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Les conjoints de fait au Québec : perspectives féministes pour un encadrement légalJarry, Jocelyne 08 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit LL.M. (2-325-1-0)" / Le Québec est la seule province canadienne à ne pas imposer d'obligation légale
quant aux rapports interpersonnels entre les membres de couples non mariés.
Pourtant, leur nombre augmente considérablement et, en 2001, il y avait 1 158
410 couples en union libre au Canada, dont 508 525 vivaient au Québec. Les
conjoints de fait des autres provinces canadiennes ont revendiqué un statut
juridique d'égalité de droits avec les couples mariés, ce qui a donné lieu à
plusieurs décisions de la Cour suprême du Canada et à la mise en vigueur de
lois visant l'encadrement juridique de la rupture de ces conjoints de fait. C'est
ainsi que toutes les provinces canadiennes, sauf le Québec, imposent une
obligation alimentaire entre conjoints de fait à la rupture. La présente étude
utilise les méthodologies d'analyse proposées par les théories légales féministes
pour aborder la situation juridique de la famille québécoise dans un contexte
historique et social afin de suggérer la mise en place d'un cadre légal des
rapports interpersonnels des conjoints de fait. Afin de favoriser une plus grande
égalité et une solidarité familiale, l'auteur propose l'établissement d'une
obligation alimentaire compensatoire entre les membres des couples québécois
non-mariés, avec enfants. / Quebec is the only Canadian province that does not impose legal obligations
regarding interpersonal relations between the members of unmarried couples. In
2001, there was 1 158 410 unmarried couples in Canada, of which 508 525 were
living in the province of Ouebec. Common law spouses from other provinces
have claimed equal legal status with married couples, which lead to many
decisions from the Supreme Court of Canada and to provincial legislations
regarding their separation. Thus, ail Canadian provinces except Ouebec impose
alimentary support on common law spouses at separation. This study uses the
methodology of feminist legal theories to approach the legal situation of Quebec
families in a historical and sociological context to propose a legislation regarding
interpersonal relations within unmarried couples. According to the author, there
should be a compensatory obligation of support between the members of
unmarried couples with children to favor equality and familial solidarity.
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Les conjoints de fait au Québec : perspectives féministes pour un encadrement légalJarry, Jocelyne 08 1900 (has links)
Le Québec est la seule province canadienne à ne pas imposer d'obligation légale
quant aux rapports interpersonnels entre les membres de couples non mariés.
Pourtant, leur nombre augmente considérablement et, en 2001, il y avait 1 158
410 couples en union libre au Canada, dont 508 525 vivaient au Québec. Les
conjoints de fait des autres provinces canadiennes ont revendiqué un statut
juridique d'égalité de droits avec les couples mariés, ce qui a donné lieu à
plusieurs décisions de la Cour suprême du Canada et à la mise en vigueur de
lois visant l'encadrement juridique de la rupture de ces conjoints de fait. C'est
ainsi que toutes les provinces canadiennes, sauf le Québec, imposent une
obligation alimentaire entre conjoints de fait à la rupture. La présente étude
utilise les méthodologies d'analyse proposées par les théories légales féministes
pour aborder la situation juridique de la famille québécoise dans un contexte
historique et social afin de suggérer la mise en place d'un cadre légal des
rapports interpersonnels des conjoints de fait. Afin de favoriser une plus grande
égalité et une solidarité familiale, l'auteur propose l'établissement d'une
obligation alimentaire compensatoire entre les membres des couples québécois
non-mariés, avec enfants. / Quebec is the only Canadian province that does not impose legal obligations
regarding interpersonal relations between the members of unmarried couples. In
2001, there was 1 158 410 unmarried couples in Canada, of which 508 525 were
living in the province of Ouebec. Common law spouses from other provinces
have claimed equal legal status with married couples, which lead to many
decisions from the Supreme Court of Canada and to provincial legislations
regarding their separation. Thus, ail Canadian provinces except Ouebec impose
alimentary support on common law spouses at separation. This study uses the
methodology of feminist legal theories to approach the legal situation of Quebec
families in a historical and sociological context to propose a legislation regarding
interpersonal relations within unmarried couples. According to the author, there
should be a compensatory obligation of support between the members of
unmarried couples with children to favor equality and familial solidarity. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit LL.M. (2-325-1-0)"
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L’étranger avec qui je partage ma vie : l’enrichissement injustifié entre conjoints de fait québécoisPapaioannou, Effie Panagiota 06 1900 (has links)
Face au vide juridique encadrant leurs rapports patrimoniaux, les ex-conjoints de fait ont fait appel
au droit commun dans une tentative de remédier aux iniquités économiques découlant de leur
rupture. Les tribunaux québécois ont reconnu le besoin de combler ce vide, et c’est ainsi que le
recours en enrichissement injustifié est devenu le choix de prédilection des conjoints appauvris.
Ce recours a été façonné par la jurisprudence en remède sur mesure pour les conjoints non mariés.
Une panoplie de mesures ont été mises en place par les tribunaux pour alléger le fardeau de preuve
de l’appauvri et pour adapter la quantification de l’indemnité aux réalités conjugales. Cela demeure,
toutefois, insuffisant et peu adapté aux besoins des ex-conjoints.
Variabilité et imprévisibilité des décisions se sont avérées être le corolaire de cette confection
jurisprudentielle : résultat de la large discrétion dont jouissent les magistrats dans l’appréciation des
conditions et facteurs applicables et fruit d’un législateur muet.
Le présent mémoire soulève les lacunes de l’enrichissement injustifié comme palliatif du problème
de la rupture conjugale et démontre que la prestation compensatoire n’est pas, en fait, une protection
analogue à l’enrichissement injustifié, ni une mesure adéquate pour les conjointes de fait.
À notre avis, une approche fonctionnaliste et plus complète doit primer pour favoriser l’atteinte de
l’objectif de protection recherché. Dans une société où le mariage n’est souvent pas le résultat d’un
choix réfléchi et, surtout, d’une volonté de s’assujettir à ses effets juridiques, une élévation des droits
des conjoints de fait au même niveau que ceux des époux prend tout son sens. / Faced with the legal vacuum surrounding their patrimonial relationships, de facto spouses sought
remedies within the general rules of obligations to solve the inequities resulting from their
separation. Quebec courts have recognized the need to fill this void, thereby rendering actions for
unjust enrichment the preferred choice of impoverished spouses.
This remedy has been fashioned by case law into a tailor-made remedy for unmarried spouses. A
panoply of measures has been put in place by the courts to lighten the burden of proof of the
impoverished and to adapt the quantification of the indemnity to conjugal realities. However, this
remains insufficient and poorly adapted to the needs of ex-spouses.
Variability and unpredictability of decisions have proven to be the corollary of this jurisprudential
confection: the result of the broad discretion of the courts in assessing the applicable conditions and
factors and the product of a silent legislator.
This memoire raises the shortcomings of unjust enrichment as a palliative to the problem of the
separation of de facto spouses and demonstrates that the compensatory allowance is not, in fact,
analogous to unjust enrichment, nor is it appropriate for de facto spouses.
In our opinion, a functionalist and more comprehensive approach must be privileged to help achieve
the desired objective of protection. In a society where marriage is often not the result of a considered
choice, or of a desire to submit to its legal effects. Granting de facto spouses to the same level of
protection as legal spouses would be preferred.
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