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從再生產的角度論社會安全制度之本質 / Historical analysis of the social security system from the perspective of reproduction王明聖, Wang, Ming-Shon Unknown Date (has links)
本文主要論述在於透過歷史的鋪陳來指出社會演化的動力,並非完全是由於市場的力量所促成的,當然這並非否定市場在工業資本主義之社會中所扮演的角色。生活在今日資本主義的社會,日常的生活完全無法脫離市場的控制,似乎誤認市場力量是主導社會進步的重要因素。然而從前資本主義社會到資本主義社會的演化過程中,可以發現市場的形成其實是透過人為的因素而形成(古典自由主義經濟學者號稱自律性市場機制--「看不見的手」只是一種烏托邦式的幻想)。前商品化時期作為生活總體的生產與再生產樣式,也由於勞動力的商品化而漸漸被區分為公、私領域的劃分。的確市場在工業資本主義社會中扮演的角色更重於往昔,可是從先進工業國家的資本主義經濟發展來看,只是國家對於市場控制程度大小改變的循環罷了,從來就沒有脫離控制的範圍--「自律性市場」根本不存在。經濟學者認為經濟發展就是景氣、蕭條、復甦等階段的不斷循環,市場會自動地調節,從歷史的資料中卻可明確地發現,國家的干預也隨著這種循環發展而不斷地縮小和擴大著干預規制的政策。在工業資本主義「牟利」的法則運作下,資本所追尋的就是「獲利率」,不斷地透過任何方式來膨脹擴大自身的價值,這種過程是透過生產、消費與在生產之間的相互流通來達成,光靠市場的力量事無法達成的,必須配合著國家和家戶單位等外部制度的配合才能達成,也就是工業資本必須透過與社會安全制度、父權主義的相互配合,才能使得生產樣式能夠順利的運行而使工業資本主義更加發達成熟。因為工業資本主義並無法製造出源源不絕的勞動力其必須透過家庭來作為勞動力在生產的單位,國家此時扮演重要的規制角色(透過社會政策)。為了打通商品的通路,必須增加消費者的購買能力或者避免大量的生產過剩(銷毀生產資料)。然而資本運行的邏輯是不斷地剝削工資以作為資本的繼續在生產的基礎,各國社會安全制度的出現也就是作為一種「社會薪資」的形式來彌補工作薪資的不足以增進消費能力,維持家戶單位的再生產機制(其補助對象往往是以家戶單位的形式進行),工業資本主義在家庭之外創造了工作薪資,並且需要女性在家內從事再生產的勞動以培育工業資本主義系統所需要的未來勞動者和現役勞動者的再生產。其是透過透過集體、個體的消費和再生產的保護,以維持工業資本主義生產的機制能夠正常運行。然而社會薪資的來源是來自稅收,這意味著勞動力成本的變相提昇,往往又制約了產品在國際市場上的競爭能力,在全球化經濟發展的前提下,有可能會造成產業資本的外移(往低勞動成本、環境政策不受限制),對於一國的經濟發展會有較不利的影響,國家整體為了民族國家的利益要不是對國內產業進行轉型,以適應另一波的經濟發展潮流,要不然就是對於經濟發展政策有所妥協讓步,然而這是似乎是對於國家機器資本積累和合法性之間的重大考驗,而這也正是生產與再生產樣式之間產生矛盾的危機所在。
工業資本主義的生產模式的確為人類的社會帶來了許多便利之處:如生活品質的提昇、科技的進步、交通的發達...,可是在此前提之下,相對犧牲的是包括勞動力、土地、貨幣....等都被工業資本主義商品化了。再利潤極大化的追逐之下,造成勞動力的壓榨、環境的破壞,貨幣資本如同惡鬼遊魂以最迅速的身影往利潤之處到流竄....,人、土地、貨幣不再是原本的意義形式,完全被物化,而轉變為追求利潤工具的形式而存在,徹徹底底地被市場的力量所扭曲。
這種商品化的形式擴大了貧富差距、增加了從屬勞動者維生的壓力,甚至對於孕育萬物生存的環境系統業產生了相當的破壞,這種對於勞動力(來自於家計單位)、生產資料(來自於自然)的不斷吸取,就好像永遠無法滿足的巨靈為的就是剩餘價值的剝削機制,那裡可獲利那裡就有它的存在(準備投胎吸取利潤),實質的經濟體制也如同孩童的玩具般被其把弄再手中。
隨著全球化經濟發展、電訊的快速傳遞等機制加速了資本的流動,這種資本的增值只會更加加深對於勞動價值的剝削,資本的競爭賽只是以另外一種形式呈現--非資本擁有者地區(往往是資本主義發展位於半邊陲或邊陲地區的國家)的競爭角力、某地區的金融風暴危機的產生--透露出生產過剩(也就是消費不足)的訊息,這也會挑戰福利國家對於人民的承諾。
然而福利國家的出現不僅只是作為經濟的功能而存在,其可以說是國家作為調節生產和再生產樣式之間平衡的機制,其更是國家對於人民政治和道德上的承諾,也將是影響未來社會演變的重要社會機制。再強調商品競爭的全球化經濟環境中,似乎正在考驗著不同福利體制國家在經濟發展和人民生活承諾上之間的權衡,而這也正是社會和市場兩種力量不斷辯證的過程。期待的是一個進步、去商品化的社會,到時人與自然將不再被扭曲。
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Arrangements résidentiels, transferts familiaux et santé des personnes âgées en Afrique subsaharienne : cas du SénégalYakam Yemtchoua, Willy Adrien 06 1900 (has links)
Alors que la question du vieillissement de la population dans les pays d’Afrique subsaharienne ne semble pas être particulièrement préoccupante pour l’instant, les conditions de vie des personnes âgées s’imposent graduellement comme un enjeu majeur de prise en charge sociale au regard de la croissance rapide de leur effectif. Les systèmes formels de retraite, d'assurance maladie et de protection sociale destinés aux personnes âgées vivant dans la plupart de ces pays demeurent quasiment inexistants, malgré la ratification et l’adoption de plusieurs conventions et recommandations internationales visant l’amélioration de leurs conditions de vie. Compte tenu de ces faiblesses, la famille est très souvent présentée comme la principale source de soutien des personnes âgées dans le besoin à travers leurs arrangements résidentiels, notamment la cohabitation avec d’autres personnes (conjoint, enfants adultes ou autres parentés), mais aussi par le biais des transferts financiers ou matériels qu’elles reçoivent en provenance de la famille qui vit en dehors de leur ménage.
L’objectif principal de la présente thèse est de contribuer aux connaissances actuelles sur les conditions de vie et de santé des personnes âgées en examinant leurs modes de cohabitation, les transferts de ressources qu’elles pourraient recevoir du réseau familial externe au ménage, les liens entre ces deux formes de soutien et leurs corrélations avec l’état de santé des personnes âgées vivant en contexte d’Afrique subsaharienne (le Sénégal). Afin d’atteindre cet objectif, trois articles scientifiques empiriques ont été rédigés en utilisant d’une part les données des trois derniers recensements de la population du Sénégal (1988, 2002 et 2013) et d’autre part, la deuxième Enquête Pauvreté et Structure Familiale au Sénégal réalisée en 2011.
Le premier article propose un portrait des arrangements résidentiels des personnes âgées notamment les situations où elles vivent avec/sans leur conjoint et/ou leurs enfants adultes selon le sexe et examine leur évolution à travers le temps. Les résultats suggèrent que la réalité du vieillissement est très différente pour les hommes et pour les femmes. Les hommes sont plus susceptibles de vivre accompagnés par leur conjointe et au moins un enfant adulte tandis que les femmes âgées sont beaucoup plus susceptibles de vivre sans conjoint mais avec un enfant adulte pour des raisons de veuvage, de séparation ou de divorce. En revanche, vivre seul tout comme vivre à la fois sans conjoint et sans autre adulte demeure un mode de cohabitation très marginal chez les personnes âgées au Sénégal, quel que soit leur sexe. Par ailleurs, les résultats ont aussi permis de constater qu’au fil des récentes décennies, il n’y a pas eu de changements majeurs dans les modes de cohabitation des personnes âgées, bien qu’on note des prémices d’une augmentation de la proportion des hommes qui vivent seuls ou sans conjoint ni adulte notamment chez les générations plus récentes.
Le second article vise à améliorer notre compréhension des mécanismes de soutien familial dans le contexte des pays en développement en examinant dans quelle mesure les modes de cohabitation des personnes âgées sont associées à la réception de transferts financiers ou matériels provenant de la famille qui vit en dehors de leur ménage. Les résultats mettent en évidence un avantage net des femmes à recevoir des transferts familiaux nets positifs par rapport aux hommes pour certains arrangements résidentiels. Il ressort également que le fait de vivre sans mari ni enfant adulte augmente significativement la probabilité pour les femmes âgées de recevoir un soutien de la part de membres de la famille non-cohabitants, comparativement à celles qui vivent à la fois avec un conjoint et un enfant adulte plus jeune. Toutefois, ces différences ne se sont pas révélées significatives chez les hommes âgés.
Dans le cadre du troisième article de la thèse, nous avons examiné dans quelle mesure la composition du ménage des personnes âgées et les transferts qu’elles reçoivent de la famille hors ménage sont associés à leur état de santé. L’utilisation d’une stratégie analytique prenant en compte des potentiels biais d’endogénéité a permis de constater que les femmes âgées qui vivent sans conjoint et sans adulte ont une probabilité plus élevée de déclarer une moins bonne santé que celles qui vivent avec l’un ou l’autre, ou les deux. En revanche, les différences en matière de santé perçue selon les types d’arrangements résidentiels ne se sont pas révélées significatives chez les hommes. Par ailleurs, il existe un désavantage en matière de perception de la santé chez les femmes qui n’ont pas reçu de transferts de la famille hors ménage, mais chez les hommes le rôle de ces transferts reste mitigé.
Globalement, les résultats de cette thèse suggèrent que les gouvernements devraient tenir compte des arrangements résidentiels des personnes âgées et du soutien du réseau familial externe à leur ménage afin d'optimiser l'impact des politiques et des interventions sur leur santé. / While the issue of population aging in sub-Saharan African countries does not seem to be of particular concern at present, the living arrangements of the older people are gradually becoming a major social issue given the rapid growth of their numbers. Generalized formal pension, health insurance and social protection systems for the older people living in most of these countries remain almost non-existent, despite the ratification and adoption of several international conventions and recommendations aiming to improve their living conditions. Given these limitations, the family is most often presented as the main source of support for older people in need through their living arrangements, including cohabitation with others (spouse, adult children, or other relatives), but also through the financial or material transfers received from family living outside their household.
The main objective of this thesis is to contribute to the current knowledge on the living and health conditions of the older people, by examining their living arrangements, the resource transfers they might receive from the family network outside their household, the links between these two forms of support and their correlations with the health status of older people living in a sub-Saharan African context (Senegal). To achieve this objective, three empirical scientific articles were written using data from the last three population censuses in Senegal (1988, 2002, and 2013) and from the second Poverty and Family Structure Survey in Senegal conducted in 2010-2011.
The first article presents a description of the residential arrangements of older people, especially situations where they live with their spouse and/or adult children, according to gender, and examines their evolution over time. The results suggest that the reality of aging is very different for men and women. Men are more likely to live accompanied by their spouse and at least one adult child, while older women are much more likely to live without a spouse but with an adult child due to widowhood, separation, or divorce. On the other hand, living alone as well as living without a spouse and without another adult remains a very unusual for both older men and women in Senegal. The results also show that over recent decades, there have been no major changes in other cohabitation patterns among the older adults, although there are signs of an increase in the proportion of men living alone or without a spouse or adult, especially among the more recent generations.
The second paper aims to improve our understanding of family support mechanisms in the context of developing countries by examining the extent to which older people's living arrangements are associated with the receipt of financial or material transfers from family living outside their household. The results show a net advantage of women over men in terms of receiving positive net family transfers for some residential arrangements. It also shows that living without a husband or adult child significantly increases the likelihood that older women will receive support from non-cohabiting family members, compared to those living with both a spouse and a younger adult child. This pattern, however, was not significant for older men.
In the third article of the thesis, which examines the extent to which older adults' household composition and the transfers they receive from non-household family are associated with their health status, it was found that older women who live without a spouse or other adult have a higher likelihood of reporting poorer health than those who live with one or both. In contrast, differences in self-rated health by type of living arrangement were not found to be significant for men. In addition, there was a disadvantage in self-rated health for women who did not receive non-household family transfers, while for men the role of such support was less clear.
Overall, the results of this thesis suggest that governments should take into account older adults' living arrangements and non-household family support in order to optimize the impact of policies and interventions on their health status.
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