• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 7
  • 6
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Sports et masculinités : hybridation des modèles hégémoniques au sein du champ / Sports and masculinities : hybridization of hegemonic models within the field

Clément, Xavier 28 November 2014 (has links)
Ce travail de thèse traite de la construction des masculinités par des athlètes investis dans une carrière sportive de haut niveau. Notre enquête s’appuie sur des observations ethnographiques durant les entraînements et sur des entretiens (n=48) réalisés avec des athlètes (n=38) et entraineurs (n=10) dans un Pôle Espoir de handball (n=8), de rugby (n=13) et dans un Pôle France de boxe française (n=13), de patinage artistique dans la catégorie individuelle (n=11), ainsi que dans trois clubs au Québec (n=3). Un premier apport de cette thèse réside dans la mise en relation entre deux cadres théoriques utilisés respectivement en sociologie du sport de langue anglaise et française. Nous avons analysé nos données en utilisant les concepts — d’ordre de genre, de régime de genre et de masculinité hégémonique — développés par Raewyn Connell et ceux de — champ, d’habitus et de capital — développés par Pierre Bourdieu. Nous avons proposé de considérer que le champ sportif est régi par une forme de masculinité hégémonique. Cette dernière se définirait comme une configuration idéale d’appartenances, de dispositions et de capitaux, propice à assurer la re-Productivité des agents dans le jeu social. Nous avons vu que cette forme était malléable. Il existe une pluralité de masculinités hégémoniques en relation avec le régime de genre spécifique à chaque discipline et plus précisément avec l’ordre de genre local ancré géographiquement et institutionnellement. Un deuxième apport de cette thèse réside dans l’étude du processus d’hybridation des masculinités en relation avec la multiplication des exigences institutionnelles. En rupture avec une conception essentialiste de la masculinité hégémonique, nous relevons que cette dernière se caractérise par la pluralité de ces facettes et par sa plasticité. Les athlètes les plus conformes à la forme hégémonique dans leur discipline développent une capacité à entrer dans des registres dispositionnels variés, voire contrastés. Ils sont toujours plus aptes au combat, mais plus fins dans les usages de la violence et de leur corps, qu’ils apprennent à gérer comme un capital (esthétique, hygiénique). Par ailleurs, ils mettent à distance l’expression de sexisme et d’homophobie, ce qui ne permet pas pour autant de remettre en question l’inégale valeur des sexes, des genres et des sexualités dans le champ sportif. / This thesis examines the construction of masculinities by athletes invested in a high-Level sporting career. Our investigation is based on ethnographic observations during sports training and interviews (n = 48) conducted with athletes (n = 38) and coaches (n = 10) in a Pole Espoir of handball (n = 8) of rugby (n = 13) and in a Pole France of french boxing (n = 13), in two Poles France of ice skating in the individual category (n = 11), and in three clubs at Quebec (n = 3). The first contribution of this thesis lies in the linkage between the two theoretical frameworks used in Sport Sociology respectively in English and French language. We analyzed our data using the concepts - gender order, gender regime and hegemonic masculinity - developed by Raewyn Connell and those - field, habitus and capital - developed by Pierre Bourdieu. We proposed to consider that the sports field is governed by a form of hegemonic masculinity. This form would be defined as an ideal configuration of affiliations, dispositions and capital favourable to promote the re-Productivity of agents in the social game. We have seen that this form was malleable. There is a plurality of hegemonic masculinities in relation to specific gender regime of each discipline and more precisely with the local gender order which is geographically and institutionally anchored. The second contribution of this thesis lies in the study of the process of masculinities hybridization in relation to the increase of institutional requirements. Contrary to an essentialist conception of hegemonic masculinity, we note that this latter is characterized by the plurality of its facets and its plasticity. The athletes, who are the most conform to the hegemonic form in their discipline, develop a capacity to enter into a variety or mixed dispositional uses. They are always more "fit for fighting", but more subtle in the uses of violence and their bodies, that they learn to manage as a capital (aesthetic, hygienic). In addition, they put away the expression of sexism and homophobia, which still does not really allow reconsidering the unequal value of sexes, genders and sexualities in sports field.
2

Sports et masculinités : hybridation des modèles hégémoniques au sein du champ

Clément, Xavier 11 1900 (has links)
Thèse réalisée en co-tutelle à l'Université de Montréal et de Paris Sud / Ce travail de thèse traite de la construction des masculinités par des athlètes investis dans une carrière sportive de haut niveau. Notre enquête s’appuie sur des observations ethnographiques durant les entraînements et sur des entretiens (n=48) réalisés avec des athlètes (n=38) et entraineurs (n=10) dans un Pôle Espoir de handball (n=8), de rugby (n=13) et dans un Pôle France de boxe française (n=13), de patinage artistique dans la catégorie individuelle (n=11), ainsi que dans trois clubs au Québec (n=3). Un premier apport de cette thèse réside dans la mise en relation entre deux cadres théoriques utilisés respectivement en sociologie du sport de langue anglaise et française. Nous avons analysé nos données en utilisant les concepts — d’ordre de genre, de régime de genre et de masculinité hégémonique — développés par Raewyn Connell et ceux de — champ, d’habitus et de capital — développés par Pierre Bourdieu. Nous avons proposé de considérer que le champ sportif est régi par une forme de masculinité hégémonique. Cette dernière se définirait comme une configuration idéale d’appartenances, de dispositions et de capitaux, propice à assurer la re-productivité des agents dans le jeu social. Nous avons vu que cette forme était malléable. Il existe une pluralité de masculinités hégémoniques en relation avec le régime de genre spécifique à chaque discipline et plus précisément avec l’ordre de genre local ancré géographiquement et institutionnellement. Un deuxième apport de cette thèse réside dans l’étude du processus d’hybridation des masculinités en relation avec la multiplication des exigences institutionnelles. En rupture avec une conception essentialiste de la masculinité hégémonique, nous relevons que cette dernière se caractérise par la pluralité de ces facettes et par sa plasticité. Les athlètes les plus conformes à la forme hégémonique dans leur discipline développent une capacité à entrer dans des registres dispositionnels variés, voire contrastés. Ils sont toujours plus aptes au combat, mais plus fins dans les usages de la violence et de leur corps, qu’ils apprennent à gérer comme un capital (esthétique, hygiénique). Par ailleurs, ils mettent à distance l’expression de sexisme et d’homophobie, ce qui ne permet pas pour autant de remettre en question l’inégale valeur des sexes, des genres et des sexualités dans le champ sportif / This thesis examines the construction of masculinities by athletes invested in a high-level sporting career. Our investigation is based on ethnographic observations during sports training and interviews (n = 48) conducted with athletes (n = 38) and coaches (n = 10) in a Pole Espoir of handball (n = 8) of rugby (n = 13) and in a Pole France of french boxing (n = 13), in two Poles France of ice skating in the individual category (n = 11), and in three clubs at Quebec (n = 3). The first contribution of this thesis lies in the linkage between the two theoretical frameworks used in Sport Sociology respectively in English and French language. We analyzed our data using the concepts - gender order, gender regime and hegemonic masculinity - developed by Raewyn Connell and those - field, habitus and capital - developed by Pierre Bourdieu. We proposed to consider that the sports field is governed by a form of hegemonic masculinity. This form would be defined as an ideal configuration of affiliations, dispositions and capital favourable to promote the re-productivity of agents in the social game. We have seen that this form was malleable. There is a plurality of hegemonic masculinities in relation to specific gender regime of each discipline and more precisely with the local gender order which is geographically and institutionally anchored. The second contribution of this thesis lies in the study of the process of masculinities hybridization in relation to the increase of institutional requirements. Contrary to an essentialist conception of hegemonic masculinity, we note that this latter is characterized by the plurality of its facets and its plasticity. The athletes, who are the most conform to the hegemonic form in their discipline, develop a capacity to enter into a variety or mixed dispositional uses. They are always more "fit for fighting", but more subtle in the uses of violence and their bodies, that they learn to manage as a capital (aesthetic, hygienic). In addition, they put away the expression of sexism and homophobia, which still does not really allow reconsidering the unequal value of sexes, genders and sexualities in sports field.
3

Les Fondations, acteurs de l'émergence des nouvelles technologies dans les pays non hégémoniques : le cas des micro et nanotechnologies au Mexique.

Robles Belmont, Eduardo 19 December 2011 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur la présence d'une fondation philanthropique dans l'émergence des nouvelles sciences et technologies dans un pays non hégémonique : le cas de la Fondation Mexique - Etats-Unis pour la Science (FUMEC) dans l'émergence des micro et nanotechnologies au Mexique. Ce travail de recherche part d'une série d'observations des dynamiques du développement de ces technologies émergentes dans ce pays. Lors de ces observations, il a été noté une forte présence de la FUMEC dans ces processus et ceci a attiré l'attention de cette recherche sur les fonctions accomplies par cette fondation. Cette thèse questionne la modélisation des relations des acteurs traditionnellement pris en compte dans les processus des changements technologiques (Etat, université et industrie), car les organismes philanthropiques ont été négligés dans les études sur les changements technologiques. Ce travail propose donc d'élargir l'éventail des acteurs à prendre en compte dans les modèles théoriques de ces études ; il s'agit de prendre en compte les organismes philanthropiques et non gouvernementaux comme des acteurs centraux. Tout au long de ce texte, la thèse montre l'importance de la place et de l'action de la FUMEC dans l'installation des infrastructures, la création de réseaux scientifiques, la formation des ressources humaines, le transfert des connaissances, la commercialisation et la dissémination de la technologie des micro-systèmes au Mexique. L'analyse des fonctions et des actions des organismes philanthropiques dans ces processus ne confirme pas seulement l'importance de tels organismes dans les changements technologiques, mais il signale également leur influence sur les politiques scientifique et technologique dans les pays non hégémoniques
4

Pelo direito ao grito : as lutas silenciadas da Universidade Pública Haitiana por reconhecimento, independência e democracia / Por el derecho al grito las luchas silenciadas de haití y su universidad pública en la búsqueda por reconocimiento, independencia y democracia / For the right to scream: the silenced struggles of haiti and its public university for recognition, independence and democracy / Pour le droit au cri: les luttes silencieuses d'haïti et de son université publique pour la reconnaissance, l'indépendance et la démocratie

Marques, Pâmela Marconatto January 2013 (has links)
Cette dissertation a pour objectif la présentation et l'analyse du fonctionnement de l'Université de l'État de Haïti - unique université publique du pays - et de son passé de lutte, de confrontation et de résistance, qui continue profondément mal-connu de ses voisins latino-américains, y-compris du Brésil. Il est notoire de préciser que cette méconnaissance ne se limite pas à l'Université haïtienne en particulier, mais s'étend au pays dans son ensemble. Dont la compréhension plus complexe et profonde est limitée par une couverture médiatique essentiellement caractérisée par l'exacerbation du tropicalisme (de l'exotisme), de la pauvreté ou de la tragédie haïtienne. À cette réalité s'ajoute le fait que depuis le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti a fait l'objet d'une série de discours ethnocentriques utilisés afin de justifier des politiques qui ne peuvent être qualifiées autrement que de colonialistes dans la mesure où se définissent comme le cheminement ou des instruments permettant de sauver le pays d'une supposée incapacité d'exiger par lui-même, voir de résoudre de manière autonome ses propres problèmes. Ce point du vue qui prévaut dans la majorité des discours internationaux, au delà de corroborer la thèse de la profonde précarité du pays en général ainsi que de son université publique en particulier, nous semble n'être que l'héritage de discours coloniaux qui légitiment l'exploitation d'un peuple par un autre. Il nous semble également que l'existence même d'une institution "d'élite", comme est perçue l'Université dans un milieu associé à la misère et à la privation est source d'inconfort, de perplexité et de confusion auprès de ceux qui se considèrent comme les créateurs légitimes de cette institution et gardiens de ses attributions et devoirs. Tout se passe comme si pays qui figure sur la liste des plus pauvres du monde, engagé dans la lutte contre la faim et les maladies, ne pouvait se "payer le luxe" d'avoir une Université et encore moins de revendiquer le droit d'avoir une Université distincte. Cette situation inconfortable de l'Université de l'état de Haïti a été détectée et analysée par diverses agences, ONGs, instituts internationaux de recherche et gouvernements étrangers impliqués en tant qu'auxiliaires de la reconstruction de Haïti et de son université. Ce point de vue, bien qu'ayant déjà été énoncé avant le tremblement de terre de 2010, a gagné du crédit après la tragédie. Tout se passe comme si la précarité de l'éducation haïtienne de l'après tremblement de terre devait inéluctablement rendre compte à des centaines d'organisations étrangères présentes dans le pays, justifiant leur existence, leur raison d'exister dans le pays. La réalité haïtienne perd chaque fois un peu plus de terrain pour laisser place à un scénario inventé, raconté, photographié et reproduit au point de rendre nécessaire la divulgation d'une autre analyse et d'autres regards sur Haïti. C'est donc l'objet de cette dissertation sur l'Université Publique du pays qui sera constituée de deux chapitres: le premier, sera dédié à la présentation et à la compréhension de Haïti à partir d'analyses réalisées par les Haïtiens eux-mêmes, contrebalancées par la littérature post-coloniale, incluant les épisodes emblématiques de l'histoire de Haïti et la lutte contre les stéréotypes les plus fréquents aux haïtiens. Ce chapitre servira de fondement à l'analyse complexe de l'université haïtienne, qui constituera le thème central du second chapitre de cette dissertation. Dans ce second chapitre nous tenterons de vérifier comment l'université interagit avec son entourage, contribuant au renforcement de la démocratisation du pays et à la reconstruction du pays après le tremblement de terre. Les principales sources utilisées dans ce chapitre sont haïtiennes. Enfin, nous réaliserons une analyse critique du contenu des rapports internationaux qui proposent de diagnostiquer "les maux" et de prescrire les "remèdes" à l'Université d'état, ignorant le fait que son propre mouvement étudiant allié à d'autres mouvements sociaux, ont déjà étudié la question et proposé leurs propres conclusions. Nous espérons que ces points de vues contenus ne peuvent continuer à être réduits au silence, c'est pourquoi nous revendiquons le droit au cri. / Esta dissertação dedica-se à apresentação e análise da Universidade de Estado do Haiti - única Universidade Pública do país – e sua história de luta, confronto e resistência, que permanece profundamente desconhecida por seus vizinhos latino-americanos, entre os quais se inclui o Brasil. Entendemos que esse desconhecimento não está restrito à Universidade haitiana, em particular, mas estende-se ao país, de forma geral, cuja compreensão mais complexa e densa vem sendo obstaculizada por uma cobertura midiática que geralmente é marcada pela exacerbação do exotismo, da pobreza ou da tragédia haitiana. Sucede que, desde o terremoto de janeiro de 2010, o Haiti vem sendo alvo de uma série de discursos etnocêntricos, empenhados em justificar práticas que só podem ser definidas como coloniais na medida em que se apresentam como caminho/instrumento de salvação do país de uma suposta “impossibilidade de existir por si próprio” ou de “resolver seus próprios problemas”. Esses discursos, que povoam relatórios internacionais de todos os gêneros, além de inspirar receituários para a superação da suposta inviabilidade do país, em geral, e da precariedade de sua Universidade Pública, em particular, nos parecem herdeiros dos discursos coloniais que legitimavam a exploração de um povo sobre outro. Parece-nos, ainda, que a existência de uma instituição “de elite”, como é entendida a Universidade, em um contexto absolutamente periférico, associado à miséria e à privação, causa incômodo, perplexidade e confusão naqueles que se consideram os legítimos criadores de tal instituição e definidores de seus contornos e rumos. Tudo se passa como se um país que figura na lista dos mais pobres do mundo, engajado em não perecer de fome e doença, não pudesse “dar-se ao luxo” de ter uma Universidade e menos ainda de reclamar uma Universidade distinta. É nesse sentido que, nos parece, vem sendo percebida e analisada a Universidade de Estado do Haiti por uma série de agências multilaterais, ONGs, Institutos internacionais de pesquisa e governos estrangeiros, empenhados em “auxiliar a reconstrução do Haiti” e de sua Universidade, por meio de uma série de diagnósticos e recomendações que apesar de já virem sendo produzidos desde antes do terremoto de 2010, ganham reforços após a tragédia. Tudo se passa como se a precariedade da educação haitiana pós-terremoto estivesse a fornecer uma inelutável “razão de ser” às centenas de organizações estrangeiras presentes no país, justificando sua permanência e conferindo-lhes o reconhecimento e a importância buscados. O Haiti real perde cada vez mais espaço nesse cenário inventado, discursado, fotografado e reproduzido hermeticamente, a ponto de tornar-se imperiosa a divulgação de outras versões, outras dimensões, outros olhares sobre o Haiti. Aí se inscreve essa narrativa sobre a Universidade Pública no país que está dividida em dois capítulos: o primeiro, destinado à compreensão do Haiti a partir de análises feitas pelos próprios haitianos, temperada pela análise pós-colonial, e que compreende os episódios mais emblemáticos de sua história e a desconstrução dos estereótipos mais comumente atribuídos ao seu povo. Esse capítulo será a antessala para a análise complexa da Universidade Haitiana, que constitui o tema do segundo capítulo do trabalho. Nele, nossa proposta é a de verificar como a Universidade tem-se relacionado com seu entorno, contribuído para o fortalecimento democrático do país e para sua reconstrução no período pós-terremoto. As principais fontes utilizadas também nesse capítulo são haitianas. Ao final, conduzimos uma análise crítica do conteúdo dos relatórios internacionais que se propõem a diagnosticar “as doenças” e indicar “remédios” à Universidade de Estado, ignorando que seu próprio movimento estudantil, aliado a outros movimentos sociais, já vem trabalhando nesse sentido e produzindo suas próprias conclusões. Imaginamos que a palavra contida não será capaz de enfrentar o silencio que as mantem desconhecidas, por isso reivindicamos a potência e o drama do grito. / This dissertation is dedicated to the presentation and analysis of the State University of Haiti - the only public university in the country - and its history of struggle, resistance and confrontation, which remain deeply unknown to their Latin American neighbors, among which includes Brazil . We understand that this ignorance is not restricted to the University of Haiti, in particular, but extends to the country in general, whose more complex and dense understanding has been hampered by a media coverage that is usually marked by the exacerbation of exoticism, poverty or the Haitian tragedy. It follows that, since the earthquake of January 2010, Haiti has been the target of a series of ethnocentric speeches, committed to justify practices that can only be defined as colonialists as they present themselves as path / instrument of salvation of the country, alleged "unable to exist on its own" or "solve it´s own problems." These speeches, found in all sorts of international reports, are inspiring prescriptions for overcoming the supposed impracticability of the country in general, and the precariousness of their Public University, in particular, seem to be heirs of colonialist discourses that legitimized the exploitation of one people over another. It seems, though, that the existence of an "elite" institution, as the university is understood, in a context quite peripheral, associated with poverty and deprivation, cause annoyance, perplexity and confusion in those who consider themselves the legitimate builders of such institution and the designers of its contours and directions. It is as if a country that is on the list of the world's poorest, engaged in not perish from hunger and disease, could not "afford the luxury" of having an university, let alone claim a distinct University. In that sense, it seems, has been perceived and analyzed the State University of Haiti through a series of multilateral agencies, NGOs, international research institutes and foreign governments, committed to "assist the reconstruction of Haiti" and its University, through a series of diagnoses and recommendations, which despite already being produced since before the 2010 earthquake, gain reinforcements after the tragedy. It is as if the precariousness of the Haitian education post-earthquake was to provide an ineluctable "raison d'être" of hundreds of foreign organizations in the country, justifying his stay and giving them the recognition and importance fetched. The real Haiti loses more and more space in this invented, spoken, photographed and played tightly scenario, to the point of becoming compelling the disclosure of other versions, other dimensions, other looks on Haiti. There inscribes this narrative about the Public University on Haiti, that is divided into two chapters: the first, for the understanding of Haiti from analyzes made by the Haitians themselves, tempered by postcolonial analysis, and comprising the most iconic episodes of its history and deconstruction of stereotypes commonly attributed to his people. This chapter will be the anteroom to the complex analysis of Haitian University, which is the theme of the second chapter of the work. In it, our proposal is to see how the University has been related to its surroundings, contributed to strengthening democracy in the country and its reconstruction in post-earthquake scenario. The main sources used in this chapter are also Haitian. Finally, we conduct a critical analysis of the content of international reports that purport to diagnose "diseases" and indicate "remedies" to the University of the State, ignoring that it´s own student movement, combined with other social movements, has already been working in this direction and producing their own conclusions. We imagine that the contained word will not be able to face the silence that keeps Haiti unknown, so, we claim the power and the drama of a scream. / Esta disertación está dedicada a la presentación y análisis de la Universidad de Estado de Haití - la única universidad pública del país - y su historia de lucha, confrontación y resistencia, que sigue siendo profundamente desconocida para sus vecinos latinoamericanos, entre los que se incluye a Brasil. Entendemos que esta ignorancia no se limita a la Universidad de Haití, en particular, sino que se extiende al país en general, cuya comprensión más compleja y densa se ha visto obstaculizada por una cobertura mediática que suele estar marcada por la exacerbación del exotismo, de la pobreza o de la tragedia haitiana. De ello se desprende que, desde el terremoto de enero de 2010, Haití ha sido objeto de una serie de discursos etnocéntricos, comprometidos para justificar prácticas que sólo pueden ser definidos como coloniales uma vez que se presentan como ruta / instrumento de la salvación del país para una supuesta "incapacidad para existir por sí mismo" o "resolver sus propios problemas". Estos discursos, que proponen recetas para salir de una supuesta inviabilidad del país en general, y la precariedad de su Universidad Pública, en particular, parecen herederos de los discursos coloniales que legitimaban la explotación de un pueblo sobre otro. Parece, sin embargo, que la existencia de una institución "elite" como se entiende la universidad, en un contexto periférico, asociado a la pobreza y la privación, causa perplejidad y confusión en aquellos que se consideran a sí mismos los criadores legítimos de dicha institución y responsables por la definición de sus contornos y dirección. Es como si un país que está en la lista de los más pobres del mundo, dedicado a no perecer de hambre y enfermedad, no se pueda "permitirse el lujo" de tener una universidad y mucho menos pretender una universidad distinta. En ese sentido, al parecer, la Universidad del Estado de Haití ha sido percibida y analizada a través de una serie de organismos multilaterales, organizaciones no gubernamentales, institutos de investigación internacionales y gobiernos extranjeros, comprometidos a "ayudar a la reconstrucción de Haití" y su Universidad, a través de una serie de diagnósticos y recomendaciones, que sólo aumentaron después de el terremoto de 2010. Es como si la precariedad de la educación post-terremoto de Haití estuviera a proporcionar una ineluctable "raison d'être" de los cientos de organizaciones extranjeras en el país, lo que justifica su permanencia y les garantiza el reconocimiento y la importancia deseados. El Haití real pierde cada vez más espacio en este escenario inventado, hablado, fotografiado y reproducido herméticamente, hasta el punto en que la revelación convincente de otras versiones, otras dimensiones, otras miradas sobre Haití se torna imprescindible. Allí se inscribe esta narrativa de la Universidad Pública en el país, que se divide en dos capítulos: el primero, dirige se a la comprensión de Haití a partir de los análisis realizados por los propios haitianos, templado por la literatura pos-colonial, que comprenden los episodios más emblemáticos de la historia de Haití y la confrontación de los estereotipos más fuertemente atribuidos a su gente. Este capítulo será la antesala del análisis complejo de la Universidad de Haití, que es el tema del segundo capítulo. En ello, nuestra propuesta es ver cómo la Universidad se ha relacionado con su entorno, ha contribuido a fortalecer la democracia en el país y su reconstrucción tras el terremoto. Las principales fuentes utilizadas en este capítulo son también haitianas. Por último, realizamos un análisis crítico del contenido de los informes internacionales que pretenden diagnosticar las "enfermedades" e indicar "soluciones" a la Universidad del Estado, ignorando que su propio movimiento estudiantil, junto con otros movimientos sociales, ha estado trabajando en esta dirección y produciendo sus propias conclusiones. Imaginamos que la palabra contenida no será capaz de hacer frente al silencio que mantiene el Haití un desconocido, por lo que reivindico al poder y al drama del grito.
5

Pelo direito ao grito : as lutas silenciadas da Universidade Pública Haitiana por reconhecimento, independência e democracia / Por el derecho al grito las luchas silenciadas de haití y su universidad pública en la búsqueda por reconocimiento, independencia y democracia / For the right to scream: the silenced struggles of haiti and its public university for recognition, independence and democracy / Pour le droit au cri: les luttes silencieuses d'haïti et de son université publique pour la reconnaissance, l'indépendance et la démocratie

Marques, Pâmela Marconatto January 2013 (has links)
Cette dissertation a pour objectif la présentation et l'analyse du fonctionnement de l'Université de l'État de Haïti - unique université publique du pays - et de son passé de lutte, de confrontation et de résistance, qui continue profondément mal-connu de ses voisins latino-américains, y-compris du Brésil. Il est notoire de préciser que cette méconnaissance ne se limite pas à l'Université haïtienne en particulier, mais s'étend au pays dans son ensemble. Dont la compréhension plus complexe et profonde est limitée par une couverture médiatique essentiellement caractérisée par l'exacerbation du tropicalisme (de l'exotisme), de la pauvreté ou de la tragédie haïtienne. À cette réalité s'ajoute le fait que depuis le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti a fait l'objet d'une série de discours ethnocentriques utilisés afin de justifier des politiques qui ne peuvent être qualifiées autrement que de colonialistes dans la mesure où se définissent comme le cheminement ou des instruments permettant de sauver le pays d'une supposée incapacité d'exiger par lui-même, voir de résoudre de manière autonome ses propres problèmes. Ce point du vue qui prévaut dans la majorité des discours internationaux, au delà de corroborer la thèse de la profonde précarité du pays en général ainsi que de son université publique en particulier, nous semble n'être que l'héritage de discours coloniaux qui légitiment l'exploitation d'un peuple par un autre. Il nous semble également que l'existence même d'une institution "d'élite", comme est perçue l'Université dans un milieu associé à la misère et à la privation est source d'inconfort, de perplexité et de confusion auprès de ceux qui se considèrent comme les créateurs légitimes de cette institution et gardiens de ses attributions et devoirs. Tout se passe comme si pays qui figure sur la liste des plus pauvres du monde, engagé dans la lutte contre la faim et les maladies, ne pouvait se "payer le luxe" d'avoir une Université et encore moins de revendiquer le droit d'avoir une Université distincte. Cette situation inconfortable de l'Université de l'état de Haïti a été détectée et analysée par diverses agences, ONGs, instituts internationaux de recherche et gouvernements étrangers impliqués en tant qu'auxiliaires de la reconstruction de Haïti et de son université. Ce point de vue, bien qu'ayant déjà été énoncé avant le tremblement de terre de 2010, a gagné du crédit après la tragédie. Tout se passe comme si la précarité de l'éducation haïtienne de l'après tremblement de terre devait inéluctablement rendre compte à des centaines d'organisations étrangères présentes dans le pays, justifiant leur existence, leur raison d'exister dans le pays. La réalité haïtienne perd chaque fois un peu plus de terrain pour laisser place à un scénario inventé, raconté, photographié et reproduit au point de rendre nécessaire la divulgation d'une autre analyse et d'autres regards sur Haïti. C'est donc l'objet de cette dissertation sur l'Université Publique du pays qui sera constituée de deux chapitres: le premier, sera dédié à la présentation et à la compréhension de Haïti à partir d'analyses réalisées par les Haïtiens eux-mêmes, contrebalancées par la littérature post-coloniale, incluant les épisodes emblématiques de l'histoire de Haïti et la lutte contre les stéréotypes les plus fréquents aux haïtiens. Ce chapitre servira de fondement à l'analyse complexe de l'université haïtienne, qui constituera le thème central du second chapitre de cette dissertation. Dans ce second chapitre nous tenterons de vérifier comment l'université interagit avec son entourage, contribuant au renforcement de la démocratisation du pays et à la reconstruction du pays après le tremblement de terre. Les principales sources utilisées dans ce chapitre sont haïtiennes. Enfin, nous réaliserons une analyse critique du contenu des rapports internationaux qui proposent de diagnostiquer "les maux" et de prescrire les "remèdes" à l'Université d'état, ignorant le fait que son propre mouvement étudiant allié à d'autres mouvements sociaux, ont déjà étudié la question et proposé leurs propres conclusions. Nous espérons que ces points de vues contenus ne peuvent continuer à être réduits au silence, c'est pourquoi nous revendiquons le droit au cri. / Esta dissertação dedica-se à apresentação e análise da Universidade de Estado do Haiti - única Universidade Pública do país – e sua história de luta, confronto e resistência, que permanece profundamente desconhecida por seus vizinhos latino-americanos, entre os quais se inclui o Brasil. Entendemos que esse desconhecimento não está restrito à Universidade haitiana, em particular, mas estende-se ao país, de forma geral, cuja compreensão mais complexa e densa vem sendo obstaculizada por uma cobertura midiática que geralmente é marcada pela exacerbação do exotismo, da pobreza ou da tragédia haitiana. Sucede que, desde o terremoto de janeiro de 2010, o Haiti vem sendo alvo de uma série de discursos etnocêntricos, empenhados em justificar práticas que só podem ser definidas como coloniais na medida em que se apresentam como caminho/instrumento de salvação do país de uma suposta “impossibilidade de existir por si próprio” ou de “resolver seus próprios problemas”. Esses discursos, que povoam relatórios internacionais de todos os gêneros, além de inspirar receituários para a superação da suposta inviabilidade do país, em geral, e da precariedade de sua Universidade Pública, em particular, nos parecem herdeiros dos discursos coloniais que legitimavam a exploração de um povo sobre outro. Parece-nos, ainda, que a existência de uma instituição “de elite”, como é entendida a Universidade, em um contexto absolutamente periférico, associado à miséria e à privação, causa incômodo, perplexidade e confusão naqueles que se consideram os legítimos criadores de tal instituição e definidores de seus contornos e rumos. Tudo se passa como se um país que figura na lista dos mais pobres do mundo, engajado em não perecer de fome e doença, não pudesse “dar-se ao luxo” de ter uma Universidade e menos ainda de reclamar uma Universidade distinta. É nesse sentido que, nos parece, vem sendo percebida e analisada a Universidade de Estado do Haiti por uma série de agências multilaterais, ONGs, Institutos internacionais de pesquisa e governos estrangeiros, empenhados em “auxiliar a reconstrução do Haiti” e de sua Universidade, por meio de uma série de diagnósticos e recomendações que apesar de já virem sendo produzidos desde antes do terremoto de 2010, ganham reforços após a tragédia. Tudo se passa como se a precariedade da educação haitiana pós-terremoto estivesse a fornecer uma inelutável “razão de ser” às centenas de organizações estrangeiras presentes no país, justificando sua permanência e conferindo-lhes o reconhecimento e a importância buscados. O Haiti real perde cada vez mais espaço nesse cenário inventado, discursado, fotografado e reproduzido hermeticamente, a ponto de tornar-se imperiosa a divulgação de outras versões, outras dimensões, outros olhares sobre o Haiti. Aí se inscreve essa narrativa sobre a Universidade Pública no país que está dividida em dois capítulos: o primeiro, destinado à compreensão do Haiti a partir de análises feitas pelos próprios haitianos, temperada pela análise pós-colonial, e que compreende os episódios mais emblemáticos de sua história e a desconstrução dos estereótipos mais comumente atribuídos ao seu povo. Esse capítulo será a antessala para a análise complexa da Universidade Haitiana, que constitui o tema do segundo capítulo do trabalho. Nele, nossa proposta é a de verificar como a Universidade tem-se relacionado com seu entorno, contribuído para o fortalecimento democrático do país e para sua reconstrução no período pós-terremoto. As principais fontes utilizadas também nesse capítulo são haitianas. Ao final, conduzimos uma análise crítica do conteúdo dos relatórios internacionais que se propõem a diagnosticar “as doenças” e indicar “remédios” à Universidade de Estado, ignorando que seu próprio movimento estudantil, aliado a outros movimentos sociais, já vem trabalhando nesse sentido e produzindo suas próprias conclusões. Imaginamos que a palavra contida não será capaz de enfrentar o silencio que as mantem desconhecidas, por isso reivindicamos a potência e o drama do grito. / This dissertation is dedicated to the presentation and analysis of the State University of Haiti - the only public university in the country - and its history of struggle, resistance and confrontation, which remain deeply unknown to their Latin American neighbors, among which includes Brazil . We understand that this ignorance is not restricted to the University of Haiti, in particular, but extends to the country in general, whose more complex and dense understanding has been hampered by a media coverage that is usually marked by the exacerbation of exoticism, poverty or the Haitian tragedy. It follows that, since the earthquake of January 2010, Haiti has been the target of a series of ethnocentric speeches, committed to justify practices that can only be defined as colonialists as they present themselves as path / instrument of salvation of the country, alleged "unable to exist on its own" or "solve it´s own problems." These speeches, found in all sorts of international reports, are inspiring prescriptions for overcoming the supposed impracticability of the country in general, and the precariousness of their Public University, in particular, seem to be heirs of colonialist discourses that legitimized the exploitation of one people over another. It seems, though, that the existence of an "elite" institution, as the university is understood, in a context quite peripheral, associated with poverty and deprivation, cause annoyance, perplexity and confusion in those who consider themselves the legitimate builders of such institution and the designers of its contours and directions. It is as if a country that is on the list of the world's poorest, engaged in not perish from hunger and disease, could not "afford the luxury" of having an university, let alone claim a distinct University. In that sense, it seems, has been perceived and analyzed the State University of Haiti through a series of multilateral agencies, NGOs, international research institutes and foreign governments, committed to "assist the reconstruction of Haiti" and its University, through a series of diagnoses and recommendations, which despite already being produced since before the 2010 earthquake, gain reinforcements after the tragedy. It is as if the precariousness of the Haitian education post-earthquake was to provide an ineluctable "raison d'être" of hundreds of foreign organizations in the country, justifying his stay and giving them the recognition and importance fetched. The real Haiti loses more and more space in this invented, spoken, photographed and played tightly scenario, to the point of becoming compelling the disclosure of other versions, other dimensions, other looks on Haiti. There inscribes this narrative about the Public University on Haiti, that is divided into two chapters: the first, for the understanding of Haiti from analyzes made by the Haitians themselves, tempered by postcolonial analysis, and comprising the most iconic episodes of its history and deconstruction of stereotypes commonly attributed to his people. This chapter will be the anteroom to the complex analysis of Haitian University, which is the theme of the second chapter of the work. In it, our proposal is to see how the University has been related to its surroundings, contributed to strengthening democracy in the country and its reconstruction in post-earthquake scenario. The main sources used in this chapter are also Haitian. Finally, we conduct a critical analysis of the content of international reports that purport to diagnose "diseases" and indicate "remedies" to the University of the State, ignoring that it´s own student movement, combined with other social movements, has already been working in this direction and producing their own conclusions. We imagine that the contained word will not be able to face the silence that keeps Haiti unknown, so, we claim the power and the drama of a scream. / Esta disertación está dedicada a la presentación y análisis de la Universidad de Estado de Haití - la única universidad pública del país - y su historia de lucha, confrontación y resistencia, que sigue siendo profundamente desconocida para sus vecinos latinoamericanos, entre los que se incluye a Brasil. Entendemos que esta ignorancia no se limita a la Universidad de Haití, en particular, sino que se extiende al país en general, cuya comprensión más compleja y densa se ha visto obstaculizada por una cobertura mediática que suele estar marcada por la exacerbación del exotismo, de la pobreza o de la tragedia haitiana. De ello se desprende que, desde el terremoto de enero de 2010, Haití ha sido objeto de una serie de discursos etnocéntricos, comprometidos para justificar prácticas que sólo pueden ser definidos como coloniales uma vez que se presentan como ruta / instrumento de la salvación del país para una supuesta "incapacidad para existir por sí mismo" o "resolver sus propios problemas". Estos discursos, que proponen recetas para salir de una supuesta inviabilidad del país en general, y la precariedad de su Universidad Pública, en particular, parecen herederos de los discursos coloniales que legitimaban la explotación de un pueblo sobre otro. Parece, sin embargo, que la existencia de una institución "elite" como se entiende la universidad, en un contexto periférico, asociado a la pobreza y la privación, causa perplejidad y confusión en aquellos que se consideran a sí mismos los criadores legítimos de dicha institución y responsables por la definición de sus contornos y dirección. Es como si un país que está en la lista de los más pobres del mundo, dedicado a no perecer de hambre y enfermedad, no se pueda "permitirse el lujo" de tener una universidad y mucho menos pretender una universidad distinta. En ese sentido, al parecer, la Universidad del Estado de Haití ha sido percibida y analizada a través de una serie de organismos multilaterales, organizaciones no gubernamentales, institutos de investigación internacionales y gobiernos extranjeros, comprometidos a "ayudar a la reconstrucción de Haití" y su Universidad, a través de una serie de diagnósticos y recomendaciones, que sólo aumentaron después de el terremoto de 2010. Es como si la precariedad de la educación post-terremoto de Haití estuviera a proporcionar una ineluctable "raison d'être" de los cientos de organizaciones extranjeras en el país, lo que justifica su permanencia y les garantiza el reconocimiento y la importancia deseados. El Haití real pierde cada vez más espacio en este escenario inventado, hablado, fotografiado y reproducido herméticamente, hasta el punto en que la revelación convincente de otras versiones, otras dimensiones, otras miradas sobre Haití se torna imprescindible. Allí se inscribe esta narrativa de la Universidad Pública en el país, que se divide en dos capítulos: el primero, dirige se a la comprensión de Haití a partir de los análisis realizados por los propios haitianos, templado por la literatura pos-colonial, que comprenden los episodios más emblemáticos de la historia de Haití y la confrontación de los estereotipos más fuertemente atribuidos a su gente. Este capítulo será la antesala del análisis complejo de la Universidad de Haití, que es el tema del segundo capítulo. En ello, nuestra propuesta es ver cómo la Universidad se ha relacionado con su entorno, ha contribuido a fortalecer la democracia en el país y su reconstrucción tras el terremoto. Las principales fuentes utilizadas en este capítulo son también haitianas. Por último, realizamos un análisis crítico del contenido de los informes internacionales que pretenden diagnosticar las "enfermedades" e indicar "soluciones" a la Universidad del Estado, ignorando que su propio movimiento estudiantil, junto con otros movimientos sociales, ha estado trabajando en esta dirección y produciendo sus propias conclusiones. Imaginamos que la palabra contenida no será capaz de hacer frente al silencio que mantiene el Haití un desconocido, por lo que reivindico al poder y al drama del grito.
6

Pelo direito ao grito : as lutas silenciadas da Universidade Pública Haitiana por reconhecimento, independência e democracia / Por el derecho al grito las luchas silenciadas de haití y su universidad pública en la búsqueda por reconocimiento, independencia y democracia / For the right to scream: the silenced struggles of haiti and its public university for recognition, independence and democracy / Pour le droit au cri: les luttes silencieuses d'haïti et de son université publique pour la reconnaissance, l'indépendance et la démocratie

Marques, Pâmela Marconatto January 2013 (has links)
Cette dissertation a pour objectif la présentation et l'analyse du fonctionnement de l'Université de l'État de Haïti - unique université publique du pays - et de son passé de lutte, de confrontation et de résistance, qui continue profondément mal-connu de ses voisins latino-américains, y-compris du Brésil. Il est notoire de préciser que cette méconnaissance ne se limite pas à l'Université haïtienne en particulier, mais s'étend au pays dans son ensemble. Dont la compréhension plus complexe et profonde est limitée par une couverture médiatique essentiellement caractérisée par l'exacerbation du tropicalisme (de l'exotisme), de la pauvreté ou de la tragédie haïtienne. À cette réalité s'ajoute le fait que depuis le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti a fait l'objet d'une série de discours ethnocentriques utilisés afin de justifier des politiques qui ne peuvent être qualifiées autrement que de colonialistes dans la mesure où se définissent comme le cheminement ou des instruments permettant de sauver le pays d'une supposée incapacité d'exiger par lui-même, voir de résoudre de manière autonome ses propres problèmes. Ce point du vue qui prévaut dans la majorité des discours internationaux, au delà de corroborer la thèse de la profonde précarité du pays en général ainsi que de son université publique en particulier, nous semble n'être que l'héritage de discours coloniaux qui légitiment l'exploitation d'un peuple par un autre. Il nous semble également que l'existence même d'une institution "d'élite", comme est perçue l'Université dans un milieu associé à la misère et à la privation est source d'inconfort, de perplexité et de confusion auprès de ceux qui se considèrent comme les créateurs légitimes de cette institution et gardiens de ses attributions et devoirs. Tout se passe comme si pays qui figure sur la liste des plus pauvres du monde, engagé dans la lutte contre la faim et les maladies, ne pouvait se "payer le luxe" d'avoir une Université et encore moins de revendiquer le droit d'avoir une Université distincte. Cette situation inconfortable de l'Université de l'état de Haïti a été détectée et analysée par diverses agences, ONGs, instituts internationaux de recherche et gouvernements étrangers impliqués en tant qu'auxiliaires de la reconstruction de Haïti et de son université. Ce point de vue, bien qu'ayant déjà été énoncé avant le tremblement de terre de 2010, a gagné du crédit après la tragédie. Tout se passe comme si la précarité de l'éducation haïtienne de l'après tremblement de terre devait inéluctablement rendre compte à des centaines d'organisations étrangères présentes dans le pays, justifiant leur existence, leur raison d'exister dans le pays. La réalité haïtienne perd chaque fois un peu plus de terrain pour laisser place à un scénario inventé, raconté, photographié et reproduit au point de rendre nécessaire la divulgation d'une autre analyse et d'autres regards sur Haïti. C'est donc l'objet de cette dissertation sur l'Université Publique du pays qui sera constituée de deux chapitres: le premier, sera dédié à la présentation et à la compréhension de Haïti à partir d'analyses réalisées par les Haïtiens eux-mêmes, contrebalancées par la littérature post-coloniale, incluant les épisodes emblématiques de l'histoire de Haïti et la lutte contre les stéréotypes les plus fréquents aux haïtiens. Ce chapitre servira de fondement à l'analyse complexe de l'université haïtienne, qui constituera le thème central du second chapitre de cette dissertation. Dans ce second chapitre nous tenterons de vérifier comment l'université interagit avec son entourage, contribuant au renforcement de la démocratisation du pays et à la reconstruction du pays après le tremblement de terre. Les principales sources utilisées dans ce chapitre sont haïtiennes. Enfin, nous réaliserons une analyse critique du contenu des rapports internationaux qui proposent de diagnostiquer "les maux" et de prescrire les "remèdes" à l'Université d'état, ignorant le fait que son propre mouvement étudiant allié à d'autres mouvements sociaux, ont déjà étudié la question et proposé leurs propres conclusions. Nous espérons que ces points de vues contenus ne peuvent continuer à être réduits au silence, c'est pourquoi nous revendiquons le droit au cri. / Esta dissertação dedica-se à apresentação e análise da Universidade de Estado do Haiti - única Universidade Pública do país – e sua história de luta, confronto e resistência, que permanece profundamente desconhecida por seus vizinhos latino-americanos, entre os quais se inclui o Brasil. Entendemos que esse desconhecimento não está restrito à Universidade haitiana, em particular, mas estende-se ao país, de forma geral, cuja compreensão mais complexa e densa vem sendo obstaculizada por uma cobertura midiática que geralmente é marcada pela exacerbação do exotismo, da pobreza ou da tragédia haitiana. Sucede que, desde o terremoto de janeiro de 2010, o Haiti vem sendo alvo de uma série de discursos etnocêntricos, empenhados em justificar práticas que só podem ser definidas como coloniais na medida em que se apresentam como caminho/instrumento de salvação do país de uma suposta “impossibilidade de existir por si próprio” ou de “resolver seus próprios problemas”. Esses discursos, que povoam relatórios internacionais de todos os gêneros, além de inspirar receituários para a superação da suposta inviabilidade do país, em geral, e da precariedade de sua Universidade Pública, em particular, nos parecem herdeiros dos discursos coloniais que legitimavam a exploração de um povo sobre outro. Parece-nos, ainda, que a existência de uma instituição “de elite”, como é entendida a Universidade, em um contexto absolutamente periférico, associado à miséria e à privação, causa incômodo, perplexidade e confusão naqueles que se consideram os legítimos criadores de tal instituição e definidores de seus contornos e rumos. Tudo se passa como se um país que figura na lista dos mais pobres do mundo, engajado em não perecer de fome e doença, não pudesse “dar-se ao luxo” de ter uma Universidade e menos ainda de reclamar uma Universidade distinta. É nesse sentido que, nos parece, vem sendo percebida e analisada a Universidade de Estado do Haiti por uma série de agências multilaterais, ONGs, Institutos internacionais de pesquisa e governos estrangeiros, empenhados em “auxiliar a reconstrução do Haiti” e de sua Universidade, por meio de uma série de diagnósticos e recomendações que apesar de já virem sendo produzidos desde antes do terremoto de 2010, ganham reforços após a tragédia. Tudo se passa como se a precariedade da educação haitiana pós-terremoto estivesse a fornecer uma inelutável “razão de ser” às centenas de organizações estrangeiras presentes no país, justificando sua permanência e conferindo-lhes o reconhecimento e a importância buscados. O Haiti real perde cada vez mais espaço nesse cenário inventado, discursado, fotografado e reproduzido hermeticamente, a ponto de tornar-se imperiosa a divulgação de outras versões, outras dimensões, outros olhares sobre o Haiti. Aí se inscreve essa narrativa sobre a Universidade Pública no país que está dividida em dois capítulos: o primeiro, destinado à compreensão do Haiti a partir de análises feitas pelos próprios haitianos, temperada pela análise pós-colonial, e que compreende os episódios mais emblemáticos de sua história e a desconstrução dos estereótipos mais comumente atribuídos ao seu povo. Esse capítulo será a antessala para a análise complexa da Universidade Haitiana, que constitui o tema do segundo capítulo do trabalho. Nele, nossa proposta é a de verificar como a Universidade tem-se relacionado com seu entorno, contribuído para o fortalecimento democrático do país e para sua reconstrução no período pós-terremoto. As principais fontes utilizadas também nesse capítulo são haitianas. Ao final, conduzimos uma análise crítica do conteúdo dos relatórios internacionais que se propõem a diagnosticar “as doenças” e indicar “remédios” à Universidade de Estado, ignorando que seu próprio movimento estudantil, aliado a outros movimentos sociais, já vem trabalhando nesse sentido e produzindo suas próprias conclusões. Imaginamos que a palavra contida não será capaz de enfrentar o silencio que as mantem desconhecidas, por isso reivindicamos a potência e o drama do grito. / This dissertation is dedicated to the presentation and analysis of the State University of Haiti - the only public university in the country - and its history of struggle, resistance and confrontation, which remain deeply unknown to their Latin American neighbors, among which includes Brazil . We understand that this ignorance is not restricted to the University of Haiti, in particular, but extends to the country in general, whose more complex and dense understanding has been hampered by a media coverage that is usually marked by the exacerbation of exoticism, poverty or the Haitian tragedy. It follows that, since the earthquake of January 2010, Haiti has been the target of a series of ethnocentric speeches, committed to justify practices that can only be defined as colonialists as they present themselves as path / instrument of salvation of the country, alleged "unable to exist on its own" or "solve it´s own problems." These speeches, found in all sorts of international reports, are inspiring prescriptions for overcoming the supposed impracticability of the country in general, and the precariousness of their Public University, in particular, seem to be heirs of colonialist discourses that legitimized the exploitation of one people over another. It seems, though, that the existence of an "elite" institution, as the university is understood, in a context quite peripheral, associated with poverty and deprivation, cause annoyance, perplexity and confusion in those who consider themselves the legitimate builders of such institution and the designers of its contours and directions. It is as if a country that is on the list of the world's poorest, engaged in not perish from hunger and disease, could not "afford the luxury" of having an university, let alone claim a distinct University. In that sense, it seems, has been perceived and analyzed the State University of Haiti through a series of multilateral agencies, NGOs, international research institutes and foreign governments, committed to "assist the reconstruction of Haiti" and its University, through a series of diagnoses and recommendations, which despite already being produced since before the 2010 earthquake, gain reinforcements after the tragedy. It is as if the precariousness of the Haitian education post-earthquake was to provide an ineluctable "raison d'être" of hundreds of foreign organizations in the country, justifying his stay and giving them the recognition and importance fetched. The real Haiti loses more and more space in this invented, spoken, photographed and played tightly scenario, to the point of becoming compelling the disclosure of other versions, other dimensions, other looks on Haiti. There inscribes this narrative about the Public University on Haiti, that is divided into two chapters: the first, for the understanding of Haiti from analyzes made by the Haitians themselves, tempered by postcolonial analysis, and comprising the most iconic episodes of its history and deconstruction of stereotypes commonly attributed to his people. This chapter will be the anteroom to the complex analysis of Haitian University, which is the theme of the second chapter of the work. In it, our proposal is to see how the University has been related to its surroundings, contributed to strengthening democracy in the country and its reconstruction in post-earthquake scenario. The main sources used in this chapter are also Haitian. Finally, we conduct a critical analysis of the content of international reports that purport to diagnose "diseases" and indicate "remedies" to the University of the State, ignoring that it´s own student movement, combined with other social movements, has already been working in this direction and producing their own conclusions. We imagine that the contained word will not be able to face the silence that keeps Haiti unknown, so, we claim the power and the drama of a scream. / Esta disertación está dedicada a la presentación y análisis de la Universidad de Estado de Haití - la única universidad pública del país - y su historia de lucha, confrontación y resistencia, que sigue siendo profundamente desconocida para sus vecinos latinoamericanos, entre los que se incluye a Brasil. Entendemos que esta ignorancia no se limita a la Universidad de Haití, en particular, sino que se extiende al país en general, cuya comprensión más compleja y densa se ha visto obstaculizada por una cobertura mediática que suele estar marcada por la exacerbación del exotismo, de la pobreza o de la tragedia haitiana. De ello se desprende que, desde el terremoto de enero de 2010, Haití ha sido objeto de una serie de discursos etnocéntricos, comprometidos para justificar prácticas que sólo pueden ser definidos como coloniales uma vez que se presentan como ruta / instrumento de la salvación del país para una supuesta "incapacidad para existir por sí mismo" o "resolver sus propios problemas". Estos discursos, que proponen recetas para salir de una supuesta inviabilidad del país en general, y la precariedad de su Universidad Pública, en particular, parecen herederos de los discursos coloniales que legitimaban la explotación de un pueblo sobre otro. Parece, sin embargo, que la existencia de una institución "elite" como se entiende la universidad, en un contexto periférico, asociado a la pobreza y la privación, causa perplejidad y confusión en aquellos que se consideran a sí mismos los criadores legítimos de dicha institución y responsables por la definición de sus contornos y dirección. Es como si un país que está en la lista de los más pobres del mundo, dedicado a no perecer de hambre y enfermedad, no se pueda "permitirse el lujo" de tener una universidad y mucho menos pretender una universidad distinta. En ese sentido, al parecer, la Universidad del Estado de Haití ha sido percibida y analizada a través de una serie de organismos multilaterales, organizaciones no gubernamentales, institutos de investigación internacionales y gobiernos extranjeros, comprometidos a "ayudar a la reconstrucción de Haití" y su Universidad, a través de una serie de diagnósticos y recomendaciones, que sólo aumentaron después de el terremoto de 2010. Es como si la precariedad de la educación post-terremoto de Haití estuviera a proporcionar una ineluctable "raison d'être" de los cientos de organizaciones extranjeras en el país, lo que justifica su permanencia y les garantiza el reconocimiento y la importancia deseados. El Haití real pierde cada vez más espacio en este escenario inventado, hablado, fotografiado y reproducido herméticamente, hasta el punto en que la revelación convincente de otras versiones, otras dimensiones, otras miradas sobre Haití se torna imprescindible. Allí se inscribe esta narrativa de la Universidad Pública en el país, que se divide en dos capítulos: el primero, dirige se a la comprensión de Haití a partir de los análisis realizados por los propios haitianos, templado por la literatura pos-colonial, que comprenden los episodios más emblemáticos de la historia de Haití y la confrontación de los estereotipos más fuertemente atribuidos a su gente. Este capítulo será la antesala del análisis complejo de la Universidad de Haití, que es el tema del segundo capítulo. En ello, nuestra propuesta es ver cómo la Universidad se ha relacionado con su entorno, ha contribuido a fortalecer la democracia en el país y su reconstrucción tras el terremoto. Las principales fuentes utilizadas en este capítulo son también haitianas. Por último, realizamos un análisis crítico del contenido de los informes internacionales que pretenden diagnosticar las "enfermedades" e indicar "soluciones" a la Universidad del Estado, ignorando que su propio movimiento estudiantil, junto con otros movimientos sociales, ha estado trabajando en esta dirección y produciendo sus propias conclusiones. Imaginamos que la palabra contenida no será capaz de hacer frente al silencio que mantiene el Haití un desconocido, por lo que reivindico al poder y al drama del grito.
7

Les Fondations, acteurs de l'émergence des nouvelles technologies dans les pays non hégémoniques : le cas des micro et nanotechnologies au Mexique. / The Foundations, actors in the emergence of new technologies in non-hegemonic countries : the case of micro and nanotechnologies in Mexico

Robles Belmont, Eduardo 19 December 2011 (has links)
Cette recherche porte sur la présence d'une fondation philanthropique dans l'émergence des nouvelles sciences et technologies dans un pays non hégémonique : le cas de la Fondation Mexique – Etats-Unis pour la Science (FUMEC) dans l'émergence des micro et nanotechnologies au Mexique. Ce travail de recherche part d'une série d'observations des dynamiques du développement de ces technologies émergentes dans ce pays. Lors de ces observations, il a été noté une forte présence de la FUMEC dans ces processus et ceci a attiré l'attention de cette recherche sur les fonctions accomplies par cette fondation. Cette thèse questionne la modélisation des relations des acteurs traditionnellement pris en compte dans les processus des changements technologiques (Etat, université et industrie), car les organismes philanthropiques ont été négligés dans les études sur les changements technologiques. Ce travail propose donc d'élargir l'éventail des acteurs à prendre en compte dans les modèles théoriques de ces études ; il s'agit de prendre en compte les organismes philanthropiques et non gouvernementaux comme des acteurs centraux. Tout au long de ce texte, la thèse montre l'importance de la place et de l'action de la FUMEC dans l'installation des infrastructures, la création de réseaux scientifiques, la formation des ressources humaines, le transfert des connaissances, la commercialisation et la dissémination de la technologie des micro-systèmes au Mexique. L'analyse des fonctions et des actions des organismes philanthropiques dans ces processus ne confirme pas seulement l'importance de tels organismes dans les changements technologiques, mais il signale également leur influence sur les politiques scientifique et technologique dans les pays non hégémoniques / This doctoral thesis deals with the presence of a philanthropic foundation in the emergence of new sciences and technologies in a non-hegemonic country. The case of the United States – Mexico Foundation for Science (FUMEC) in the emergence of micro and nanotechnology in Mexico. This research work, part of a series of observations on the development dynamics of these emerging technologies in this country. During these observations, it has been pointed out a strong presence of the FUMEC in this has attracted the attention of this research on the functions performed by the foundation in these processes. This doctoral thesis questions the modeling of relations actors, traditionally taken into account in the processes of technological change (State, University and Industry), as philanthropic organizations have not been considered in the studies of technological change. This research proposed to extend the range of actors to take into account in theoretical models in these studies. In other words, this thesis proposes to take into account the non-governmental and philanthropic organizations as central players in technological changes. Throughout the text, this work shows the importance of the position and action of the FUMEC in the installation of infrastructure, creation of scientific networks, human resources training, knowledge transfer, commercialization and dissemination of microsystems technology in Mexico. The analysis of the philanthropic organizations functions and actions in these processes not only confirms the importance of these organisms, but also highlights the influence of these organisms in scientific and technological policies in non-hegemonic countries / Esta investigación de la tesis de doctorado trata sobre la presencia de una fundación filantrópica en la emergencia de nuevas ciencias y tecnologías en un país no hegemónico: el caso de la Fundación México – Estados Unidos por la Ciencia(FUMEC) en la emergencia de las micro y Nanotecnologías en México. Este trabajo de investigación, parte de una serie de observaciones de las dinámicas del desarrollo de estas tecnologías emergentes en este país. Durante estasobservaciones, ha sido señalada una fuerte presencia de la FUMEC y esto ha llamado la atención de esta investigación sobre las funciones desempeñadas por esta fundación en estos procesos. Esta tesis doctoral cuestiona la modelización de las relaciones de los actores tradicionalmente tomados en cuenta en los procesos de cambios tecnológicos (Estado, Universidad e Industria), ya que los organismos filantrópicos no han sido considerados. Este trabajo de investigación propone entonces ampliar el abanico de actores a tomar en cuenta en los modelos teóricos en estos estudios. En otras palabras, propone tomar en cuenta los organismos filantrópicos y no gubernamentales como actores centrales en los cambios tecnológicos. A lo largo del texto, la tesis muestra la importancia de la posición y de la acción de la FUMEC en la instalación de infraestructuras, la creación de redes científicas, la formación de recursos humanos, la transferencia de conocimientos, la comercialización y la diseminación de la tecnología de los microsistemas en México. El análisis de las funciones y de las acciones de los organismos filantrópicos en estos procesos no confirma solamente la importancia de este tipo de organismos, sino que también resalta la influencia de estos organismos en las políticas científica y tecnológica en los países no hegemónicos

Page generated in 0.062 seconds