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Structure spatiale et dispersion des communautés d’arbres en forêt tropicale humide du Gabon : rôle des facteurs édaphiques et du gradient de chablisObame Engone, Jean-Paul 23 April 2018 (has links)
La découverte des facteurs qui contrôlent la structure spatiale des communautés d’arbres peut permettre d’expliquer la coexistence de nombreuses espèces en forêt tropicale. Notre thèse vise à déterminer la structure spatiale des arbres et à identifier certains facteurs à l’origine de ces structures en forêt tropicale d’Ipassa au Gabon. Nous avons étudié dans des dispositifs différents, la structure spatiale des communautés d’arbres et leur dispersion, l’influence des phases de développement de la forêt, des facteurs édaphiques et topographiques sur la répartition spatiale des arbres. L’effet des chablis sur la régénération a aussi été évalué. Dans le chapitre 1, l’étude de la structure spatiale et de la dispersion des espèces a été réalisée dans 3 parcelles d’un hectare choisies au hasard. Le test de Freeman-Tuckey démontre une différence significative dans la répartition des phases de développement. Les calculs de l’indice INDVAL ont identifié 30 espèces indicatrices de ces phases de développement. L’analyse de la structure spatiale au moyen du corrélogramme de Mantel révèle l’existence de corrélations spatiales significatives dans les données. Les calculs de l’indice de Morisita montrent que 88 espèces (48%) présentent une hyperdispersion alors que 75 espèces (41%) ont une structure spatiale agrégée. La répartition spatiale des arbres ne relève pas du hasard dans cette forêt. Dans le chapitre 2, l’analyse des correspondances multiples démontre que 30 espèces sont associées aux facteurs édaphiques et topographiques le long d’un transect de 5 km. L’étude du régime de perturbations sur 38 ha, au chapitre 3, établit que la forêt d’Ipassa est affectée par un gradient de chablis partiels, de chablis élémentaires, de chablis multiples et complexes. Le taux de renouvellement de la forêt avoisine 73 ans. L’analyse des correspondances multiples montre qu’environ 35 espèces d’arbres sciaphiles se régénèrent dans les chablis partiels et chablis élémentaires, 12 espèces héliophiles colonisent les chablis multiples. Plusieurs espèces ne semblent cependant pas associées aux variables d’habitat. Ainsi, les facteurs étudiés agiraient de manière contextuelle. Par l’hypothèse contextuelle, nous admettons que plusieurs facteurs déterminent la structure spatiale des arbres en forêt tropicale, l’effet ou l’absence d’effet de chaque facteur dépend du contexte écologique local. Ce faisant, les théories écologiques en forêt tropicale sur la structure spatiale des arbres et les facteurs qui les génèrent devraient intégrer le fait que le contexte écologique de chaque localité joue un rôle déterminant.
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Influence du contexte biophysique sur l'engagement des propriétaires forestiers dans une démarche d'aménagement. Le cas du sud du Québec (Canada)Pouliot, Raphaël 16 January 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / L'approvisionnement des usines auprès des terres privées du Québec demeure nettement inférieur au potentiel évalué. Des enquêtes ont identifié des facteurs sociodémographiques liés à l'engagement des propriétaires fonciers envers l'aménagement forestier et la récolte du bois. Cependant, les connaissances actuelles ne permettent pas de comprendre clairement l'impact sur cet engagement du contexte biophysique dans lequel se trouve un boisé. Dans ce mémoire, nous utilisons des données de balayage laser aéroporté pour cartographier dans un premier temps les zones récemment soumises à une intervention sylvicole à une échelle régionale dans le sud du Québec, au Canada. En appliquant des modèles de classification par forêt aléatoire calibrés à partir d'interventions sylvicoles connues, une cartographie a été produite à une échelle de 30 m x 30 m. Dans un second temps, nous avons évalué les relations entre la probabilité qu'un boisé ait fait l'objet d'une intervention sylvicole au cours des dix dernières années et le contexte biophysique dans lequel se situe la propriété. Les données reliées au contexte biophysique ont été acquises à partir de la cartographie régionale et des données géospatiales. Les résultats montrent que les interventions sylvicoles sont plus probables lorsque la superficie du lot augmente, que la distance à l'usine ou à la route principale est réduite et que la proportion forestière du lot diminue. Les zones identifiées comme aménagées ont également tendance à être agglomérées à des altitudes plus élevées, sur terrain plat et dominé par un couvert résineux moins dense. Nos résultats suggèrent qu'une connaissance plus fine du contexte biophysique permet de mieux comprendre la dynamique spatiale des forêts privées québécoises. Cela offre à l'aménagiste des nouveaux outils d'aide à la décision ayant un potentiel d'améliorer la gestion de la ressource forestière privée soutenant ainsi la chaîne d'approvisionnement en bois à l'échelle locale et régionale. / Mill supplies within Quebec's private lands remains significantly below the production potential of these forests. Surveys have identified sociodemographic factors related to landowner's commitment to forest management and timber harvesting. However, current knowledge does not provide a clear understanding of the impact on this commitment of the biophysical context in which a woodlot is located. In this paper, we use airborne laser scanning data to first map areas recently subject to silvicultural interventions at a regional scale in the Eastern Townships of Quebec, Canada. By applying Random Forest classification models calibrated from known silvicultural interventions, a mapping was produced at 30 m x 30 m scale. Second, we assessed the relationships between the likelihood of a woodlot having received silvicultural intervention in the last ten years and the biophysical context in which the property is located. Data related to the biophysical context were acquired through regional mapping and geospatial data. The results show that silvicultural interventions are more likely as the size of the lot increased, the distance to the nearest mill or main road decreases, and the forest proportion on the lot decreases. The identified managed areas also tend to be clustered at higher altitudes, on flat terrain, and dominated by parse coniferous cover. Our results suggest that a more detailed understanding of the biophysical context allows for a better comprehension of the spatial dynamics of Quebec's private forests. This provides forest managers with new decision support tools that have the potential to improve the management of private forest resources, thereby supporting the wood supply chain at both local and regional scales.
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Ajout de quatre mesures d'harmonisation à la coupe jardinatoire conventionnelle : une analyse bénéfices-coûts pour la MRC des LaurentidesBrunet, Jean-Philippe 12 April 2018 (has links)
En décembre 2002, le ministère des Ressources naturelles de la Faune et des Parcs (MRNFP) a signé une convention de gestion territoriale avec la municipalité régionale de comté (MRC) des Laurentides, lui déléguant les responsabilités de la gestion et de l'aménagement forestier des terres publiques intramunicipales (TPI) se trouvant sur son territoire. Ces TPI, d'une superficie boisée totale de 6 000 hectares, se composent à 80% de forêts feuillues et mixtes à dominance feuillue. Depuis, la MRC peut profiter des ressources forestières et récréotouristiques qu'offrent ces forêts pour stimuler son économie régionale. Ses choix de mise en valeur et de développement du territoire doivent être en conformité avec les préoccupations locales et respecter les principes du développement durable. La MRC propose donc d'ajouter quatre mesures d'harmonisation à la coupe jardinatoire conventionnelle. Ces mesures interviennent aux niveaux de la planification et de la réalisation des opérations forestières. Cette étude a pour but de déterminer la variation des avantages et des coûts pour la MRC des Laurentides suite à l'adoption de la coupe jardinatoire bonifiée plutôt que la coupe jardinatoire conventionnelle. Suivant la démarche de l'analyse bénéfices-coûts, trois aspects susceptibles de varier suite au choix de la coupe ont été évalués: le budget forestier annuel de la MRC, l'état de l'environnement forestier résiduel (EFR) et l'appréciation de l'EFR par les utilisateurs du territoire un an après coupe. Plusieurs méthodes ont été utilisées afin de quantifier ces aspects, soit : le chronométrage en continu et l'évaluation de coûts opérationnels, les inventaires dendrométriques et en dernier lieu, une analyse qualitative lors d'un parcours standardisé en forêt. Pour la coupe ayant fait l'objet d'une étude de cas, les résultats montrent que l'ajout des quatre mesures d'harmonisation, tel que proposé par la MRC, permet d'atteindre les objectifs d'aménagement du territoire visés mais occasionne une variation à la hausse du budget forestier annuel de la MRC de l'ordre de 11%. Par ailleurs, nous constatons qu'il y aurait possibilité d'éliminer une de ces mesures tout en maintenant l'avantage du respect des objectifs d'aménagement du territoire, et en minimisant l'augmentation du budget forestier annuel de la MRC. / In 2002, Québec Ministry of Forests, Wildlife and Parks signed a delegation of public land management with the regional county municipality (RCM) of the Laurentides, transferring to them the responsibility of managing the intermunicipal public lands (IPL) within their territory. Since then, the RCM can benefit from the incomes that can be generated by both the forestry and the recreational sectors within the IPL under its jurisdiction. In order to maximise the revenues from both sectors, the RCM suggested adding four harmonization measures to the standard selective logging practices. These four measures concern the planning and the forest operations. The aim of this study is to evaluate the variation of the costs and the benefits of these measures, from the RCM point of view.
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Biogeochemistry of forest harvesting methods in the boreal zone of Quebec = : Biogéochimie des procédés de récolte forestière dans la zone boréale du Québec / Biogéochimie des procédés de récolte forestière dans la zone boréale du QuébecThiffault, Évelyne 11 April 2018 (has links)
L'intensité de la récolte forestière, définie par le niveau d'exportation de la biomasse des arbres hors du site, soulève plusieurs enjeux environnementaux, particulièrement par rapport au statut nutritionnel du sol et de la régénération après coupe. Des méthodes intensives telles la coupe par arbre entier (CAE) exportent plus de matière organique et d'éléments nutritifs que des méthodes moins intensives comme la coupe par tronc entier (CTE); on soupçonne donc la CAE de nuire à la nutrition des sols et des forêts. L'objectif de cette thèse était d'examiner, à l'aide de méthodes empiriques et de la simulation dynamique, les effets biogéochimiques de la CAE et de la CTE dans des peuplements boréaux du Québec représentant une gamme de caractéristiques de sol et de végétation. Les résultats empiriques ont montré que, 15-20 ans après la récolte, la CAE a réduit, par rapport à la CTE, la capacité du sol de stocker les cations basiques échangeables, et a réduit les concentrations de carbone organique dans les sols minéraux intrinsèquement pauvres en matière organique. La CTE a augmenté la quantité de Ca et Mg disponible pour la régénération, et a procuré un avantage nutritionnel par rapport à la CAE aux peuplements sur sols pauvres en Ca et/ou Mg élémentaires totaux. Cet avantage était plus évident pour le pin gris, une espèce possédant des attributs permettant une acquisition rapide des ressources. Toutefois, une étude de cas empirique dans des peuplements du Bouclier canadien a montré que, contrairement à notre hypothèse, la CTE ne reproduisait pas les effets biogéochimiques des feux de forêt : la coupe en soi a diminué la disponibilité des cations basiques et augmenté l'acidité du sol par rapport au feu, 15-20 ans après perturbation. Néanmoins, un exercice avec le modèle biogéochimique dynamique SAFE a suggéré que les perturbations forestières, anthropogéniques ou naturelles, influencent la disponibilité des cations basiques pour des périodes de une à cinq décennies, mais ne sont pas la principale force régissant la chimie du sol à long terme. Les tendances à long terme de l'acidification du sol et des réserves en cations basiques semblent être plus liées aux dépôts atmosphériques acides. / Intensity of forest harvesting, as defined by the level of tree biomass exportation from the forest site, raises an array of environmental issues, particularly about soil and forest regeneration nutritional status after harvest. Intensive forest harvesting methods like whole tree harvesting (WTH) export larger amounts of organic matter and nutrients than less intensive methods such as stem-only harvesting (SOH); WTH is thus thought to be detrimental to soil productivity and forest nutrition. The objective of this thesis was to use empirical methods and dynamic modelling to examine the biogeochemical effects of WTH and SOH in a range of boreal stands of Québec with contrasting vegetation and soil characteristics. Empirical results showed that, 15 to 20 years after harvest, WTH reduced soil's capacity to store exchangeable base cations compared to SOH, and also reduced organic carbon concentrations in mineral soils with inherently low levels of organic matter. Stem-only harvesting added Ca and Mg available for tree uptake, and provided a nutritional advantage over WTH to regenerating stands in soils poor in total elemental Ca and/or Mg. This nutritional advantage was more obvious in jack pine, which possesses attributes that allow rapid acquisition of resources. However, contrary to our hypothesis that SOH would more closely emulate the biogeochemical effects of wildfire, an empirical case study on the Boreal Shield showed that harvesting per se, irrespective of the harvesting method used, created conditions of lower base cation availability and higher soil acidity than wildfire, as observed 15 to 20 years after disturbance. Nevertheless, a modelling exercise using the dynamic biogeochemical model SAFE suggested that forest disturbances, both anthropogenic and natural, influence soil base cation availability for periods of one to five decades, but are not the main driving force of soil chemistry on the long term. Long-term trends in soil acidification and soil base cation reserves appear to be more closely linked to acidic atmospheric deposition.
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Modélisation des capacités de transformation et des marchés : support à la planification stratégique dans l'industrie forestièreJacques, Jovani 17 April 2018 (has links)
Il a été noté que les approches de planification forestière au niveau stratégique ont traditionnellement ignoré l'interaction avec le reste de la chaîne de valeur [57]. En effet, bien que les décisions prises à ce niveau soient à l'heure actuelle supportées par des modèles d'approvisionnement forestier, elles portent peu d'attention à la valeur et aux coûts des produits forestiers, aux capacités de transformation et à la localisation des usines et des marchés [27]. Afin de faciliter l'intégration de ces éléments dans la planification forestière, ce mémoire propose un formalisme de représentation et de description des unités d'affaires, des produits, des flux de matière, des processus et des marchés. Le modèle proposé dans ce mémoire a comme objectif de supporter la planification stratégique dans l'industrie forestière.
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La dynamique contemporaine et passée des populations marginales d'érable rouge à leur limite nord de répartition au QuébecMondou Laperrière, Pierre-Yves 13 December 2023 (has links)
Les populations d'espèces tempérées situées à la limite nord de leur aire de répartition joueront un rôle important dans la migration de celles-ci face au réchauffement du climat. Au Québec, l'érable rouge (Acer rubrum) est l'espèce arborescente tempérée la plus abondante en forêt boréale. Au nord de son aire de répartition continue, elle est présente sous la forme de petites populations marginales isolées restreintes au sommet de collines dans le domaine bioclimatique de la Sapinière à bouleau blanc. Ces populations sont-elles des reliques d'une migration ayant eu lieu il y a quelques millénaires, ou se sont-elles formées plus récemment ? Est-ce que d'autres espèces tempérées furent aussi présentes dans le passé sur ces collines ? Afin de répondre à ces questions, huit populations d'érable rouge furent étudiées le long d'un transect longitudinal de 550 km s'étendant des régions de l'Abitibi à l'ouest à la Mauricie à l'est. Les objectifs étaient 1) d'analyser la dynamique contemporaine (~300 dernières années) des populations d'érable rouge à l'aide de la dendrochronologie, et 2) d'établir un portrait de leur dynamique écologique passée (échelle temporelle de l'Holocène) à l'aide de l'identification botanique et de la datation ¹⁴C de charbons de bois préservés dans les sols minéraux, de même que de pièces de bois enfouies dans un bourbier forestier. Les assemblages des charbons indiquent que l'érable rouge est présent dans la région d'étude depuis au moins 4000 ans. Le pin blanc (Pinus strobus), qui est la seule autre espèce tempérée qui a été identifiée, fut pour sa part plus abondant qu'aujourd'hui entre 6200 et 2500 ans avant l'actuel, possiblement sous un régime de feu de surface peu sévère. L'abondance de l'érable rouge s'est grandement accrue il y a environ 3500 ans. Il aurait été favorisé par des feux devenus plus fréquents et peut-être plus sévères. Ces feux auraient en revanche été néfastes au pin blanc qui s'est raréfié. Au cours des 300 dernières années, les sites ont été régulièrement affectés par des feux ainsi que des coupes forestières au XXe siècle qui ont été profitables à l'érable rouge. Les populations nordiques d'érable rouge localisées en forêt boréale pourraient être considérées comme des témoins (analogues) du type de végétation qui dominera éventuellement les paysages de la portion ouest du domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc sous l'effet des changements climatiques anticipés.
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Modèles prédictifs pour la réduction des coûts associés aux non-conformités lors de la teinte des tissusBourdeau-Laferrière, Catherine 27 January 2024 (has links)
L'industrie manufacturière produit de plus en plus de produits différents avec un plus faible volume, ce qui fait considérablement augmenter la variabilité du procédé. Cette variabilité rend le maintien de la qualité des produits plus ardu qu'auparavant. L'industrie du textile ne fait pas exception à la règle. Par exemple, dans ce mémoire, le partenaire industriel, Duvaltex a tenté de contrôler leur non-conformité en ce qui concerne la couleur des pièces de tissu teint en mettant en place une règle d'affaire. En utilisant des données historiques fournies par l'entreprise, des modèles prédictifs ont été développés afin de pouvoir aiguiller la stratégie de test. La performance de ces modèles a été comparée à celle de leur règle d'affaires. Le modèle des forêts aléatoires améliore de 12% (taux de faux négatifs) la performance de leur règle qui était en place. Également, les modèles proposés permettent à Duvaltex de choisir le nombre de tests qu'ils souhaitent effectuer en fonction de leur budget ainsi que du nombre de pièces non conformes qu'ils sont prêts à tolérer.
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Participation des communautés locales et gestion durable des forêts : cas de la Réserve de la biosphère de Luki en République Démocratique du CongoNyange, Ndambo Marie 20 April 2018 (has links)
Pour répondre aux énoncés de Rio touchant la participation des communautés locales dans la gestion durable de la forêt, la démarche devrait concilier la nécessité d'assurer les conditions de la pérennité des ressources et l’impératif de l’amélioration des conditions de vie de celles-ci. L’objectif visé est de construire un modèle de participation des communautés locales dans la gestion de la forêt de la RBL. Pour l’atteindre, une étude du cas des communautés locales la Réserve de la biosphère de Luki a été réalisée par approches qualitative et quantitative. Vingt-deux entrevues en groupe et vingt-quatre individuelles ont été effectuées et 210 ménages ont participé à l’enquête. Les résultats montrent l’effritement des particularités culturelles qui assuraient le mode de vie des communautés. Une dizaine de conflits liés aux usages de la forêt ont été identifiés. Il apparait que devant les besoins de survie, les perceptions que les communautés locales ont de la forêt sont muables. Par contre, nous avons identifié des attributs des communautés locales sur lesquels un modèle de participation peut être construit, par exemple: perception de la forêt comme bien de la communauté et gage de son unité; pouvoir traditionnel comme institution de proximité; nécessité d’actualiser les savoirs locaux. Par ailleurs, les résultats des enquêtes ménages montrent que le revenu moyen par jour et par habitant est de 0,37 $ US, avec le revenu le plus faible dans la sous-zone Réserve de 0,29 $ US. Les activités économiques sont très peu diversifiées. Le revenu est issu à 90 % des activités agricoles.Finalement, l’analyse économétrique de type ANCOVA a montré que le changement de l’environnement, tel que perçu par les ménages enquêtés, agissait négativement sur la fonction de production de Luki. Ces résultats ont permis d’élaborer le modèle de participation des communautés locales à la gestion de la forêt dont le village est le noyau de référence et pour lequel la gouvernance à mettre en place part de l’institution de proximité qu’est le pouvoir coutumier. Ce modèle de participation, pour être efficace, intègre l’impératif d’améliorer les conditions de vie des communautés locales à travers l’aménagement durable de finage villageois et la nécessité de la conservation de la forêt. Mots clés : participation des communautés locales, gestion durable de la forêt, conservation de la biodiversité, développement économique local, Réserve de la biosphère de Luki, République Démocratique du Congo. / To respond to Rio’s statements regarding the participation of local communities in sustainable forest management, we should know what participatory approach would balance the need to ensure the conditions for the sustainability of resources and the need to improve living conditions of local communities. The objective of this study is to construct a model of community participation in forest management. To achieve this goal, a case study of communities surrounding the Biosphere Reserve of Luki (DRC) was carried out with qualitative and quantitative approaches. Twenty-two group interviews and twenty- four individual were performed and 210 households participated in a survey. The results show the erosion of cultural features that ensured the communities lifestyle. Ten conflicts related to forest use were identified. It therefore appears that face to survival needs, local communities perceptions of the forest are mutable. On the other hand, we have identified local communities attributes of which a participation model can be constructed, e.g.; perception of the forest as a community belongs and pledge of unity; the traditional power as a proximity institution; need to update local knowledge. Moreover, the results of household surveys show that the average daily income per capita is U.S. $ 0, 37, with the lowest income in Subarea Reserve with U.S. $ 0, 29. Economic activities are not very diverse. Income comes from 90% of agricultural activities. Finally, the econometric analysis of ANCOVA showed that such environmental change, as perceived by the households surveyed, were negatively function on Luki communities’ production. These results were used to develop the model for the participation of local communities in forest management whose village is the reference core for the governance set up by the institution from customary power. To be effective this model of participation, integrates the need to improve the living conditions of local communities through sustainable management of village land and the need of the forest conservation. Keywords:participationof local communities, sustainableforest management, biodiversity conservation, local economic development, Biosphere ReserveofLuki, Democratic Republic of Congo.
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Ajustements du biais de mesure de précipitation solide et effets sur les bilans hydrologiques en milieu forestier boréalPierre, Amandine 02 February 2024 (has links)
Ce travail est la fusion de deux projets de recherche complémentaires et contribue à l'approfondissement des connaissances dans les domaines des mesures de précipitation solide et dans la stratégie de modélisation hydrologique en milieu forestier boréal. Toutes les données utilisées pour ces travaux proviennent de la forêt Montmorency, qui est la forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval située à Québec. Les incertitudes liées aux simulations des débits des bassins versants par les outils de modélisation hydrologiques dépendent du choix du modèle considéré, mais sont aussi liées à la qualité des données météorologiques entrantes. Il est question ici de tout d’abord quantifier les incertitudes reliées aux mesures de précipitation solide, ensuite proposer une méthode d’ajustement novatrice, et enfin une stratégie de modélisation hydrologique en milieu forestier boréal. L’élaboration d’une base de données météorologique regroupant 15 types de précipitomètres, dont deux référents mondiaux, a été réalisée grâce notamment à la mise en place du site météorologique Neige, déployé depuis 2014. Concernant les incertitudes des mesures liées au phénomène de sous-captation de précipitation solide, des approches déterministes historiques de débiaisage des données sont tout d’abord évaluées. Les résultats démontrent un biais initial moyen d’environ 30%, et une surestimation rémanente des quantités de précipitation après ajustement. Une approche probabiliste est ensuite proposée, et les résultats montrent un biais moyen divisé par 5 après application de la méthode. Enfin, des analyses de sensibilités des paramètres des modèles hydrologiques ainsi que de leurs performances face aux variations des données de précipitation solide sont réalisées sur un ensemble de 20 modèles conceptuels à partir de la base de données hydrologique du bassin versant appelé le Haut Montmorency. Cette étude permet finalement de mettre en évidence que le biais de mesure d’équivalent en eau du manteau nival pourrait influencer la qualité des bilans hydriques des bassins versants dans certaines conditions. Ainsi, une analyse de sensibilité des modèles hydrologiques rigoureuse a permis de mettre en évidence qu’un ajustement des données de précipitation solide est nécessaire en amont de la calibration conjointement à l’utilisation des modèles. L’originalité de ces travaux dépend principalement de l’exceptionnalité des sites d’études mais aussi de la qualité du travail des techniciens en observation météorologique et la coopération d’un grand nombre de partenaires privés et publics. / This work joins two complementary research projects and contributes to improve the knowledge on solid precipitation measurements and hydrological modelling strategy in the boreal forest environment. All the data used in this work comes from the Montmorency Forest, which is the teaching and research forest of Université Laval located in Quebec. The uncertainty related to flows forecast by hydrological models depends on the choice of the model, but are also linked to the quality of incoming meteorological data. This work aims first to quantify uncertainties related to solid precipitation measurements, then to propose an innovative method of adjustment and finally to establish a hydrological modelling strategy for the boreal forest environment. The development of a large meteorological database, including data from two world reference instruments, was done thanks to the Neige site deployed since 2014. Regarding uncertainties related to the solid precipitation undercatch phenomenon, five deterministic approaches from the literature are first evaluated. Results show that the initial bias is 30% on average and there is still an overestimation of the solid precipitation quantity after a deterministic adjustment. A probabilistic approach is developed and results show that the bias is divided by 5 on average. Finally, sensitivity analysis of hydrological models’ parameters, and their performance facing different solid precipitation quantities, is done on a set of 20 conceptual models based on the hydrological database of the catchment area called the HautMontmorency. This study highlights that the snow water equivalent measurement bias of the snowpack could influence the quality of water balances in the catchment under certain conditions. A deep sensitivity analysis of hydrological models showed that an adjustment of the solid precipitation was required prior to their calibration. The originality of this thesis depends on the exceptional studied sites, the quality of technicians work and the collaboration of numerous public and private partners.
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Propriétés du bois et qualité des sciages dans les pessières noires de seconde venue issues de coupe et de feuSpǎtǎcean, Corneliu Adrian 13 April 2018 (has links)
Les objectifs étaient d’évaluer l’impact de l’origine du peuplement sur la qualité des sciages, le rendement MSR et les propriétés mécaniques du bois d’épinette noire et de décrire la variabilité des propriétés mécaniques et physiques à tous les niveaux de structuration de la variance. Les résultats indiquent qu’un pourcentage semblable des pièces se trouve dans les classes de qualité No.2 ou meilleures dans les peuplements originaires de coupes, mais ce pourcentage est de 20% inférieur au peuplement originaire de feu. Les peuplements originaires de coupes ont un rendement MSR similaire à ceux des peuplements naturels, mais le peuplement issu de coupe partielle a plus de sciages dans les classes MSR inférieures à cause de ses propriétés mécaniques inférieures. Pour les propriétés considérées, la variabilité inter-peuplement est inférieure à la variabilité intra-peuplement. À l’intérieur des peuplements, la variance inter-arbre du MOE et MOR est inférieure à la variance intra-arbre. Les peuplements à structure plus irrégulière, i.e. avec des distributions en DHP plus importantes ont la variation inter-arbre des propriétés mécaniques plus importante que les autres peuplements. / The objectives of this project were to evaluate the effects of stand origin on lumber grade yield, MSR yield and bending properties and to describe the variability of wood mechanical and physical properties at different hierarchical levels in black spruce. The results indicate that a similar percentage of lumber pieces are graded as No.2 and better in logged stands, but this percentage is 20% lower than in burned stand. The MSR grades yield in logged stands is similar to that from natural stands but partial-cut origin stand has less lumber in superior MSR class due to lower bending properties. For all properties studied the between stands variance is much less important than within stand variance. Moreover, inter-tree variance component of MOE and MOR are lower than intra-tree variance. The stands that showed a more important DBH variance and asymmetrical competition present more important inter-tree variance in wood mechanical properties.
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