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De la nature du mouvement chez HéracliteBarbeau, Julien January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La possibilité de la philosophie : étude sur l'interprétation hégélienne d'HéracliteCantin-Brault, Antoine 17 April 2018 (has links)
L'intention de cette thèse est triple : 1/ comprendre qui est Héraclite pour Hegel et évaluer la place qu'occupe Héraclite dans le système hégélien; 2/ réfléchir à la pertinence actuelle de l'interprétation hégélienne de ce philosophe dénommé l'Obscur (ho skoteinos), même si l'on sait aujourd'hui que cette interprétation contient plusieurs difficultés philologiques; 3/ approfondir le thème du devenir à l'aide de ces deux grands philosophes. Héraclite est pour Hegel le commencement, il est celui qui ouvre le champ d'action de la philosophie. Plus précisément, par la mise en rapport de termes opposés (être et néant), il débute l'histoire de la philosophie en brisant l'identité parménidienne et débute aussi la philosophie elle-même, la Logique, en ce que son devenir expose l'être à son autodétermination, ce devenir qui présuppose sans le savoir encore la contradiction et qui anticipe l'infini véritable. Hegel nous rappelle donc qu'en Héraclite, au contraire de ce qu'en pense Heidegger qui retrouve en lui le silence de l'être, se trouve la différence, la séparation, la force du négatif qui permet le dire de la vérité; il n'est obscur que pour l'entendement, mais jamais pour la raison. Héraclite a aussi une autre pertinence pour Hegel, soit celle d'être un véritable penseur de la nature : le devenir saisi comme temps puis comme feu explique bien la mauvaise infinité naturelle, ce qui résume, en termes certes encore vagues, la pensée hégélienne de la nature. Bref, Héraclite ouvre la philosophie à sa vérité, cette vérité que Hegel a tenté de saisir en sa totalité.
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Recherches sur le poème " Perì Katarchôn " de Maxime / Studies in the poem " Perì Katarchôn " of MaximusZito, Nicola 28 March 2012 (has links)
Édition critique, traduction française et commentaire philologico-littéraire de trois sections du poème " Perì Katarcôn " de Maxime : perì nosôn (les maladies), perì tomès (les opérations chirurgicales), et perì drapetôn (les esclaves fugitifs). Dans l'introduction je m'occupe de l'attribution du " Perì Katarcôn " à Maxime d'Éphèse, aussi bien que de la langue, du style, et de la métrique du poème. / Critical edition, french translation and commentary of three sections from the poem " Perì Katarchôn " of Maximus : perì nosôn (on the diseases), perì tomès (surgery), and perì drapetôn (runaway slaves). In the introduction I consider the problem of the attribution of the " Perì Katarcôn " to Maximus of Ephesus, and analyse the language, the style and the metric of the poem.
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Le sens du premier "Connais-toi toi-même" ou, la connaissance de soi avant SocrateProvençal, Jean 11 April 2018 (has links)
II s'agit ici d'une enquête philosophique visant, par une relecture de documents historiques et littéraires, à retrouver le sens d'origine de la maxime de sagesse « Connais-toi toi-même ». Son sens authentique a été perdu dans le foisonnement d'interprétation qu'elle a suscité depuis que Socrate en a fait un des thèmes de sa philosophie. Par la reconstitution de l'esprit de sagesse qui inspira sa composition, nous tentons de retrouver son sens originel. Dans ce processus, l'histoire de Delphes, où vraisemblablement la maxime fut inscrite, sera revisitée. Homère, Hésiode, Solon, Théognis, Heraclite, Pindare et Eschyle seront ensuite abordés afin de retrouver l'esprit de cette sagesse initiale. En fin d'analyse, nous serons confrontés au double enseignement de la maxime, une bipolarité fondamentale que l'on rencontre tout au long du développement de la sagesse grecque : la tension entre la thématique du dépassement de soi, vers l'excellence, et la thématique de la modération.
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Le fait religieux dans les romans grecs : Un aperçu du paganisme à l’époque impériale ? / Religion in Greek fiction : places, people and actsPrivitera, Ludivine 05 December 2015 (has links)
Cette étude s’attache à l’observation et l’analyse du fait religieux dans les romans grecs. Les romans de Chariton, Xénophon d’Éphèse, Longus, Achille Tatius et Héliodore forment un corpus étonnamment cohérent, au vu de la distance temporelle qui les sépare. Ils se refusent pourtant à toute tentative de généralisation en matière religieuse. Prenant le contre-pied des études symbolistes, ce travail présente un relevé exhaustif de la religion observable dans les romans. Sont ainsi étudiés les lieux de culte et leur personnel, ansi que les actes rituels effectués par les personnages. La mise en rapport des cultes romanesques avec l'archéologie et les conceptions religieuses des époques classique et impériale se révèle un moyen de prendre la mesure d’une reconstruction romanesque de la réalité, passée ou contemporaine. Le rapport de valeur établi dans les romans entre sacrifice et prière ainsi qu’entre cultes collectif et personnel permet d'apercevoir certains aspects de la religion propres à l'époque impériale. Mis en relation avec l'usage rhétorique et romanesque du fait religieux, il permet également de définir le projet de chacun des romanciers, en matière religieuse et politique, mais aussi esthétique. / This thesis concentrates on the observation and analysis of places, people and acts of religion in Greek fiction. Charito, Xenophon Ephesius, Longus, Achilles Tatius and Heliodorus have produced suprisingly similar novels given that they were written at quite different times, although they still resist every attempt at religious generalisation. Traditionnal studies on the subject are symbolistic, on the contrary, here we will analyse the concrete aspects of religion, as they actually appear in these novels. So we will study the sacred places, the priests, and the rituals performed out by the novel's characters. The comparison of these fictionnal cults with archeological findings and religious conceptions from Imperial and Classical times will allow us to mesure the novelist's reconstruction of a reality, pertaining to their present or their past. The respective value given in these novels to sacrifice and prayer, to collective and individual cults shows some modern aspects of Greek religion in the Imperial era. If put in relation with the rhetorical and dramatic use of religion, this will also provide elements to define each novelist's religious, political but also esthetic project.
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Le visage romanesque : dans les œuvres de Chariton, de Xénophon d'Éphèse, de Longus, d'Héliodore d'Émèse et d'Achille Tatius / Face in greek novel : in Chariton, Xenophon, Longus, Heliodorus and Achilles Tatius's novelsSaussard-Colard, Dorothée-Laure 28 September 2012 (has links)
L’analyse du vocabulaire grec du visage dans l’ensemble des romans de Chariton, de Xénophon, de Longus, d’Héliodore et d’Achille Tatius a pour dessein de montrer l’intérêt certain, à la fois esthétique et sensoriel, porté à cette partie souveraine du corps. Quelle est donc l’importance accordée au visage du héros ou de l’héroïne ? Et de quelle manière le discours rend-il compte de son incarnation, de sa réalité organique ? Comment les visages des personnages interagissent-ils ? Parce que le visage se révèle une interface entre l’intime et le social, entre l’intériorité et l’expressivité, on peut se demander en quoi ce lieu privilégié du corps, à travers la description de l’aspect physique des personnages, caractérise leur éthos permanent ou communique au lecteur leurs émotions fugitives. Le visage s’offre aux regards et interpelle. Ses traits sont autant de signes à interpréter pour celui ou celle qui le regarde et dont il mobilise le système de reconnaissance et de représentation. Certes, la description physique des héroïnes comme celle des jeunes hommes ne se limite pas au visage. Mais, seul le visage, qui n’a rien d’incertain, d’irrégulier, de disharmonieux, est appelé à refléter les vertus des personnages mais aussi ses plus grandes souffrances. La mise en icônes de traits représentatifs des personnages s’inscrit dans la logique des procédures de description physique qui caractérise la culture romanesque. Le roman aime ainsi à représenter la beauté, en alliant aux manifestations physiques les émotions de l’âme. Les visages des héros romanesques grecs sont dévoilés dans une sorte de mosaïque à la fois anatomique et littéraire, évoquant les éléments fondamentaux qui les constituent. Ainsi, sans confondre visage et portrait, nous avons déconstruit le visage romanesque pour en montrer les diverses facettes, la palette des couleurs, les références littéraires intertextuelles et mythologiques mais aussi certains invariants, pour enfin mieux le reconstruire. Nous avons donc procédé à l’étude et à l’analyse du visage, non seulement comme entité mais en tant que visage morcelé, voire éclaté. L’étude approfondie des sens s’est attachée à souligner la passion, ses effets et les émotions du corps, entre plaisir et souffrance, entre affection et violence. Cette recherche a permis de souligner les éléments communs aux différents romanciers, mais aussi leur originalité d'écriture. L'importance accordée au visage et plus généralement au corps dans la narratologie laisse apparaître le reflet des valeurs de la société grecque de leur temps. / The analysis of Greek vocabulary about the face in Chariton, Xenophon, Longus, Heliodorus and Achilles Tatius’s novels as a whole plans to show the definite interest, both aesthetic and sensory focused on this sovereign part of the body. So what is the importance attached to the hero or heroine’s faces? And how does the discourse explain its incarnation and organical reality? The face proves to be an interface between the private and social world, between interiority and expressiveness. So we can wonder how this privileged part of the body characterizes their permanent ethos ; we can wonder how it transmits their fleeting emotions to the reader, through the description of the physical look of the characters. The face catches attention. Its features mobilize the system of recognition and representation. Indeed the physical description of heroines as well as heroes is not limited to the face. But only the face, with nothing uncertain, irregular, disharmonious, is assigned to reflect the characters’ virtues but also their greatest suffering. « La mise en icônes »of characters’ representative features is part of the procedures of physical description that characterize the culture of the novel. Thus the novel likes to represent beauty by combining physical expressions with soul feeling. The faces of Greek novelistic heroes are revealed in a kind of mosaic at once anatomical and literary, evoking the basic elements that constitute them. Thus, without mixing up face and portrait, we have deconstructed the novelistic face to show its various facets, colour palette, intertextual literary and mythological references ; but also to show some invariants to, at last, rebuild it in a better way. We have therefore conducted a thorough study and analysis of the face not only as an entity but as a fragmented even blown up face. The detailed study of senses has endeavoured to emphasize passion and its effects, and show the emotions of the body between pleasure and suffering, affection and violence. On the one hand this research has permitted to highlight the elements common to the different novelists, their original writing and the importance granted to face and more generally to body in narratology. On the other hand it has led us to analyze the reflection of the values of the Greek society of their days.
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