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Paradoxes, cindynique et crise financière: Bâle II, juste valeur et efficience des marchés

Bucquet Lederman, Véronique 23 November 2010 (has links) (PDF)
Depuis plus de trente ans, il existe une volonté internationale de normaliser les règles comptables et de sécuriser l'environnement bancaire et financier. L'IASB et le Comité de Bâle vont oeuvrer en ce sens, dans un contexte parfois polémique, comme celui de la juste valeur. La crise financière de 2007-2008 va exacerber l'argumentaire des uns et des autres. Nous démontrerons que nous avons vécu dans le monde des paradoxes : tranquillité (Minsky 1992), crédibilité (Borio & Loewe 2002) et sécurité, aveuglés par un refoulement cindynique (Kervern 2008), qui nous a amenés à pratiquer la politique de l'autruche. Nous n'avons pas voulu voir le danger arriver. Mais aussi, la crise va être l'occasion d'argumenter autour de l'efficience des marchés (Fama 1965) en opposition avec la finance comportementale (Kahneman et Tversky 1979). Grâce à des choix méthodologiques, comme l'observation participante, nous replacerons le marché et son appréhension au centre de nos préoccupations, en développant apports et recommandations, principalement pour le monde bancaire.
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Etude des liens entre l’appropriation des normes IAS/IFRS et les dimensions organisationnelles et managériales des services comptables / Study of links between IFRS appropriation and the organization and management structures of the accounting departments

Sy, Issiaga Thiam 20 July 2011 (has links)
Notre recherche vise à décrire les liens entre l’appropriation des IFRS et les dimensions organisationnelles et managériales des services comptables. Nous avons situé ces deux axes dans l’activité productive des acteurs en mobilisant la théorie socio-économique et la théorie d’agence, afin d’ancrer les IFRS dans le comportement des acteurs et dans l’organisation des entités. A partir d’une recherche-action inscrite dans nos activités d’expert-comptable et de commissaire aux comptes, nous avons identifié trois principes directeurs de réorganisation des activités comptables : ajustement, traitement et distanciation. En associant ces principes aux opérations de la chaîne comptable, nous avons mis en évidence trois niveaux de configuration organisationnelle : organisation ad’hoc, prégnance de la fonction comptable, fonction décentralisée. Dans les deux premiers niveaux, la présence d’une relation de collaboration entre acteurs a pu être observée, alors qu’elle est pratiquement inexistante au niveau de la fonction décentralisée. / The aim of our research is to describe the links between IFRS appropriation and the organization and management structures of the accounting departments. We positioned these two axes within the productive activities of stakeholders thanks to the use of both Socio-Economic and Agency Theories in order to connect IFRS with the stakeholders behaviors and with the organizations of firms.Through action research by virtue of our Chartered Accountant and Statutory Auditor positions we isolated three guidelines of accounting practices reorganizations: Adjustment, Treatment, and Distance analysis. The combination of these guidelines with the accounting process led us to emphasize three levels of organizational structures: Ad hoc Organization, Accounting Prevalence structure, and Decentralized Administration. In the two first organization levels a cooperation behavior has been observed between stakeholders, whereas in the Decentralized structure practically no collaboration has been recorded.
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La finance comportementale à l'épreuve de la crise / Behavioral finance under the test of the crisis

Hajji, Ali 11 December 2015 (has links)
La crise qui a démarré en 2007 a remis en cause les fondations de la théorie et du système financier. Cette théorie s’articule autour des postulats de la finance classique dont la « main invisible » et l’hypothèse de rationalité des investisseurs dont découle celle d’efficience des marchés.Cette crise a mis en lumière l’aspect psychologique des marchés financiers, aspect abordé par J.M Keynes lorsqu’il développait la notion d’ « esprits animaux » pour rendre compte de l’incertitude de l’économie. Jusqu’au début des années 1980, la compréhension de la psychologie a été le fruit d’une approche informelle.Depuis lors, la psychologie des marchés financiers est formalisée par la finance comportementale. Tout au long de son développement, ses tenants ont remis en cause l’hypothèse de rationalité des investisseurs sur des bases empiriques. Néanmoins, aucun évènement de l’ampleur de cette crise n’a autant invalidé les postulats du mainstream dominant.La théorie financière est à la croisée des chemins. L’hypothèse de rationalité des investisseurs est-elle valide ? Si oui, quelles sont les conditions de sa validité ? Si non, doit-on sortir du cadre de la finance classique et adopter celui de la finance comportementale? Ce sont autant de questions qui appellent à une refondation de la théorie financière.Le jury du Prix d’économie en la mémoire d’Alfred Nobel ne s’est d’ailleurs pas trompé en décernant le prix 2013 aux deux écoles. Cependant, les académiciens ne semblent pas trancher entre elles, reconnaissant ainsi leurs apports respectifs pour la théorie et la pratique financière. Cette récompense suggère néanmoins la question centrale suivante : les deux écoles sont-elles parallèles, complémentaires ou antinomiques?Le premier chapitre traite de la remise en cause des hypothèses centrales de la finance, à la base des modèles de gestion les plus courus. Le cadre de la finance classique n’a pas permis de donner une explication à la formation de la bulle immobilière pas plus qu’il n’a permis de fournir une solution unifiée à la crise. L’inadéquation des hypothèses du cadre classique avec la réalité apparaît notamment dans un contexte de forte volatilité et d’incertitude exacerbée. Cette remise en cause ouvre la voie à l’introduction de paramètres psychologiques dans la compréhension des phénomènes du marché.La finance comportementale développe la psychologie des marchés financiers. Le second chapitre aborde les concepts centraux de ce courant. L’analyse de ces concepts et du développement historique, épistémologique et paradigmatique du courant montre qu’il s’inscrit à l’opposé et, parfois, en complément du classique. Il n’en demeure pas moins que le cadre théorique de ce courant n’est pas encore achevé pas plus que la formation d’un paradigme dominant.Parmi les principaux résultats de la finance comportementale, les outils psychologiques apportent des clefs de lecture pertinentes des marchés financiers. Le troisième chapitre aborde les biais et heuristiques à la lumière de la crise. L’analyse de la crise montre que les heuristiques et les biais émotionnels ont pu conduire les investisseurs à des erreurs de jugements. L’attention et l’analyse se sont focalisées sur des croyances dans un contexte d’opacité de l’information et de l’environnement.La finance comportementale cherche à établir un cadre conceptuel plus élaboré. La théorie des « esprits animaux » a repris de la vigueur notamment chez les comportementalistes à orientation néo-keynésienne. Le retour à cette notion s’explique par l’importance prise de concepts liés comme la confiance, la corruption ou le rôle des histoires. D’ailleurs, les collusions corruptives et le fonctionnement du système ont failli saper durablement la confiance dans l’économie financière. Ce quatrième chapitre montre que la confiance et la corruption procèdent de la psychologie humaine et montrent le poids de celle-ci en situation d’incertitude et le rapport des hommes aux gains. / The crisis that started in 2007 have challenged the foundations of the financial system and the financial theory. This theory is based on assumptions of conventional finance including the "invisible hand" and the rationality assumption of investors which builds that of market efficiency.This crisis has highlighted the psychology of financial markets, aspects already addressed by J.M Keynes when he developed the concept of "animal spirits" to reflect the uncertainty of the economy. Until the early 1980s, the understanding of psychology has always been the result of an informal approach.Since, the psychology of financial markets has been formalized by behavioral finance. Throughout its development, its theoricians have questioned the rationality assumption of investors on empirical bases. However, no paramount event such this crisis has struck much the postulates of the dominant mainstream.Consequently, the financial theory is at the crossroads. Is the assumption of rationality of investors valid? If so, what are the conditions of its validity? If not, are we departing from the scope of conventional finance and adopt that of behavioral finance? These are all issues that are calling for an overhaul of the financial theory.The Jury of the prize in economics in memory of Alfred Nobel did not err in fact by awarding the 2013 prize to these two schools. However, academics do not seem to decide between them, recognizing their contributions to financial theory and practice. This award suggests the following central question: are the two schools parallel, complementary or contradictory?The first chapter deals with the questioning of the central assumptions of finance, at the base of the most popular business models. The framework of conventional finance has failed to give an explanation to the formation of the housing bubble nor has it helped to provide a unified solution to the crisis. The inadequacy of the assumptions of the classical framework with reality appears especially in a context of high volatility and heightened uncertainty. This challenge opens the way for the introduction of psychological parameters in understanding the phenomena of the market.Behavioral finance develops the psychology of financial markets. The second chapter covers the central concepts of this trend, in order to answer the central question of this thesis. The analysis of this trend and its historical epistemological and paradigmatic development shows it is opposite and sometimes in addition to the classic one. The fact remains that the theoretical framework of this trend is not yet completed nor the formation of a new dominant paradigm achieved.Among the key findings of behavioral finance, psychological tools provide relevant insights to developments in financial markets. The third chapter addresses the biases and heuristics in light of the crisis. The analysis of the crisis shows that heuristics and emotional biases may have led investors to judgment errors. The attention and analysis has focused on beliefs in an abstruse information and environmental context, allowing the development of heuristics. Consequently, the tools of behavioral finance can develop a mental map to this crisis.Behavioral finance seeks to establish a more sophisticated conceptual framework. The theory of "animal spirits" has regained momentum especially among behaviorists of neo-Keynesian orientation. The return to this concept is explained by the growing importance of certain concepts such as confidence, corruption and the role of stories in the context of this crisis. Moreover, collusion and corrupt system operation almost permanently undermine confidence in the financial economy. This fourth chapter shows that trust and corruption stem from human psychology and show the weight of the latter in situations of uncertainty and the relationship between men and earnings.
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Choix des Portefeuilles Internationaux : diversification, attitude face aux risques et barrières à l'investissement / International Portfolio Optimization : diversification, Risk attitude and Investment Barriers

Mhiri, Maroua 28 February 2011 (has links)
Pas de résumé / No summary
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Analyse comportementale du risque de crédit : cas du Crédit Immobilier Général / Behavioural analysis of credit risk : case of Crédit Immobilier Général

Loulid, Hanane 06 December 2010 (has links)
Cette thèse a pour objet l'évaluation du risque de crédit par une approche comportementale dans un contexte d'information asymétrique et de rationalité limitée. Nous cherchons à travers cette analyse, à concilier les « experts métiers » et les statisticiens, en intégrant le comportement humain dans la conception des outils quantitatifs d'évaluation du risque de crédit, en vue d'optimisation de la gestion de ce risque.L'évaluation du risque de crédit est basée sur des modèles et techniques statistiques de plus en plus avancées. Nous citons à titre d'exemple les modèles du Crédit Metrics et JP Morgan, le modèle KMV et le modèle Crédit Portfolio de Mekinsey ou encore les modèles de scoring introduits pour évaluer la qualité du risque des emprunteurs. Plusieurs travaux soulignent l'intérêt de ces modèles quantitatifs. En effet, Scot FRAME et al, ont montré que le recours aux modèles de scoring contribue effectivement à réduire le coût d'information dans les grandes banques américaines. Les résultats de ces modèles dépendent de la réalisation des facteurs de risque spécifiques à chaque emprunteur et de facteurs de risque systémique. Cependant, la crise financière actuelle a mis en lumière la défaillance de ces modèles, aussi bien les modèles théoriques de notation que les modèles opérationnels utilisés par les praticiens, dans l'évaluation du risque de crédit. Toutes ces constructions n'ont pas su intégrer parfaitement l'ensemble de l'information et traiter la complexité d'interactions entre les variables déterminant le risque car elles sont basées sur des techniques purement statistiques qui ne savent représenter que des relations linéaires entre le risque de défaut et les variables qui en sont à l'origine sans prendre en compte le comportement du gestionnaire du risque crédit, dans l'optimisation de sa gestion. Etant données les limites de l'approche quantitative, nous avons convergé vers une approche comportementale qui concilie les techniques statistiques et le comportement humain basée sur la prise en compte et la validation collective des règles de décision émergeant des discussions et confrontations. Cette approche comportementale qui prend en compte la rationalité des décideurs à travers un modèle expert nous permettra d'une part de construire un cadre d'analyse normatif permettant d'identifier et d'évaluer le risque de crédit et d'autre part intégrer ces règles dans les systèmes de décisions opérationnels.Notre recherche a un intérêt multiple. Elle apporte un éclairage théorique sur l'optimisation de la décision des banques, dans un contexte d'incertitude, à travers un modèle portant à la fois sur le caractère quantitatif des modèles d'évaluation du risque de crédit et le comportement humain. L'évaluation du risque de crédit à travers notre approche permettra également de déterminer le montant de capital économique nécessaire à la couverture du risque de crédit. Ainsi, elle permettra aux banques de mettre en place une allocation optimale des fonds propres et une tarification adéquate des crédits basée sur une évaluation précise du risque de crédit. Ce qui porte un grand intérêt aux banques et aux clients aussi. / This thesis focuses on the assessment of credit risk with a behavioral approach in a context of asymmetric information and bounded rationality. We seek through this analysis, to reconcile the "business experts" and statisticians, incorporating human behavior into the design of tools for quantitative assessment of credit risk in order to optimize the management of this risk.The assessment of credit risk is based on models and statistical techniques more advanced. We cite as examples of models JP Morgan Credit Metrics, model and KMV's Portfolio Credit Model Mekinsey or scoring models introduced to assess the quality of the risk of borrowers. Several studies underline the importance of these quantitative models. Indeed, Scot FRAME and AL showed that the use of scoring models is effective in reducing the cost of information in large U.S. banks. The results of these models depend on the realization of the risk factors specific to each borrower and systemic risk factors. However, the current financial crisis has highlighted the failure of these models, both theoretical models that rating business models used by practitioners in assessing credit risk. All these constructions have not been able to integrate fully all the information and treat the complexity of interactions between variables determining the risk because they are based on purely statisti cal techniques who can represent the linear relationships between risk default and the variables that are at the origin without taking into account the behavior of credit risk manager, in optimizing its management.Given the limitations of the quantitative approach, we have converged on a behavioural approach that combines statistical techniques and human behaviour based on consideration and validation of collective decision rules emerging from the discussions and confrontations. This behavioural approach that takes into account the rationality of decision makers through an expert model we will firstly build a normative framework for analysis to identify and assess credit risk and also integrate these rules systems in operational decisions.Our research has a substantial multiple. It sheds light on the theoretical optimization of the decision of the banks in a context of uncertainty through a model bearing both on the quantitative assessment models of credit risk and human behavior. The assessment of credit risk through our approach will also determine the amount of capital necessary to cover credit risk. Thus, it will allow banks to establish an optimal allocation of capital and adequate pricing of loans based on an accurate assessment of credit risk. This brings great interest to banks and customers too.
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Essays in Empirical Corporate Finance / Essais en Finance d'Entreprise

Matray, Adrien 03 October 2014 (has links)
Cette thèse est constituée de quatre articles. Le premier article avec Johan Hombert montre que lorsque les relations bancaires sont affectées, cela réduit le nombre d'entreprises innovantes et conduit également à une hausse de la mobilité géographique des inventeurs, qui quittent les états où les relations bancaires sont dégradées. Le second article est un travail avec Claire Célerier mettant en avant le rôle de l'offre dans le phénomène de non bancarisation des populations pauvres aux Etats-Unis. Le troisième article étudie les externalités d'innovation et montre que lorsque certaines entreprises innovent moins les autres entreprises locales innovent moins en réponse. Cet effet décroit rapidement avec la distance. Le quatrième article, en collaboration avec Olivier Dessaint, montre que les managers répondent systématiquement à des chocs de liquidité proches d'eux en augmentant temporairement leur trésorier. / This dissertation is made of four distinct chapters. The first chapter with Johan Hombert shows that when lending relationships are hurt, it reduces the number of innovative firms and foster inventor mobility who move out of geographical areas where lending relationships are hurt. The second chapter presents a work with Claire Célerier and shows that supply-side factors account for a large part of the unbanked household phenomenon in the US. The third chapter studies spillovers of innovation and shows that when some firms innovate less other firms in the same city innovate less in response and this effect declines sharply with distance. The fourth chapter with Olivier Dessaint presents evidence that managers systematically respond to near-miss liquidity shocks by temporarily increasing the amount of corporate cash holdings.
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Le sentiment de marché : mesure et interêt pour la gestion d'actifs

Frugier, Alain 30 September 2011 (has links) (PDF)
La rationalité parfaite des investisseurs, base de l'hypothèse d'efficience desmarchés, est de plus en plus discutée. Ceci a conduit au développement de la financecomportementale. Le sentiment de marché, qui en est issu, est l'objet de cette étude.Après l'avoir mis en relation avec la rationalité et défini, ses modes de mesure courantset une évaluation de leur capacité à anticiper les rentabilités sont présentés. Ensuite, autravers de deux recherches largement indépendantes, nous (1) montrons de manièreempirique, essentiellement à partir de modèles multi-agents et d'une modélisation del'impact des chocs d'information sur la distribution des rentabilités, que les skewness etkurtosis de la distribution des rentabilités peuvent être utilisés comme indicateurs dusentiment de marché ; (2) mettons en évidence la présence de mémoire sur de nombreuxindicateurs de sentiment, ce qui invalide les modalités habituelles de leur utilisation,dans le cadre de stratégies contrarian.
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Prévention et résolution des crises de la dette souveraine : la décentralisation en question.

Barraud, Claire 10 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à savoir si la méthode décentralisée, officiellement mise en avant dans la gestion des crises de la dette souveraine depuis leur origine, est non seulement réalisable, mais également efficace en termes de répartition équitable du fardeau de la dette. Nous définissons en effet un processus de restructuration efficace comme une procédure de courte durée (inférieure à un an) et qui respecte les besoins des deux parties prenantes au contrat. Si du côté des créanciers, la décote ne doit pas être abusive, du côté du débiteur, la dette doit redevenir soutenable, au sens à la fois économique et social du terme. Le terrain d'analyse des processus de renégociation de la dette se concentre exclusivement sur les économies d'Amérique Latine, dans la mesure où elles représentent les débiteurs ayant enregistré le plus grand nombre de défauts au cours de l'histoire. À travers une méthode pluridisciplinaire, nous défendons finalement la thèse selon laquelle l'échec des différents processus de restructuration est directement subordonné à l'iniquité du partage du fardeau de la dette, laquelle fait suite à un déséquilibre des pouvoirs de négociation inhérente au cadre de gestion décentralisée. Notre posture macroéconomique et notre démarche inductive induisent un cadre d'analyse socio-économique, lequel fait appel à un approfondissement historique, en termes d'économie politique, mais également à une étude basée sur la psychologie sociale. La thèse est structurée autour de deux parties, elles-mêmes subdivisées en deux chapitres. La première partie s'attache à comprendre les origines et les modalités de prévention et de gestion des crises, ainsi que leurs échecs. Elle conjugue de fait l'observation empirique et les soubassements théoriques de la décentralisation. De fait, le premier chapitre fait état, au vu de la double responsabilité à l'œuvre dans le déclenchement et l'enlisement dans la crise, de l'échec de la méthode décentralisée sur le long terme. En effet, non seulement la décentralisation apparaît inapplicable, puisqu'une tierce partie est systématiquement contrainte d'intervenir, mais elle ne permet pas non de plus de répartir équitablement les coûts de la crise. Le second chapitre cherche consécutivement à comprendre pourquoi ce processus de restructuration est néanmoins maintenu. L'économie politique de la décentralisation montre alors que le choix entre la régulation et le " laissez-faire " ne tient pas tant à des critères d'efficacité économique qu'à des considérations idéologiques et politiques. La deuxième partie de cette thèse propose symétriquement des pistes de réflexion afin de pallier les principaux écueils relevés lors des différents épisodes de défaut et de restructuration. Ainsi, si le troisième chapitre répond au second, le quatrième fait écho au premier. En effet, le troisième chapitre montre que la décentralisation ne peut aboutir en raison non seulement de ses écueils techniques, mais surtout de la nature des deux parties au contrat. L'immunité souveraine ayant été relativisée dans les deux premiers chapitres, il s'agit ici d'analyser le fonctionnement des marchés selon une méthode alternative au concept d'efficience. C'est la raison pour laquelle nous faisons appel aux préceptes de Keynes (1936) et de son analyse en termes psychosociaux, que nous approfondissons au travers du courant de la finance comportementale. Une telle étude révèle ainsi l'incapacité des créanciers à s'organiser de bonne foi, laquelle représente pourtant la condition sine qua non de la réalisation et de l'efficacité de la méthode décentralisée. Par conséquent, le dernier chapitre de ce travail conclue sur la nécessité d'un revirement en faveur d'une approche plus centralisée, laquelle inclut une tierce partie neutre, compétente et institutionnalisée.
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Impact des gains ou pertes non réalisés sur les rentabilités des actions : théories et tests dans un cadre théorique alternatif d'utilité / Impact of the unrealized gain or loss on stock returns : theory and tests in an alternative utility framework

Li, Shoujun 03 June 2016 (has links)
Cette thèse applique la théorie des prospects et la théorie du regret à l’étude sur la performance des actions et à expliquer une anomalie du marché connue appelé l’effet momentum. Cette thèse propose un modèle théorique qui lie les facteurs comportementaux à la performance des actions et à l’effet momentum, et ensuite réalise des tests empiriques pour examiner le modèle théorique. Dans le chapitre 2, le modèle est établi sur un concept des gains/pertes potentiels, qui indiquent si un investisseur se trouve actuellement dans une situation gagnante ou perdante. Ensuite, le modèle montre que les investisseurs sont très réticents à vendre leurs stocks dans une situation des grands gains ou des grandes pertes. Les chapitres 3 et 4 effectuent des tests empiriques sur le modèle des gains/pertes potentiels. L'échantillon des tests comprend tous les stocks de NYSE et l'AMEX de l’année 1982 à 2012. Les tests sont en mesure de confirmer l'influence des gains/pertes potentiels sur les rendements des actions. En outre, une stratégie de coût nul d’Extrémité moins Moyen (EMM), basée sur le modèle théorique, est documentée pour être rentable après contrôlée pour des risques. Dans le chapitre 5, le modèle des gains/pertes potentiels est développé dans une version dynamique. Il suggère que l'influence des gains/pertes potentiels pourrait persister pendant une période de intermédiaire à long terme, et génère une tendance à la hausse de la performance pour les actions avec un grand gain/perte potentiel. Les tests empiriques dans ce chapitre se concentrent sur l'évolution de série temporelle des rendements. Les tests montrent que les actions avec un grand gain/perte potentiel ont une plus forte tendance à la hausse. Le chapitre 6 applique les résultats du chapitre précédent pour expliquer l'effet momentum. La tendance à la hausse correspond à une auto-corrélation positive des rendements, ce qui est l'une des sources qui contribuent au profit de momentum. Les tests empiriques dans ce chapitre regardent la similitude entre la stratégie de momentum et les gains/pertes potentiels, et examinent également la corrélation entre le profit de momentum et le profit de la stratégie EMM. Les tests montrent que des gains/pertes potentiels pourraient contribuer à l'effet momentum, mais ne sont pas la seule source. L'effet momentum peut être le résultat d'une combinaison de plusieurs facteurs complexes. / This dissertation applies the prospect theory and the regret theory to the study on the stock performance and to explain one well-known market anomaly called the momentum effect. The dissertation proposes a theoretical model that links the behavior factors to stock performance and the momentum effect, and performed empirical test to examine the theoretical model. In chapter 2, the model is established on the concept of the potential gain/loss, which indicates if an investor is currently at a winning or a losing position. The model then shows that the investors are highly reluctant to sell their stocks in a large gain or in a large loss situation. The chapter 3 and 4 perform empirical tests on the model of potential gain/loss. The test sample includes all stocks in NYSE and AMEX from 1982 to 2012. The tests are able to confirm the influence of the potential gain/loss on stock returns. Moreover, a zero-cost Extremity minus Middle (EMM) strategy based on the theoretical model is documented to be profitable after controlling for risks. In chapter 5, the model of potential gain/loss is developed into a dynamic version. It suggests that the influence of a potential gain/loss could persist over an intermediate to long term, and generates an upward trend in performance for stocks with large potential gain/loss. The empirical tests in this chapter focus on the time serial evolution of returns. The tests show that stocks with large potential gain/loss have a stronger upward trend. The chapter 6 applies the results from the previous chapter to explain the momentum effect. The upward trend corresponds to a positive return autocorrelation, which is one of the sources that contribute to the momentum profit. The empirical tests in this chapter look into the similarity between the momentum strategy and the potential gain/loss, and also examine the correlation between the momentum profit and the profit from the EMM strategy. Tests show that the potential gain/loss could contribute to the momentum effect, but is not the only source. The momentum effect could be a result of a combination of many complex factors.
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Nouvelles perspectives sur le mimétisme des investisseurs : analyse au niveau sectoriel et selon l'asymétrie d'information / New insights into herding behavior : information asymmetry and sectoral analysis

Meharzi, Omar 07 September 2016 (has links)
Au cours de la dernière décennie, les chercheurs se sont intéressés au comportement de l'investisseur sur les marchés boursiers. Nombreuses théories en psychologie et sociologie sont mobilisées en finance comportementale pour dépasser les limites de l'hypothèse de l’efficience des marchés et expliquer la fragilité des marchés financiers. En analysant le comportement grégaire (mimétisme), les chercheurs tentent d'expliquer les anomalies et les grands mouvements du marché. Le comportement grégaire peut être décrit comme la tendance d'un investisseur ou d’un groupe d'investisseurs, à imiter les actions des autres acteurs du marché, ou à suivre la tendance du marché. Notre première étude examine la présence du comportement grégaire, en se concentrant sur le marché boursier français, au niveau du marché et au niveau des secteurs. Nous étudions le mimétisme selon différentes conditions macroéconomiques. Nous testons aussi l'existence du mimétisme au cours de la dernière période de crise financière et pendant les périodes caractérisées par des volumes (élevés ou faibles) de volatilité et de volume de transaction. En utilisant le modèle de CH 95, nous ne détectons pas de comportement grégaire, à la fois au niveau du marché qu’au niveau des secteurs, pendant les mouvements de marché extrêmes. Les modèles de CCK 2000 et Hwang et Salmon 2004 montrent des résultats mitigés. Même lorsque le comportement grégaire est détecté au niveau du marché, les secteurs se comportent différemment. La mesure que nous extrayons du state-space model montre différents niveaux de mimétisme dans les secteurs. La deuxième étude examine le mimétisme, sur les marchés boursiers américains et chinois, en introduisant une nouvelle dimension : l'asymétrie d'information. Nous utilisons plusieurs mesures de la disponibilité de l'information : la politique de dividende, le bid-ask spread, la taille de l'entreprise, la sophistication du marché, ainsi que l'état du marché (pré, post et pendant la période de crise). Cette étude nous permet d’analyser le mimétisme dans différents contextes selon la disponibilité de l'information. Elle permet de vérifier si le mimétisme est plus prononcé dans un contexte d'asymétrie d'information élevée. D’une part, les résultats du modèle de CH 95 ne montrent aucune preuve de mimétisme quel que soit le niveau d'asymétrie d'information entre les entreprises et les investisseurs, à la fois pour les marchés américain et chinois. D'autre part, le modèle CCK 2000 détecte des différences de niveau de mimétisme dans le marché boursier chinois en fonction du niveau d'asymétrie d'information. Les résultats suggèrent que les marchés émergents sont touchés par le mimétisme pendant la période de crise, quelle que soit la taille de l'entreprise. Enfin, le modèle de Hwang et Salmon 2004 montre différents niveaux de mimétisme dans les marchés américain et chinois, en fonction du niveau d'asymétrie d'information. Il est intéressant pour la recherche sur la modélisation des marchés boursiers d’examiner le comportement grégaire des investisseurs. De la même façon, les décideurs politiques pourraient être intéressés par les effets perturbateurs potentiels du mimétisme sur les marchés financiers. / Over the last decade, the academic research has highly focused on examining the investor’s behavior in stock markets. Many theories in psychology and sociology are used in the so called “Behavioral Finance” in order to explain the limits of the efficient market hypothesis and the financial market fragility. By analyzing the herding behavior, the researchers try to explain the market anomalies and the large market movements. Herding behavior can be described as the tendency of an investor, or a group of investors, to imitate the actions of other market participants, or to follow the market movement. Our first study examines the presence of herding behavior, focusing on the French stock market, at both market and sector levels. We investigate herding during different macroeconomic conditions. We also test the existence of herding during the last financial crisis period, and during the periods characterized by high or low volatility and transaction volumes. Using the CH 95 model, we do not observe herding behavior, both in market and sector levels, during extreme market movements. The CCK 2000 and Hwang and Salmon 2004 models show mixed results. Even when herding exists in the market level, various sectors behave differently. The measure we extract from the state-space model shows different patterns of herding at the sector level. The second study examines the investors’ incentives behind herding, in the US and Chinese stock markets, by introducing a new dimension, which is the information asymmetry. Using several proxies for information availability, such as dividend policy, bid ask spread, firm size and market sophistication along with considering the market condition (pre, post and during crisis period), this study allows us to investigate herding in different contexts of information availability, and to examine if herding is more pronounced in a high information asymmetry context. Findings of CH 95 model show no evidence of herding regardless of the level of information asymmetry between firms and investors in both the US and Chinese stock markets. On the other hand, the CCK 2000 model detects herding differences in the Chinese stock market depending on the information asymmetry level. The findings suggest that the emerging markets are affected by herding during the crisis period, regardless of the firm size. Finally, the Hwang and Salmon 2004 model shows different herding patterns in the US and Chinese stock markets depending on the information asymmetry level. Examining the herding behavior is interesting for the research in the market modeling field along with policymakers who may be interested in investigating the potential disturbing effects of herding on stock markets.

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