• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 13
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 14
  • 14
  • 12
  • 9
  • 9
  • 5
  • 5
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La reconversion partisane de la social-démocratie européenne : du régime social-démocrate keynésien au régime social-démocrate du marché / The 'partisan conversion' of European social democracy

Escalona, Fabien 29 November 2016 (has links)
La thèse porte sur la "reconversion partisane" de la social-démocratie en Europe. Elle propose une explication au paradoxe apparent entre d’une part l'existence de travaux décrivant la crise voire la mort du régime social-démocrate d’après-guerre, et d’autre part la conservation par cette famille de partis de son statut de grande alternative de gouvernement. La reconversion partisane est définie comme une modalité particulière de changement partisan, qui seule pouvait permettre à la social-démocratie de surmonter l’obsolescence (plus ou moins avancée) de son projet, de sa coalition électorale et de son modèle organisationnel. M’inscrivant dans la tradition de l’institutionnalisme historique, je propose une étude macrosociologique et comparée de quatre processus de reconversion, analysés de manière systématique au Royaume-Uni, en France, en Suède et en Allemagne. Leurs similarités et leurs différences sont ensuite expliquées, notamment à l’aide de plusieurs variables susceptibles de peser sur la forme et la temporalité des reconversions. Mon travail s’achève sur une appréciation provisoire de la mise à l’épreuve des reconversions par la grande crise économique en cours depuis 2008. Au-delà de l’éclairage nouveau qu’elle projette sur la trajectoire historique de cette famille politique, la thèse est une contribution à la littérature sur le changement partisan, sur la "cartellisation" des grands partis de gouvernement, et sur l’adaptation de ces derniers aux mutations de la structure des clivages politiques en Europe. Elle illustre aussi comment une approche "intégrée" des partis (sur plusieurs niveaux d’analyse) peut entrer dans un dialogue fécond avec les travaux sur les recompositions contemporaines de l’Etat moderne et du capitalisme. / The thesis deals with the "partisan conversion" of social democracy in Europe. It aims to resolve the apparent paradox between the existence of many publications describing the crisis or even the death of social democracy on one hand, and the fact that this political family has remained one of the major party alternatives on the other hand. We define the partisan conversion as a singular type of party change, which was the only one that could help the Social democrats to overcome the obsolescence of their project, electoral support and organizational model. My analysis is methodologically anchored in the historical institutionalism paradigm. It offers a macrosociological comparison of four processes of partisan conversion in the United Kingdom, France, Sweden and Germany. The similarities and differences between these processes are then explained, partly through a set of variables weighing on the structure and the temporality of conversions. My work ends with an appreciation of how theses conversions have been put under stress by the 2008 global crisis. The thesis thus provides a reconstructed picture of the historical path of social democracy, additional analytical tools to the literature in party change, and some insights to the reflections about the contemporary cleavage structures. Our intention is also to prove the usefulness of an investigation nurtured by the most recent works on global capitalism and the modern state.
2

Le projet réformiste du PSOE (1979-1986) : construction et mise en œuvre dun socialisme repensé / The SSWP's reformist project (1979-1986) : construction and implementation of a redesigned socialism

Marin, Vincent 28 September 2015 (has links)
Cette thèse cherche à définir les caractéristiques structurelles de l’identité politique du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol telle qu’elle s’est construite entre le Congrès Extraordinaire du Parti de septembre 1979 et la fin de la première législature de Felipe González en juin 1986. Le premier chapitre analyse les différentes phases ayant permis au socialisme espagnol de se doter d’une architecture identitaire solide préalablement à son éclatante victoire aux élections générales du 28 octobre 1982. Cette étape antérieure à l’accession aux responsabilités marqua en effet l’inscription du Parti dans de nouveaux paradigmes idéologiques et stratégiques tels que la prise en compte de l’opinion publique, une intégration partielle des marqueurs de la social-démocratie, ou encore une approche continuiste de la question territoriale et de la politique militaire. Le second chapitre révèle le haut niveau de cohérence entre le projet politique et le contenu de l’action réformiste menée. L’étude contrastée de l’offre programmatique du PSOE et des réformes mises en œuvre entre octobre 1982 et juin 1986 montre en effet que le socialisme espagnol confirma, dans la praxis, les principales composantes structurelles de l’identité politique définies en amont. Cette approche comparative permet cependant d’identifier un certain nombre de renoncements et de rééquilibrages programmatiques qui sont analysés dans un troisième chapitre. Au cours de la Législature, le PSOE au pouvoir procéda en effet à une redéfinition doctrinale en matière de politique étrangère, évolua vers des paradigmes sécuritaires et amorça le passage d’une identité social-démocrate hétérodoxe à une identité social-libérale. / The aim of this dissertation is to define the organizational features of the Spanish Socialist Workers’ Party as they have been shaped by the party’s Extraordinary Congress from September 1979 to the end of the Second Legislative Session in 1986. The first chapter is an analysis of the different phases which led to the building of a strong underpinning architecture before the decisive victory at the general elections of June, 28th 1982. This preliminary phase to power marked an ideological and strategical shift characterized by the consideration of the public opinion, a partial integration of social-democratic markers, or a continuist approach of the territorial question and of the military policy. The second chapter sheds light in the extreme coherence between the political project and the nature of the concrete reformist actions. The contrastive study of the SSWP’s projects and the reforms between October 1982 and June 1986 shows that, in practice, Spanish Socialism implemented the organizational structures of their political identity as they had previous defined it. This comparative approach enables to however to identify a number of programmatic renunciations and readjustment which are analyzed in the 3rd chapter. During their Legislature, the SSWP in power redefined the doctrine in terms of international affairs, adopted a security policy or shift from a heterodox social democratic identity to a social liberal one.
3

Souveraineté, démocratie et gouvernance mondiale chez David Held : le problème de la démocratie au-delà de l’État national

Bossé, Martin 04 1900 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation contemporaine, le développement d’une structure de gouvernance à plusieurs niveaux nous oblige à revoir notre compréhension de la souveraineté de l’État et de l’exercice de la démocratie. Notre objectif consiste à présenter la pensée de David Held au sujet des conséquences de ces transformations de la gouvernance politique sur la théorie démocratique. Dans un premier temps, nous analyserons les conséquences de l’atténuation de la souveraineté de l’État, dorénavant partagée avec diverses organisations supranationales, sur la théorie de l’État démocratique moderne. Nous verrons comment Held répond au déficit démocratique constaté au sein de ces organisations, en adaptant le principe de subsidiarité au système de gouvernance multicouche émergeant, et ce, afin de rétablir la congruence entre les décideurs et les destinataires de leurs décisions, caractéristique de l’activité (libérale) démocratique. Dans un deuxième temps, nous présenterons les fondements normatifs du modèle théorique qu’il préconise pour assurer la démocratisation de ce nouveau système de gouvernance. Nous verrons pourquoi, selon Held, la poursuite de l’idéal démocratique exige aujourd’hui la mise en oeuvre d’une variété de droits, inspirés des valeurs sociales-démocrates, qu’il faut enchâsser dans le cadre constitutionnel de toutes les institutions de gouvernance du monde contemporain. De plus, nous dégagerons les objectifs institutionnels qu’il faut atteindre afin de parvenir à la réalisation d’une social-démocratie mondiale. Nous conclurons avec une brève analyse critique de son interprétation du principe de subsidiarité et de son approche “du haut vers le bas” (top-down) des processus conduisant à la démocratisation des institutions supranationales. / In the context of contemporary globalization, the development of a multi-layered structure of governance forces us to reexamine our understanding of the sovereignty of states and of the practice of democracy. Our objective consists in outlining the thinking of David Held concerning the consequences of these transformations of political governance on democratic theory. First, we shall analyze the consequences of the weakening of the sovereignty of states, from now on shared with diverse supranational organizations, on the theory of the modern democratic state. We shall see how Held responds to the democratic deficit noticed within these organizations, by adapting the principle of subsidiarity to the emerging multilayered system of governance, in order to restore the congruence between decision-makers and the recipients of political decisions, characteristic of the (liberal) democratic activity. Secondly, we shall present the normative foundations of the theoretical model which he recommends to ensure the democratization of this new system of governance. We shall see why today, according to Held, the pursuit of the democratic ideal requires the enactment of clusters of rights, inspired by social-democratic values, which it is necessary to set in the constitutional framework of all the institutions of governance of the contemporary world. Furthermore, we shall see what institutional objectives it is necessary to meet for the realization of a global social democracy. We shall end with a brief critical analysis of his interpretation of the principle of subsidiarity and of his top-down approach to processes leading to the democratization of supranational institutions.
4

Souveraineté, démocratie et gouvernance mondiale chez David Held : le problème de la démocratie au-delà de l’État national

Bossé, Martin 04 1900 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation contemporaine, le développement d’une structure de gouvernance à plusieurs niveaux nous oblige à revoir notre compréhension de la souveraineté de l’État et de l’exercice de la démocratie. Notre objectif consiste à présenter la pensée de David Held au sujet des conséquences de ces transformations de la gouvernance politique sur la théorie démocratique. Dans un premier temps, nous analyserons les conséquences de l’atténuation de la souveraineté de l’État, dorénavant partagée avec diverses organisations supranationales, sur la théorie de l’État démocratique moderne. Nous verrons comment Held répond au déficit démocratique constaté au sein de ces organisations, en adaptant le principe de subsidiarité au système de gouvernance multicouche émergeant, et ce, afin de rétablir la congruence entre les décideurs et les destinataires de leurs décisions, caractéristique de l’activité (libérale) démocratique. Dans un deuxième temps, nous présenterons les fondements normatifs du modèle théorique qu’il préconise pour assurer la démocratisation de ce nouveau système de gouvernance. Nous verrons pourquoi, selon Held, la poursuite de l’idéal démocratique exige aujourd’hui la mise en oeuvre d’une variété de droits, inspirés des valeurs sociales-démocrates, qu’il faut enchâsser dans le cadre constitutionnel de toutes les institutions de gouvernance du monde contemporain. De plus, nous dégagerons les objectifs institutionnels qu’il faut atteindre afin de parvenir à la réalisation d’une social-démocratie mondiale. Nous conclurons avec une brève analyse critique de son interprétation du principe de subsidiarité et de son approche “du haut vers le bas” (top-down) des processus conduisant à la démocratisation des institutions supranationales. / In the context of contemporary globalization, the development of a multi-layered structure of governance forces us to reexamine our understanding of the sovereignty of states and of the practice of democracy. Our objective consists in outlining the thinking of David Held concerning the consequences of these transformations of political governance on democratic theory. First, we shall analyze the consequences of the weakening of the sovereignty of states, from now on shared with diverse supranational organizations, on the theory of the modern democratic state. We shall see how Held responds to the democratic deficit noticed within these organizations, by adapting the principle of subsidiarity to the emerging multilayered system of governance, in order to restore the congruence between decision-makers and the recipients of political decisions, characteristic of the (liberal) democratic activity. Secondly, we shall present the normative foundations of the theoretical model which he recommends to ensure the democratization of this new system of governance. We shall see why today, according to Held, the pursuit of the democratic ideal requires the enactment of clusters of rights, inspired by social-democratic values, which it is necessary to set in the constitutional framework of all the institutions of governance of the contemporary world. Furthermore, we shall see what institutional objectives it is necessary to meet for the realization of a global social democracy. We shall end with a brief critical analysis of his interpretation of the principle of subsidiarity and of his top-down approach to processes leading to the democratization of supranational institutions.
5

La social-démocratie. Principes et évolutions d’un modèle politique et social / Social Democracy. Principles and Evolutions of a Social and Political Model

Blanc, Sandrine 04 January 2011 (has links)
Notre thèse offre une lecture des clivages philosophiques à l’arrière-plan de la trajectoire sociale-démocrate. Nous dégageons ainsi deux modèles interprétatifs des institutions sociales-démocrates : le modèle du compromis et celui du libéralisme égalitaire. Sortie de l’orbite marxiste orthodoxe et sur fond d’antinomie entre capitalisme et socialisme, la social-démocratie classique a bien été mise en place dans une logique de compromis par des partis sociaux-démocrates attachés au principe d’appropriation socialiste. Nous avançons qu’il est également possible de réinterpréter le résultat de cette trajectoire historique à partir des exigences rawlsiennes de la justice comme équité, à condition de les étendre à la gouvernance d’entreprise. Ces deux modèles interprétatifs s’opposent sur la question du pluralisme des conceptions de la justice et engagent chacune une conception spécifique de la justice sociale. De plus, ils entraînent des réponses distinctes à la crise contemporaine de la social-démocratie. Le modèle du compromis adapte son projet au nouvel équilibre des forces résultant d’une sociologie politique renouvelée : c’est la piste empruntée par le New Labour. Le modèle libéral égalitaire invite plutôt, sur la base d’une défense de la teneur rawlsienne des principes de justice, à une adaptation des institutions permettant de garantir ou de restaurer leur stabilité. Au final, l’écart entre ces deux identifications possibles constitue l’une des questions majeures auxquelles la tradition sociale-démocrate devra répondre pour clarifier le modèle qu’elle souhaite assumer au XXIème siècle. / In spite of a vast number of political studies on social democracy, little attention has been devoted to its underlying philosophical principles. This doctoral thesis sets out the philosophical distinctions which are crucial to understanding the social-democratic trajectory. It identifies two models through which social democracy can be interpreted, the first centred on the idea of political compromise and the second on liberal egalitarianism. The former echoes the historical development of social democracies. Social democratic parties diverged from Marxist orthodoxy whilst retaining the socialist principle of just appropriation. In this context, social democratic institutions took shape as social democrats compromised with capitalist interests. We suggest, in the second model, that the institutions born through this process are consistent with the Rawlsian perspective of justice as fairness, provided we expand its scope to corporate governance. These rival interpretations of social democracy differ in their conception of social justice and in their stance on the pluralism of conceptions of justice. Moreover, they provide distinct answers to the contemporary crisis of social democracy. The model based on compromise adapts its programme to a new balance of political power resulting from a renewed political sociology – the path followed by the New Labour. The liberal egalitarian model seeks instead to adapt those institutions that can restore support for the Rawlsian principles of justice. Ultimately, the tension between these two interpretations is one of the major questions social democrats need to address to clarify the model they want to put forward in the 21st Century.
6

Du trotskysme à la social-démocratie : le courant lambertiste en France jusqu'en 1963 / From trotskyism to social democracy : the lambertist movement up to 1963.

Hentzgen, Jean 13 June 2019 (has links)
Ce mémoire étudie un courant original de l’extrême gauche française : celui le plus souvent nommé « lambertiste » d’après le nom de son principal dirigeant, Pierre Lambert. La présente thèse examine sa genèse aux lendemains de la Libération puis son développement jusqu’en 1963. Ce groupe se constitue autour de quelques convictions comme un antistalinisme affirmé, la nécessité d’un fonctionnement rigoureux, la volonté d’agir « dans la classe » et la priorité donnée à l’action syndicale. Au cours de la période étudiée, il acquiert d’autres particularités comme l’anticléricalisme, un manque d’intérêt pour les révolutions coloniales ou la méfiance envers la modernité. Surtout, quand la direction de la IVe Internationale trotskyste prétend que le mouvement communiste international peut jouer un rôle progressiste, les lambertistes rompent avec elle. Désormais, ils ne cessent de dénoncer « les pablistes », Michel Pablo étant alors le dirigeant de la IVe. En revanche, ce courant politique se lie à une mouvance mêlant anarchistes, syndicalistes révolutionnaires et socialistes de gauche. Par ce biais, il se rapproche des réformistes, d’abord dans le domaine syndical puis, à la faveur de la guerre d’Algérie, dans la sphère politique. A la fin de la période étudiée, il est en passe de devenir un allié de la social-démocratie à l’extrême gauche. / This thesis studies a specific group of the French extreme left most often called « lambertist » after the name of its principal leader, Pierre Lambert. This research examines its genesis in the wake of the Liberation to its development until 1963. This organization is built around several convictions like an affirmed anti-stalinism, the necessity of a rigorous functioning, the will to act for the working class and the priority given to the unionist action. During the studied period, it acquires other characteristics such as anticlericalism, a lack of interest in colonial revolutions or a skepticism towards modernity. Above all, when the leadership of the fourth International trotskyist claims that the international communist movement can play a progressive role, the lambertists take their independence from these leaders. From now on, they keep criticizing the pablists, Michel Pablo being the leader of the fourth. Otherwise, the lambertists associate with a movement of anarchists, revolutionary trade unionists and left-wing socialists. In this way, they get closer to the reformists first in the trade union field, then, in favor of the Algerian war, in the political sphere. At the end of the studied period, the group is about to become an ally of social democracy at the extreme left.
7

L’internationalisme socialiste français et allemand devant la montée de l’impérialisme (1896-1912)

Soucy, Louis-Félix 04 1900 (has links)
L’ascension du mouvement socialiste européen sous la direction de la Deuxième Internationale au tournant du siècle et son éclatement avec le déclenchement de la guerre de 1914 constitue un problème historique persistant. La contradiction saute aux yeux. Voilà un mouvement qui se revendiquait fermement de « l’internationalisme prolétarien », mais qui, au moment venu de le mettre en œuvre, affirma la nécessité de la « défense nationale ». Les formes concrètes de cette contradiction sont éclaircies par une étude de l’impact de la montée de l’impérialisme sur l’internationalisme des socialistes français et allemands durant la période précédant la guerre, du congrès de Londres de 1896 jusqu’à la résolution de la crise d’Agadir en 1912. La Deuxième Internationale est un mouvement dont les formes organisationnelles et pratiques sont ancrées dans un cadre national, alors que ses conceptions fondamentales sont celles de l’internationalisme. L’impérialisme renforce cette contradiction, et devient à la fois la source d’une concrétisation de l’internationalisme socialiste en théorie, et de son abandon en pratique. Privilégiant l’analyse de l’internationalisme comme un phénomène politique plutôt que culturel ou sentimental, ce travail démontre l’existence d’un gouffre entre le discours théorique et la pratique du mouvement. La montée de l’impérialisme est accompagnée de la montée du réformisme au sein du mouvement socialiste, qui, avec d’autres phénomènes, renforce ses tendances nationales. Les tendances nationales du mouvement persistent lors de moments clés, notamment les crises impérialistes de Tanger (1905) et d’Agadir (1911), au point de remettre en question les fondements internationalistes du mouvement. / The rise of the European socialist movement under the leadership of the Second International at the turn of the century and its breakup with the outbreak of the 1914 war is a persistent historical problem. The contradiction is obvious. Here was a movement that firmly proclaimed "proletarian internationalism", but which, when the time came to implement it, affirmed the necessity of "national defense". The concrete forms of this contradiction are illuminated by a study of the impact of the rise of imperialism on the internationalism of French and German socialists in the period leading up to the war, from the London Congress of 1896 to the resolution of the Agadir crisis in 1912. The Second International is a movement whose organizational and practical forms are rooted in a national framework, while its fundamental conceptions are those of internationalism. Imperialism reinforces this contradiction, and becomes at the same time the source of a concretization of socialist internationalism in theory, and of its abandonment in practice. Emphasizing the analysis of internationalism as a political rather than a cultural or sentimental phenomenon, this work demonstrates the existence of a chasm between the theoretical discourse and the practice of the movement. The rise of imperialism is accompanied by the rise of reformism within the socialist movement, which, along with other phenomena, reinforces its national tendencies. The national tendencies of the movement persisted at key moments, notably the imperialist crises of Tangier (1905) and Agadir (1911), to the point of calling into question the internationalist foundations of the movement.
8

Les récits du Folkhem et l’utopisme de la social-démocratie suédoise : De Hansson à Palme : 1932-1986 / The Folkhem narratives and the utopianism of the Swedish Social-democracy : From Hansson to Palme : 1932-1986

Persson, David 27 May 2014 (has links)
Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en oeuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle(Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son coeur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source etressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieuxcomprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens. / This thesis relates the forms and effects of the utopianism that underlies the SAP (Swedish Social-Democratic Party) political project between 1932 and 1986. The power of ideas,symbols and imaginary in politics is our theoretical base. The political discourse of the SAP leaders and the importance of words in the creation of public policy are studied. Our corpus consists of a vast archive material. Guided by utopianism, the leaders express their will to create a new society. The Folkhem political metaphor, narrative at the heart of the political glossary of the SAP, is in the centre of this utopianism. The notion is used as a mobilizingmyth for the new society and it works as a social contract for the Swedes. The Folkhem narratives help us understand the Swedish model and contemporary Sweden. By its extreme plasticity and by being part of the Swedish identity, the notion is still a source of political legitimacy and continues to produce meaning.
9

La transformation de la gauche socialiste en Espagne et au Chili : pour une sociologie historique comparative et relationnelle de la "rénovation" des socialismes. / The transformation of the socialist left in Spain and Chile : for a historical, comparative and relational sociology of the "renewal" of socialisms. / La transformación de la izquierda socialista en España y en Chile : por una sociología histórica comparativa y relacional de la "renovación" de los socialismos.

Grimaldi toro, Daniel 24 February 2017 (has links)
Cette thèse en études politiques aborde l’évolution des partis socialistes espagnol (PSOE) et chilien (PSCH) depuis leurs origines, suivant leurs trajectoires pendant leurs processus de consolidation, de radicalisation, de rupture et de rénovation, suite aux dictatures de Francisco Franco et d’Augusto Pinochet. Notre travail dévoile les connexions entre ces deux partis politiques, en analysant de façon à la fois comparée et relationnelle leurs mutations les plus importantes en matière idéologique et stratégique. aaaaaaLes relations entre ces deux partis soulignent la manière par laquelle deux types de socialisme de nature différente trouvent un point de convergence dans un contexte de sortie de dictature, établissant des alliances et des influences mutuelles, qui déterminent un cheminement des socialismes espagnol et chilien débouchant sur le « socialisme démocratique » au sein de l’Internationale Socialiste. Notre thèse signale l’existence d’un espace sociopolitique Ibéro-américain formé par un ensemble de relations entre les dirigeants politiques espagnols et chiliens, par la circulation d’idées, de savoirs et de leur appropriation de manière différente au sein de chaque parti, déterminant les frontières de ce que le socialisme veut dire au sein de chaque pays. / This Ph.D thesis on political studies analyses the evolution of the Spanish Socialist Workers Party (PSOE) and the Chilean Socialist Party (PSCH) since their origins, by following their trajectories throughout their processes of consolidation, radicalization, breakdown and rénovation during the dictatorships of Francisco Franco and Augusto Pinochet. From a comparative perspective, the work reveals the connections between these political parties by taking into account their ideological and strategic transformations, as well as their mutual influences. Despite being different types of socialism, such connections lead these parties to common new strategies by establishing alliances and mutual influences in order to overcome dictatorships. The relationship between the transformation of PSOE and the PSCH shows a convergence of these political parties in a new form of "democratic socialism" within the Socialist International. Our thesis explains the existence of an Ibero-American socio-political space formed by a set of relations between Spanish and Chilean political leaders, through the circulation of ideas, knowledge and their own understandings, which determine the boundaries of what socialism means within each country.
10

Concilier identité de gauche et intégration économique européenne : étude comparée du PS et du SPD face au défi du marché commun entre la conférence de la Haye (1969) et l'Acte unique (1986) / Trying to reconcile left identity and European economic integration : a comparative study of French Socialist Party and German Social-Democratic Party facing the challenges of the Common Market between The Hague Summit (1969) and the Single European Act (1986)

Barrière, Anne-Lise 13 June 2014 (has links)
La construction européenne fut entre la conférence de La Haye en 1969 et la signature de l’Acte unique européen en 1986, une entreprise d’intégration des sociétés européennes principalement économique, notamment fondée sur la libre circulation des marchandises, des hommes mais aussi des services et des capitaux. Ce projet de marché unique transnational fut un défi inouï lancé aux Etats et aux partis politiques qui organisent l’expression politique au sein de chaque nation. Deux partis, profondément enracinés par leur identité socialiste et démocratique dans la vie de leur nation et également mus par l’idéal européen, le parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) et le Parti socialiste français (PS), furent, par l’action de leurs dirigeants au pouvoir, étroitement associés à la réalisation du projet européen.Ces partis furent-ils des acteurs qui imprimèrent la marque du socialisme démocratique à la construction européenne ou l’accompagnèrent-ils sans en corriger les traits originaux ? Ont-ils façonné le modèle économique de l’intégration européenne ou s’est-il imposé à eux ? Partant, cette expérience européenne les conduisit-elle à préserver ou à modifier leur identité ? Notre recherche nous conduit ainsi à étudier la rencontre entre deux utopies, l’utopie européenne et l’utopie du socialisme démocratique et à mesurer l’extrême difficulté pour ces deux partis de créer un modèle qui fasse converger ces deux caractéristiques du PS et du SPD et leur permette de rester des forces politiques d’avenir, riches de propositions partagées à l’échelle européenne. / Between the conference of The Hague (1965) and the signing of the Single European Act (1986), the European Construction was foremost an economic endeavour aiming at integrating the European societies and based on the free movement of goods, people, services and money. The creation of the common market was an extraordinary challenge for the nation states and for the political parties which are responsible for the expression of the political life of their nation. Two parties, the French socialist party (PS) and the social-democratic party of Germany (SPD), both deeply rooted in the political life of their own nation, with a socialist and democratic identity, but also moved by European ideals, were greatly involved in the realisation of the European project, mainly through the action of their leaders when these were exercising their national responsibilities and ruling their nation.Thus the questioning: did these parties leave the mark of democratic socialism on the European construction or did they only accompany it without correcting the original features? Did they participate in the definition of the European economic model or not? And in turn, did the European construction lead them to preserve or to modify their identity?Our inquiry leads us to study how two utopian ideas, the path towards democratic socialism and the path towards European unity, interfere. The extreme difficulty for both parties to create a convergence between these two paths could prevent them from remaining political strengths with great future at national and European scale.

Page generated in 0.053 seconds