• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • 1
  • Tagged with
  • 6
  • 4
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les programmes de développements de talents des gestionnaires oeuvrant au sein des multinationales : composantes et déterminants

Paquet, Marie-Hélène January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
2

Les programmes de développements de talents des gestionnaires oeuvrant au sein des multinationales : composantes et déterminants

Paquet, Marie-Hélène January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
3

Développement Local, Construction Territoriale et Tourisme : le Cas du Liban

Nasser, Wafaa 05 December 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse aborde le problème du développement territorial dans les zones touristiques rurales et le rôle joué par le capital social poupr supporter ce dévelopement. Le cadre théorique de ce travail de recherche est illustré par l'étude de deux territoires touristiques libanais : Aley et Mzaar, qui existent dans des régions montagneuses rurales. Le choix de l'approche territoriale (ou plus précisément l'approche communautaire) nous permet d'examiner les territoires comme structures construites au fil des processus historiques jusqu'à ce qu'ils aient pris leur forme et leur organisation actuelles. Chaque territoire est une organisation socio-économique, construite à travers la mobilisation de ses ressources locales par ses acteurs locaux. Les ressources locales incluent les ressources naturelles, culturelles, humaines et les ressources physiques, tandis que les acteurs locaux sont notamment la population locale, les entreprises, les autorités et les organisations ou associations locales. Une des ressources les plus importantes dans le processus de développement territorial est le capital social. Il représente les relations formelles et informelles existantes entre les acteurs à l'intérieur et à l'extérieur d'un territoire. Ces relations correspondent à des réseaux qui ont des influences positives sur le développement socio-économique du territoire. Le capital social peut prendre plusieurs formes telles que le bonding, le linking et le bridging. Les relations qui construisent ces formes de capital social sont caractérisées par l'existence de valeurs et des normes tels que la confiance et le civisme. Cette thèse s'est intéressée particulièrement à : L'étude des processus de construction territoriale des territoires libanais choisis et à la structure actuelle de leurs systèmes touristiques. Pour ce faire, nous avons traité les premières étapes de construction de ces systèmes touristiques ainsi que les processus de leur évolution jusqu'à leur état actuel. L'étude de l'effet du capital social sur le développement touristique dans les deux territoires. Pour ce but, nous avons en premier lieu construit un modèle statistique qui représente la relation entre les différentes formes du capital social et le niveau de vie des individus. Et en deuxième lieu, nous avons comparé les niveaux de développement touristique entre les deux territoires avec les niveaux de capital social qu'ils possèdent, pour pouvoir construire une conclusion concernant l'effet du capital social sur le développement touristique territorial. L'analyse de l'effet de capital social sur le développement et sur le niveau de vies des individus est faite à travers ses formes structurelles (le bonding,le linking et le bridging) et ses formes fonctionnelles (le civisme et la confiance). Le but de cette décomposition est de découvrir si ce sont justement les formes structurelles du capital social (les réseaux au sein de ces formes) qui expliquent cette différence de développement, ou bien si ses aspects fonctionnels qui affectent plus fortement cette différence. À la fin de la thèse, nous faisons une analyse SWOT de la situation générale du tourisme dans les territoires périphériques libanais. L'analyse porte ici sur les forces et les faiblesses de ce secteur ainsi que sur ses opportunités et menaces pour le développement. Nous suggérons enfin des procédures qui peuvent être mises en place dans le cadre d'une stratégie de développement pour ces deux territoires. La valeur ajoutée de notre travail est qu'il dépasse l'étude du capital social comme un concept global ; il s'attache plutôt à étudier les différents éléments de ce capital et leur impact sur le niveau de développement des territoires touristiques libanais (un pays en développement). Cela nous permettra enfin de voir s'il existe une différence, en termes d'effet du capital social sur le développement, dans les pays pauvres comme le Liban et dans les pays riches comme la France et l'Italie.
4

Construction territoriale, développement local et tourisme : le cas du Liban / local development, territorial construction and tourism : the case of Lebanon

Nasser, Wafaa 05 December 2011 (has links)
Cette thèse aborde le problème du développement territorial dans les zones touristiques rurales et le rôle joué par le capital social poupr supporter ce dévelopement. Le cadre théorique de ce travail de recherche est illustré par l’étude de deux territoires touristiques libanais : Aley et Mzaar, qui existent dans des régions montagneuses rurales. Le choix de l'approche territoriale (ou plus précisément l’approche communautaire) nous permet d’examiner les territoires comme structures construites au fil des processus historiques jusqu'à ce qu'ils aient pris leur forme et leur organisation actuelles. Chaque territoire est une organisation socio-économique, construite à travers la mobilisation de ses ressources locales par ses acteurs locaux. Les ressources locales incluent les ressources naturelles, culturelles, humaines et les ressources physiques, tandis que les acteurs locaux sont notamment la population locale, les entreprises, les autorités et les organisations ou associations locales. Une des ressources les plus importantes dans le processus de développement territorial est le capital social. Il représente les relations formelles et informelles existantes entre les acteurs à l’intérieur et à l’extérieur d’un territoire. Ces relations correspondent à des réseaux qui ont des influences positives sur le développement socio-économique du territoire. Le capital social peut prendre plusieurs formes telles que le bonding, le linking et le bridging. Les relations qui construisent ces formes de capital social sont caractérisées par l’existence de valeurs et des normes tels que la confiance et le civisme. Cette thèse s’est intéressée particulièrement à : L’étude des processus de construction territoriale des territoires libanais choisis et à la structure actuelle de leurs systèmes touristiques. Pour ce faire, nous avons traité les premières étapes de construction de ces systèmes touristiques ainsi que les processus de leur évolution jusqu’à leur état actuel. L’étude de l’effet du capital social sur le développement touristique dans les deux territoires. Pour ce but, nous avons en premier lieu construit un modèle statistique qui représente la relation entre les différentes formes du capital social et le niveau de vie des individus. Et en deuxième lieu, nous avons comparé les niveaux de développement touristique entre les deux territoires avec les niveaux de capital social qu’ils possèdent, pour pouvoir construire une conclusion concernant l’effet du capital social sur le développement touristique territorial. L’analyse de l’effet de capital social sur le développement et sur le niveau de vies des individus est faite à travers ses formes structurelles (le bonding,le linking et le bridging) et ses formes fonctionnelles (le civisme et la confiance). Le but de cette décomposition est de découvrir si ce sont justement les formes structurelles du capital social (les réseaux au sein de ces formes) qui expliquent cette différence de développement, ou bien si ses aspects fonctionnels qui affectent plus fortement cette différence. À la fin de la thèse, nous faisons une analyse SWOT de la situation générale du tourisme dans les territoires périphériques libanais. L’analyse porte ici sur les forces et les faiblesses de ce secteur ainsi que sur ses opportunités et menaces pour le développement. Nous suggérons enfin des procédures qui peuvent être mises en place dans le cadre d’une stratégie de développement pour ces deux territoires. La valeur ajoutée de notre travail est qu’il dépasse l’étude du capital social comme un concept global ; il s’attache plutôt à étudier les différents éléments de ce capital et leur impact sur le niveau de développement des territoires touristiques libanais (un pays en développement). Cela nous permettra enfin de voir s’il existe une différence, en termes d’effet du capital social sur le développement, dans les pays pauvres comme le Liban et dans les pays riches comme la France et l’Italie. / This thesis addresses the problem of territorial development in rural touristic areas and the role of social capital to support this development. The theoretical framework of this research is illustrated by the study of two touristic territories in Lebanon: Aley and Mzaar, which exist in rural mountainous regions. The main goal of this study was to examine the effect of social capital on territorial development as well as on the living standards of the inhabitants of touristic territories. For this purpose, we first constructed a statistical model that represents the relationship between the different forms of social capital and the living standards of individuals. And second, we compared the levels of tourism development between the two territories with the levels of social capital they possess, this comparison allowed us to build a conclusion about the effect of social capital on the development of tourism at territorial levels. Our analysis of the effect of social capital on development differentiates its structural forms (bonding, bridging and linking) from its functional forms (citizenship and trust). The purpose of this decomposition is to find out if it is precisely the structural forms of social capital (networks in these forms) that explain this difference in development, or whether it is the functional aspects that affect more strongly the difference. In conclusion of this research, we propose a SWOT study that shows the strengths, the weaknesses, the opportunities and the threats of development in the territories of Mzaar and Aley. This analysis allows us to suggest some procedures that can be implemented as part of a development strategy for these two territories. These procedures aim to make use of the forces, to offset weaknesses, to avoid threats, and to seize opportunities. The added value of our work is that it goes beyond the study of social capital as a global concept; rather it seeks to explore the various components and forms of this capital and their impact on the level of development of touristic areas in Lebanon (a developing country). This allows us to find out if there is a difference in terms of the effect of social capital on development between poor countries such as Lebanon and rich countries like France and Italy.
5

Innover en politique : les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en stratégies de développement économique en Afrique

Signe Gnechie, Landry Bertino 12 1900 (has links)
Pourquoi, comment et quand y a-t-il changement institutionnel et politique en Afrique ? En examinant les stratégies de développement économique de l’Afrique postcoloniale et en s’intéressant à l’évolution du rôle de l’État – État comme acteur central du développement, tentative du retrait de l’État, interventionnisme limité au social, retour de l’État dans la sphère économique –, la présente thèse se propose d’expliquer le changement sous l’angle original des innovations politiques et institutionnelles. En effet, derrière l’apparente continuité que la plupart des auteurs tant analytiques que normatifs fustigent, il se produit des innovations dont nous proposons de rendre compte par le biais des variables idéationnelles, stratégiques, temporelles et institutionnelles. Cette thèse propose ainsi une analyse comparative inédite du rôle des acteurs nationaux (élites, États, administrations publiques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo), des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, ONU) et des organisations d’intégration régionale (Union africaine, NEPAD) dans l’émergence et les trajectoires des stratégies de développement en Afrique. Les contextes temporels favorables, les crises des modèles précédents, les configurations et héritages institutionnels structurants, les stratégies instrumentales des acteurs intéressés, l’apprentissage politique, les dimensions cognitives et normatives des idées permettent d’expliquer la diffusion, la sédimentation et la conversion institutionnelles comme processus privilégiés d’innovation en Afrique. La critique de ces concepts permet de développer des outils mieux adaptés pour expliquer certaines innovations, soit l’inclusion et l’intrusion institutionnelles. L’inclusion institutionnelle est un processus mi-stratégique et mi-idéationnel à travers lequel les acteurs nationaux ou régionaux incluent intentionnellement des stratégies (ou solutions) internationales déjà existantes dans une nouvelle institution ou politique dans le but d’accroître la probabilité d’acceptation (reconnaissance, convenance sociale, partage réel ou supposé des mêmes valeurs) ou de succès (pour faire valoir les intérêts) de cette dernière dans un environnement politique structuré. Les idées sont constitutives des intérêts dans ce processus. L’intrusion institutionnelle renvoie à un processus mi-stratégique et mi-structurel par lequel les acteurs nationaux se font relativement imposer de nouvelles institutions ou politiques qu’ils n’acceptent qu’en raison de l’asymétrie de pouvoir, de la contrainte structurelle (structure), ou des gains escomptés (stratégies) des acteurs internationaux, alors que des solutions de rechange pertinentes et non contraignantes sont quasi inexistantes. Ceci n’exclut pas l’existence d’une marge de manœuvre des acteurs nationaux. Inspirés de spécialistes comme Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol et Paul Pierson, ces concepts d’intrusion et d’inclusion institutionnelles que nous proposons réconcilient des approches parfois jugées contradictoires en intégrant les dimensions stratégiques, institutionnelles, historiques et idéationnelles à l’analyse d’un même objet scientifique. Au niveau empirique, la présente thèse permet d’avoir une meilleure compréhension des processus d’émergence des stratégies de développement économique en Afrique, ainsi qu’une meilleure connaissance des relations entre les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en ce qui concerne l’émergence et le développement des institutions et des politiques publiques relatives au développement. Une attention particulière est accordée à la dynamique entre différents acteurs et variables (idées, intérêts, institution, temps) pour expliquer les principales stratégies des trois dernières décennies : les stratégies nationales de développement du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo, le Plan d’action de Lagos, les programmes d’ajustement structurel, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et certaines interventions du Fonds monétaire international, de Banque mondiale et de l’ONU. En s’intéressant à la question de l’innovation délaissée à tort par la plupart des analyses sérieuses, la présente thèse renouvelle la discussion sur le changement et l’innovation politiques et institutionnels en Afrique et en science politique. / Why, how and when does institutional or political change occur in Africa? By examining the postcolonial African strategies for economic development, and focusing on the evolution of the role of the State—the State as the central actor for development, the attempt to retrench the State, limited interventionism, the return of the State to the economic arena—the present thesis proposes an explanation of institutional change with a special focus on political and institutional innovations. In fact, behind the apparent continuity that most analytical and normative authors critique, there are innovations that the ideational, strategic, temporal and institutional variables allow us to demonstrate in a heuristic manner. This thesis thus proposes a new comparative analysis of the role of African public institutions (elites, States, public administration: Cameroon, Ivory Coast, Benin, Congo, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Senegal), international institutions (the IMF, the World Bank, the UNO) and regional organizations (the African Union, the NEPAD) in the emergence and the trajectories of development strategies in Africa. The favorable temporal contexts, the crises of the preceding models, the structuring configurations and institutional heritage, the instrumental strategies of the interested actors, the political learning, the cognitive and normative dimensions of the ideas contribute to explaining the diffusion and institutional sedimentation and conversion as privileged processes of innovation in Africa. The critique of these concepts makes it possible to develop tools better adapted to explain institutional inclusion and intrusion. Institutional inclusion is a semi-strategic and semi-ideational process through which national or regional actors intentionally include (international) strategies (or solutions) that already exist in a new institution or policy with the aim of increasing the probability of acceptance (recognition, social suitability, real or perceived common values) or success (to ensure their interests) of their strategy within a structured political environment. The ideas are constitutive of the interests in this process. The institutional intrusion is a semi-strategic and semi-structural process by which national actors are partly forced to adopt new institutions or policies, and agree to do so only because of the asymmetry in power, the structural constraints (structure), or the potential benefits (strategies) of the international actors. In this context, relevant and non-constraining alternatives are quasi inexistent, but national actors still have (limited) room for negotiations. Inspired by specialist like Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol, and Paul Pierson, the concepts of institutional intrusion and inclusion that we propose reconcile many approaches that many scholars considered contradictory. They successfully integrate strategic, structural, temporal and ideational variables to analyze the same scientific object. Empirically speaking, the present thesis explains the emergence of development strategies in Africa, as well as provides a better knowledge of the relationship between the international, regional and national actors in the process of emergence and development of institutions and public policies. A special attention is given to dynamics between numerous actors and variables (ideas, interests, institution, time) to explain the main strategies of the last three decades: national development strategies of Benin, Burkina Faso, Cameroun, Ivory Coast, Congo, Senegal, Mali, Niger, Togo, the Lagos Plan of Action, the structural adjustment program, the Poverty Reduction Strategy Paper, the New Partnership for Africa Development and some interventions of the International Monetary Fund, the World Bank and the United Nations. While being interested in the question of the international, regional and national innovations wrongly forsaken by most of the serious analyses, this dissertation renews the discussion on change, especially political and institutional innovation in Africa, within the international organizations (the IMF, the World Bank, and the United Nations) and in Political Science.
6

Innover en politique : les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en stratégies de développement économique en Afrique

Signe Gnechie, Landry Bertino 12 1900 (has links)
Pourquoi, comment et quand y a-t-il changement institutionnel et politique en Afrique ? En examinant les stratégies de développement économique de l’Afrique postcoloniale et en s’intéressant à l’évolution du rôle de l’État – État comme acteur central du développement, tentative du retrait de l’État, interventionnisme limité au social, retour de l’État dans la sphère économique –, la présente thèse se propose d’expliquer le changement sous l’angle original des innovations politiques et institutionnelles. En effet, derrière l’apparente continuité que la plupart des auteurs tant analytiques que normatifs fustigent, il se produit des innovations dont nous proposons de rendre compte par le biais des variables idéationnelles, stratégiques, temporelles et institutionnelles. Cette thèse propose ainsi une analyse comparative inédite du rôle des acteurs nationaux (élites, États, administrations publiques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo), des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, ONU) et des organisations d’intégration régionale (Union africaine, NEPAD) dans l’émergence et les trajectoires des stratégies de développement en Afrique. Les contextes temporels favorables, les crises des modèles précédents, les configurations et héritages institutionnels structurants, les stratégies instrumentales des acteurs intéressés, l’apprentissage politique, les dimensions cognitives et normatives des idées permettent d’expliquer la diffusion, la sédimentation et la conversion institutionnelles comme processus privilégiés d’innovation en Afrique. La critique de ces concepts permet de développer des outils mieux adaptés pour expliquer certaines innovations, soit l’inclusion et l’intrusion institutionnelles. L’inclusion institutionnelle est un processus mi-stratégique et mi-idéationnel à travers lequel les acteurs nationaux ou régionaux incluent intentionnellement des stratégies (ou solutions) internationales déjà existantes dans une nouvelle institution ou politique dans le but d’accroître la probabilité d’acceptation (reconnaissance, convenance sociale, partage réel ou supposé des mêmes valeurs) ou de succès (pour faire valoir les intérêts) de cette dernière dans un environnement politique structuré. Les idées sont constitutives des intérêts dans ce processus. L’intrusion institutionnelle renvoie à un processus mi-stratégique et mi-structurel par lequel les acteurs nationaux se font relativement imposer de nouvelles institutions ou politiques qu’ils n’acceptent qu’en raison de l’asymétrie de pouvoir, de la contrainte structurelle (structure), ou des gains escomptés (stratégies) des acteurs internationaux, alors que des solutions de rechange pertinentes et non contraignantes sont quasi inexistantes. Ceci n’exclut pas l’existence d’une marge de manœuvre des acteurs nationaux. Inspirés de spécialistes comme Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol et Paul Pierson, ces concepts d’intrusion et d’inclusion institutionnelles que nous proposons réconcilient des approches parfois jugées contradictoires en intégrant les dimensions stratégiques, institutionnelles, historiques et idéationnelles à l’analyse d’un même objet scientifique. Au niveau empirique, la présente thèse permet d’avoir une meilleure compréhension des processus d’émergence des stratégies de développement économique en Afrique, ainsi qu’une meilleure connaissance des relations entre les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en ce qui concerne l’émergence et le développement des institutions et des politiques publiques relatives au développement. Une attention particulière est accordée à la dynamique entre différents acteurs et variables (idées, intérêts, institution, temps) pour expliquer les principales stratégies des trois dernières décennies : les stratégies nationales de développement du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo, le Plan d’action de Lagos, les programmes d’ajustement structurel, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et certaines interventions du Fonds monétaire international, de Banque mondiale et de l’ONU. En s’intéressant à la question de l’innovation délaissée à tort par la plupart des analyses sérieuses, la présente thèse renouvelle la discussion sur le changement et l’innovation politiques et institutionnels en Afrique et en science politique. / Why, how and when does institutional or political change occur in Africa? By examining the postcolonial African strategies for economic development, and focusing on the evolution of the role of the State—the State as the central actor for development, the attempt to retrench the State, limited interventionism, the return of the State to the economic arena—the present thesis proposes an explanation of institutional change with a special focus on political and institutional innovations. In fact, behind the apparent continuity that most analytical and normative authors critique, there are innovations that the ideational, strategic, temporal and institutional variables allow us to demonstrate in a heuristic manner. This thesis thus proposes a new comparative analysis of the role of African public institutions (elites, States, public administration: Cameroon, Ivory Coast, Benin, Congo, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Senegal), international institutions (the IMF, the World Bank, the UNO) and regional organizations (the African Union, the NEPAD) in the emergence and the trajectories of development strategies in Africa. The favorable temporal contexts, the crises of the preceding models, the structuring configurations and institutional heritage, the instrumental strategies of the interested actors, the political learning, the cognitive and normative dimensions of the ideas contribute to explaining the diffusion and institutional sedimentation and conversion as privileged processes of innovation in Africa. The critique of these concepts makes it possible to develop tools better adapted to explain institutional inclusion and intrusion. Institutional inclusion is a semi-strategic and semi-ideational process through which national or regional actors intentionally include (international) strategies (or solutions) that already exist in a new institution or policy with the aim of increasing the probability of acceptance (recognition, social suitability, real or perceived common values) or success (to ensure their interests) of their strategy within a structured political environment. The ideas are constitutive of the interests in this process. The institutional intrusion is a semi-strategic and semi-structural process by which national actors are partly forced to adopt new institutions or policies, and agree to do so only because of the asymmetry in power, the structural constraints (structure), or the potential benefits (strategies) of the international actors. In this context, relevant and non-constraining alternatives are quasi inexistent, but national actors still have (limited) room for negotiations. Inspired by specialist like Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol, and Paul Pierson, the concepts of institutional intrusion and inclusion that we propose reconcile many approaches that many scholars considered contradictory. They successfully integrate strategic, structural, temporal and ideational variables to analyze the same scientific object. Empirically speaking, the present thesis explains the emergence of development strategies in Africa, as well as provides a better knowledge of the relationship between the international, regional and national actors in the process of emergence and development of institutions and public policies. A special attention is given to dynamics between numerous actors and variables (ideas, interests, institution, time) to explain the main strategies of the last three decades: national development strategies of Benin, Burkina Faso, Cameroun, Ivory Coast, Congo, Senegal, Mali, Niger, Togo, the Lagos Plan of Action, the structural adjustment program, the Poverty Reduction Strategy Paper, the New Partnership for Africa Development and some interventions of the International Monetary Fund, the World Bank and the United Nations. While being interested in the question of the international, regional and national innovations wrongly forsaken by most of the serious analyses, this dissertation renews the discussion on change, especially political and institutional innovation in Africa, within the international organizations (the IMF, the World Bank, and the United Nations) and in Political Science.

Page generated in 0.5613 seconds