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Etude de la Bio-écologie des Névroptères dans une perspective de lutte biologique par conservation.

Villenave-Chasset, Johanna 24 February 2006 (has links) (PDF)
Dans l'optique de lutte biologique par conservation, les conditions bio-écologiques pour maintenir les auxiliaires ont été étudiées dans les agroécosystèmes de l'Ouest de la France. <br /><br />Des inventaires de l'entomofaune et de la flore ont été réalisés sur cinq types d'exploitations comportant des cultures de choux légume et porte-graine sites. Les Névroptères (Chrysopidae et Hemerobiidae) prédateurs des pucerons du chou, Myzus persicae et Brevicoryne brassicae, ont été utilisés en tant que modèle d'étude. Leur abondance et distribution sont liées à la structure paysagère à l'échelle de l'exploitation. <br />L'étude sur les mouvements des populations des espèces du complexe Chrysoperla carnea (Chrysopidae) a montré par les inventaires et l'analyse du contenu des tubes digestifs des adultes (identification des grains de pollens consommés, miellat), que C. affinis et C. lucasina ont des déplacements nycthéméraux et saisonniers entre plusieurs types d'habitats (sites d'hivernage, de repos, d'alimentation et de reproduction) pour effectuer leur cycle de vie au sein et entre les agroécosystèmes. Les résultats ont permis également de vérifier qu'il existe trois types de vols : de migration vers et depuis les sites d'hivernage, migration de préoviposition des femelles et dispersion. <br /><br />Nos résultats permettent de proposer des aménagements de l'environnement proche des cultures par l'apport d'habitats pour attirer et maintenir les Névroptères dans les agroécosystèmes comprenant des cultures de choux.
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Un robot volant inspiré des insectes : De la mesure du flux optique aux stratégies de guidage visuel pour un micro hélicoptère / Flying robot inspired by insects : From optic flow sensing to visually guided strategies to control a Micro Aerial Vehicle

Expert, Fabien 21 October 2013 (has links)
Dans ce travail, nous avons premièrement développé et caractérisé des capteurs de flux optique robustes aux changements de conditions lumineuses inspirés par le système visuel de la mouche et mesurant la vitesse angulaire à l'aide de l'algorithme appelé "time of travel". En particulier, nous avons comparé les performances de capteurs mesurant visuellement la vitesse angulaire en intérieur et en extérieur. Les résultats de nos capteurs bio-inspirés ont aussi été comparés avec des capteurs de souris optique. Enfin, une nouvelle implémentation de l'algorithme "time of travel" a été proposée réduisant la charge de calcul de l'unité de traitement.Dans le cadre du projet européen CurvACE (Curved Artificial Compound Eye), nous avons aussi participé au développement du premier oeil composé courbé artificiel capable de mesurer le flux optique à haute vitesse sur une large gamme de lumière ambiante. En particulier, nous avons caractérisé ce capteur et montré sa capacité à mesurer le flux optique à l'aide de plusieurs algorithmes.Finalement, nous avons aussi développé un robot aérien miniature attaché appelé BeeRotor équipé de capteurs et de stratégies de vol imitant les insectes volants et se déplaçant de manière autonome dans un tunnel contrasté. Ce robot peut expliquer comment les abeilles contrôlent leur vitesse et leur position à l'aide du flux optique, tout en démontrant que des solutions alternatives existent aux systèmes couramment utilisés en robotique. Basé seulement sur des boucles de contrôle réagissant à l'environnement, cet hélicoptère a démontré sa capacité à voler de manière autonome dans un environnement complexe et mobile. / In this thesis, we first developed and characterized optic flow sensors robust to illuminance changes inspired by the visual system of the fly and computing the angular speed thanks to the "time of travel" scheme. In particular, we have compared the performances of sensors processing the visual angular speed based on a standard retina or an aVLSI retina composed of pixels automatically adapting to the background illuminance in indoor and outdoor environments. The results of such bio-inspired sensors have also been compared with optic mouse sensors which are used nowadays on Micro Aerial Vehicles to process the optic flow but only in outdoor environments. Finally, a new implementation of the "time of travel" scheme has been proposed reducing the computational load of the processing unit.In the framework of the European project CurvACE, we also participated to the design and development of the first curved artificial compound eye including fast motion detection in a very large range of illuminations. In particular, we characterized such sensor showing its ability to extract optic flow using different algorithms.Finally, we also developed a tethered miniature aerial robot equipped with sensors and control strategies mimicking flying insects navigating in a high-roof tunnel. This robot may explain how honeybees control their speed and position thanks to optic flow, while demonstrating alternative solution to classical robotic approach relying on ground-truth and metric sensors. Based only on visuomotor control loops reacting suitably to the environment, this rotorcraft has shown its ability to fly autonomously in complex and unstationary tunnels.
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Microscopic crowd simulation : evaluation and development of algorithms / Simulation microscopique de foules : évaluation et développement d'algorithmes

Wolinski, David 22 January 2016 (has links)
Dû au grand intérêt porté à la simulation de foules, beaucoup d'algorithmes ont été et sont encore proposés. Toutefois, (1) il n'existe pas de méthode standard pour évaluer le réalisme et la flexibilité de ces algorithmes, et (2) même les algorithmes les plus récents produisent encore des artéfacts évidents. Abordant la première question, nous proposons une méthode visant à évaluer le réalisme des algorithmes de simulation de foules d'une manière objective et impartiale. ''Objective'' grâce à des métriques quantifiant la similitude entre les simulations et des données acquises en situation réelle. ''Impartiale'' grâce à l'estimation de paramètres permettant d'étalonner automatiquement les algorithmes en vue de décrire au mieux les données (par rapport aux métriques), permettant de comparer les algorithmes au mieux de leur capacité. Nous explorons aussi comment ce processus permet d'augmenter le niveau de contrôle d'un utilisateur sur la simulation tout en réduisant son implication. Abordant la deuxième question, nous proposons un nouvel algorithme d'évitement de collisions. Alors que les algorithmes existants prédisent les collisions en extrapolant linéairement les trajectoires des agents, nous allons au-delà grâce à une approche probabiliste et non-linéaire, prenant en compte entre autres la configuration de l'environnement, les trajectoires passées et les interactions avec les obstacles. Nous éliminons ainsi des simulations résultantes des artefacts tels que : les ralentissements et les agglomérats dérangeants d'agents, les mouvements oscillatoires non naturels, ou encore les manœuvres d'évitement exagérées/fausses/de dernière minute. Dans une troisième contribution, nous abordons aussi l'utilisation de notre travail sur l'évaluation et l'estimation de paramètres dans le cadre de systèmes plus larges. Dans un premier temps, nous l'appliquons à la simulation d'insectes, prenant en charge leur comportement local. Après avoir complété le système aux niveaux intermédiaire et global, cette approche basée-données est capable de simuler correctement des essaims d'insectes. Dans un second temps, nous appliquons notre travail au suivi de piétons, construisant un ''méta-algorithme'' servant à calculer la probabilité de transition d'un filtre particulaire, et surpassant les systèmes existants. / With the considerable attention crowd simulation has received, many algorithms have been and are being proposed. Yet, (1) there exists no standard scheme to evaluate the accuracy and flexibility of these algorithms, and (2) even the most recent algorithms produce noticeable simulation artifacts. Addressing the first issue, we propose a framework aiming to provide an objective and fair evaluation of the realism of crowd simulation algorithms. ''Objective'' here means the use of various metrics quantifying the similarity between simulations and ground-truth data acquired with real pedestrians. ''Fair'' here means the use of parameter estimation to automatically tune the tested algorithms to match the ground-truth data as closely as possible (with respect to the metrics), effectively allowing to compare algorithms at the best of their capability. We also explore how this process can increase a user's control on the simulation while reducing the amount of necessary intervention. Addressing the second issue, we propose a new collision-avoidance algorithm. Where current algorithms predict collisions by linearly extrapolating agents' trajectories, we better predict agents' future motions in a probabilistic, non-linear way, taking into account environment layout, agent's past trajectories and interactions with other obstacles among other cues. Resulting simulations do away with common artifacts such as: slowdowns and visually erroneous agent agglutinations, unnatural oscillation motions, or exaggerated/last-minute/false-positive avoidance manoeuvres. In a third contribution, we also explore how evaluation and parameter estimation can be used as part of wider systems. First, we apply it to insect simulation, taking care of local insect behavior. After completing it at the intermediate and global levels, the resulting data-driven system is able to correctly simulate insect swarms. Second, we apply our work to pedestrian tracking, constructing a ''meta-algorithm'', more accurately computing motion priors for a particle-filter-based tracker, outperforming existing systems.
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Characterization of the piRNA pathway during viral infection in Drosophila Melanogaster / Caractérisation de la voie des piARNs duant l'infection virale de la Drosophila Melanogaster

Petit, Marine 21 September 2016 (has links)
Chez les insectes, la voie des petits ARNs interférants (siARN) joue un rôle majeur dans la réponse antivirale. Ces dernières années, il a été montré que les petits ARNs interagissant avec les protéines PIWI (piARNs) sont impliqués dans la défense des moustiques face aux infections arbovirales. Le but de mon travail de thèse fut de caractériser l'implication de la voie des piARNs dans la réponse antivirale de la Drosophila melanogaster, utilisée ici comme un organisme modèle. Dans un premier temps, j’ai demontré qu’à la suite d’une infection virale, la survie et le titre viral chez les drosophiles mutées pour les protéines Piwi, Aubergine, Argonaute-3 et Zucchini, ne présente aucune différence avec les données observées pour les drosophiles sauvages. Ensuite, via l’utilisation de virus provoquant une infection aigue, persistante ou se transmettant de manière verticale par les cellules germinales, j’ai montré l’absence de production de piARNs viraux durant l’infection chez les drosophiles adultes. Finalement, l’utilisation de mes données de séquencage m’a permis d’observer la production de piARNs dérivant d’un gène codant une protéine impliquée dans la réponse antivirale. Suggérant ainsi un rôle hypothétique des piARNs dans la régulation de l’immunité de l’hôte durant l’infection virale.Mes travaux visent à améliorer la compréhension de la réponse immunitaire antivirale chez l’insecte. Je montre que la fonction antivirale de la voie des piARN dépend plus de la biologie de l’hôte et du virus que de la réponse antivirale en elle-même. / In insects, the small interfering RNA (siRNA) pathway is the major antiviral response. In recent years, the piwi-interacting RNA (piRNA) pathway has been also implicated in antiviral defense in mosquitoes infected with arboviruses. The aim of my thesis was to characterize the involvement of the piRNA pathway in antiviral defense in Drosophila melanogaster. I first showed that following virus infection, the survival and viral titers of Piwi, Aubergine, Argonaute-3, and Zucchini mutant flies were similar to those of wild type flies. Then, by studying an array of viruses that infect the fruit fly acutely or persistently or are vertically transmitted through the germ line, I showed that no viral piRNAs are produced during infection in adult Drosophila melanogaster. Finally, using the next generation sequencing data generated during viral infections, I showed the presence of piRNAs derived from protein coding gene and suggested their potential role in regulating the immune status of the host during viral infection.This work improves the current understanding of the antiviral response in insects. It shows that, in contrast to what was observed in mosquitoes, the piRNA pathway is not directly implicated in antiviral defence in adult Drosphila melanogaster and that viral piRNAs production depends on the biology of the host–virus combination rather than being part of a general antiviral process.
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Interactions entre les chênes et la chenille processionnaire du chêne, Thaumetopoea processionea L. : de l’arbre à la forêt / Interactions between oaks and the oak processionary moth, Thaumetopoea processionea L . : from trees to forest

Damestoy, Thomas 15 November 2019 (has links)
Les forêts fournissent de nombreux services écosystémiques qui peuvent être compromis par les insectes. Le maintien de la santé des forêts est un enjeu majeur de la gestion forestière qui nécessite l’acquisition de connaissances sur les interactions arbres-ravageurs. Dans ce contexte, nous nous sommes focalisés sur la question de la résistance des chênes à un ravageur, la chenille processionnaire du chêne (CPC).La CPC est un herbivore spécialiste des chênes décidus en Europe. Elle est responsable de fortes défoliations, en plus de graves urtications chez les usagers de la forêt. Au travers d’une série d’observations et d’expériences menées à plusieurs niveaux d’intégration (de l’arbre jusqu’à la forêt), nous nous sommes intéressés à la réponse de la CPC à différents facteurs écologiques intervenant dans la résistance des arbres : la composition du peuplement, le voisinage et les traits foliaires liés à la défense.La résistance des arbres aux herbivores est influencée par la composition des forêts. Pour une espèce donnée, les arbres subissent en général moins d’attaques dans les mélanges que dans les peuplements purs (résistance par association). Nous avons testé l’effet des associations entre espèces d’arbres sur la résistance des chênes à la CPC, en comparant l’abondance des adultes et les dégâts des larves sur le chêne pédonculé (Quercus robur) et le chêne sessile (Q.petraea) dans des peuplements purs ou mélangés. Nous avons exploré les mécanismes sous-jacents, en recherchant les traits foliaires des chênes impliqués dans la variabilité des performances de la CPC. Enfin, nous nous sommes interrogés sur les causes génétiques et environnementales de la variabilité interindividuelle dans l’expression de ces traits.Premièrement, nous avons mis en évidence une plus grande susceptibilité de Q.petraea, caractérisée par une plus grande attractivité de Q.petraea pour les papillons de CPC, un niveau de défoliation plus élevé et une plus grande survie et prise de poids des larves sur cette essence. Nous avons aussi mis en évidence une plus grande susceptibilité des chênes dans les peuplements purs par rapport aux peuplements mélangés, en particulier ceux associant un chêne à une autre essence non hôte. Ensuite, nous avons étudié les mécanismes conférant une plus grande résistance à Q.robur et aux peuplements mélangés, en mesurant les traits foliaires (les défenses chimiques et la phénologie). La synchronisation entre le développement des feuilles et celui des larves est apparue comme un facteur clé déterminant les performances de la CPC. La concentration des défenses chimiques dans les feuilles était positivement corrélée au taux de consommation des feuilles par les chenilles, suggérant une compensation alimentaire pour maintenir la croissance sur les feuilles les plus défendues. Nous avons montré que l’expression de ces traits était influencée par l’identité des voisins. Enfin, chez Q.robur, nous avons montré l’existence d’un contrôle génétique de l’arbre sur les performances des chenilles.L’ensemble des résultats permet de mieux comprendre les processus impliqués dans l’effet du mélange d’essences sur les dégâts d’insectes et apporte des éléments permettant d’orienter la gestion des peuplements de chênes pour une meilleure résistance à la CPC. Au vu de ces résultats, il semblerait préférable de favoriser Q.robur pour sa moindre attractivité et sa plus grande résistance à la CPC. Cette proposition va toutefois à l’encontre des préconisations d’utilisation de Q.petraea pour adapter les chênaies au risque de déficit hydrique et ne fait que rajouter un élément de complexité à la gestion de la résistance des forêts face à des perturbations multiples en interaction. A l’aune de la mise en évidence de l’effet du génotype de l’arbre et de ses traits foliaires dans le développement de la CPC, la caractérisation des gènes et des molécules de défenses impliquées reste un champ de recherche quasi inexplorée, qu’il conviendra de défricher. / Forest ecosystems provide a series of ecosystem services that can be threatened by pest insects. Maintaining forest health is therefore a major challenge of forest management that requires a sound understanding of tree-pest interactions. In this context, we investigated oak resistance (and its drivers) to a pest insect, the oak processionary moth (OPM), Thaumetopoea processionea.The OPM is a specialist herbivore feeding on oaks in Europe. It is responsible for significant defoliation, in addition to serious urtication in forest users and practitioners. Through a series of observations and experiments carried out at several levels of integration (from tree to forest stand levels), we investigated the response of this insect to various ecological factors involved in oak resistance: forest stand species composition, tree neighbourhood effects and leaf traits potentially associated with defence.Forest species composition has well documented effects on tree resistance to herbivores. For a given species, trees are generally less attacked in mixtures than in pure stands (i.e. associational resistance). But the opposite - associational susceptibility - also exists. We tested whether tree species diversity generated associational resistance to OPM, by comparing abundance and damage on the pedunculate (Quercus robur) and sessile oaks (Q. petraea) in pure and mixed stands. We also investigated the underlying mechanisms, by characterizing the leaf traits involved in the variability of OPM performance. Finally, we focused on the genetic and environmental causes of inter-individual variability in the expression of these traits.First, we found that Q. petraea was generally more susceptible to the OPM than Q. robur. Stands dominated by Q. petraea attracted more OPM moths, Q. petraea suffered more defoliation, and OPM larvae had greater survival and weight gain on this species. We also found greater susceptibility of both oak species in pure stands as compared to mixed stands, particularly those associating an oak with another non-host species. Second, we investigated the mechanisms conferring greater resistance to Q. robur and to mixed stands by quantifying leaf chemical and developmental traits involved in oak-OPM interactions. The synchronization between leaf development and larval development also appeared to be a key factor determining the OPM performance. The concentration of leaf chemical defences was positively correlated with OPM consumption rate, suggesting a compensatory feeding response to maintain OPM growth rate on well-defended leaves. Leaf traits involved in oak-OPM interactions were partially determined by the identity of oak neighbours. Third, we found evidence that OPM performance was partially under the genetic control of their host trees in Q. robur.Overall, these results built toward a better understanding of the processes involved in the effect of tree species mixture on the damage caused by pest insects and provide new avenues to guide oak stand management for improved resistance to OPM. Based on the results of this study, it would seem preferable to favour Q. robur in oak stands because it is less attractive and more resistant to OPM attacks, both in the field and in the laboratory. However, this statement goes against current recommendations to use Q. petraea to adapt the oak to the increased risk of water deficit and therefore adds to complexity of managing forests for resistance to multiple-interacting stresses.
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Risques sanitaires et exploitation des ressources alimentaires chez la fourmi Myrmica rubra

Pereira, Hugo 19 March 2021 (has links) (PDF)
Les insectes eusociaux sont particulièrement exposés aux risques sanitaires. La vie dans un milieu confiné, le regroupement d’individus à de hautes densités se contactant fréquemment ainsi qu’une forte parenté génétique sont autant de facteurs propices à la transmission de maladies. Toutefois, les insectes eusociaux ont mis en place, au cours de l’évolution, des défenses collectives leur permettant de se protéger contre les parasites, regroupées sous le terme d’immunité sociale. Alors que de nombreuses études ont montré la capacité de ces insectes à détecter et à résister aux pathogènes, nos connaissances sur les stratégies permettant de limiter leur entrée à l’intérieur de la colonie sont limitées et parfois contradictoires.L’objectif de cette thèse est d’étudier les stratégies sanitaires d’évitement développées par les fourmis de l’espèce Myrmica rubra dans le cadre de l’exploitation de ressources alimentaires, lorsqu’elles sont mises en présence d’un champignon entomopathogène généraliste, Metarhizium brunneum. La spécificité de cette thèse est également d’étudier l’impact du stade de développement du champignon sur les comportements d’évitement exprimés par les fourmilières.Nous avons montré l’existence de plusieurs filtres permettant de contrôler la qualité sanitaire de la nourriture entrant dans le nid. La décision de récolte individuelle des fourrageuses dépend du stade de développement du champignon. Celles-ci ne montrent pas d’évitement face à une proie simplement couverte de spores mais refusent systématiquement de collecter une proie où le champignon a développé des structures sporulantes externes. Curieusement, lorsque le champignon a tué son hôte mais ne s’est pas encore développé à l’extérieur, la décision de prise diffère selon les ouvrières suggérant une variabilité interindividuelle dans le seuil de détection du parasite.À l’échelle collective, un deuxième filtre opère à l’intérieur du nid où les proies tuées par le champignon qui ont été collectées par les fourrageuses, sont rapidement rejetées à l’extérieur de la colonie par les ouvrières du service interne. En revanche, les proies simplement couvertes de spores amenées à l’intérieur sont inspectées et manipulées avant leur consommation par les ouvrières.De façon inattendue, une forte concentration en spores entomopathogènes dans l’aire de fourragement n’influence pas la récolte d’une source alimentaire saine, que cela soit à l’échelle individuelle ou collective. Ces résultats soulignent que la décision d’exploiter ou non une proie peut être influencée par la qualité sanitaire de la nourriture mais n’est pas liée à celle de l’environnement.Enfin, nous nous sommes intéressés aux facteurs pouvant influencer la gestion des déchets tels que leur pathogénicité et la présence du couvain à l’intérieur du nid. Le rejet accéléré des déchets infectieux, notamment en présence du couvain, limite la mortalité coloniale et témoigne d’un contrôle sanitaire plus strict dans le nid en présence de larves.En conclusion, cette étude démontre la capacité des colonies de fourmis à réguler et à contrôler la qualité sanitaire de ressources alimentaires entrant dans le nid. Les stratégies d’évitement participant à l’immunité sociale sont complexes et semblent être assujetties à de nombreux facteurs, tels que le stade de développement du champignon, l’écologie de l’espèce et la coévolution avec le pathogène. Des études comparatives menées sur d’autres couples hôte-pathogène nous permettront de comprendre quels facteurs ont façonné la diversité des stratégies d’évitement et comment ils ont contribué à l’évolution de l’immunité sociale chez les insectes eusociaux. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Piégeage et développement pupal du petit coléoptère de la ruche (Aethina tumida) dans les colonies d'abeilles mellifères (Apis mellifera) du Québec

Bernier, Martine 19 April 2018 (has links)
Aethina tumida Murray (Coleoptera: Nitidulidae) ou petit coléoptère de la ruche (CR) est un ravageur des colonies d’abeilles domestiques, Apis mellifera L., récemment introduit au Canada. Sa phénologie est méconnue dans les climats tempérés et les moyens de lutte développés pour le capturer et le détruire n’ont pas été testés au Canada. Ce projet de recherche comporte deux volets : 1) déterminer l’effet de facteurs édaphiques sur le développement de la pupe du CR; et 2) déterminer l’efficacité relative de pièges intra-colonie et leur impact sur la productivité de la colonie. Les résultats démontrent qu’un sol presque à saturation diminue significativement le taux de survie de la pupe et influence le sexe ratio des adultes émergents tandis qu’un sol sec augmente la durée de pupaison de plusieurs jours. De plus, les pièges testés réduisent significativement les populations de CR dans la colonie sans nuire à sa productivité. L’efficacité relative des pièges est cependant variable en fonction de plusieurs facteurs. Cette étude contribue à une meilleure compréhension de la phénologie du CR en climat tempéré et permet une utilisation rationnelle des moyens de lutte disponibles. / The small hive beetle (SHB), Aethina tumida Murray, is an invasive pest of honey bees, Apis mellifera L., recently introduced in Canada. The economic loss that would result from SHB spreading across the country is significant. SHB phenology has been poorly studied under temperate climates. Moreover, traps for monitoring and capturing this pest have never been tested in Canada. This project had two main objectives: 1) to determine the effects of temperature and water content of soil on the survivorship and development time of SHB pupa; and 2) to determine the effectiveness of three models of in-hive traps as well as their impact on colony productivity. Results shown that wet soils decreased survival rate by half and influenced sex ratio of emerging adults, while dryer soils increased duration of pupation by several days. The in-hive traps tested effectively reduced SHB population without affecting colony productivity. This study contributes to a better understanding of the phenology of the SHB in temperate climates and provides new knowledge to inform appropriate use of available control methods.
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Écologie évolutive des populations d'arpenteuse de la pruche

Berthiaume, Richard 13 April 2018 (has links)
Les différences inter-populationnelles sont rarement prises en compte dans la gestion des insectes ravageurs. Ces derniers sont habituellement gérés à partir de modèles produits à partir d’une population élevée en laboratoire et qui sont par la suite appliqués à l’ensemble des populations sur le territoire. L’objectif principal de cette thèse était de déterminer le niveau d’adaptation locale des populations d’un des plus importants ravageurs forestiers au Québec, l’arpenteuse de la pruche (Lambdina fiscellaria (Guenée)), le long d’un gradient latitudinal. Depuis le début des années 1990, l’arpenteuse de la pruche est l’insecte ravageur qui a endommagé les plus grandes superficies de forêts de conifères au Québec. Malgré cela, la biologie et l’écologie de cet important défoliateur restent fragmentaires. Onze populations récoltées le long d’un gradient latitudinal (45 à 51ºN) ont été élevées en laboratoire sur différentes essences forestières. Deux grands écotypes ont été identifiés : un au sud où les larves passent par cinq stades et un au nord où elles en effectuent seulement quatre. Cette différence fondamentale a de profondes conséquences sur la dynamique des populations. Chez les populations de l’écotype à quatre stades, le développement larvaire et pupal est plus court, les chrysalides sont moins lourdes, les femelles sont moins fécondes et les œufs sont plus volumineux que chez les populations à cinq stades. Il existe également des différences qui montrent qu’à l’intérieur de chacun des écotypes le long du gradient latitudinal, les populations sont localement adaptées aux conditions particulières de la région ce qui laisse supposer que les échanges génétiques sont très limités. Par ailleurs, les résultats obtenus démontrent que chaque population le long du gradient latitudinal est adaptée aux plantes hôtes disponibles localement. Ainsi, les populations nordiques évoluant dans des habitats homogènes et dominés par les essences boréales montrent des adaptations locales sur ces essences. Une adaptation locale des femelles à exploiter le feuillage de sapins baumiers âgés a aussi été détectée chez la population la plus au nord du gradient latitudinal. Cette population provient d’une région où les conifères âgés constituent la composante principale de l’habitat. Nos travaux suggèrent que les grandes épidémies de ce ravageur sont localisées dans les mêmes régions (nord) que l’écotype à quatre stades. / Inter-populations differences are rarely considered in the management of insect defoliators. Insect management is usually based on models produced from a single population reared in laboratory and which are afterward applied to all populations over the territory. The main objective of this thesis was to determine the level of local adaptation of the populations of one of the most important forest defoliator in Québec, the hemlock looper (Lambdina fiscellaria (Guenée)), along a latitudinal gradient. Since the beginning of 1990s, the hemlock looper is the insect defoliator that has damaged the largest area of coniferous forests in Québec. Nevertheless, the biology and the ecology of this important defoliator remain poorly know. Eleven populations collected across a latitudinal gradient (45 to 51oN) were reared under laboratory conditions on various host trees. Two ecotypes were identified: one in the South where larvae go through five instars and one in the North where they have only four instars. This fundamental difference has major consequences on population dynamics. Four instars ecotype shows shorter larval and pupal development, lighter pupae, lower fecundity, but larger egg size compared to the five instars ecotype. Within each ecotype, there are also differences across the latitudinal gradient. Populations are locally adapted to particular conditions of their region which suggest limited gene flow. Moreover, results demonstrate that populations across the latitudinal gradient are adapted to host trees available regionally. Thus, northern populations that evolved in a homogeneous environment that is dominated by boreal trees show local adaptations on these specific host trees. Local adaptation of females to exploit foliage of old balsam fir trees was also detected for the most northern population across the latitudinal gradient. This population originated from a region where old conifer trees are the main constituent of the environment. Our works suggest that major outbreaks of the hemlock looper were mainly localised in the same region (North) where the four instars ecotype evolved.
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Biodiversité des insectes pollinisateurs sur un gradient d'utilisation du territoire en plaine inondable du lac Saint-Pierre

Slupik, Olivier 21 February 2023 (has links)
La plaine inondable du lac Saint-Pierre est un vaste ensemble de milieux humides et un écosystème d'une biodiversité exceptionnelle mais reste menacée par l'intensification de l'agriculture. Les insectes pollinisateurs étant un maillon important des écosystèmes terrestres et de l'agriculture, leur conservation est un enjeu dans la gestion durable du littoral du lac Saint-Pierre. Les objectifs du projet étaient d'inventorier les populations d'abeilles et de syrphes dans un gradient d'utilisation du territoire pour identifier les milieux essentiels à leur conservation ainsi que leur réponse possible aux effets des inondations printanières. Vingt sites, répartis dans quatre municipalités autour du lac Saint-Pierre, ont été échantillonnés en 2019-2020. L'abondance et la richesse spécifique des abeilles et des syrphes ont été comparées selon le type d'occupation du territoire, soit en régie agricole conventionnelle, en prairie semi-naturelle et en milieu naturel, et selon l'année de capture, les inondations ayant été exceptionnellement longues en 2019, mais courtes en 2020. Les captures ont été effectuées au moyen de pièges-bols. Un total de 2 099 abeilles de 85 espèces et 2 373 syrphes de 41 espèces ont été capturés. Les populations d'abeilles et syrphes étaient dominées par quelques espèces sur l'ensemble du territoire. En utilisant des modèles linéaires généralisés mixtes, nous avons trouvé que les marges des champs, qui contenaient une meilleure disponibilité florale, ont attiré plus d'individus et d'espèces d'abeilles que les milieux naturels. Les abeilles ont également été quatre fois plus nombreuses et deux fois plus diversifiées en 2020 qu'en 2019, suggérant un effet de mortalité due aux inondations prolongées. Au contraire, aucun effet du type d'occupation du territoire ou de l'année de capture n'a été mis en évidence pour les syrphes. Il s'agit de la première étude sur les pollinisateurs en contexte de plaine inondable en Amérique du Nord. / The Lake Saint-Pierre floodplain is a vast wetland and ecosystem of exceptional biodiversity and is threatened by agricultural intensification. As pollinating insects are an important link in terrestrial ecosystems and agriculture, their conservation is an issue in the sustainable management of the Lake Saint-Pierre shoreline. The objectives of the project were to inventory bee and hoverfly populations in different types of land use, to identify the environments essential to their conservation and their possible response to the effects of spring flooding. Twenty sites, located in four municipalities around Lake Saint-Pierre, were sampled in 2019-2020. Abundance and species richness of bees and hoverflies were compared by land-use type (conventional farm, semi-natural grassland, and natural environment) and by year of capture, as flooding was unusually long in 2019, but short in 2020. Captures were made using pan-traps. A total of 2,099 bees of 85 species and 2,373 hoverflies of 41 species were captured. The bee and hoverfly populations were dominated by a few species throughout the area. Using generalized linear mixed models, we found that field margins, that contained a greater floral availability, attracted more individuals and species of bees than natural environments. Bees were also four times more numerous and twice as diverse in 2020 than in 2019, suggesting a mortality effect of prolonged flooding. In contrast, no significant differences were found on hoverflies for either land-use type or year of capture. This is the first study of pollinators in a floodplain context in North America.
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Évaluation des impacts de l'illumination du pont Jacques-Cartier sur l'avifaune et l'entomofaune

Nankoo, Shivia 20 November 2019 (has links)
Plusieurs lumières ont été installées sur le pont Jacques-Cartier le 17 mai 2017 afin de célébrer le 375ième anniversaire de la ville de Montréal et le 150ième anniversaire du Canada. Les lumières varient en couleur et intensité et sont illuminées toutes les nuits, pour une durée d’au moins 10 ans. L’Université Laval a répondu à l’appel d’offre lancée par l’organisation du pont afin de déterminer l’effet de ces lumières sur les animaux qui vivent à proximité du ou au pont, c’est-à-dire : l’hirondelle à front blanc (Petrochelidon pyrrhonota), le faucon pèlerin (Falco peregrinus), l’engoulevent d’Amérique (Chordeiles minor), le martinet ramoneur (Chaetura pelagica) et l’entomofaune (les insectes). Les observations, effectuées en 2017 et 2018, consistaient à détecter la présence, l’abondance, les activités de nidification et le taux d’activité des espèces d’intérêt. Les résultats ont montré que l’engoulevent d’Amérique et le martinet ramoneur n’ont pas été détectés aux alentours du pont et que l’illumination semble ne pas avoir d’impact sur leur présence. Les observations sur le faucon pèlerin ont montré que l’espèce n’était présente au pont qu’en 2018. Bien que des activités de chasse ont eu lieu, aucune nidification n’a été observée. Les observations sur les hirondelles ont montré que l’illumination a eu peu d’impacts en 2017. En 2018, l’espèce est plus abondante à proximité du pont, surtout dans la zone illuminée, et est plus active le soir lorsque les lumières sont allumées. Bien qu’aucun impact n’ait été observé en 2017, les observations ont montré une abondance plus élevée à proximité de la zone illuminée du pont. Une chaine alimentaire semble connecter les insectes, les hirondelles et les faucons puisque qu’une augmentation de l’un entraine une augmentation de l’autre. Les implications de ces observations sont expliquées et des recommandations sont émises sur la continuation du suivi. / Several lights were installed on the Jacques-Cartier Bridge on May 17, 2017 to celebrate the 375th anniversary of the city of Montreal and the 150th anniversary of Canada. Lights vary in color and intensity and are illuminated every night, for a period of at least 10 years. Université Laval applied for the tender issued by the bridge’s organisation to determine the effect of the illumination on species that live near or on the bridge, specifically the cliff swallow (Petrochelidon pyrrhonota), the peregrine falcon (Falco peregrinus), the common nighthawk (Chordeiles minor), the chimney swift (Chaetura pelagica) and the insect fauna. The observations, conducted in 2017 and 2018, consisted of detecting the presence, abundance, nesting behavior and activity rate of the species of interest. The results reported that the common nighthawk and the chimney swift were not detected near the bridge and therefore seem to be unaffected by the illumination. Observations of the peregrine falcon indicated that the species was only seen in 2018. Although the bridge was used as a hunting ground, no nesting occurred. The observations on the cliff swallow showed the bridge had no impact on the species in 2017. However, in 2018, the species was more abundant, especially in the illuminated zone, and was more active in the evening when the lights were on. Although observations of the insect fauna showed no impact from the bridge in 2017, abundance of insects in 2018 was higher near the illuminated part of the bridge. A food chain seems to connect the insects, the swallows and the falcons since it is possible that an increase in one causes an increase in the next. The implications of these observations are explained, and recommendations are made on further follow-up.

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