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Concilier identité de gauche et intégration économique européenne : étude comparée du PS et du SPD face au défi du marché commun entre la conférence de la Haye (1969) et l'Acte unique (1986) / Trying to reconcile left identity and European economic integration : a comparative study of French Socialist Party and German Social-Democratic Party facing the challenges of the Common Market between The Hague Summit (1969) and the Single European Act (1986)Barrière, Anne-Lise 13 June 2014 (has links)
La construction européenne fut entre la conférence de La Haye en 1969 et la signature de l’Acte unique européen en 1986, une entreprise d’intégration des sociétés européennes principalement économique, notamment fondée sur la libre circulation des marchandises, des hommes mais aussi des services et des capitaux. Ce projet de marché unique transnational fut un défi inouï lancé aux Etats et aux partis politiques qui organisent l’expression politique au sein de chaque nation. Deux partis, profondément enracinés par leur identité socialiste et démocratique dans la vie de leur nation et également mus par l’idéal européen, le parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) et le Parti socialiste français (PS), furent, par l’action de leurs dirigeants au pouvoir, étroitement associés à la réalisation du projet européen.Ces partis furent-ils des acteurs qui imprimèrent la marque du socialisme démocratique à la construction européenne ou l’accompagnèrent-ils sans en corriger les traits originaux ? Ont-ils façonné le modèle économique de l’intégration européenne ou s’est-il imposé à eux ? Partant, cette expérience européenne les conduisit-elle à préserver ou à modifier leur identité ? Notre recherche nous conduit ainsi à étudier la rencontre entre deux utopies, l’utopie européenne et l’utopie du socialisme démocratique et à mesurer l’extrême difficulté pour ces deux partis de créer un modèle qui fasse converger ces deux caractéristiques du PS et du SPD et leur permette de rester des forces politiques d’avenir, riches de propositions partagées à l’échelle européenne. / Between the conference of The Hague (1965) and the signing of the Single European Act (1986), the European Construction was foremost an economic endeavour aiming at integrating the European societies and based on the free movement of goods, people, services and money. The creation of the common market was an extraordinary challenge for the nation states and for the political parties which are responsible for the expression of the political life of their nation. Two parties, the French socialist party (PS) and the social-democratic party of Germany (SPD), both deeply rooted in the political life of their own nation, with a socialist and democratic identity, but also moved by European ideals, were greatly involved in the realisation of the European project, mainly through the action of their leaders when these were exercising their national responsibilities and ruling their nation.Thus the questioning: did these parties leave the mark of democratic socialism on the European construction or did they only accompany it without correcting the original features? Did they participate in the definition of the European economic model or not? And in turn, did the European construction lead them to preserve or to modify their identity?Our inquiry leads us to study how two utopian ideas, the path towards democratic socialism and the path towards European unity, interfere. The extreme difficulty for both parties to create a convergence between these two paths could prevent them from remaining political strengths with great future at national and European scale.
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La SFIO et le MRP, partis réformistes de la IVe République (1944-1958) : acculturations républicaines / The SFIO and the MRP, reformist parties of the IVth French Republic (1944-1958) : republican acculturationsClavel, Isabelle 23 November 2015 (has links)
Un cycle réformiste et républicain est initié après les expériences de la guerre et de la Résistance. Le programme coordonné dès 1944 par le Conseil national de la Résistance (CNR) apparaît ici comme une réponse à la carence de démocratie politique créée par le gouvernement de Vichy et l’occupation allemande. Le moment de la reconstruction ne pourra se contenter d’être un simple retour à la situation d’avant-guerre. Les nationalisations, la mise en place d’une sécurité sociale, la liberté syndicale sont les jalons de ce programme réformiste auquel le MRP et la SFIO adhèrent pleinement. A partir de 1944, ils deviennent deux composantes majeures du paysage politique français et sont les pivots de tous les gouvernements de la IVe République jusqu’en 1951. Malgré des cultures politiques très différentes, ils collaborent à la refondation des institutions républicaines et posent le cadre de ce qui sera l’État providence. Les difficultés du « compromis républicain » n’en sont pas moins réelles. Elles se lisent entre autre au sein des commissions parlementaires, possibles lieux de réformes. Majorité gouvernementale fragile et instabilité ministérielle chronique paralysent le pouvoir. Les guerres de décolonisation condamnent finalement le régime en 1958. Dans cet intervalle relativement long, la SFIO et le MRP ont poursuivi et réalisé un programme ambitieux de réformes. Ils se sont aussi affrontés sur le terrain de la laïcité et de l’école. In fine, leurs actions communes, leurs accords, leurs divergences profondes et leurs contradictions interrogent sur la manière dont la IVe république a participé à la transformation du modèle républicain. / The experience of war and Resistance has initiated a “reformist” and republican cycle. The National Council of Resistance (CNR) has coordinated in 1944 a program as an answer to the lack of political democracy, which resulted of the government of Vichy and the German occupation. Going back to the pre-war situation would not be enough to rebuild. The MRP and the SFIO plainly joined the “reformist” program, based on nationalizations, the creation of a welfare insurance and trade union freedom. From 1944 to 1951, they both became a major part of the French political landscape, backbone of all major governments of the IVth Republic. Setting aside their entirely different political cultures, they worked together for a renewal of the republican institutions, making the welfare state a future reality. Thus, it still has been difficult to set this « republican agreement » on track. The study of the parliamentary committee as a place of reformism easily acknowledge that statement. Moreover, weak government majority, added to a chronical instability of the ministries, seemed to paralyse the decision making process. Eventually, in 1958, the wars of decolonization put an end to it. During this period, ambitious reforms were conceived and applied, leaded by the MRP and the SFIO together. They nonetheless had to face each other about subjects of dissension, such as secularism and school. As a consequence, the question of how the IVth Republic of France changed its republican model can be asked, given the joint actions, contradictions, agreements and disagreements of those two parties.
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De la social-démocratie au social-libéralisme. Les débats au sein de la social-démocratie européenne : 1990-2010 / From social democracy to social liberalism. Debates within the european social democracy since 1990Bihet, Karine 08 February 2012 (has links)
La thèse vise à appréhender la situation de la social-démocratie européenne et son évolution au cours des deux dernières décennies. Adoptant une approche comparatiste, elle repose sur l’étude du Parti socialiste français, du Parti social-démocrate allemand et du Parti travailliste britannique. En partant du projet de Troisième voie proposé par Tony Blair et les modernisateurs du New Labour, il s’agit de montrer la mutation doctrinale et programmatique de ces partis. Ceux-ci, avec des divergences et des spécificités nationales, ont, dans les programmes adoptés et les politiques gouvernementales menées, convergé vers une même orientation d’ensemble, marquée par un accueil beaucoup plus favorable aux thèses libérales. Cette prise de distance par rapport au modèle traditionnel pour tendre vers un paradigme social-libéral ne signifie pas pour autant l’abandon des valeurs propres à la social-démocratie. Les partis concernés ont essayé de s’adapter au nouveau contexte économique et social tout en préservant les principes et les idéaux sociaux sur lesquels ils se sont construits. Le socle identitaire de cette famille politique demeure ainsi largement préservé. Cette évolution idéologique s’accompagne d’une mutation des organisations partisanes qui l’accomplissent. Celles-ci ont connu à la fois une modification de leur sociologie, électorale et militante(caractérisée par une désaffection des soutiens traditionnels), et une diminution de leur ancrage dans la société liée à la baisse du nombre d’adhérents et à l’éloignement par rapport aux syndicats. Leur place au sein des systèmes partisans nationaux est également remise en cause : dans la recherche du bon positionnement sur l’échiquier politique, la question des alliances avec les autres partis constitue alors un enjeu essentiel. Le mode de fonctionnement de ces organisations a enfin lui aussi connu des modifications significatives. Les réformes internes menées par les dirigeants tendent à valoriser l’adhérent et accroître son rôle ; de nouvelles pratiques militantes, plus individualistes, apparaissent. La fonction et la spécificité de ces partis s’en trouvent diminuées. / The thesis aims to understand the situation of european social democracy and its evolution over the last two decades. Taking a comparative approach, it is based on the study of French Socialist Party, the German Social Democratic Party and the British Labour Party. Beginning from the Third Way project proposed by Tony Blair and New Labour modernizers, the matter is to show the doctrinal and programmatic transformation of these parties. These, with some differences and national characteristics, in the programs and policies undertaken, have converged towards the same overall direction, marked by a much more favorable reception to liberal theories. This distancing from the traditional model to move towards a social-liberal paradigm does not necessary mean the abandonment of values belonging to the Social Democrats. The parties involved have tried to adapt to new economic and social context while preserving the principles and social ideals on which they are built. The base of this political family’s identity remains largely well preserved. The ideological evolution goes with a mutation of partisan organizations who realize it. These have experienced both a change in their sociology, electoral and activist (characterized by a dis like of traditional supporters), and a decrease from their roots in society related to the decline in membership and distance against unions. Their position within the party systems is also questionned : in search of good positioning on the political spectrum, the question of alliances with other parties is then a key issue. The modus operandi of these organizations has finally also experienced significant changes. Internal reforms undertaken by the leaders tend to enhance the member and increase its role and new militant practices, more individualistic, appear. The function and specificity of these parties have diminished.
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