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Géopolitique des forces et faiblesses de l'Iran persano-chiite : entre tensions ethno-confessionnelles internes et solidarités pan-chiites et/ou iranophones externes / Geopolitics of the strengths and weakness of Persane-Shiite IranRigoulet-Roze, David 16 June 2015 (has links)
Le résumé en français n'a pas été communiqué par l'auteur. / Le résumé en anglais n'a pas été communiqué par l'auteur.
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De la tribu à la démocratie. Tribu, ethnie et géopolitique du Kurdistan irakien / From tribe to democraty. Tribe, ethnicity and geopolitics of Iraquy KurdistanDolamari, Ali 11 April 2012 (has links)
Au Kurdistan d’Irak, de nombreuses tribus ont toujours participé activement à la vie politique. Cette recherche étudie l’impact de cette organisation tribale sur la situation géopolitique du Kurdistan irakien, ce qui mène à analyser les transformations ayant mené au mode de gouvernance régional (fédéré) récemment mis en place, et donc le lien entre social et politique, société et Etat, tribu et gouvernement. S’appuyant sur de nombreux entretiens, l’étude utilise aussi des concepts issus de plusieurs champs : anthropologie, sociologie, histoire, géopolitique. Après une présentation générale (“Grand Kurdistan” et identité kurde, fait religieux), elle fournit un tableau détaillé des tribus : structure sociale et économique, relations avec le mouvement national et l’Etat, phénomène jash (milices tribales pro-gouvernementales). Elle retrace ensuite les processus politiques ayant conduit de la genèse du mouvement national kurde en Irak à l’émergence récente d’un Gouvernement Régional du Kurdistan (GRK) signe anglais (KRG). Elle analyse enfin les nouvelles perspectives géopolitiques ouvertes par la chute du régime Saddam Hossein en 2003 et la constitution fédérale irakienne de 2005, abordant les conflits entre gouvernements central et régional (gestion des ressources, territoires contestés, statut des peshmerga), et propose en conclusion un tableau des relations présentes des tribus au politique, et en particulier au GRK. / In Iraqi Kurdistan, numerous tribes have always actively participated in political life. This research studies the impact of this tribal organization on the geopolitical situation of Iraqi Kurdistan, which leads to a study of the transformation process leading to the regional (federal), recently set up, mode of governing, and of the link between social and political situations, society and State, tribe and government. Based on numerous interviews, the study also uses concepts from several fields: sociology, anthropology, history, geopolitics. After a general introduction (“Great Kurdistan” and Kurdish identity, including religious fact), it provides a detailed picture of the tribes: social and economic structures, relations with the national movement and the State, jash phenomenon (pro-government tribal militias). It then describes the political processes leading from the genesis of the Kurdish national movement in Iraq to the recent emergence of a Regional Government (KRG). Finally it analyses the geopolitical perspectives brought about by the fall of the regime, and the federal Constitution of 2005, dealing with the conflicts between central and regional governments (resources management, disputed territories, peshmerga status). The conclusion gives a try at a picture of the new relations of Kurdish tribes to the political field, and particularly to KRG.
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La Turquie en Europe, la Turquie dans le Monde : analyse d'une catégorie macro-régionale au regard d'une géographie des représentations de l'Europe et du Monde turco-centrée / Turkey in Europe, Turkey in the world : how does a turco centric geography of representations of Europe and the word help analysing a macro-regional categoryToureille, Étienne 08 December 2017 (has links)
L’image de l’ « Europe » comme un continent doté de limites inflexibles et indiscutables est largement partagée dans l’opinion publique des pays traditionnellement considérés comme européens. Dans le milieu des années 2000, les débats liés aux référendums sur le Traité Constitutionnel (2004-2005) conduisent pourtant un certain nombre d’acteurs politiques de premier plan à proposer des définitions de ce qu'elle serait ou ne serait pas. Mais plutôt que d'interroger le contenu de cette « Europe au sens large » convoquée dans ces différents discours, la controverse dont se saisissent les politologues et tout un ensemble de chercheurs a souvent l’objectif plus spécifique d’évaluer le caractère européen d’un pays en particulier : la Turquie, alors depuis peu reconnue candidate officielle à l’Union Européenne (UE – 1999). Bien que candidate, celle-ci se trouve tour à tour intégrée puis mise au ban de l’« Europe », du fait d’un supposé déficit d’européanité, pour être renvoyée du côté d’autres catégories régionales comme l' « Asie », le « Moyen Orient » ou le « Monde Musulman ». Cette thèse se saisit alors du paradoxe turc avec l’ambition de décrypter le sens du mot « Europe » dans une perspective géographique. Pour se faire, elle propose une investigation basée sur l’analyse de représentations turques du Monde, d’étudiants du premier cycle universitaire (Licence). Une première analyse de géographie régionale relativement classique, qui permet de fournir quelques éléments de contextes aux représentations analysées, cherche à identifier une région européenne homogène basée sur des indicateurs socio-économiques ou l’analyse de la trajectoire du pays par rapport à cette région sur le temps long. Cette première démarche, néanmoins, ne permet pas d'aboutir à une identification claire de ce qu’est l’« Europe » et suggère que le problème est sans doute profondément ancré du côté des représentations de l'objet qu'elle constitue voire, plus généralement, du Monde. Une deuxième investigation consiste alors à faire émerger le contenu, à la fois sémantique et spatial de l’« Europe », propre à la population d’étude et ce tant au niveau individuel qu'agrégé. De là, s'ensuit une troisième analyse visant cette fois à évaluer la place relative de l’« Europe » dans le Monde et l’éventualité de son déclin en considérant les préférences résidentielles de ladite population. Pour se faire, cette thèse propose une perspective décentrée, construite sur un matériau empirique issu de deux enquêtes de terrain et différentes méthodes de traitements, croisant méthodes d’analyses interprétatives et empiriques. Ainsi, à travers une analyse systémique de différentes formes de représentations, elle devient susceptible de mettre en évidence la singularité d’un regard turc sur le Monde. / The narrative according to which « Europe » is a continent with inflexible and irrefutable limits is a mainstream belief in states traditionally considered as European. However, circa 2004-2005, the debates owed to the European Treaty have seen the introduction of strong statements about what it would or wouldn't be. Though, instead of exploring the issue of a “large scale Europe” from a geographical dimension; the controversy most political scientists and other researchers took hold of was driven by an attempt to decide on the place of Turkey in that region which recently had been recognized an official candidate to EU (1999). As a matter of fact, despite its candidacy, Turkey would remain both part and apart of the region, because of a supposed “europeaness” deficit. Rather it would be expected to be part of other regional categories such as « Asia », the « Middle East » or the « Muslim world ». Thenceforward, through the unique and paradoxical example that is Turkey - focusing on representations of Turkish undergraduate students -, this thesis proposes to decrypt differently what stands for “Europe”, in a geographical perspective. First, this study proposes a classical regional analysis to set up the frame through which we will examine Turkish representations and geographic imaginaries. Yet it also aims to define a homogenous European region based on different classical factors in order to sketch the study's background. Then a long-term analysis of the contemporary Turkish international relations underlines its strong anchorage into European politics and the limits of attempting to define « Europe » through that lens. On the contrary, it leads to consider that the image of a strongly bordered « Europe » may come from people’s representations. Thus, in a second time, the study focuses on the emerging representations - both individual and collective - of a spatial and conceptual definition of « Europe ». Third, it interrogates the attractiveness of European countries relatively to the rest of the World, with the ambition to evaluate its potential “decline”. In a non-Eurocentric perspective, this thesis examines some Turkish way to look at « Europe » by developing two original survey materials built on a mix of interpretative and explicative methods, and a systemic analysis of its results.
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Bagdadbahn : géopolitique en mutation et renseignement militaire russe au Moyen-Orient (1878-1914)Coretchii, Iaroslavna January 2016 (has links)
Ce mémoire vise à démontrer, à travers l’analyse des sources du renseignement militaire russe, que vers la fin du XIXᵉ siècle, la construction du chemin de fer de Bagdad par les Allemands conduit à la reconfiguration du Grand Jeu. L’intervalle historique qui s’étend de 1878 à 1914 représente la période de l’avènement de l’Allemagne en tant que nouvel acteur de la rivalité qui opposait jusqu’ici les Russes et les Britanniques en Asie centrale. L’immixtion allemande en Asie Mineure amène à l’internationalisation de la scène moyen-orientale par la construction de la voie ferrée qui, devant relier le Bosphore au golfe Persique, menaçait directement la domination britannique sur la route des Indes et modifiait la conception antérieure du Grand Jeu. En analysant quelques centaines de pages de documents provenant des sources du renseignement militaire russe, à savoir des dépêches, des comptes rendus et des rapports des agents militaires (voennye agenty) ainsi que des notices des représentants diplomatiques russes au Moyen-Orient, nous avons discerné les positions prises par les grandes puissances dans l’entreprise de Bagdad, tout en mettant de l’avant le conflit d’intérêts qui accompagnait l’établissement du tracé du futur chemin de fer. En menaçant la sécurité de l’Inde britannique d’un côté, et en contribuant au renforcement de l’armée turque à la frontière caucasienne de l’autre, le projet allemand de la Bagdadbahn fait avancer la Marche vers l’Est en inaugurant la Weltpolitik germanique.
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Structures d'appropriation, conflits et ressources naturelles/Ownership structures, conflicts and natural resourcesVandeburie, Julien 04 July 2007 (has links)
Ce travail vise à apporter des éléments de réponse à plusieurs questions: quelles sont les relations entre ressources naturelles et conflits ? Quelle est la géographie des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles ? Quelle est l’origine des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles ? Après un bref aperçu critique des modèles développés dans la littérature contemporaine pour expliquer les relations entre conflits et ressources naturelles, le constat de leur insuffisance entraîne un examen approfondi de ces relations sous plusieurs angles. Il s’ensuit que les conflits liés aux ressources naturelles sont ceux qui ont trait à la répartition des ressources, aux conditions d’exploitation et à la répartition des revenus de l’exploitation des ressources.
À partir d’une classification des conflits selon une typologie des Etats du monde d’inspiration Centre-périphérie, l’argument principal de ce travail consiste à expliquer les conflits liés aux ressources naturelles – et plus largement tous les conflits – par l’amplification de deux phénomènes : le déclin de l’activité économique et l’exacerbation des tensions politiques. L’examen d’une série de cas (Aceh, Colombie, Angola, Afghanistan, Sierra Leone, Liberia, Cambodge) confirme la lecture matérialiste politico-économique des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles. Le rôle des structures d’appropriation du pouvoir et des revenus, en particulier de la rente des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles – cruciale dans des économies peu industrialisées – apparaît à la lumière du jour.
Enfin, ce travail offre quelques réflexions sur l’influence des structures d’appropriation dans l’éclatement et la durée des conflits. La question de l’origine des structures d’appropriation et de ses liens présumés avec la diffusion de la propriété privée en parallèle avec le développement du système-monde est ainsi développée, précédant la critique du rôle pseudo-développementaliste des ressources naturelles, dont le résultat de l’exploitation est surdéterminé par les structures d’appropriation locales (Tchad). Le travail se conclut sur une mise en perspective des enjeux du contrôle des territoires où sont exploités des ressources naturelles et de l’apport de cette question dans l’élaboration d’une géographie de la violence.
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Spatialité des frontières : géophilosophie d'après Michel Foucault et Gilles Deleuze / Spatiality of bordersConry, Sébastien 10 December 2012 (has links)
La question des frontières est actuellement portée par une urgence politique économique et sociale. C’est ce qui explique le retour aux questions spatiales ; particulièrement sous la forme d’une interrogation sur les limites ; dans les sciences sociales, la géopolitique et la philosophie. Le développement de ce qui est communément nommé mondialisation entraîne l’idée de la possibilité de leur disparition à plus ou moins long terme. Il convient donc d’élaborer un concept et une typologie des frontières et de leur rapport à l’espace pour décider de l’éventuelle réalité de leur disparition. Le premier point est que malgré l’homogénéité apparemment évidente que nous donne l’expérience immédiate l’espace est une construction hétérogène parmi les éléments de laquelle apparaît un espace politique dont la frontière est une partie essentielle. L’espace se constitue par strates. Celles-ci s’accumulent sur une étendue purement matérielle. Entre cette étendue et la strate d’espace primaire existe une surface synaptique que nous nommons sol. Il est la condition de la saisie de la matière par les strates. Parmi les différents modes d’espace il faut aussi compter les espaces rhizomatiques que sont les réseaux économiques et de communication. Les espaces ainsi dégagés comme strates et leurs compléments rhizomatiques sont l’espace perceptif, le territoire individuel tel que le définissent Deleuze et Guattari, un espace social, un espace discursif et le pli que forme la subjectivité. Le rôle de l’espace politique est d’opérer une synthèse de ces différents espaces. Chacune des strates connaît une forme spécifique de limite qui lui est purement immanente et une limite interstrate qui lui permet d’entrer en rapport avec les strates contigües. Si les frontières servent de limites au sein de la strate politique ; elles ont aussi un rôle de métalimite qui correspond au rôle constituant de l’espace politique. Il est la strate qui permet aux autres de fonctionner entre elles. La frontière à donc un rôle synthétique dans la construction de l’espace en général. La frontière accapare Les fonctions de toutes les autres limites, elle est ce qui permet à l’espace politique d’exercer son rôle de synthèse. / The issue of borders is currently borne by political, economic and social emergency, which accounts for reverting to space-related questions, especially in the form of questioning limits, in social sciences, geopolitics and philosophy. The development of what is commonly known as globalization brings forth the idea that they might disappear in the mid- or short-term. It is therefore necessary to set up a concept and a typology of borders and their relation to space in order to decide on the possible reality of their disappearance.The first item goes thus : despite the apparently obvious homogeneity we get from immediate experience, space is a heterogeneous construction among whose elements appears the political space, in which borders take an essential part. Space is made of strata, which pile upon a sheerly material expanse. In between this expanse and the primary stratum of space lies a synaptic area that we call ground. It is a necessary condition for strata to operate the seizure of matter. Among the various modes of space, one also has to take into account rhizomatic spaces such as economy networks and communication networks. Spaces thus identified as strata, together with their rhizomatic complements, make up the perceptive space, the individual territory as was defined by Deleuze and Guattari, a social space, a discursive space and the crease formes by subjectivity. The political space plays its part by synthesizing these different spaces. Each stratum has its own immanent, specific form of limit, as well as a cross-stratum limit that allows for its relationship with contiguous strata. Although borders work as limits within the political stratum, they also act as a meta-limit that corresponds with the constituting role of the political space. It is the one stratum that allows the others to operate together. The border therefore plays a synthetisizing part in the construction of space in general. The border monopolizes the functions of all other limits; its existence allows the political space to play its synthesizing role.
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La Géographie de la santé au Liban : espaces, enjeux territoriaux, inégalités / The geography of health in Lebannon : spaces, territorial issues, inequlitiesPuyo, Béatrice 18 March 2010 (has links)
Cette recherche porte sur la géographie de la santé au Liban, thématique peu étudiée en géographie. La géographie de la santé permet d'appréhender les disparités sanitaires, les comportements de populations et les enjeux sociaux, économiques et politiques qui les sous-tendent.Au Liban, la rareté et la concentration spatiales des établissements sanitaires, l’attrait toujours plus grand pour Beyrouth, l’ampleur des besoins, la juxtaposition de plusieurs systèmes de soins, la dimension confessionnelle, sont autant de facteurs qui concourent à établir des logiques et des stratégies complexes.Nos hypothèses se fondent sur le lien étroit entre la géographie de la santé et une géographie du pouvoir. Les divers acteurs se disputent l’espace de la santé et il est donc question de territorialisation : les espaces sont appropriés par un groupe d’acteurs, puis hiérarchisés, stratifiés et fragmentés. La complexité des acteurs, leurs diverses stratégies d’appropriation, leurs logiques spatiales font que le Liban est fragmenté en plusieurs territoires, souvent politiques ou confessionnels, ayant chacun des logiques spécifiques de fonctionnement interne. Les enjeux de la défense des territoires créent ou aggravent les inégalités sociospatiales de la santé ; la santé recouvre une dimension géopolitique.Des méthodes quantitatives et les approches qualitatives ont été combinées, afin d’aboutir à un Système d’Information Géographique (SIG) de la répartition spatiale des équipements sanitaires. / This research focuses on the geography of health, thematic poorly studied in Geography. The geography of health captures the health disparities, behavior of populations and the social, economic and political issues that underlie it. In Lebanon, the scarcity and spatial concentration of health facilities, the large appeal for Beirut, the magnitude of needs, the juxtaposition of several health care systems, the religious dimension, are all factors that contribute to establish logical and complex strategies. Our assumptions are based on the close link between health geography and geography of power. The various players compete for the health and it is question of territoriality: the spaces are appropriated by a group of actors, and hierarchical, stratified and fragmented. The complexity of actors, their various strategies of appropriation, their logical space are that Lebanon is fragmented into several territories, often political or religious, each with specific logical internal functioning. The challenges of defending territories create or exacerbate the socio-spatial inequalities of health, health covers a geopolitical dimension.Quantitative methods and qualitative approaches were combined to achieve a Geographic Information System (GIS) spatial distribution of health facilities. / Esta investigación se apoya en la geografía de la salud en el Líbano, temática poco estudiada en geografía. La geografía de la salud permite aprehender las disparidades sanitarias, los comportamientos de poblaciones y las puestas sociales, económicas y políticas que los subtienden. En Líbano, la rareza y la concentración espaciales los establecimientos sanitarios, el atractivo cada vez mayor para con Beirut, la amplitud de las necesidades, la yuxtaposición de varios sistemas de cuidados, la dimensión confesional, son tantos factores que concurren a establecer lógicas y estrategias complejas. Nuestras hipótesis se basan en el lazo estrecho entre la geografía de la salud y la geografía del poder. Los diversos actores rivalizan por el espacio de la salud y es pues cuestión de territorializacion: los espacios son adaptados por un grupo de actores, que luego son jerarquizados, estratificados y fragmentados. La complejidad de los actores, sus estrategias diversas de apropiación, sus lógicas espaciales hacen que el Líbano esté fragmentado en varios territorios, a menudo políticos o confesionales, teniendo cada uno sus lógicas específicas de funcionamiento interno. Las apuestas por la defensa de los territorios crean o agravan las desigualdades socioespaciales de la salud; la salud recubre una dimensión geopolítica. Métodos cuantitativos y los enfoques cualitativos han sido combinados, con el fin de acabar en un Sistema de Información Geográfica (SIG) de la repartición espacial de los equipos sanitarios.
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La cybersécurité des opérateurs d’importance vitale : analyse géopolitique des enjeux et des rivalités de la coopération public-privé / The cybersecurity of critical infrastructures : geopolitical analysis of the challenges and rivalities of public-private cooperation in franceD'elia, Danilo 07 December 2017 (has links)
En France dès 2008, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale identifiait les attaques contre les systèmes d’information comme l’une des principales menaces qui pèsent sur la défense et la sécurité. Pour faire face aux nouvelles menaces sur les systèmes d’information, les pouvoirs publics ont fait preuve de volontarisme dans la structuration d’un vaste chantier de politiques publiques. L’interventionnisme public s’est traduit par le vote de l’article 22 de la loi de programmation militaire de 2013 qui impose désormais aux opérateurs d’importance vitale de renforcer la sécurité des systèmes d’information qu’ils exploitent. Pourtant la mise en place de cette stratégie passe par la coopération entre sphère publique et acteurs privés qui soulève nombreux conflits de nature économique, organisationnelle, politique et diplomatique. Ainsi les critiques provenant de deux côtés (public et privé) sont de plus en plus récurrentes. La question principale à laquelle cette thèse répond s’inscrit dans les préoccupations de la géopolitique: quelle est la géographie (les frontières et les territoires) de la coopération public-privé ? Si le territoire et la responsabilité territoriale sont clairs en matière de sécurité physique, dès qu’il s’agit de la cybersécurité, cela devient plus compliqué. La transformation numérique empêche une défense au périmètre et pose la question de comment agir pour dépasser les limites du modèle ancien : à une menace sur un territoire correspond un institution pour mettre en place sa défense. Mon hypothèse principale est que la coopération public-privé est le résultat d’un rapport de force politique entre acteurs. / In France in 2008, the White Paper on Defense and National Security identified attacks on information systems as one of the main threats to the national defense and security. In response to new threats to information systems, public authorities have been proactive in structuring a vast public policy project. Public interventionism resulted in the vote and implementation of the Article 22 of the Military Programming Act of 2013, which now requires operators of vital importance to strengthen the security of the information systems they operate. Yet the implementation of this strategy involves cooperation between the public sphere and private actors, which raises numerous conflicts of an economic, organizational, political and diplomatic nature. Thus critics from both sides (public and private) are more and more recurrent. The main question to which this thesis responds is a geopolitical issue: what is the geography (boundaries and territories) of public-private cooperation? If the territory and territorial responsibility are clear in terms of physical security, when it comes to cybersecurity, it becomes more complicated. The digital transformation prevents a perimeter defense and raises the question of how to act to overcome the limits of the old model: to a threat on a territory corresponds an institution to set up its defense. My main hypothesis is that public-private cooperation is the result of a political balance of power between actors acting at different territorial scales.
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Spatialité des frontières : géophilosophie d'après Michel Foucault et Gilles DeleuzeConry, Sébastien 10 December 2012 (has links) (PDF)
La question des frontières est actuellement portée par une urgence politique économique et sociale. C'est ce qui explique le retour aux questions spatiales ; particulièrement sous la forme d'une interrogation sur les limites ; dans les sciences sociales, la géopolitique et la philosophie. Le développement de ce qui est communément nommé mondialisation entraîne l'idée de la possibilité de leur disparition à plus ou moins long terme. Il convient donc d'élaborer un concept et une typologie des frontières et de leur rapport à l'espace pour décider de l'éventuelle réalité de leur disparition. Le premier point est que malgré l'homogénéité apparemment évidente que nous donne l'expérience immédiate l'espace est une construction hétérogène parmi les éléments de laquelle apparaît un espace politique dont la frontière est une partie essentielle. L'espace se constitue par strates. Celles-ci s'accumulent sur une étendue purement matérielle. Entre cette étendue et la strate d'espace primaire existe une surface synaptique que nous nommons sol. Il est la condition de la saisie de la matière par les strates. Parmi les différents modes d'espace il faut aussi compter les espaces rhizomatiques que sont les réseaux économiques et de communication. Les espaces ainsi dégagés comme strates et leurs compléments rhizomatiques sont l'espace perceptif, le territoire individuel tel que le définissent Deleuze et Guattari, un espace social, un espace discursif et le pli que forme la subjectivité. Le rôle de l'espace politique est d'opérer une synthèse de ces différents espaces. Chacune des strates connaît une forme spécifique de limite qui lui est purement immanente et une limite interstrate qui lui permet d'entrer en rapport avec les strates contigües. Si les frontières servent de limites au sein de la strate politique ; elles ont aussi un rôle de métalimite qui correspond au rôle constituant de l'espace politique. Il est la strate qui permet aux autres de fonctionner entre elles. La frontière à donc un rôle synthétique dans la construction de l'espace en général. La frontière accapare Les fonctions de toutes les autres limites, elle est ce qui permet à l'espace politique d'exercer son rôle de synthèse.
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Dakar, métropole en mouvement : recomposition territoriale et enjeux de la gouvernance urbaine à Rufisque / Dakar metropolis in movement : territorial reorganization and stakes in the urban governance in RufisqueDiallo, Yaya 31 January 2014 (has links)
Ce travail est l’aboutissement de plusieurs années de recherches entamées depuis 2006 dans le cadre de nos études en Maîtrise (équivalent de Master 1) de géographie, à la faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A l’entame de cette étude, nous avions élaboré un projet de thèse structuré et centré sur les modalités d’appropriation citoyenne de la décentralisation et d’un renforcement de la participation des habitants au regard du mode de fonctionnement adopté par les collectivités publiques. Toutefois, au-delà de cet aspect qui met en exergue l’articulation entre la décentralisation et la gouvernance locale, l’objectif principal est de formuler un diagnostic géopolitique sur la gouvernance et les stratégies de planification et d’aménagement urbain au sein de l’agglomération dakaroise sur la base des principes du développement durable. Il s’agit principalement de produire un travail d’évaluation des choix et des stratégies territoriales développées à différentes échelles dans l’agglomération, et sur leur articulation géopolitique et géographique. Ainsi, notre démarche s’inscrit dans une dynamique de recherche productive et vise à articuler les techniques de collectes aux exigences de la méthode hypothético-déductive. Cette approche méthodologique permet de dégager une vision personnelle originale, scientifiquement argumentée de notre thèse puis de projeter l’évolution de l’agglomération dakaroise / This dissertation is the result of many years of work which started in 2006 while doing a Masters in geography at the faculty of Social Sciences of Université Cheikh Anta Diop de Dakar. This study examines the strategies linked to decentralization and methods used to encourage local participation in methods used by the state to achieve policy objectives. This analysis puts a focus on the interaction between the local government and the efforts towards decentralization. The principal objective is to examine the geopolitical issues linked to the governance and strategies of urban planning employed by the state in Dakar on the basis of the principles of the sustainable development This involves an examination of the strategies related to the development of territories, at different scales in communities with regards to the geopolitical and geographic impacts. This requires a methodology that facilitates insight to capture a vision of the context and support the scientific approach used in the dissertation in a manner that represents the evolution of communities of Dakar.
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