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Pour une linguistique applicable: l'exemple du subjonctif en FLE

Damar, Marie-Eve 19 October 2007 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le domaine de la linguistique applicable, discipline médiane entre linguistique et didactique, qui s’intéresse aux contenus grammaticaux proposés pour l’enseignement. On y aborde la problématique de la grammaire sous l’angle exclusif de l’acquisition du FLE (français langue étrangère), et la première partie de la thèse est consacrée à une mise au point théorique dans les études psycholinguistiques et didactiques. La deuxième partie examine la méthodologie relative à la grammaire dans les ressources pour l’enseignement-apprentissage du FLE, les manuels et les ouvrages de référence grammaticaux, ainsi que sur les cd-rom et les sites internet consacrés au FLE. Les contenus relatifs au subjonctif ont été recensés dans ces supports pédagogiques, et on peut aisément montrer qu’ils ne correspondent pas aux usages réels de la langue. Faut-il préférer le silence ou le mensonge métalinguistique ?Si l’on ne peut se résoudre à aucune de ces options, peut-on reposer la question de l’apport de la linguistique à la didactique ?Répondant par l’affirmative, la troisième partie de la thèse passe en revue les théories linguistiques abordant le subjonctif :sémantiques, syntaxiques, générativistes, mentalistes, énonciatives, psychomécaniques, etc. Pour passer de la linguistique théorique à la didactique, un concept novateur est nécessaire :la valeur d’applicabilité. Elle est définie comme la tendance d’une théorie linguistique à être plus ou moins transposable pour l’enseignement-apprentissage. Les critères de cette valeur sont empruntés à des domaines variés, comme la philosophie des sciences, la lisibilité, et bien sûr la didactique. Le passage en revue des théories linguistiques montre que la théorie la plus transposable est celle de Marc Wilmet, mais qu’elle est ne rencontre pas tous les critères de la valeur d’applicabilité. Différentes propositions d’aménagement de la théorie guillaumienne, qui a inspiré celle de Wilmet, prennent place dans la suite de ce travail, et, même si elles ont une valeur d’applicabilité plus élevée, elles ne rencontrent pas non plus tous les critères. Enfin, cette thèse propose une théorie applicable qui concerne le subjonctif, mais aussi, plus largement, les modes français :infinitif, subjonctif et indicatif. Cette théorie fait appel à un principe explicatif unique :l’ancrage. Ancrer signifie lier le procès, par la personne et/ou le temps, au repère choisi par l’énonciateur pour l’énonciation. L’infinitif n’ancre pas le procès, le subjonctif l’ancre sur le plan de la personne et l’indicatif ancre le procès par le temps et la personne. L’ancrage est un terme simple, imagé, métaphorique, qui permettra aux apprenants de comprendre à moindre coût le système des modes français. La théorie permet de prédire les emplois dans un très grand nombre de cas, et cela, avec l’avantage d’une grande économie conceptuelle.<p>Les emplois du subjonctif français sont passés en revue à la lumière de cette théorie, ainsi que les nombreux cas de concurrence entre les modes. Enfin, on propose une séquence applicable, composée d’une synthèse sur les modes et d’explications sur le fonctionnement des emplois du subjonctif français, et incluant une progression des contenus grammaticaux. Cette ultime partie fait donc le lien avec le début de la thèse, et profite des recherches sur la grammaire en psycholinguistiques et en didactique.<p>En conclusion, cette thèse ouvre la voie à une rénovation profonde des contenus grammaticaux pour l’enseignement, tant pour le FLE que pour le FLM, car, si la grammaire française est réputée difficile, c’est peut-être autant dû à une inadéquation entre les règles et les usages donc à des lacunes de ses descriptions, qu’à une complexité inhérente au fonctionnement de la langue.<p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La caractérisation multiple en français: description, comparaison avec d'autres langues et formalisation XML

Merten, Pascaline 26 September 2005 (has links)
Selon la théorie du syntagme nominal développée par Wilmet (2003), la notion de caractérisant est une notion fonctionnelle qui désigne tous les « accompagnateurs » du nom (ou déterminants) qui modifient l’extension du nom. Cette notion est indépendante des catégories morpho-syntaxique puisqu’on trouve parmi les caractérisants des adjectifs, des syntagmes prépositionnels, des noms, des adverbes, des propositions relatives voire des phrases entières.<p>Les linguistes du français se sont surtout intéressés à la position absolue de l’adjectif (antéposition ou postposition au nom), mais peu à leur ordre relatif. Il était intéressant d’étendre le point de vue à tous les caractérisants parce que le mélange de caractérisants de différentes natures, en particulier la séquence relative de l’adjectif et du complément du nom, pose d’intéressantes questions linguistiques. La notion fonctionnelle montre également sa valeur dans un cadre comparatiste, car différentes langues ne rendent pas le même concept avec la même catégorie morpho-syntaxique.<p>Notre théorie est que la séquence des caractérisants, tant en antéposition qu’en postposition, est régie par une hiérarchie de critères morpho-syntaxiques et sémantiques, en particulier par leur valeur classificatrice, descriptive ou spécificatrice. On a souvent classé les adjectifs en fonction de leur appartenance à une classe sémantique ontologique (couleur, forme, matière…). En réalité, de très nombreux adjectifs et caractérisants n’entrent pas dans ces catégories et ce type de classification n’est pas le premier critère à l’œuvre dans l’ordre des mots. <p>Le syntagme nominal apparaît dès lors comme structuré en différentes couches concentriques autour du nom ;il est délimité en antéposition par les quantifiants et en postposition par les caractérisants spécificateurs qui lui font en quelque sorte pendant. On observera dès lors d’intéressants phénomènes de sens et d’acceptabilité grammaticale dans le jeu des quantifiants et des caractérisants. Inversement, la position relative d’un caractérisant influe sur sa valeur. On pourrait résumer ces effets de sens par la formule :on dit d’abord ce que c’est, ensuite comment c’est, et enfin lequel c’est. De manière très générale donc, on observe que l’orientation des déterminants se fait selon un axe intrinsèque-extrinsèque ou objectif-subjectif.<p>L’étude d’expressions dans d’autres langues et dans des domaines spécialisés (cuisine, appellations officielles incluant des adjectifs géographiques, localisation de logiciels et chimie organique) permet de valider cette hypothèse tout en montrant que l’ordre des mots est un phénomène de génération, propre à chaque langue car la traduction modifie la nature morpho-syntaxique et peut modifier la valeur des caractérisants. <p>La partie technique de la thèse a exploité des techniques de traduction assistée par ordinateur, de traduction automatique et de traitement du langage, elle a fait appel aux langages de balisage standards de la famille XML pour la représentation des corpus et des règles ainsi que pour la réalisation des procédures. Les corpus spécialisés ont été constitués par alignement de corpus monolingues ou par traduction. Ils ont tous été mis au format XML ;les règles de traduction ont été formalisées dans le même format et elles ont été implémentées en XSLT. La formalisation des corpus en assure la portabilité et facilite les recherches de structures grammaticales sur un corpus catégorisé. Les corpus parallèles sont en outre d’une grande aide pour les traducteurs. Enfin, l’automatisation permet de valider les règles linguistiques proposées. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale: la nomenclature des formes verbales

Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 :107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale :<p>La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue. <p>Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer :la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 :500-501 ;Antoine Meillet, 1936 :31 ;Holger Sten, 1952 :9) ;Robert-Léon Wagner, 1947 :59 ;Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] :108 ;Gérard Moignet, 1981 :163 ;Louis Holtz, 1981 :11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux !<p>Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes :1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ?2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ?3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ?<p>Que conclure ?<p>Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales. <p>Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte .Les exemples sont légion :Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet ,etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms :Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot.<p>Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard :<p>Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ;elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ;et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile.<p>Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente. <p>A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ».<p>En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent :nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet. <p>Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes :1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle. <p>A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition :l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel. <p>Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale. <p>Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 :57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”. <p>Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ;3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel. <p>La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b :94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume: <p>Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole :on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même.<p>Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » :par ex. la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes.<p>Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle.<p>Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales.<p>Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle :<p>1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. <p>2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ;3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex. chez Buffier, 1709 ;Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel; <p>4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ;5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ;<p>6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) :p. ex. prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. <p>7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales :p. ex. premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ;<p>8° la mise sur pied des néologismes très producteurs :futur passé (Restaut, 1730 ;Lhomond, 1780 ;Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ;Sicard, 1799 ;Noël et Chapsal, l823 ;Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al. 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ;Maquet et al. 1921).<p>De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives :celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ».<p>Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret :la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique. <p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Histoire externe de la langue française au Maroc de 1912 jusqu'à nos jours

El Couri, Mostapha January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'enseignement du français langue seconde - langue de scolarisation (FLS / FLSco) aux élèves allophones arrivants accueillis en classe ordinaire à l'école élémentaire / The teaching of French as a second language (FSL) and French as the language of schooling at allophone pupils recently arrived in France and included into ordinary classes in elementary school

Kister Paul, Stéphanie 06 June 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude des représentations des professeurs des écoles relatives aux spécificités du français en usage à l’école afin d’orienter et d’optimiser l’outillage pédagogique nécessaire à l’accueil, en classe ordinaire, d’élèves allophones nouvellement arrivés en France. La première partie de la thèse dresse un état des lieux de l’enseignement du français aux nouveaux arrivants allophones scolarisés à l’école élémentaire sans soutien spécifique. Puis, une clarification des concepts de français langue seconde (FLS) et de français langue de scolarisation (FLSco) est effectuée. Cet éclairage vise à fournir l’appui théorique nécessaire à l’analyse des enquêtes menées auprès des professeurs des écoles, interrogés sur les spécificités du français en usage à l’école, à la fois, langue de communication particulière, matière enseignée et langue des matières enseignées. Le recueil et l’analyse de leurs réponses composent la seconde partie de cette thèse. Les résultats générés servent de point d’ancrage aux diverses propositions didactiques et pédagogiques élaborées pour faciliter la prise en charge des nouveaux arrivants allophones, mais également de tous les élèves qui connaissent des difficultés avec la maitrise du français de / à l’école. / This research aims at studying the representations of elementary school teachers about the specificities of the French language used at school, in order to guide and optimize the educational materials needed by allophone pupils recently arrived in France, included into ordinary classes. The first part of the thesis proposes an inventory of French teaching at allophone pupils immersed in an elementary school without any support. Next, some clarification of the concepts of French as a second language (FSL) and French as the language of schooling is done. It will help enlightening the analysis of the surveys of school teachers questioned about the specificities of French used at school, such as a specific communication language, a language as subject and a language of the other subjects. The collection and the analysis of the answers compose the second part of this thesis. The results obtained serve as a support to make didactic and pedagogical proposals to facilitate school inclusion of newly arrived allophone children, and also, of all pupils who have difficulties with French of / at school.
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Contribution à l'histoire du français langue étrangère au prisme des idéologies linguistiques (1945-1962) / Contribution to French as a Foreign Language History seen through the Linguistic Ideologies (1945-1962)

Cros, Isabelle 05 December 2016 (has links)
Bien que la didactique du français langue étrangère ne soit reconnue comme telle que vers 1960, ses prémices sont à chercher dans les années d’après-guerre, période d’une rénovation en profondeur de la politique culturelle française à l’extérieur et de l’enseignement de la langue. À l’instigation conjointe du ministère des Affaires étrangères, des acteurs privés de la diffusion du français, des organisations de coopération culturelle internationale (Conseil de l’Europe et Unesco) et des pays francophones nouvellement indépendants, se répand dans le champ du FLE l’idéologie d’un français utile, pratique, courant – vivant, en somme – supplantant celle du français langue de culture qui tendait à se scléroser en même temps que l’image de la civilisation française. Pourtant, loin d’opposer ces deux idéologies linguistiques – français langue de culture / langue pratique – le champ du FLE va chercher à les concilier. Grâce à la déterritorialisation du français et à l’ouverture à l’altérité linguistique qui la caractérise, la francophonie fait figure de creuset à la fois pragmatique et humaniste qui donne un souffle nouveau au mythe messianique et universel du français. / Even though French as a Foreign Language was acknowledged as a science only in the late 1950’s, its first fruits are to be sought in the post Second World War years, when a great renovation took place in the French cultural policy and the teaching of French. At the instigation of the Foreign Office, private protagonists of the French dissemination, international organisations for cultural cooperation (European Council and UNESCO), and newly independent francophone countries, is spread in that field the idea of an efficient, pragmatic and vivid French language, supplanting the one of a cultural language, which tended to ossify as well as the image of French civilisation itself. Nevertheless, far from opposing these two ideologies, the French as a Foreign Language field is going to try and conciliate them. Thanks to the exteritorialisation of French and to the interest for alterity that goes with it, francophony appears as the pragmatic and humanist melting-pot which revitalizes the universal messianic myth of French.
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Aide à la décision pour l'apprentissage / Decision support for learning

Kushlaf, Najah 21 March 2014 (has links)
Les travaux réalisés dans cette thèse proposent une aide à la décision pour améliorer la qualité de l’apprentissage. L’apprentissage scolaire englobe deux dimension; une dimension humaine et une dimension pédagogique. La dimension humaine inclut l’apprenant et l’enseignant. La dimension pédagogique, représentée par le programme fixé par l’établissement éducatif, correspond au savoir. Ce dernier va se transformer en connaissance chez l’apprenant. Les deux notions de connaissance et savoir sont donc tout à fait différentes. La distance entre les deux représente la distance entre ce que l’enseignant présente (le savoir) et ce que l’apprenant acquière (la connaissance). La qualité de l’apprentissage concerne les apprenants qui vont à l’école pour acquérir le savoir. En fait, apprendre consiste à intérioriser le savoir. Cette intériorisation demande des efforts pour un changement intellectuel persévérant et exige une continuité basée sur les expériences antérieures. L’acquisition du savoir et sa transformation en connaissance par l’apprenant sont influencées par plusieurs facteurs qui interviennent positivement ou négativement sur la quantité et la qualité de cette connaissance. Il peut résider chez l’apprenant une confusion entre les deux notions qui peut l’amener à valoriser ou ignorer sa connaissance. Le processus de construction des connaissances par le savoir diffusé exige une constante mise en œuvre de procédures d’évaluation. Le processus d’évaluation apprécie alors la structure de la connaissance pour prendre des décisions destinées à la faire évoluer. Cependant, lors d’une évaluation, la confusion entre connaissance et savoir peut amener l’apprenant à valoriser le score, négligeant ainsi le regard qu’il pourrait porter sur les processus de transformation des connaissances au profit d’une restitution la plus fidèle possible du savoir. Cette confusion peut être mise en évidence pourvu que l’évaluation intègre une dimension processuelle. Dès lors, l’évaluation peut être mieux associée à des actions d’amélioration et de transformation des connaissances. L’évaluation peut alors être abordée dans une logique d’aide à la décision. Dans ce travail nous montrerons donc qu’une situation d’apprentissage s’apparente à une situation d’aide à la décision. / The research realized in this thesis proposes a decision support to improve the quality of learning. The learning includes two dimensions; human dimension and pedagogic one. The human dimension includes the learner and the teacher. The pedagogic dimension represented in curriculum set by the educational establishment; it is the know. The learner is going to transform the know into knowledge. Thus the know and the knowledge are two notions completely different. The distance between both is the distance between what the teacher presents (the know) and what the learner acquires (the knowledge). The quality of the learning concerns the learners who go to the school to acquire the know. In fact, learning consists in interiorizing the know. This internalization requires the efforts for persistent intellectual change and demands continuity based on past experiences. The acquisition of knowledge and its transformation into knowledge by the learner is influenced by several factors that affect positively or negatively on the quantity and quality of this knowledge. The confusion between the know and the knowledge guide the learner to value or to ignore his knowledge. The knowledge construction process by the diffused know requires an constant evaluation process. The process of evaluation then appreciates the structure of knowledge to make decisions intended to make it evolve. However, during an evaluation, the confusion between knowledge and knowledge can bring learner to value the score so neglecting the importance which he must give for the transformation knowledge process in favor of the highest possible fidelity of knowledge. This confusion can be detected provided that the evaluation includes a processual dimension. Therefore, the evaluation may be better associated with improvement actions and transformation of knowledge. Then the evaluation can be addressed in a logical decision support. Therefore In this research we demonstrate that the learning situation is a decision aiding situation.
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Examen des difficultés rencontrées par des élèves du 2e cycle du primaire lors d'une tâche d'écriture de texte

Vanlint, Alice 18 April 2018 (has links)
La compétence à écrire est complexe et est source de difficultés pour beaucoup d'enfants du primaire. Le présent mémoire a permis d'élaborer un cadre d'analyse de ces difficultés qui s'inscrit dans une perspective socio-constructiviste du développement des apprentissages et qui cherche à prendre en compte la compétence à écrire dans toute sa complexité. Afin d'observer si le cadre d'analyse élaboré au plan théorique permet de poser un regard nouveau sur les difficultés rencontrées par les élèves, les productions de 51 enfants du deuxième cycle du primaire ont été analysées à partir de ce cadre. L'étude a principalement montré qu'une analyse des difficultés des élèves qui prend en compte toute la complexité inhérente à l'écriture et à sa mise en oeuvre permet de dresser un portrait dynamique de ces difficultés car elle met en évidence l'interrelation entre les forces et les faiblesses des textes des élèves.
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Relation entre le niveau de développement morphosyntaxique d'enfants négligés âgés de 4 ans et la qualité des interactions dans le groupe en services de garde éducatifs

Julien, Catherine 07 March 2019 (has links)
CONTEXTE. La négligence constitue la forme de maltraitance la plus répandue chez les enfants de moins de 6 ans. Étant donné l’absence d’interactions parent-enfant chaleureuses et ajustées qui la caractérise, ce contexte d’adversité compromet largement le développement des enfants négligés, particulièrement leur langage. Leurs difficultés langagières, constatées dans les recherches en contexte anglophone, se manifestent surtout dans la composante morphosyntaxique du langage. Or, le développement morphosyntaxique des enfants négligés francophones n’a jamais été étudié, d’où l’intérêt de mener des travaux spécifiques dans cette langue. En plus d’approfondir les connaissances sur les défis que représente le développement de cette composante, il apparait essentiel de s’intéresser aux contextes éducatifs dans lesquels les enfants négligés évoluent et qui sont susceptibles d’influencer positivement leurs habiletés langagières, notamment les services de garde éducatifs (SGÉ) qu’ils fréquentent. Plus précisément, la qualité des interactions dans le groupe, chez les enfants tout-venant, constitue la composante des SGÉ la plus fortement associée au langage. OBJECTIFS. La thèse vise à 1- décrire le niveau de développement morphosyntaxique d’enfants négligés francophones âgés de 4 ans et le comparer à celui de pairs non négligés; 2- quantifier la prévalence des difficultés morphosyntaxiques (DM) chez les enfants négligés, mesurées par la longueur moyenne d’énoncés en morphèmes (LMÉm); et 3- étudier la relation entre la qualité des interactions dans le groupe en SGÉ et la présence de DM chez ces enfants. MÉTHODES. Cent trente-six enfants, dont 44 enfants négligés, composent l’échantillon. Un corpus de langage spontané a été collecté à l’aide d’un jeu standardisé semi-structuré afin de mesurer le niveau de développement morphosyntaxique des participants. L’analyse a été réalisée à l’aide du logiciel Systematic Analysis of Language Transcripts. Un souséchantillon de 18 enfants négligés, soit ceux qui fréquentent un SGÉ, a ensuite été formé. La qualité des interactions a été mesurée dans leurs SGÉ par l’entremise du Classroom Assessment Scoring System Pre-K. RÉSULTATS. Les enfants négligés présentent un niveau de développement de la LMÉm jusqu’à sept fois inférieur à celui de leurs pairs non négligés, font moins de flexions verbales et plus d’omissions de mot. Les résultats suggèrent des tendances entre quatre dimensions de la qualité des interactions dans le groupe et la LMÉm des enfants négligés ayant des DM, soit deux positives et deux négatives. CONCLUSION. Les résultats confirment pour une première fois en franco-québécois les grandes difficultés des enfants négligés sur le plan morphosyntaxique. L’aspect novateur de la thèse se reflète aussi dans la démonstration partielle d’une relation entre la qualité des interactions dans le groupe en SGÉ et les habiletés morphosyntaxiques d’enfants négligés présentant des DM. Les constats tirés de cette étude illustrent, notamment la prévalence élevée de DM, les besoins importants des enfants négligés pour des services en orthophonie. Les résultats militent également en faveur de la bonification du niveau de qualité des interactions dans les SGÉ fréquentés par les enfants négligés. / CONTEXT. Neglect is the most common form of maltreatment in children under 6 years of age. Given the lack of warm, well-adjusted parent-child interactions that characterizes it, this context of adversity greatly compromises their development, particularly language. Their language difficulties, found in research in an English-speaking context, are manifested mainly in the morphosyntactic component of language. However, the morpshosyntactic development of French-speaking neglected children remains unknown, hence the interest of conducting work in this language. In addition to deepening our understanding of the challenges of developing the morphosyntactic component, it is essential to focus on the educational contexts in which neglected children evolve and that are likely to have a positive influence on their language skills, particularly early childhood educations (ECE) settings. More specifically, the quality of the interactions in the group is the component of ECE that is most strongly associated with language. AIMS. The thesis aims to 1- describe the level of morphosyntactic development of neglected children aged 4 years and compare it to that of non-neglected peers; 2- to quantify the prevalence of morphosyntactic difficulties (MD) in neglected children, approximated by the mean length of utterances in morphemes (MLUm); and 3- to study the relationship between the quality of interactions in the group in ECE settings and the presence of MD in these children. METHODS. A sample of 136 children, including 44 neglected children, was recruted. A spontaneous language sample was collected using semi-structured standardized play to measure the participants' level of morphosyntactic development. The analysis was performed using the Systematic Analysis of Language Transcripts software. A sub-sample of 18 neglected children who attended an ECE setting was then created. The quality of interactions was estimated by the Classroom Assessment Scoring System Pre-K. RESULTS. Neglected children have a level of development of MLUm up to seven times lower than their non-neglected peers. Their MDs also translate into less frequent verbal inflections and more frequent word omissions. The results suggest trends between four dimensions of the quality of interactions in the group and the MLUm of neglected children with MDs, two positive and two negative. CONCLUSION. The results confirm for the first time the great MDs of French-speaking neglected children. The innovative aspect of the thesis is also reflected in the demonstration of a relationship between the quality of interactions in the ECE setting and the morphosyntactic skills of neglected children with MDs. The findings from this study illustrate, particularly through the high prevalence of MD, the high need for individual services in speech-language therapy for neglected children. The results also argue for support to maintain and improve the level of quality of interactions in the ECEs attended by neglected children.
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Les usages langagiers, les attitudes langagières et l'expression identitaire de Marocains vivant en milieu minoritaire ou en milieu majoritaire

Zouali, Ouafaa 11 April 2018 (has links)
Le but de la présente étude était de vérifier si les facteurs socio-psychologiques liés aux comportements langagiers et les expressions identitaires varient en fonction du statut ethnolinguistique, minoritaire et/ou majoritaire, chez des adolescents faisant partie d'une même communauté ethnolinguistique (les Marocains) vivant dans différents pays (Canada, Belgique, Maroc) et ayant des expériences scolaires différentes. Il s'agissait aussi d'examiner la correspondance entre le profil identitaire et les facteurs socio-psychologiques des groupes étudiés. 294 sujets ont répondu à des questionnaires concernant les usages langagiers, les habitudes linguistiques, les attitudes langagières, la compétence linguistique et l'identité culturelle. Les résultats des analyses ont confirmé que l'expression identitaire des groupes varie en fonction du leur statut ethnolinguistique et qu'il existe une interaction entre les différentes variables socio-psychologiques associées à leurs comportements langagiers. Aussi, l'expression identitaire de chacun des groupes correspondrait aux variables socio-psychologiques, et ce, aussi bien en contexte minoritaire qu'en contexte majoritaire.

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