraignant et offrant dans le cas des GP la possibilité d’un statut précarisé à mi-chemin entre l’emploi et le désemploi. Cette fonction, caractérisée de « métier en creux », devient génératrice d’illusions pour son public cible et ce, parfois à son insu :illusion d’avoir retrouvé le plein emploi ,d’apporter une réponse aux problèmes de sécurité et de chômage pour l’ensemble de la population par ses décideurs et développement pour l'État d'un sentiment d'avoir trouvé une solution socialement acceptable.<p><p>A ce titre, les GP ne sont pas simplement les témoins de cette transformation sociale mais en sont également les acteurs. Ils occupent, dès lors, une place stratégique dans cette recomposition de l’emploi à connotation sécuritaire publique. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Nouveaux uniformes et Etat social actif: vers une recomposition du champ de la sécurité en Belgique ?Smeets, Sybille 22 December 2006 (has links)
Cette thèse de doctorat porte sur les « nouveaux uniformes de la sécurité publique », formule générique utilisée par le ministère de l'Intérieur belge pour qualifier des figures de proximité qui assurent au niveau local et micro-local de petites missions de surveillance et de convivialité dans les lieux publics ou accessibles au public. Notre recherche a, de manière générale, deux objectifs. Le premier est d’offrir un regard le plus complet possible sur ces nouveaux uniformes dans la mesure où ceux-ci sont porteurs de nombreux enjeux en matière de sécurité publique. Notre deuxième objectif, lié au premier, est de tenter de comprendre et d’expliquer l’émergence et la multiplication de ces nouveaux uniformes, en inscrivant celles-ci dans un contexte qui dépasse celui des politiques locales de prévention de la délinquance pour s’inscrire dans un nouveau référentiel d’action publique qui émerge au début des années 90 :celui de l’Etat social actif.<p>L’apparition des nouveaux uniformes de la sécurité publique trouve en effet son origine, au début des années 90, dans l’articulation établie entre la préoccupation pour la sécurité du citoyen et la politique de l’emploi. La première se concrétise principalement grâce à la création des contrats de sécurité en 1992. Conclus entre le pouvoir fédéral (principalement le ministère de l'Intérieur), les Régions bruxelloise et wallonne et un nombre de plus en plus important de villes et communes, ces contrats sont conçus au départ autour de deux volets, « préventif » et policier, et présentent trois caractéristiques :le partenariat, l’insertion locale et la prévention intégrée. Le lien entre politique de sécurité et politique de l’emploi se fait tout particulièrement au sein du Plan global pour l’emploi, la compétitivité et la sécurité sociale (1993) qui prône l’amélioration de l’« employabilité » des chômeurs et le développement d’« emplois de proximité » liés à l’amélioration de la qualité de la vie. Ces nouveaux emplois vont rapidement être reliés au thème de la sécurité du citoyen, notamment grâce à une extension des contrats sécurité. La volonté de faire de la sécurité un « gisement » d’emplois ne se dément pas dans les années qui suivent, lesquelles voient se multiplier les statuts d’insertion professionnelle, en particulier en ce qui concerne les intervenants civils « en uniforme ». Ces acteurs se situent donc à la croisée de deux domaines au départ distincts – ceux de l’emploi et de la sécurité publique – dont la rencontre nous semble déjà soulever un certains nombres d’enjeux.<p>Mais l’émergence des nouveaux uniformes s’inscrit également dans une évolution de la fonction de police en Belgique, surtout au niveau local. Depuis vingt ans, on constate en effet un élargissement des missions de police qui se manifeste à la fois par la multiplication de tâches dues à la diversification des demandes et des attentes à l’égard de l’institution policière et dans le souhait exprimé, depuis quelques années, de développer au sein des polices locales des programmes de police de proximité. Cet élargissement va avoir pour conséquence, entre autres, un transfert vers d’autres intervenants de tâches qui ne sont plus jugées indispensables au « vrai » travail policier. Parmi ces intervenants, on trouve les nouveaux uniformes. C’est donc à la fois de cette rencontre entre emploi et sécurité publique, ainsi que des évolutions respectives de la fonction de police et de la fonction policière, que nous allons traiter ici par l’entremise des nouveaux uniformes.<p>Notre hypothèse générale est que les nouveaux uniformes de la sécurité publique constituent un phénomène emblématique d’une transformation de l’action de l’Etat dans les deux champs qui les concernent directement, à savoir ceux de la sécurité publique et de l’emploi, transformation dont l’Etat social actif représente l’épigone. <p> / Doctorat en criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La répression du vagabondage, de la mendicité et de prostitution dans les Pays-Bas Autrichiens durant la seconde moitié du XVIIIme siècleDeroisy, Armand January 1964 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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