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La poésie comme paysage de l'être : écrire et penser la poésie dans l'oeuvre de Jacques Garelli / Poetry as a landscape of being : jacques Garelli's philosophy of the poetic word

Marino, Marianna 30 April 2010 (has links)
L’œuvre de Jacques Garelli se fonde sur un entrelacs de poésie et philosophie qui se manifeste dans l’écriture à travers une approche phénoménologique du texte poétique (et littéraire en général). Ainsi, les ressources du poème (dont il faut retenir en particulier l’image, véritable noyau de la pensée garellienne de la poésie) concourent à une reconfiguration des processus qui ont amené à sa création et qui rendent sa réception possible. La lecture est en fait un autre élément constitutif de l’originalité de l’auteur : elle est en premier lieu l’expérience de deux dimensions, temporelle et ‘mondanéisante’, du texte. Ce sont des dimensions que l’écriture poétique déploie grâce à son tissu sonore et à son réseau d’images : la lecture ne peut donc pas se réduire à un déchiffrement, car elle touche l’être entier du lecteur (ses perceptions, ses souvenirs, etc.). Ces prémisses vont aboutir à l’analyse de la question du lieu, notion qui offre une synthèse efficace et, en même temps, la possibilité d’une rencontre de l’expérience sensible et de la dimension ontologique du poème. Rencontre qui se réalise justement dans ce paysage de l’être que l’écriture garellienne dessine. À travers les images, les rythmes, les évocations qu’elle peut déclencher, la poésie se transforme en une expérience qui nous met en question, grâce aussi à une parole qui, avant de dire, est. / Jacques Garelli’s works rely on a chiasmus of philosophy and poetry that he realizes through a phenomenologic approach to the poetic (and generally literary) text. The poem’s linguistic resources (among which, the image – the centre of Garelli’s philosophy of poetry) can thus reconfigurate those processes that create the text and make its reading possible. Reading is another main aspect of the author’s originality : it is first of all an experience of the temporalization and of the worldhood that the text contains. Poetic writing unfolds these two dimensions through its weaving sounds and its imagery : reading is not, therefore, an act of decoding, since it involves the reader’s whole being (his perceptions, his memories, etc.). After these premises, the thesis analyses the question du lieu, which can be considered the synthesis of Garelli's issues. In addition, this notion offers the possibility that the sensible experience and the ontological dimension of the poem can converge on that ‘paysage de l’être’ drawn by Garelli’s writing. Poetry, thanks to its images, its rythms, and its suggestions, focuses on a word which is firstly a form of being rather than a form of language.
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L'écriture comme intensité : la vision métaphorique à travers l'oeuvre de Reinaldo Arenas

Labarias, Eva 04 1900 (has links)
En observant le foisonnement de métaphores de la lumière et de la vision dans l’œuvre de Reinaldo Arenas – l’accentuation de la couleur, l’éblouissement, la brûlure et le dédoublement – cette thèse s’interroge sur la vision de l’écriture formulée dans et à partir de ces images, et sur les implications de cette vision. Constatant à travers cette réflexion l’inscription à même le langage des images de la lumière et de la vision – de la réflexion à la clarté, en passant par l’image et la lucidité – cette thèse délibère, à travers l’œuvre de Reinaldo Arenas et celle de Jorge Luis Borges, sur une définition de l’écriture comme intensité, notion et image empruntées au registre du sensible par le détour de la physique. Le premier chapitre s’intéresse à la couleur comme phénomène de la vision, du sensible, de l’affect et de la nuance, ainsi qu’à la métaphore de la cécité abordée par Borges et par Paul de Man comme phénomène de la lecture, points d’entrée à une réflexion sur l’écriture. Le second chapitre aborde la notion d’éblouissement en tant qu’intensité de la lumière et temporalité de la prise de conscience lucide, définissant ainsi une vision du temps et les affinités entre la temporalité de l’écriture et celle de l’image poétique. Le troisième chapitre, réitérant la question de la relation au temps – historique et narratif –, réaffirme les inflexions du langage en fonction de la lumière, c’est-à-dire la relation entre l’aspect « lumineux » du langage, l’intensité de la lumière et l’intensité de l’écriture (entendue comme écriture littéraire), en explorant le seuil (la destruction par le feu) mis en lumière par l’image du phénix, figure mythique et littéraire de la transformation des images, selon la définition de l’imagination proposée par Gaston Bachelard. Enfin, la double conclusion (une conclusion en deux parties, ou deux conclusions réfléchies l’une dans l’autre), relie les images poétiques de la lumière évoquées et leurs implications en examinant la portée d’une vision de l’écriture comme intensité. Cette idée est élaborée à travers l’image finale du double, figure littéraire constitutive et omniprésente à la fois chez Arenas et chez Borges, image non seulement de la relation entre le personnage et son double (qui relève de l’hallucination ou de l’imagination, images, encore une fois, de la vision), mais aussi de la relation entre l’auteur et le texte, le lecteur et le texte, l’écriture et le temps. La double conclusion vise le dédoublement et redoublement comme figures de l’intensité dans l’écriture. Le lien entre la vision métaphorique et l’écriture comme intensité est donc articulé par la métaphore, telle qu’entendue par Borges, élargie à l’image poétique dans la perspective de Gaston Bachelard ; elle s’appuie sur la vision de la littérature pensée et écrite par Arenas. La réflexion est double : dans le texte et sur le texte, au plan poétique et au plan d’une réflexion sur l’écriture d’Arenas ; sur l’écriture et, implicitement, sur la littérature. / Plunging into the work of Cuban writer Reinaldo Arenas, this thesis examines the connection between Arenas’ exuberant choice of metaphors related to light and vision – such as color, dazzle, fire, the double – and the potential meanings and implications of a narrative strategy based on such images. By underlining the persistence, within language itself, of images related to light and vision – such as reflection, clarity, lucidity and illumination –, as well as by examining the work of Reinaldo Arenas as well as of Jorge Luis Borges, this thesis offers a definition of writing as an experience characterized by intensity. The first chapter analyzes how color as a visual phenomenon relates to the emotional realm and to the senses, as well as to their nuances ; following which, it exposes the metaphor of blindness within the experience of reading, as evoked by Borges and Paul de Man, leading to a reflection on writing. The second chapter deals with the notion of dazzle as being, at once, a visual experience, and the very moment of awareness, thus reflecting on the concept of time, and on the understanding of writing, although perceived as linear, as grounded in a temporality similar to that of the poetic image. The third chapter expands on the notion of a relationship between historical time, fictional time, narration, and light, emphasis being placed on the parallel between light intensity and narrative intensity, based on the “igniting” origins of language. Drawing on Gaston Bachelard’s definition of imagination, it discusses the notion of threshold (where ignition leads to destruction) symbolized by the Phoenix, a mythical and literary figure of the transformation of images. Finally, the two-fold conclusion (a double conclusion or two reflecting conclusions) brings together the metaphors related to light that have been discussed in the previous chapters within the perspective of writing as an experience characterized by intensity. Through the metaphor of the double that pervades and informs Arenas’ as well as Borges’ works, the relational and double nature of narration comes to life at the intersection between the character and his doubles (also an effect of vision as a creation of imagination or hallucination), between the author’s expression and the reader’s interpretation, between literature and time. The metaphors related to doubling recurring in Arenas’ work offer a sense of intensification which summons up a vision of writing characterized by intensity. Thus, the connection between poetic thinking and narration is established through a metaphor, as defined by Borges and expanded through Gaston Bachelard’s notion of poetic imagery, and it is grounded in Reinaldo Arenas’ constant play between formal expression and narrative content. Implicit is a double reflection, on literature and time.
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L'écriture comme intensité : la vision métaphorique à travers l'oeuvre de Reinaldo Arenas

Labarias, Eva 04 1900 (has links)
En observant le foisonnement de métaphores de la lumière et de la vision dans l’œuvre de Reinaldo Arenas – l’accentuation de la couleur, l’éblouissement, la brûlure et le dédoublement – cette thèse s’interroge sur la vision de l’écriture formulée dans et à partir de ces images, et sur les implications de cette vision. Constatant à travers cette réflexion l’inscription à même le langage des images de la lumière et de la vision – de la réflexion à la clarté, en passant par l’image et la lucidité – cette thèse délibère, à travers l’œuvre de Reinaldo Arenas et celle de Jorge Luis Borges, sur une définition de l’écriture comme intensité, notion et image empruntées au registre du sensible par le détour de la physique. Le premier chapitre s’intéresse à la couleur comme phénomène de la vision, du sensible, de l’affect et de la nuance, ainsi qu’à la métaphore de la cécité abordée par Borges et par Paul de Man comme phénomène de la lecture, points d’entrée à une réflexion sur l’écriture. Le second chapitre aborde la notion d’éblouissement en tant qu’intensité de la lumière et temporalité de la prise de conscience lucide, définissant ainsi une vision du temps et les affinités entre la temporalité de l’écriture et celle de l’image poétique. Le troisième chapitre, réitérant la question de la relation au temps – historique et narratif –, réaffirme les inflexions du langage en fonction de la lumière, c’est-à-dire la relation entre l’aspect « lumineux » du langage, l’intensité de la lumière et l’intensité de l’écriture (entendue comme écriture littéraire), en explorant le seuil (la destruction par le feu) mis en lumière par l’image du phénix, figure mythique et littéraire de la transformation des images, selon la définition de l’imagination proposée par Gaston Bachelard. Enfin, la double conclusion (une conclusion en deux parties, ou deux conclusions réfléchies l’une dans l’autre), relie les images poétiques de la lumière évoquées et leurs implications en examinant la portée d’une vision de l’écriture comme intensité. Cette idée est élaborée à travers l’image finale du double, figure littéraire constitutive et omniprésente à la fois chez Arenas et chez Borges, image non seulement de la relation entre le personnage et son double (qui relève de l’hallucination ou de l’imagination, images, encore une fois, de la vision), mais aussi de la relation entre l’auteur et le texte, le lecteur et le texte, l’écriture et le temps. La double conclusion vise le dédoublement et redoublement comme figures de l’intensité dans l’écriture. Le lien entre la vision métaphorique et l’écriture comme intensité est donc articulé par la métaphore, telle qu’entendue par Borges, élargie à l’image poétique dans la perspective de Gaston Bachelard ; elle s’appuie sur la vision de la littérature pensée et écrite par Arenas. La réflexion est double : dans le texte et sur le texte, au plan poétique et au plan d’une réflexion sur l’écriture d’Arenas ; sur l’écriture et, implicitement, sur la littérature. / Plunging into the work of Cuban writer Reinaldo Arenas, this thesis examines the connection between Arenas’ exuberant choice of metaphors related to light and vision – such as color, dazzle, fire, the double – and the potential meanings and implications of a narrative strategy based on such images. By underlining the persistence, within language itself, of images related to light and vision – such as reflection, clarity, lucidity and illumination –, as well as by examining the work of Reinaldo Arenas as well as of Jorge Luis Borges, this thesis offers a definition of writing as an experience characterized by intensity. The first chapter analyzes how color as a visual phenomenon relates to the emotional realm and to the senses, as well as to their nuances ; following which, it exposes the metaphor of blindness within the experience of reading, as evoked by Borges and Paul de Man, leading to a reflection on writing. The second chapter deals with the notion of dazzle as being, at once, a visual experience, and the very moment of awareness, thus reflecting on the concept of time, and on the understanding of writing, although perceived as linear, as grounded in a temporality similar to that of the poetic image. The third chapter expands on the notion of a relationship between historical time, fictional time, narration, and light, emphasis being placed on the parallel between light intensity and narrative intensity, based on the “igniting” origins of language. Drawing on Gaston Bachelard’s definition of imagination, it discusses the notion of threshold (where ignition leads to destruction) symbolized by the Phoenix, a mythical and literary figure of the transformation of images. Finally, the two-fold conclusion (a double conclusion or two reflecting conclusions) brings together the metaphors related to light that have been discussed in the previous chapters within the perspective of writing as an experience characterized by intensity. Through the metaphor of the double that pervades and informs Arenas’ as well as Borges’ works, the relational and double nature of narration comes to life at the intersection between the character and his doubles (also an effect of vision as a creation of imagination or hallucination), between the author’s expression and the reader’s interpretation, between literature and time. The metaphors related to doubling recurring in Arenas’ work offer a sense of intensification which summons up a vision of writing characterized by intensity. Thus, the connection between poetic thinking and narration is established through a metaphor, as defined by Borges and expanded through Gaston Bachelard’s notion of poetic imagery, and it is grounded in Reinaldo Arenas’ constant play between formal expression and narrative content. Implicit is a double reflection, on literature and time.

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