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Variations des températures locales à la forêt MontmorencyBishinga, Cassien 31 October 2024 (has links)
Les études de climatologie locale sont indispensables dans un travail de mise en valeur d'un milieu accidenté. La Forêt Montmorency semble un exemple de choix en raison des caractéristiques physiques variées. Après une description des éléments climatiques observés à la station principale de la Forêt Montmorency, l'auteur analyse les différences des températures mensuelles entre les stations sur le territoire étudié. Il procède à une analyse de régression multiple entre les différences des températures d'une station dégagée et une station sous couvert forestier, les mettant en relation avec les éléments météorologiques de la station de référence. Cette analyse permet de mettre en évidence les éléments qui exercent une influence importante dans la variation de ces différences. L'analyse par la méthode des types de temps permet d'identifier les conditions qui déterminent des différences importantes. Pour ce faire, trois types d'analyse sont nécessaires: l'analyse en composantes principales pour déterminer les types de temps, une analyse discriminante pour identifier l'appartenance aux différents types de temps définis et une analyse de variance pour vérifier l'homogénéité des groupes ainsi formés et corrigés. L'étude des températures sur le bassin du ruisseau des Aulnaies où des stations supplémentaires ont été ajoutées, permet à l'auteur de constater que la variation des températures reste importante sur un espace encore plus petit quand le relief est accidenté.
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La certification comme outil de gouvernance des forêts publiques québécoisesRoberge, Amélie 17 April 2018 (has links)
La popularité de la certification forestière est croissante à l'échelle mondiale. Les superficies certifiées ne cessent de grimper. Simultanément, la capacité des États à gérer adéquatement les ressources forestières est questionnée. En plus, les ressources gouvernementales disponibles pour le contrôle des pratiques décroissent de jour en jour. La certification apparaît alors comme un élément de solution pour la gestion des forêts. La certification est un processus volontaire et transparent visant à évaluer la qualité d'un aménagement forestier selon des exigences prédéterminées. Elle est mise en oeuvre par l'industrie forestière. Au Québec, trois normes sont en usage : la Forest Stewardship Council, la Sustainable Forestry Initiative et la norme CSA/Z809. Dans cette recherche, nous avons analysé ces nonnes dans la perspective d'un système de gouvernance. Le concept de gouvernance renvoie à une gestion coopérative par les acteurs concernés par un domaine d'activité. Dans le domaine forestier, ces acteurs proviennent de la société civile, du gouvernement et de l'industrie de la transformation de la matière ligneuse. L'objectif principal de cette recherche est de démontrer comment la certification forestière agit en tant que système de gouvernance dans le contexte des forêts publiques québécoises. Pour ce faire, nous avons privilégié une approche qualitative. Plus précisément, la cueillette de données s'est fait à l'aide d'un sondage, d'entrevues et d'analyses documentaires. Les résultats démontrent que dans le contexte québécois, la certification ne représente pas un système de gouvernance autonome. Néanmoins, elle influence et modifie la gestion des forêts publiques à divers titres. Particulièrement aux plans de la participation des acteurs et de la performance environnementale, les entreprises certifiées se démarquent. Cependant, le fonctionnement parallèle de la certification et du régime forestier présente des lacunes en termes d'efficacité et d'imputabilité. Une impartition de certaines activités de l'État pounait optimiser la qualité de l'aménagement forestier durable. La certification forestière représente un outil de gestion complémentaire au système traditionnel. Elle ne possède pas les attributs nécessaires à un système de gouvernance autonome qui pounait prendre le relais du régime forestier public au plan des opérations tenitoriales.
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Effets microclimatiques dans trois lignes de déboisement d'orientations différentesLemieux, Pierre, Lemieux, Pierre 04 November 2024 (has links)
« Le but de cette thèse est de vérifier l'effet de déboisements linéaires d'orientations différentes sur certains paramètres climatiques. Nous avons choisi trois emprises de lignes de haute tension au nord de Pont-Rouge: Sergent (orientation NNE-SSW), Portneuf (WNW-ESE) et Bon-Air (WSW-ENE). Les observations journalières suivantes ont été faites pendant la saison hivernale 1979-1980: température de l'air, humidité relative et vents (vitesse et direction), épaisseur de la neige au sol, soit sur base horaire, sait le long de coupes transversales. L'étude des différences de températures horaires entre le couloir Bon-Air, son boisé nord et l'aéroport de Québec (station de référence) nous a montré de faibles valeurs mensuelles et saisonnières entre les trois endroits. Les temps couverts favorisent des températures clémentes et entraînent l'isothermie entre les sites. L'écart par temps clair est plus fort et avantage le boisé. Les minima absolus mensuels apparaissent sous des ciels clairs tandis que les maxima absolus le sont sous de fortes nébulosités. Les différences d'humidité entre boisé et couloir sont faibles avec des maxima par temps couvert et des minima par temps clair. Les variations thermiques boisé-couloir ont été précisées au moyen des types de temps. Les systèmes atmosphériques agissent plus directement sur les couloirs. Les temps clairs nocturnes entraînent un refroidissement moyen de 1,5°C au couloir Bon-Air par radiation alors que le boisé peut limiter de telles pertes sous son feuillage. L'effet du soleil, principal agent du réchauffement, est modifié par l'advection des masses d'air et le vent. L'intensité et le parallélisme du vent au déboisement accentue le refroidissement du couloir. Les temps couverts enfin favorisent des isothermies ou de légers réchauffements du couloir par vents faibles. On observe une canalisation du vent par les couloirs Sergent et Portneuf. Les directions du vent entre les deux sites sont décalées d'environ la moitié de l'angle inscrit par leurs déboisements. On remarque des vents locaux obéissant au relief, anabatiques le jour et katabatiques la nuit sauf pour les périodes de forts vents de NW. On a des vents faibles canalisés par le déboisement par temps couvert. Les transects de courses de vents indiquent des valeurs fluctuantes et plus intenses au couloir dans le cas de vents parallèles à la bande déboisée. Le freinage au boisé réduisant de plus de 90% la vitesse du vent à découvert, dépend de la densité du feuillage intercepteur et diminue près de la lisière. L'accumulation au sol de la neige tombée varie en fonction du vent et de la densité du peuplement forestier. La fonte nivale a été calculée au moyen de l'équation des degrés-jours. Rappelons que la banque des données de base peut être consultée au Laboratoire de climatologie du Département de géographie de l'Université Laval. »--Pages ii-iii
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Exploration de la fusion des informations pour améliorer la fiabilité locale d'une carte forestièreOrzanco, Maria Gabriela 12 April 2018 (has links)
Sur la carte forestière traditionnelle du Québec, les frontières entre les peuplements sont représentées par des lignes, les estimations du volume ligneux proviennent de regroupements des échantillons de terrain (p-e) et sont assignées aux strates forestières, qui sont considérées comme homogènes pour les attributs cartographiés. L’objectif général de cette recherche est d’explorer comment la complémentarité de différentes méthodes peuvent permettre de mieux caractériser les frontières entre les peuplements, les strates forestières et les estimations du volume ligneux et ce, en fusionnant les informations de la carte et des p-e. Le contraste et le contexte spatial des frontières sont quantifiés, tout comme le contexte des peuplements. Ces aspects sont complémentaires et ils permettent de détecter les secteurs du territoire où l’identification des frontières serait plus facile. Il existe une relation statistiquement significative entre le contraste des variables examinées et la probabilité d’existence d’une frontière. D’autres frontières sont identifiées à partir des p-e. Elles correspondent aux groupes de p-e semblables ainsi qu’aux discontinuités spatiales des variables. Les deux types de frontières coïncident lorsque les différences par rapport au voisinage sont intenses. Quant aux estimations du volume ligneux, les modèles de régression arborescente forment des groupes de p-e dont la variabilité est inférieure à celle des groupes définis par la méthode actuelle utilisée au Québec. Les strates forestières auxquelles ces estimations sont associées sont caractérisées en fonction de la concordance carte/p-e, aux échelles locale et du voisinage. Pour certaines strates, la concordance locale est élevée, tandis que celle du voisinage est faible et vice-versa. La concordance locale peut être attribuée au degré d’homogénéité interne des strates et à la représentativité des p-e, tandis que la concordance avec le voisinage rend compte de l’incertitude positionnelle des p-e, des frontières et/ou des conditions structurales de ces dernières. Finalement, la fusion des frontières cartographiques et de terrain peut se faire sur le plan des connaissances, étant données les différences de résolution spatiale et du degré de généralisation des deux cartes. De façon générale, les méthodes employées dans cette thèse permettent de mieux caractériser la carte forestière et ses éléments améliorant l’estimation locale du volume ligneux. / In the traditional forest maps in Quebec, sharp lines represent stand boundaries, forest strata are considered equally concordant in relation to field/cartographic attributes and the woody volume estimations issue from successive regrouping of field plots. The general objective of this research is to explore how different methods can be combined to characterize stand boundaries, forest strata and woody volume estimations, from geomatic and ecological points of view, by map and field information fusion. In order to qualify boundaries, their contrast and spatial contexts are quantified. The integration of these aspects allows the detection of forest sectors where boundary identification could be easiest. A significant relationship exists among the contrast of examined variables with the existence probability of boundaries. Other boundaries are identified from the field plots. These ones correspond to homogeneous plot clusters and to strong spatial discontinuities in the field variables. The two boundary types coincide spatially when neighbourhood differences are intense. The woody volume boundaries are, in this scale, spatially dependent on forest and topographic boundaries. Regression trees are used for grouping field plots considering minimum volume variability. The most effective tree model is associated with field variables. The groups formed with this method present less spatial variability in comparison with the plot groups presently used in Quebec. The forest strata are qualified by their accord map/plot level. For many forest strata the local accord is high while the neighbourhood accord is low. The local accord is attributed to internal strata homogeneity and/or the fact that plots poorly represent the forest stratum. The neighbourhood accord is associated with positional uncertainty of field samples, of boundaries or both. Finally, in order to permit cartographic and field boundary fusion at the element level, the resolution of heterogeneity between field and forest map data must be addressed first. The spatial resolution and semantic ecological significance of cartographic units are the most important of these heterogeneities.
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Propriétés du bois et qualité des sciages dans les pessières noires de seconde venue issues de coupe et de feuSpǎtǎcean, Corneliu Adrian 13 April 2018 (has links)
Les objectifs étaient d’évaluer l’impact de l’origine du peuplement sur la qualité des sciages, le rendement MSR et les propriétés mécaniques du bois d’épinette noire et de décrire la variabilité des propriétés mécaniques et physiques à tous les niveaux de structuration de la variance. Les résultats indiquent qu’un pourcentage semblable des pièces se trouve dans les classes de qualité No.2 ou meilleures dans les peuplements originaires de coupes, mais ce pourcentage est de 20% inférieur au peuplement originaire de feu. Les peuplements originaires de coupes ont un rendement MSR similaire à ceux des peuplements naturels, mais le peuplement issu de coupe partielle a plus de sciages dans les classes MSR inférieures à cause de ses propriétés mécaniques inférieures. Pour les propriétés considérées, la variabilité inter-peuplement est inférieure à la variabilité intra-peuplement. À l’intérieur des peuplements, la variance inter-arbre du MOE et MOR est inférieure à la variance intra-arbre. Les peuplements à structure plus irrégulière, i.e. avec des distributions en DHP plus importantes ont la variation inter-arbre des propriétés mécaniques plus importante que les autres peuplements. / The objectives of this project were to evaluate the effects of stand origin on lumber grade yield, MSR yield and bending properties and to describe the variability of wood mechanical and physical properties at different hierarchical levels in black spruce. The results indicate that a similar percentage of lumber pieces are graded as No.2 and better in logged stands, but this percentage is 20% lower than in burned stand. The MSR grades yield in logged stands is similar to that from natural stands but partial-cut origin stand has less lumber in superior MSR class due to lower bending properties. For all properties studied the between stands variance is much less important than within stand variance. Moreover, inter-tree variance component of MOE and MOR are lower than intra-tree variance. The stands that showed a more important DBH variance and asymmetrical competition present more important inter-tree variance in wood mechanical properties.
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Influence de l'échelle spatiale sur les relations oiseaux-habitatRenaud, Christine 11 April 2018 (has links)
La présence d’un oiseau sur un site est souvent liée à la quantité d’habitat dans le paysage environnant. Cependant, les superficies de territoire prises en compte par les différentes espèces sont inconnues. Des études ont démontrées que la présence de certaines espèces est associé à la quantité d’habitat à plus grande échelle. De plus, pour certaines espèces, la sensibilité à la quantité d’habitat semble varier selon l’échelle spatiale considérée. Le but de mon étude était donc de démontrer l’influence de l’échelle spatiale sur la relation entre la présence d’un oiseau et la quantité d’habitat disponible. Pour ce faire, j’ai évalué la réponse des oiseaux forestiers à la superficie d’habitat mesurée à l’intérieur de neuf rayons allant de 100 m à 24 km. J’ai utilisé les données du Programme de surveillance des oiseaux forestiers de l’Ontario (Forest Bird Monitoring Program, ou FBMP). Ce programme annuel, initié en 1987 par le Service Canadien de la Faune, est basé sur plusieurs centaines de points d'écoute répartis sur les parties sud et nord-ouest du territoire ontarien. À partir d’une image satellitaire LANDSAT-TM illustrant la couverture végétale, j’ai utilisé un indice de superficie d’habitat spécifique à chaque espèce, c’est-à-dire, reflétant les préférences relatives des oiseaux pour les forêts décidues, mixtes et conifériennes. Parmi les 52 espèces retenues, 49 étaient associées à la superficie d’habitat à l’intérieur d’au moins un des neuf rayons. Pour la majorité des espèces, l’association entre la présence et la superficie d’habitat variait dépendamment du rayon utilisé. Le rayon auquel l’association avec la superficie d’habitat était la plus forte dépendait de l’espèce considérée, rendant difficile toute généralisation à l’ensemble des espèces. Cette étude montre que la quantité d’habitat devrait être mesurée non seulement à l’échelle locale et à l’échelle du paysage, mais aussi à l’échelle régionale avant de tirer des conclusions sur l’association entre l’occurrence d’une espèce et la superficie de son habitat. / Songbird presence is often associated with the area of habitat in the surrounding landscape. However, the extent of landscape for which habitat area is assessed is generally unknown. Studies have already demonstrated that some species are associated with the amount of habitat at the regional scale and that for certain species, measures of area-sensitivity vary depending on the spatial scale used. My goal was to demonstrate the influence of spatial scale on apparent area-sensitivity of forest songbirds. I tested the response of forest songbirds to habitat area measured inside nine radii from 100 m to 24 km, based on Ontario’s Forest Bird Monitoring Program, a long-term project initiated in 1987 by the Canadian Wildlife Service. Songbird occurrence was obtained from point counts distributed across southern and northwestern Ontario. Area of coniferous, deciduous and mixed forest was derived from landsat-TM satellite imagery. I used species-specific measures of habitat area to account for differences in preferred forest stand types among species. Forty-nine of the 52 species studied were area-sensitive for at least one radius. For most species, area-sensitivity varied depending on the extent of landscape considered. The radius at which area-sensitivity was strongest also varied greatly among species, making generalizations across species difficult. As a result, interspecific comparisons of area-sensitivity were strongly dependent on the choice of spatial extent. This study shows that the amount of habitat should be measured not only at the local and landscape scale, but also at the regional scale before attempting to draw conclusions on the association between a species’ presence and the area of habitat.
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Défis, enjeux et opportunités pour l'aménagement durable des forêts dans le bassin du Congo : cas du territoire d'Oshwe dans la province de Maï-ndombe en République Démocratique du CongoBolaluembe Boliale, Papy-Claude 06 June 2024 (has links)
La mise en oeuvre de l’aménagement durable des forêts (ADF) est marquée en République Démocratique du Congo (RDC) par des enjeux importants. Le but de notre thèse était d’explorer, d’une manière holistique, les défis et les opportunités associées à la mise en oeuvre de l’ADF dans le contexte socio-écologique de la RDC. Elle se focalise sur le cas du territoire d’Oshwe dans la province de Maï-Ndombe en RDC. C’est une étude de nature interdisciplinaire qui englobe trois volets distincts de l’ADF. Le premier chapitre porte sur les perceptions des acteurs locaux, nationaux et internationaux sur les enjeux de l’ADF en RDC. Nous avons appliqué l’analyse qualitative du discours des différents acteurs. Après cette analyse, la liste des enjeux de l’ADF en RDC a été établie. Cette liste a orienté la détermination des critères d’ADF qui répondent aux attentes des différents acteurs consultés. Cette étude révèle que les acteurs locaux sont surtout préoccupés par les enjeux sociaux; les acteurs nationaux par les enjeux de la gouvernance forestière et les acteurs internationaux par les enjeux écologiques de la conservation de la biodiversité. Les deux autres chapitres portent respectivement sur les défis et les opportunités relatives à un enjeu social et à un enjeu écologique, enjeux reconnus critiques par les acteurs consultés. Ainsi, le deuxième chapitre concerne les défis de la mise en oeuvre des Cahiers des Charges Sociales (CCS) au territoire d’Oshwe. Nous avons appliqué l’analyse qualitative des discours des différents acteurs locaux et nationaux. Cette démarche nous a permis d’établir des convergences dans le contenu de leurs différents discours sur le CCS. Nous avons observé l’enthousiasme des différents acteurs sur la structure organisationnelle de la mise en oeuvre du CCS lors des négociations. En plus, le CCS est reconnu comme un mécanisme formel et horizontal de partage des bénéfices tirés de l’exploitation forestière. Il contribue à réduire les conflits entre les communautés locales et les concessionnaires forestiers en faisant office d’un « arbre à palabre ». Toutefois, la lenteur dans l’exécution des chronogrammes retenus dans les clauses des CCS constitue un germe de conflit. Le troisième chapitre porte sur l’enjeu du maintien de la composition forestière après les coupes d’Abattage Contrôlé et Directionnel (ACD). Ainsi, nous avons comparé les effets des coupes d’ACD et des effets des chablis sur la régénération des espèces forestières commerciales. Nous avons recouru à l’analyse de redondance canonique afin de déterminer les espèces qui sont influencées significativement par un type de trouée tout en considérant la taille des trouées. Guarea cedrata se penche vers les trouées naturelles et Canarium schweinfurthii s’attache aux trouées d’ACD. Ces informations sont fondamentales pour mettre en oeuvre l’aménagement écosystémique basé sur l’émulation d’une perturbation naturelle telle que le chablis. Cette thèse de doctorat atteste que l’ADF est peu facile mais pas impossible en RDC en associant les différents acteurs dans la recherche des solutions aux enjeux que ces derniers ont perçus localement dans les unités d’aménagement forestier. Elle espère contribuer à la mise en oeuvre de l’aménagement adaptatif des forêts en RDC et à l’élaboration de la norme nationale de certification forestière. / Important issues mark the implementation of sustainable forest management (SFM) in the Democratic Republic of Congo (DRC). The aim of our thesis was to explore, in a holistic way, the challenges and opportunities associated with the implementation of SFM in the socio-ecological context of the DRC. It focuses on the case of the Oshwe territory in the province of Maï-Ndombe in the DRC. It is an interdisciplinary study that encompasses three distinct components of SFM. The first chapter deals with the perceptions of local, national and international actors on the issues facing SFM in the DRC. We applied the qualitative analysis of the discourse of the various actors. After this analysis, the list of SFM issues in the DRC was established. This list has oriented the determination of the SFM criteria that meet the expectations of the various actors consulted. This study reveals that local stakeholders are mainly concerned about social issues; the national actors by the stakes of the forest governance and the international actors by the ecological stakes of biodiversity conservation. The other two chapters deal respectively with the challenges and opportunities related to a social issue and an ecological challenge, issues recognized as critical by the consulted actors. Thus, the second chapter concerns the challenges of the implementation of the Social Responsibility Contract (SRC) to the territory of Oshwe. We applied the qualitative analysis of the discourses of the different local and national actors. This approach allowed us to establish convergences in the content of their various speeches on the SRC. We observed the enthusiasm of the various actors for the organizational structure used for the implementation of the SRC during the negotiations. In addition, SRC is recognized as a formal and horizontal mechanism for sharing the benefits of logging. It helps to reduce conflicts between local communities and forest managers by acting as a "palaver tree". However, the slowness in the execution of the chronograms chosen in the SRC constitutes a germ of conflict. The third chapter deals with the issue of maintaining the forest composition after use of Controlled and Directional Felling (CDF). We compared the effects of CDF and windfall effects on the regeneration of commercial forest species. We used canonical redundancy analysis to determine which species are significantly influenced by both gap type and gap size. Guarea cedrata leans towards the natural gaps and Canarium schweinfurthii attaches to the CDF gaps. This information is fundamental for implementing ecosystem-based management based on the emulation of a natural disturbance such as windthrow. This doctoral thesis attests that SFM is not easy but not impossible in the DRC by involving the different actors in the search for solutions to the issues perceived by actors locally in the forest management units. It hopes to contribute to the implementation of adaptive forest management in the DRC and the development of the national forest certification standard.
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Réseau d'entreprises autochtones : analyse des facteurs du capital social pour la réussite d'une initiative dans le secteur forestier québécoisSerban, Luca Gabriel 10 February 2024 (has links)
L’entrepreneuriat autochtone, au Canada et dans le monde, a fait l’objet d’une attention croissante pour son potentiel de réduction de la pauvreté et de la marginalisation sociale. Ainsi, la capacité d’une communauté autochtone à créer de la richesse dépend en partie de sa capacité à « adhérer » à l’économie et à établir des relations commerciales. Un réseau d’entreprises autochtones peut générer des connaissances et des opportunités sur le marché, ainsi qu’apporter des avantages mutuels au niveau des entreprises et des avantages socio-économiques au niveau de la communauté. Bien que les avantages des réseaux d’entreprises aient été décrits dans la littérature, peu de recherches empiriques ont exploré ce concept dans le contexte des communautés autochtones. Le but de cette recherche est de mieux comprendre les besoins, les défis et les opportunités liés aux réseaux d’entreprises dans un contexte autochtone. Nous avons utilisé une approche exploratoire et nous avons collaboré avec la Filière forestière des Premières Nations du Québec (FFPNQ). Des entretiens semi-structurés ont été menés avec des représentants d’entreprises forestières autochtones. Cette recherche montre que les besoins exprimés pour un réseau d’entreprises autochtones correspondent à plusieurs éléments identifiés dans la littérature. Ceux-ci incluent un accès plus facile à l’information, le partage d’expertise, des contributions au bien-être collectif, une influence politique accrue et des opportunités pour développer de nouveaux marchés. De plus, nos résultats mettent en évidence plusieurs défis à la mise en place d’un réseau commercial autochtone : financement, confiance, distance entre les membres et soutien politique aux niveaux national et local. Cette recherche contribue à une meilleure compréhension des conditions qui favorisent le succès des entreprises autochtones. Pour les dirigeants politiques, cela peut guider l’élaboration de solutions plus efficaces pour répondre aux besoins du développement économique autochtone et de la création de richesses au niveau local. / Indigenous entrepreneurship, in Canada and around the world, has received growing attention for its potential to reduce poverty and social marginalization. Thus, the capacity of an Indigenous community to create wealth depends, in part, on its ability to 'opt in' to the economy and establish business relationships. An Indigenous business network seeks to generate knowledge and opportunities on the market, as well as bring mutual benefits at the business level and socioeconomic benefits at the community level. While business network benefits have been documented in the literature few empirical research explore this concept in the context of indigenous communities. The purpose of this research is to better understand needs, challenges and opportunities related to business network in an Indigenous context. We used an exploratory approach and we worked collaboratively with the First Nations of Quebec Forestry Network (FNQFN). Semi-structured interviews were conducted with Indigenous forest company representatives. This research shows that the needs expressed for a network of Indigenous business corresponds to several elements identified in the literature. These include easier access to information, sharing of expertise, contributions to collective well-being, greater political influence, and opportunities to develop new markets. Additionally, our results highlight several challenges to the establishment of an indigenous business network: funding, trust, distance between members, and political support at the national and local level. This research contribute to a better understanding of the conditions that enhance the success of indigenous enterprises. For political leaders, it can guide the development of more effective solutions to meet the needs of Indigenous economic development and the creation of wealth at the local level.
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Contribution à la durabilité de la gestion de la biomasse solide en République Démocratique du CongoShuku, Nicolas Onemba 13 December 2023 (has links)
Cette étude porte sur la contribution des acteurs de la biomasse solide (BS) à la durabilité de la gestion de celle-ci en République démocratique du Congo (RDC). La problématique s'articule sur la question centrale suivante : la gestion de la biomasse solide peut-elle favoriser la durabilité de cette ressource énergétique en RDC? À cet égard, trois axes majeurs ont été étudiés pour cerner les facteurs susceptibles de compromettre ou de promouvoir la gestion durable de la BS en RDC : • Les facteurs qui agissent sur la filière de la BS concernant les aspects techniques, allant de la production à la carbonisation, au défournement, à la récolte, au transport et enfin à la commercialisation de ladite ressource en RDC; • Les facteurs liés aux aspects règlementaires concernant le cadre juridique appliqué à la BS en RDC; • Les facteurs en lien avec les aspects organisationnels, institutionnels et ceux de la gouvernance forestière en RDC. Les trois objectifs suivants permettent d'analyser la question de la durabilité de gestion de la biomasse solide :1. Réaliser le diagnostic du contexte et de la pratique de l'utilisation de la BS en RDC en vue de ressortir les facteurs qui contribuent aux forces et faiblesses de cette pratique. De ce fait, l'approche d'analyse stratégique « forces, faiblesses, opportunités, menaces » (FFOM ou SWOT en anglais) a aidé à déceler les maillons qui permettent de définir les conditions et les occasions favorisant les trois piliers du développement durable que sont l'environnement, le social et l'économie; 2. Évaluer le degré de durabilité d'utilisation de la BS actuelle. Cela a conduit à faire une analyse des cadres législatifs, règlementaires et normatifs, ainsi que des aspects organisationnels, institutionnels et modernes de la gestion de la BS en RDC. Par conséquent, une esquisse de la gouvernance de la BS en RDC a été proposée pour stimuler l'analyse des instruments qui traitent des questions de cadres juridiques et coutumiers susceptibles d'influencer ces normes; 3. Proposer des éléments d'amélioration du contexte, de la pratique et du respect de la réglementation de l'utilisation de la BS qui favorisent un modèle de la gestion participative de l'utilisation durable de cette énergie. Pour ce faire, l'étude présente les facteurs de la durabilité de la gestion de la bioénergie et leurs interrelations dans le but de mettre sur pied un modèle de gestion participative de la bioénergie permettant de répondre au développement durable de la BS en RDC. Au regard des axes clés énumérés, la nécessité de faire ressortir un modèle de réponses fiables et palpables avec à la clé la gestion et l'utilisation de la BS respectant les principes du développement durable s'avère indispensable en RDC. De ce fait, le modèle de table de concertation des acteurs de la BS en RDC est élaboré. / This thesis focuses on the contribution to the sustainability of the management of solid biomass (SB) in the Democratic Republic of Congo (DRC). This study revolves around the following central question: Can the management of solid biomass promote the sustainability of this energy resource in the DRC? Three major axes were studied to identify the factors likely to compromise or promote the sustainable management of SB in the DRC: • The factors acting on the SB sector focus on the related technical aspects, ranging from production, carbonization, excavation, harvesting, transport and to the marketing of this resource in the DRC; • Factors related to regulatory aspects concerning the legal framework applied to SB in the DRC; • The factors structuring the organizational and institutional aspects and those of forest governance in the DRC. The three following objectives were analyzed to answer the issue of the sustainability of solid biomass management: 1. Carry out the diagnosis of the context and practice of the use of SB in the DRC to highlight the factors that contribute to the strengths and weaknesses of this practice. The SWOT strategic analysis approach was used to identify the links that define the strengths, weaknesses, opportunities and threats for the three pillars of sustainable development that are environmental, social and economic. 2. Assess the level of sustainability of the actual use of SB with a focus on improving the factors of non-sustainability. This led to an analysis of the legislative, regulatory and normative frameworks, as well as the organizational, institutional and modern aspects of BS management in the DRC. An outline of SB governance in the DRC has been proposed to stimulate analysis of instruments addressing issues of legal frameworks and customary that influence these norms. 3. Propose elements for improving the context, practice, and compliance with the regulations for the use of SB that promote a participatory management model for the sustainable use of this energy source. To do this, the factors of the sustainability of bioenergy management and their interrelationships were presented with the aim of setting up a participatory bioenergy management model to respond to the development of SB in DRC. Regarding the key axes listed above, the need to develop and implement a model of reliable and tangible responses, with the management and use of SB thus respecting the principles of sustainable development, is essential in the DRC. As a result, the consultation table model for SB actors in the DRC is elaborated.
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Mycophagie des micromammifères et diversité fongique hypogée en forêt boréale de l'est du CanadaCloutier, Véronique 14 September 2024 (has links)
Cette thèse examine la consommation de champignons hypogés par les micromammifères dans la forêt boréale de l’Est du Canada, dans le but de mieux comprendre la diversité et l’habitat de ces organismes. Le premier chapitre dresse un portrait de la diversité des champignons hypogés potentiellement consommés par les micromammifères, à partir d’échantillons fongiques provenant du raclage du sol. Ces échantillons ont été identifiés grâce à des caractères morphologiques macroscopiques, microscopiques et moléculaires obtenus par séquençage Sanger de l’espaceur transcrit interne du ribosome nucléaire (ITS - le « code à barres » fongique). De plus, cette thèse présente un metabarcoding de l’ADN fongique retrouvé dans les fèces de micromammifères mycophages grâce à la technologie de pyroséquençage 454 FLX+. L’identification des micromammifères ayant produit ces fèces a été obtenue en utilisant la technologie de séquençage Sanger sur une section du cytochrome b de l’ADN animal. La présence de 28 espèces de champignons hypogés fut confirmée. Ces espèces provenaient des phyla Ascomycotina, Basidiomycotina et Zygomycotina, incluant onze nouvelles mentions pour cette région. Dans le deuxième chapitre, la répartition spatiale des champignons hypogés, tirée de l’ADN de 230 échantillons fécaux de micromammifères, a été mise en relation avec des caractéristiques des peuplements forestiers. Douze espèces hypogées ont été identifiées dans cet ADN, incluant quatre espèces assez fréquentes pour permettre une analyse des facteurs de répartition. Deux de ces espèces, Chamonixia caespitosa et Cortinarius pinguis, étaient associées principalement à la présence de bryophytes. Une autre, Hydnotrya cubispora, était associée à une faible quantité de débris ligneux au sol et à une faible présence d’essences d’arbres à feuilles caduques. Une dernière espèce, Endogone sp.1, n’était associée à aucune de ces caractéristiques. Sur la base de 596 échantillons fécaux prélevés en 2011 et 2012, le troisième chapitre présente les espèces de micromammifères mycophages, examinant la proportion d’individus ayant consommé au moins un champignon hypogé et les espèces fongiques retrouvées dans l’alimentation de chacune des espèces animales étudiées. Cette troisième partie de l’étude a été réalisée dans 131 différents sites qui furent échantillonnés dans cinq régions de la forêt boréale de l’Est du Canada, constituées principalement sapinière à bouleaux blancs. Les données furent extraites de neuf espèces de micromammifères avec une proportion de mycophagie variant entre 0% et 81%. Un total de 27 champignons hypogés furent identifiés dans les échantillons fécaux. Nos résultats concordent avec la littérature et révèlent de nouvelles informations relativement à la mycophagie animale dans l’Est du Canada telles que la consommation de Barssia sp., Leucangium carthusianum, Alpova cf. diplophloeus, Chamonixia caespitosa et Cortinarius pinguis par le campagnol à dos roux de Gapper (Myodes Gapperi); la consommation d’Hydnotrya spp. par la grande musaraigne (Blarina brevicauda); de Chamonixia caespitosa et de Cortinarius pinguis par la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus) et d’Endogone sp. par l’écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus). / This thesis examines the consumption of hypogeous, sequestrate fungi by micro-mammals in the eastern Canadian boreal forest, in order to gain a better understanding of the diversity and habitat of these fungi. The first chapter surveys hypogeous, sequestrate fungi potentially available for consumption by micromammals, based on samples obtained from ground-scraping. We identified these samples using morphological and cellular criteria, as well as molecular criteria based on Sanger sequencing of the nuclear ribosomal internal transcribed spacer (ITS - fungal barcode). Additionally, this thesis presents fungal metabarcoding of feces obtained from mycophagous micromammals using 454 FLX+ technology. We identified micromammals with Sanger sequencing over a section of cytochrome b of the animals’ DNA. We confirmed the occurrence of 28 species of hypogeous, sequestrate fungi. Those species came from phyla Ascomycotina, Basidiomycotina and Zygomycotina, including eleven new species records for the area. In the second chapter, we examinated the spatial distribution of hypogeous, sequestrate fungi from 230 fecal samples in relation to forest stand characteristics. This subsample yielded twelve hypogeous, sequestrate species, four of them occurring frequently enough for their distribution to be analyzed. Two of these species, Chamonixia caespitosa and Cortinarius pinguis, were associated mostly with the occurrence of bryophytes. Another species, Hydnotrya cubispora, was negatively associated with two characteristics: coarse woody debris and deciduous trees. Endogone sp. 1 was not associated with any specific characteristic. Based on 596 fecal samples collected in 2011 and 2012, Chapter 3 documents which micromammal species are mycophagous, their proportion of mycophagy, and finally which hypogeous, sequestrate fungal species occur in diet of each animal species. This third chapter was based on 131 sites sampled in five regions of eastern Canadian boreal forest mostly consisting of balsam fir and white birch. From the nine micromammals species, the mycophagous extent ranged from 0% to 81%. A total of 27 hypogeous, sequestrate fungi were identified in the fecal samples. Our results are consistent with the current literature and significantly broadens the documented range of fungal species consumed by micromammals of eastern Canada, such as Barssia sp., Leucangium carthusianum, Alpova cf. diplophloeus, Chamonixia caespitosa and Cortinarius pinguis by the red-backed vole (Myodes gapperi); Hydnotrya spp. by the great shrew (Blarina brevicauda); Chamonixia caespitosa and Cortinarius pinguis by the Scots mouse (Peromyscus maniculatus); and Endogone sp. by the red squirrel (Tamiasciurus hudsonicus).
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