61 |
Patos křídla a šípu: Variace Eróta v dějinách evropské literatury. / The Pathos of Wing and Arrow: the Variances of Eros in the History of European Literature.Macl, Ondřej January 2015 (has links)
(anglicky) The aspiration of this thesis is on behalf of (more authentic) Eros problematic "to shake" literary science, not to say its method of interpretation, and so open another, more sensitive approach to art. As a tangle of starting points, I used the dubious theories of authors such as late R. Barthes, G. Didi-Huberman, H. Bloom, G. Bataille or S. Sontag. But especially, I delve into the studies of European literature in order to expose my own "wounds", no less violently classified into thematic chapters (Cosmogony, God of Love, Desire, Philosophy, Heart, Arrow, Wing, Game, Topos, Instinct, Orpheus and others). Therefore I introduce Eros as multifaceted phenomenon, in contrast to monological tendencies of dominant (platonic or Christian) erotic interpretations. Moreover - in polemics with Bataille's eroticism - I try to make Eros "the work".
|
62 |
La politique du chant dans les oeuvres de Pablo Neruda et de Louis Aragon : l’art comme conquête / Art as Conquest. The Canto and its Politics in the Works of Pablo Neruda and Louis AragonValensi, Margaux 04 November 2016 (has links)
Face aux grands drames historiques du 20ème siècle, Louis Aragon (1897-1982) et Pablo Neruda (1904-1973), deux poètes communistes, amis dans la vie, développent à travers leur œuvre une conception de la poésie et de l’art en général comme une conquête, qu’ils nomment « chant ». Bien qu’il renvoie au lien séculaire entre musique et poésie, le « chant », que la thèse prend pour objet, n’est ni réductible ni à la musique ni au texte. Pour eux, le chant est le symptôme de l’unité fondamentale de l’art et de la vie et peut constituer une expression valant dans n’importe quelle sphère de l’activité artistique. Cette étude défend l’hypothèse selon laquelle le chant est d’abord une énergie qui non seulement fonde le texte littéraire, mais irrigue également les autres arts, et notamment les arts plastiques. La thèse propose ainsi de réinterroger ce que l’on appelle « chant » à travers deux œuvres originales qui cherchent à redessiner des communautés politiques et esthétiques, à l’échelle nationale et internationale. En saisissant d’abord leur œuvre par le dehors, l’étude met en lumière les étapes de la fabrique du chant à partir de deux manières de relier les espaces poétiques et politiques : celui de l’histoire littéraire et artistique et celui de la traduction. Ensuite, la thèse se fonde sur une approche poétique pour examiner de l’intérieur le chant sous l’angle de l’énergie. Si le chant semble indéfinissable, c’est aussi parce qu’il n’est pas une forme ni même un genre à proprement parler, mais l’expérience sensible d’une présence partagée. Démesurée, l’énergie du chant défie les cadres de la représentation pour s’afficher comme une expression. C’est sous ce dernier prisme que l’étude inscrit le chant dans un horizon qui outrepasse la poésie et le confronte à des problématiques visuelles en convoquant les écrits sur l’art de l’un et de l’autre, de rares livres illustrés par les peintres muralistes (Siqueiros, Rivera, Venturelli et Léger) et en examinant de près les extensions du chant (le livre, le mur et la tapisserie), afin d’identifier la communauté d’enjeux entre ce que nos poètes appellent « chant » et des réalisations plastiques majeures du 20ème siècle. / Facing the great historical dramas of the 20th century, Communist poets and friends Louis Aragon (1897-1982) and Pablo Neruda (1904-1973) showcased in their respective bodies of work a certain conception of poetry and of art as a conquest, which they named “canto” (in French “chant”). Although the term denotes the primeval relation between music and poetry, this dissertation postulates that the canto is not to be reduced to the sole musical or textual contexts. What both poets term “canto” is rather akin to the basic unity of art and life, and finds itself applicable to all artistic fields. In this sense, this dissertation first and foremost defends a vision of the canto as energy, which not only rests at the basis of textual creation but which also informs all other means of artistic expression, especially visual and plastic arts. The aim of this study is therefore to question what the term “canto” purportedly signifies in critical context. It does so by inspecting how the two oeuvres under scrutiny are relentlessly committed to shaping new political and esthetical communities, both nationally and internationally. Firstly approaching Aragon and Neruda’s works from an exterior viewpoint, the dissertation sheds light on the various elements that are generative of the canto by soliciting two areas which fundamentally connect poetical and political spaces: that of literary history and that of translation. The study then proceeds to examine the poetical works themselves through the notion of energy. If the defining contours of the canto remain elusive, it is precisely because it cannot be characterized as a form or as a genre in itself, but rather stands as the sentient experience of a shared presence. The overflowing energy emanating from the canto thereby begs the question of representation, whose frames it constantly defies in order to offer itself rather as an expression. This last notion serves as the final prism through which the canto is considered in this study, as something essentially exceeding the mere art of poetry and which interrogates the modalities of the visual. This concluding demonstration relies on Aragon and Neruda’s critical essays on art as well as rare books illustrated by muralist painters (Siqueiros, Rivera, Venturelli and Léger); it carefully explores the plastic prolongations of the canto (in book, wall or tapestry form) in order to further identify the common goals and implications of this literary entity, along with those of some major plastic arts achievements of the 20th century.
|
63 |
Contre l'autonomie et la clôture du texte : formes et ambiguïtés de la fiction moderniste européenne : (1910-1939) / Against the autonomy and closure of the text : forms and ambiguity of European modernist fiction : (1910-1939)Piégay, Victor-Arthur 21 November 2014 (has links)
Concept-clé de la critique littéraire anglo-saxonne depuis plus d’une cinquantaine d’années, le modernism demeure méconnu en France, du fait de sa proximité avec des concepts voisins, telles la modernité et l’avant-garde, qu’il ne recoupe qu’imparfaitement. S’il peut concerner toutes les tentatives expérimentales dans les différents genres littéraires, c’est le roman qui se trouve au cœur de cette étude, laquelle met en perspective des textes de James Joyce, André Gide, Ramón Gómez de la Serna et Virginia Woolf, souvent victimes d’une forme de binarisme critique. Ils ont en effet longtemps été analysés comme des romans encore mimétiques, plus réalistes que les romans réalistes cependant, ou, plus fréquemment, comme des symboles de l’œuvre autoréférentielle définie par les dogmes new criticists et structuralistes. La présente étude cherche à emprunter une troisième voie, par le biais, notamment, de la théorie littéraire des mondes possibles, davantage susceptible de rendre compte du projet moderniste qui ne vise plus en effet à représenter le réel, mais à créer la vie. L’acception traditionnelle du modernisme en tant qu’ensemble de mouvements est ainsi confrontée à une perspective nouvelle qui permet de l’analyser comme une éthique et une pratique particulière de la fiction. Les romans expérimentaux du début du XXe siècle construisent en effet des univers fictionnels ambigus, informés à la fois par la tradition et par une exigence inédite de modernité, le texte moderniste refusant la table-rase avant-gardiste pour mieux se construire en mémoire vivante de la littérature. C’est ainsi une cartographie critique que la présente étude se propose d’établir, afin de permettre au lecteur l’accès à cette terra incognita du comparatisme hexagonal. / Although it has been a key concept of literary criticism in the English-speaking world for more than a half-century, modernism remains a relatively misunderstood notion in France, owing to its proximity to somewhat close concepts such as modernity and avant-garde, which it only partially overlaps. The concept is relevant to experimentation in all literary genres, but this study focuses on the novel, with texts by James Joyce, André Gide, Ramón Gómez de la Serna and Virginia Woolf. Those have often been mischaracterized by literary critics as either mimetic novels — though more realistic than realist novels — or more frequently as emblematic of the self-referential text, as defined by the dogmas of new criticism and structuralism. This study seeks an alternative to those two limited analytical options, particularly by using possible worlds theory, which is more susceptible of accounting for the modernist project of creating life rather than representing the real. The traditional definition of modernism as an ensemble of movements is therefore confronted to a new perspective which allows for its analysis as a particular ethics and praxis of fiction: the fictional worlds built by experimental novels of the early twentieth century are ambiguous, caught between tradition and modernity, since modernist texts, in becoming the living memory of literature, refuse to erase the past completely. This study thus proposes to establish a critical cartography, one that will allow the reader to access a terra incognita of French comparative studies.
|
64 |
« Une espèce de Julien Sorel, mâtiné de Rastignac ». L’apparition des personnages d’arrivistes dans le roman français, polonais et anglais du XIXe siècle, 1830-1914 / “A sort of Julien Sorel, crossbred with Rastignac”. The Appearance of the arriviste’s characters in French, Polish and English Nineteenth-Century novel, 1830-1914 / „Gatunek Juliena Sorela skrzyżowany z Rastignakiem”. Pojawienie się postaci arywisty w dziewiętnastowiecznej powieści francuskiej, polskiej i angielskiej, 1830-1914Zawiślak-Hanotte, Anna 16 November 2019 (has links)
L’emploi du mot arriviste vise souvent à réduire le personnage des romans du XIXe siècle à son portrait psychologique d’un héros atemporel, avançant impitoyablement vers son objectif. Cependant, le rôle qu’il joue dans l’histoire littéraire est plus important. Le modèle de l’arriviste est créé en même temps que le roman réaliste moderne, bien que le terme en lui-même n’apparaisse qu’en 1893. Ce terme caractérise a posteriori toute la génération des personnages littéraires à partir des romans de Stendhal et de Balzac. Issu des changements sociaux et inspiré par l’exemple devenu mythique de Napoléon, l’arriviste est un héros qui reflète la société nationale contemporaine, ce que montrent les vingt-six œuvres du corpus. Il est également une figure du déplacement qui facilite le regard panoramique sur la société et la construction du récit réaliste. Tel un héros de conte moderne, l’arriviste suit un parcours qui constitue la base de son intrigue. Il devient un Argonaute moderne, en quête d’une nouvelle Toison d’Or : la réussite sociale.La carrière de l’arriviste littéraire invite également à la réflexion narratologique et questionne sa relation avec le lecteur. La scène de première apparition du personnage permet au narrateur d’éveiller chez le lecteur les premières impressions qui influencent sa compréhension globale du protagoniste. La triple perspective de la narratologie comparée, des effets de la réception de l’œuvre et des recherches en psychologie sociale, met en évidence les procédés narratifs utilisés par le narrateur. Le succès de l’arriviste dépasse ainsi le monde diégétique et se traduit par la longévité du type littéraire qu’il définit et du terme qui le désigne. / By the use of the word arriviste, the hero of the Nineteen-Century novels is often reduced to his psychological portrait of a timeless character, ruthlessly seeking his aim. Nevertheless, the role that he plays in the history of literature is more important. The model of the arriviste was created at the same time as the modern realist novel, even if the term itself only appeared in 1893. The arriviste characterises a posteriori a whole generation of heroes, beginning with Stendhal’s and Balzac’s novels. Inspired by the social changes and the now-mythical example of Napoleon, the arriviste is a hero that mirrors the national and contemporary society, as the twenty-six novels of the corpus exemplify it. He is also a figure of displacement that facilitates a panoramic view on the society and a construction of the realist narrative. As a hero of a modern tale, the arriviste follows a course on which his story is based. He becomes a modern Argonaut searching for a new Golden Fleece: social success. The career of a literary arriviste raises questions about narratology and his relationship with the reader. The scene of first appearance of the character enables the narrator to kindle the reader’s first impressions that influence the general comprehension of the protagonist. A triple perspective of the comparative narratology, the effects of the work’s reception and the research in social psychology reveals the narrative schemes used by the narrator. Therefore, the success of the arriviste goes beyond the diegetic world. It means also his longevity in the collective memory as a literary type and as a word that describes him. / Termin arywista, używany do określenia postaci z powieści dziewiętnastowiecznej, często redukuje ją do portretu psychologicznego ponadczasowego bohatera, który zmierza do celu bez najmniejszych skrupułów. Jednakże jego rola w historii literatury jest znacznie istotniejsza. Wzór arywisty powstaje w tym samym czasie, co nowoczesna powieść realistyczna, mimo tego, iż sam termin pojawia się dopiero w 1893r. Arywista charakteryzuje a posteriori całe pokolenie postaci literackich, począwszy od bohaterów Stendhala i Balzaka. Inspirowany zmianami społecznymi oraz na wpół mityczną historią Napoleona, arywista jest bohaterem, który ukazuje współczesne społeczeństwo, co widoczne jest w każdej z dwudziestu sześciu powieści z naszego korpusu. Jest on również symbolem przemieszczania się, który ułatwia panoramiczne spojrzenie na społeczeństwo oraz konstrukcję narracji realistycznej. Niczym bohater współczesnej baśni, arywista podąża szlakiem, który stanowi podstawę intrygi powieści. Staje się on współczesnym argonautą, w poszukiwaniu nowego Złotego Runa – sukcesu społecznego. Kariera powieściowego arywisty zachęca również do refleksji narratologicznej oraz stawia problem relacji z czytelnikiem. Scena pierwszego pojawienia się postaci pozwala ona narratorowi na wywołanie pierwszych wrażeń, które wpływają na ogólne rozumienie protagonisty. Potrójna perspektywa narratologii porównawczej, efektów odbioru dzieła i badań z zakresu psychologii społecznej, uwypukla procesy narracyjne używane przez narratora. Tym samym, sukces arywisty wychodzi poza świat diegezy. Jest nim także jego miejsce w pamięci kolektywnej jako typ literacki, jak również kariera lingwistyczna słowa, które go definiuje.
|
65 |
The King, the Prince, and Shakespeare: Competing for Control of the Stuart Court StageGabriel R Lonsberry (9039344) 29 June 2020 (has links)
<div>When, each holiday season, William Shakespeare’s newest plays were presented for King James I of England and his court, they shared the stage with propagandistic performances and ceremonies intended to glorify the monarch and legitimate his political ideals. Between 1608 and 1613, however, the King’s son, Prince Henry Frederick, sought to use the court stage to advance his own, oppositional ideology. By examining the entertainments through which James and Henry openly competed to control this crucial mythmaking mechanism, the present investigation recreates the increasingly unstable conditions surrounding and transforming each of Shakespeare’s last plays as they were first performed at court. I demonstrate that, once read in their original courtly contexts, these plays speak directly to each stage of that escalating rivalry and interrogate the power of ceremonial display, the relationship between fiction and statecraft, and the destabilization of monarchically imposed meaning, just as they would have then.<br></div>
|
Page generated in 0.1057 seconds