• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 22
  • 16
  • 6
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Métrique et poétique du discours versifié

Aroui, Jean-Louis 29 September 2006 (has links) (PDF)
Le mémoire se compose de trois parties : une synthèse de 100 pages ; un ensemble de 15 articles, totalisant 460 pages, tantôt publiés, tantôt inédits ; et une présentation des principales tâches d'animation scientifique accomplies par le candidat au cours des dernières années. La synthèse procède à un examen critique des éléments constitutifs du dossier : les articles, et les tâches d'animation scientifique. Les articles sont doublement discutés, selon le double plan suivant : I. Discussion thématique : les articles y sont répartis en cinq groupes : 1. Influence de la culture sur les formes métriques ; 2. Monographies métriques sur la deuxième moitié du XIXe siècle ; 3. Travaux de recension ou bibliographiques en métrique ; 4. Poétique post-jakobsonienne ; 5. Philologie : édition, attribution. II. Discussion formelle : les articles y sont répartis en quatre groupes : A. les rimes ; B. les strophes ; C. les formes fixes ; D. la " poétique générale ", c'est à dire, principalement, des travaux comportant une forte composante érudite. La discussion fait non seulement une présentation des articles, mais en fait aussi la critique, procédant à des corrections et mises à jour, mettant en valeur l'évolution du candidat depuis 1996, suggérant des pistes de recherches pour les années à venir. La suite de la synthèse est consacrée aux tâches d'animation scientifique accomplies par le candidat (direction de deux ouvrages, l'un publié en 2003, l'autre en préparation, et organisation d'un colloque international). Les différentes étapes de l'élaboration de ces projets sont mises en évidence. La synthèse se termine par quelques pages extraites de l'introduction, encore en préparation, de l'ouvrage inédit. Le dossier annexé à la synthèse s'ouvre sur le volume constitué de l'ensemble des articles et de leur résumé. Les articles qui ont déjà été l'objet d'une publication ont été publiés entre 1996, année de la soutenance de thèse de doctorat du candidat, et 2005. En voici la liste : [01. Larme] * 1996 : " Rimbaud : les rimes d'une Larme ", Parade sauvage, 13, Charleville-Mézières, Musée-Bibliothèque Rimbaud, pp. 24-44. (thèmes 2 et A) (21 pp.) [02. Jakobson] * 1996 : " L'interface forme/sens en poétique (post-)jakobsonienne ", Langue française, 110, Paris, Larousse, mai, pp. 4-15 (bibliographie collective pp. 118-125). (thèmes 4 et D) (20 pp.) [03. Bibliographie] * 2000 : " Bibliographie " [sur le vers français], in M. Murat, éd., Le Vers français. Histoire, théorie, esthétique, Paris, Champion, pp. 373-397. [En collaboration avec Michel Murat, Jean-Michel Gouvard, Benoît de Cornulier]. (thèmes 3 et D) (25 pp.) [04. Strophe] * 2000 : " Nouvelles considérations sur les strophes ", Degrés, 104, 'Poétique. Approches linguistiques de la poésie', pp. e 1-16. (thèmes 1 et B) (16 pp.) [05. Sonnet verlainien] * 2002 : " Métrique des sonnets verlainiens ", Revue Verlaine, 7-8, Charleville-Mézières, Musée-Bibliothèque Rimbaud, pp. 149-268. (thèmes 2 et C) (120 pp.) [06. Hyper-rime/Métarime] * 2003 : " Hyper-rime et métarime en poésie française au XIXe siècle ", in J.-L. Aroui, ed, Le sens et la mesure. De la pragmatique à la métrique. Hommages à Benoît de Cornulier, Paris, Champion, pp. 415-439. (thèmes 2 et A) (26 pp.) [07. Rime riche] * 2005 : " Rime et richesse des rimes en versification française classique ", in M. Murat & J. Dangel, éds., Poétique de la rime, Paris, Champion, pp. 179-218. (thèmes 1 et A) (40 pp.) [08. Coppées] * " Éditer les "dizains réalistes" ", Degrés, 121-122, Bruxelles, pp. g-1-23. (thème 5 et C) (23 pp.) [09. Évocation] * " Évocation et cognition. À propos d'un ouvrage récent ", Travaux de linguistique, 51, 2005:2, Bruxelles, Duculot, pp. 135-155. (thèmes 4 et D) (21 pp.) Les articles suivants sont encore inédits : [10. Triolet] * " Les triolets de Verlaine : métrique, datation, attributions ", à paraître dans la Revue des Sciences Humaines, numéro spécial 'Forces de Verlaine', sous la direction de Yann Frémy, octobre-décembre 2006. (thèmes 5 et C) (22 pp.) [11. Beaudouin] * " Mètre, rime et rythme chez Corneille et Racine. Gros plan sur une thèse récente ", à paraître dans Cahiers du Centre d'Études Métriques, n° 5. (thème 3 et D) (33 pp.) [12. Sonnet français] * " Remarques métriques sur le sonnet français ", à paraître dans Studi Francesi, 147, septembre-décembre 2005. (thèmes 1 et C) (15 pp.) [13. European sonnet] * " Metrical Structure of the European Sonnet ", in J.-L. Aroui, ed., Towards a Typology of Poetic Forms, soumis à Elsevier, coll. 'North-Holland Linguistic series : Linguistic Variations'. (thèmes 1 et C) (20 pp.) [14. L'Allée] * " "L'Allée" : sonnet renversé ou rimes mêlées ? Réponse à Alain Chevrier ", à paraître dans Revue Verlaine, 10, 2006. (thèmes 2 et C) (14 pp.) [15. Dizain marotique] * " Métrique, perception et valeurs culturelles du XIVe au XVIe siècles : le dizain "marotique" " (thèmes 1 et B) (14 pp.) Le dossier se poursuit sur un troisième volume, qui présente trois travaux d'animation scientifique accomplis par le candidat entre 2003 et 2006 : [16. Festschrift] * Direction d'ouvrage : Le sens et la mesure. De la pragmatique à la métrique. Hommages à Benoît de Cornulier, Paris, Champion, 2003, 608 pp. [17. Colloque] * Organisation d'un colloque international : Typologie des formes poétiques, Paris, E.H.E.S.S., avril 2004. [18. Typology] * Direction d'un ouvrage : Towards a Typology of Poetic Forms, soumis à Elsevier, coll. 'North-Holland Linguistic series : Linguistic Variations'. La pièce 16 réunit la présentation de l'ouvrage et sa table des matières. La pièce 17 comprend l'appel à communications du colloque et son programme détaillé. La pièce 18 traite d'un ouvrage encore en préparation ; elle comprend : le plan du livre, les résumés des articles, et les biographies des auteurs. Le mémoire s'achève sur un errata des pièces constitutives des annexes et sur une bibliographie générale.
12

Προσέγγιση των ποιημάτων των Κειμένων Νεοελληνικής Λογοτεχνίας της Α' Γυμνασίου σύμφωνα με τη ρητορική εκδοχή της Αναγνωστικής Θεωρίας

Γκούβελου, Ελένη 27 June 2012 (has links)
Η παρούσα εργασία επικεντρώνει το ενδιαφέρον της στην προσέγγιση των ποιημάτων, τα οποία περιέχονται στα Κείμενα Νεοελληνικής Λογοτεχνίας της Α΄ τάξης του Γυμνασίου. Η προσέγγιση αυτή επιχειρείται σύμφωνα με τη «ρητορική εκδοχή» της Αναγνωστικής Θεωρίας, τη βάση της οποίας συγκροτούν οι θεωρίες των: Roman Jakobson, Paul de Man και Wayne Booth. Η βασική μας υπόθεση ότι η όλη προσέγγιση των ποιημάτων για την Α΄ τάξη του Γυμνασίου διέπεται και από τη «ρητορική εκδοχή», όχι μόνο από την «ερμηνευτική» που αναφέρει το Διαθεματικό Ενιαίο Πλαίσιο Προγράμματος Σπουδών (2002), επιβεβαιώθηκε. Από την ανάλυση του υλικού μας, το οποίο περιλαμβάνει δεκαεννέα (19) ποιήματα, προέκυψαν ορισμένα ενδιαφέροντα ευρήματα. Πιο συγκεκριμένα, η μελέτη μας εντόπισε ότι στα ποιήματα της Α΄ τάξης του Γυμνασίου υπάρχουν αρκετοί ρητορικοί τρόποι, όπως, η μετωνυμία, η προσωποποίηση, η ρητορική ερώτηση, το σύμβολο, η αλληγορία, η ειρωνεία, με κυρίαρχη, ωστόσο, τη μεταφορά. Επίσης, στα ποιήματα καταγράφηκαν οι έννοιες του υπονοούμενου συγγραφέα και του υπονοούμενου αναγνώστη, ενώ αρκετές από τις ερωτήσεις/εργασίες που συνοδεύουν κάθε ποίημα στο σχολικό βιβλίο παραπέμπουν σε μεγάλο βαθμό στις θεωρητικές θέσεις των τριών βασικών εκπροσώπων της «ρητορικής εκδοχής» της Αναγνωστικής Θεωρίας. Το κύριο συμπέρασμά μας είναι ότι η διδασκαλία της Λογοτεχνίας στη Δευτεροβάθμια Εκπαίδευση, συγκεκριμένα στην Α΄ τάξη του Γυμνασίου, αξιοποιεί εκτός από την «ερμηνευτική εκδοχή» και τη «ρητορική εκδοχή» της Αναγνωστικής Θεωρίας, εφόσον στηρίζεται και χρησιμοποιεί αρκετές από τις θέσεις, τους όρους και τις έννοιες που συναντούμε στις θεωρίες των βασικών εκπροσώπων της «ρητορικής εκδοχής». Η διαπίστωση αυτή μπορεί να διευρύνει και να εμπλουτίσει ουσιαστικά τις διδακτικές προσεγγίσεις της Λογοτεχνίας στη Δευτεροβάθμια Εκπαίδευση. / This paper focuses on the approach of the poems contained in the Texts of Modern Greek Literature, the A΄ class of the Gymnasium. This approach was attempted in accordance with the «rhetoric version» of Reader-Response Theory, the basis of which, is formed by theories of: Roman Jakobson, Paul de Man and Wayne Booth. Our basic assumption that the whole approach of the poems for the first grade of the High school is governed by the «rhetoric version», not only by the «hermeneutic», as described by the Curriculum (2002), confirmed. From the analysis of the material employed, which includes nineteen (19) poems, there are some interesting findings. More specifically, our study found that the poems of A΄ class of high school there are several rhetorical modes, such as metonymy, personification, rhetorical question, symbol, allegory, irony, principal, however, the metaphor. Also, the poems were recorded concepts of implied author and implied reader, while several of the questions/ tasks that accompany each poem in the text book refer largely to the theoretical positions of the three main representatives of the «rhetoric version» of Reader-Response Theory. The main conclusion is that the teaching of Literature in Secondary School, specifically in the first grade of high school, utilizes the «rhetorical version» of Reader-Response Theory, apart from the «hermeneutic» one, since it is based on and uses many of the views, terms and concepts encountered in the theories of fundamentals representatives of the «rhetorical version». This finding can broaden and enrich substantially the teaching approaches of Literature in Secondary Education.
13

Por um "nó" espistemológico da linguística e da psicanálise : um estudo sobre Saussure, Jakobson, Benveniste e Lacan

Trois, Joao Fernando de Moraes January 2004 (has links)
O objetivo do presente trabalho é construir recursos operatórios de leitura que permitam articular, desde um ponto de vista epistemológico, lingüística e psicanálise. Esta temática surge de uma problemática de pesquisa atual, relativa à crescente demanda, endereçada a lingüística, por diferentes práticas clínicas nas quais a linguagem está implicada. Neste sentido, procura-se relacionar um paradigma de linguagem com uma teoria da subjetividade apropriada tanto à reflexão clínica quanto à reflexão epistemológica. Desta forma, esta dissertação opta por um estudo teórico, visando a construção de operadores conceituais que possibilitem a articulação entre a psicanálise lacaniana e as teorias da linguagem de Saussure, Jakobson e Benveniste, utilizando como corpus de análise essas próprias teorias lingüísticas e psicanalíticas. Portanto, seu procedimento analítico pode ser qualificado como metateórico. Quatro critérios são utilizados para a seleção dos autores: 1°) as três teorias são, cada uma a seu modo, estruturalistas – isso significa que a estrutura é o conceito operador que permite pensar as proposições que estão na base de cada teoria (seus axiomas); 2°) as três teorias estabelecem proposições sobre o objeto língua – isso requer perguntar quais axiomas sobre a língua cada teoria teve que construir para dar conta da estrutura. Desses dois critérios deriva-se um terceiro; 3°) as três teorias conformam três “sistemas de linguagem” que não dissolvem o “objeto língua” para se constituírem em sua especificidade (diluindo-a em objetos de outros domínios teóricos, exteriores ao campo da linguagem – ou da lingüística – propriamente dito, tais como, por exemplo, a biologia, a psicologia, a sociologia). Cada sistema é representado por um nome próprio : I – Sistema de Linguagem elaborado por Saussure; II – Sistema de Linguagem tratado por Jakobson; III – Sistema de Linguagem concebido por Benveniste. Como critério de fechamento, temos que : 4°) as três teorias interessam de perto ao Sistema de Linguagem da psicanálise lacaniana. A relação entre tais teorias deverá servir de suporte de leitura à interlocução estabelecida no campo interdisciplinar sobre a presença da linguagem nas diferentes clínicas, assim como revitalizar os campos conceituais tanto da lingüística quanto da psicanálise.
14

Por um "nó" espistemológico da linguística e da psicanálise : um estudo sobre Saussure, Jakobson, Benveniste e Lacan

Trois, Joao Fernando de Moraes January 2004 (has links)
O objetivo do presente trabalho é construir recursos operatórios de leitura que permitam articular, desde um ponto de vista epistemológico, lingüística e psicanálise. Esta temática surge de uma problemática de pesquisa atual, relativa à crescente demanda, endereçada a lingüística, por diferentes práticas clínicas nas quais a linguagem está implicada. Neste sentido, procura-se relacionar um paradigma de linguagem com uma teoria da subjetividade apropriada tanto à reflexão clínica quanto à reflexão epistemológica. Desta forma, esta dissertação opta por um estudo teórico, visando a construção de operadores conceituais que possibilitem a articulação entre a psicanálise lacaniana e as teorias da linguagem de Saussure, Jakobson e Benveniste, utilizando como corpus de análise essas próprias teorias lingüísticas e psicanalíticas. Portanto, seu procedimento analítico pode ser qualificado como metateórico. Quatro critérios são utilizados para a seleção dos autores: 1°) as três teorias são, cada uma a seu modo, estruturalistas – isso significa que a estrutura é o conceito operador que permite pensar as proposições que estão na base de cada teoria (seus axiomas); 2°) as três teorias estabelecem proposições sobre o objeto língua – isso requer perguntar quais axiomas sobre a língua cada teoria teve que construir para dar conta da estrutura. Desses dois critérios deriva-se um terceiro; 3°) as três teorias conformam três “sistemas de linguagem” que não dissolvem o “objeto língua” para se constituírem em sua especificidade (diluindo-a em objetos de outros domínios teóricos, exteriores ao campo da linguagem – ou da lingüística – propriamente dito, tais como, por exemplo, a biologia, a psicologia, a sociologia). Cada sistema é representado por um nome próprio : I – Sistema de Linguagem elaborado por Saussure; II – Sistema de Linguagem tratado por Jakobson; III – Sistema de Linguagem concebido por Benveniste. Como critério de fechamento, temos que : 4°) as três teorias interessam de perto ao Sistema de Linguagem da psicanálise lacaniana. A relação entre tais teorias deverá servir de suporte de leitura à interlocução estabelecida no campo interdisciplinar sobre a presença da linguagem nas diferentes clínicas, assim como revitalizar os campos conceituais tanto da lingüística quanto da psicanálise.
15

Por um "nó" espistemológico da linguística e da psicanálise : um estudo sobre Saussure, Jakobson, Benveniste e Lacan

Trois, Joao Fernando de Moraes January 2004 (has links)
O objetivo do presente trabalho é construir recursos operatórios de leitura que permitam articular, desde um ponto de vista epistemológico, lingüística e psicanálise. Esta temática surge de uma problemática de pesquisa atual, relativa à crescente demanda, endereçada a lingüística, por diferentes práticas clínicas nas quais a linguagem está implicada. Neste sentido, procura-se relacionar um paradigma de linguagem com uma teoria da subjetividade apropriada tanto à reflexão clínica quanto à reflexão epistemológica. Desta forma, esta dissertação opta por um estudo teórico, visando a construção de operadores conceituais que possibilitem a articulação entre a psicanálise lacaniana e as teorias da linguagem de Saussure, Jakobson e Benveniste, utilizando como corpus de análise essas próprias teorias lingüísticas e psicanalíticas. Portanto, seu procedimento analítico pode ser qualificado como metateórico. Quatro critérios são utilizados para a seleção dos autores: 1°) as três teorias são, cada uma a seu modo, estruturalistas – isso significa que a estrutura é o conceito operador que permite pensar as proposições que estão na base de cada teoria (seus axiomas); 2°) as três teorias estabelecem proposições sobre o objeto língua – isso requer perguntar quais axiomas sobre a língua cada teoria teve que construir para dar conta da estrutura. Desses dois critérios deriva-se um terceiro; 3°) as três teorias conformam três “sistemas de linguagem” que não dissolvem o “objeto língua” para se constituírem em sua especificidade (diluindo-a em objetos de outros domínios teóricos, exteriores ao campo da linguagem – ou da lingüística – propriamente dito, tais como, por exemplo, a biologia, a psicologia, a sociologia). Cada sistema é representado por um nome próprio : I – Sistema de Linguagem elaborado por Saussure; II – Sistema de Linguagem tratado por Jakobson; III – Sistema de Linguagem concebido por Benveniste. Como critério de fechamento, temos que : 4°) as três teorias interessam de perto ao Sistema de Linguagem da psicanálise lacaniana. A relação entre tais teorias deverá servir de suporte de leitura à interlocução estabelecida no campo interdisciplinar sobre a presença da linguagem nas diferentes clínicas, assim como revitalizar os campos conceituais tanto da lingüística quanto da psicanálise.
16

Fenomén trampingu v české literatuře / Phenomenon of Tramping in Czech Literature

Jíša, Martin January 2017 (has links)
(English): The dissertation analyses the literature of subculture of tramping, its peculiarity and impact on Czech society during the era of the so called first republic. It deals with significant turning points of the genesis of this cultural phenomenon and utilizes them for the text interpretation. It also strives to express different possibilities of reception of its literature which germinated from tramping.
17

"Tend the light" : En autistisk läsning av Jeanette Wintersons Lighthousekeeping

Thörnvall Ryberg, Sanna January 2017 (has links)
Uppsatsens syfte är att visa hur litteratur kan läsas och skrivas autistiskt. Att läsa en text innebär att vi avkodar och tolkar diskursen med hjälp av våra personliga referensramar. Med hjälp av olika litteraturteoretikers begrepp belyser denna uppsats att det finns skillnader i avkodningen baserat på kognitiva färdigheter och här främst svårigheter påverkade av autismspektrumsstörningar.        Genom en kvalitativ textanalys av Jeanette Wintersons verk Lighthousekeeping visar uppsatsen hur dessa autistiska perspektiv kan upptäckas och även användas i språket. Julia Kristevas begreppsdefinition gällande semiotisk tolkning är en stöttepelare i analysen vilket även Victor Sklovskijs begrepp främmandegöring och Roman Jakobsons teorier kring litterär afasi är.        Analysens slutsats är att det autistiska kan nyttjas för att berika tolkningsvariationerna och estetiskt förändra språket från prosaiskt till mer poetiskt. De autistiska språkgreppen som kan utläsas i Jeanette Wintersons roman Lighthousekeeping gör att språket utmanar läsarens automatiska avkodning och agerar därmed förfrämligande.
18

The claim of language: A phenomenological approach

Culbertson, Carolyn Sue, 1982- 06 1900 (has links)
xi, 182 p. A print copy of this thesis is available through the UO Libraries. Search the library catalog for the location and call number. / This dissertation develops an interpretation of Martin Heidegger's philosophical project in On the Way to Language and some of his earlier works that pave the way for this text and offers criticism of Heidegger's project in light of this interpretation. On the Way to Language stands apart from most twentieth century philosophy in arguing that, although human beings are within language in one sense, our relationship to language is nevertheless an estranged one. Heidegger often describes this condition as "lacking the word for the word." Because we are constantly speaking, we rarely if ever stop to wonder about the nature of language itself. Heidegger calls this our "entanglement" within language, a concept rooted in Being and Time 's exposition of the human being's thrownness. Read in terms of language, thrownness describes how we inherit concepts and find ourselves entangled in words prior to our reflection upon them. Heidegger presents what motivates us to bring the word to word in two ways. First, this need is rooted in the human being's fundamental structure of thrownness. Second, the need makes itself manifest through translation. My reading expands upon these two explanations of how we come to experience this entanglement, arguing that everyday communication regularly offers such experiences and demands that we modify, therefore temporarily distancing ourselves from, given language inheritances. The dissertation employs three other theorists, Roman Jakobson, Judith Butler, and Julia Kristeva, to flesh out how this need naturally arises in ordinary language development. Though he underestimates the extent to which everyday communicative situations require ongoing transformations of ordinary language, Heidegger nevertheless considers social encounters to be an important vehicle for language transformation. In this way, the goal of bringing our thrownness into language to word is not to disentangle ourselves from social relations, as some commentators have suggested. The last chapter shows how Paul Celan's poetics, in its inheritance of Heidegger's project, expands upon the role of social relations in language entanglement. / Committee in charge: Scott Pratt, Co-Chairperson, Philosophy; John Lysaker, Co-Chairperson, Philosophy; Beata Stawarska, Member, Philosophy; Peter Warnek, Member, Philosophy; Jeffrey Librett, Outside Member, German and Scandinavian
19

Le sleng (сленг) russe et son rôle sur Internet : analyse sociolinguistique et fonctionnelle / Russian sleng (сленг) and its role on the Internet : sociolinguistic and functional analysis

Trunova, Arina 29 November 2019 (has links)
La large utilisation du sleng (сленг) est l’une des évolutions les plus notables du russe contemporain. Son emploi sur Internet est d’autant plus remarquable qu’il permet de traiter de thèmes actuels, qui ne sont pas forcément intégrés dans la langue standard. À ce titre il devient impératif d’étudier le sleng en tant qu’élément constitutif de la langue russe. N’ayant pas de définition claire du sleng, nous analysons ce terme, en mettant en évidence sa place spécifique, notamment, par rapport au žargon, à l’argo et au dialekt. La particularité essentielle du sleng réside dans sa diffusion généralisée à de larges ensembles russophones, indépendamment de leur niveau socio-culturel. L’examen du contexte de l’utilisation du sleng sur Internet, selon la vision de Catherine Kerbrat-Orecchioni du schéma des fonctions de Roman Jakobson, démontre que le locuteur du sleng est un internaute russophone moyen qui en fait un usage quotidien. Enfin, la typologie du sleng selon le schéma des fonctions de Jakobson nous permet de structurer les éléments selon le rôle qu’ils jouent dans la communication en ligne et nous donne une vision globale de la place du sleng sur Internet et dans le russe contemporain en général. Nous constatons que les fonctions référentielle, expressive et poétique témoignent d’un niveau de la richesse du contenu élevé, tandis que d’autres fonctions sont présentées de façon moindre. Ce fait prouve que le sleng s’appuie sur la langue standard et l’enrichit sans vraiment s’y opposer ou chercher de la recréer.La présente thèse a ainsi l’ambition de poser quelques jalons théoriques permettant, par la suite, d’aborder d’autres problématiques liées au sleng russe. / The large usage of sleng (transliteration from сленг) is one of the important characteristics of modern Russian. Its employment is even more evident on the Internet, as it allows to describe the subjects of the modern life that are not covered by the standard language. It is thus essential to study sleng as an important element of Russian language.As the clear definition of sleng does not yet exist, we analyse this term, showing its specific role in comparison to other terms, such as žargon, argo and dialekt. The main particularity of sleng is its general usage by wide ranges of Russian speakers without distinction of their social or cultural level.The study of the context of the sleng usage on the Internet, according to the vision of Catherine Kerbrat-Orecchioni of the Jakobson's functions of language, shows that a sleng speaker is a standard Russian Internet user, who uses sleng on a daily basis.Finally, the typology of sleng based on the Jakobson's functions of language allows us to structure elements following the role they play in Internet communication and offers us the global vision of the place that takes sleng on the Internet and more generally in modern Russian. We establish that referential, emotive and poetic functions are highly represented in sleng, whereas other functions attest just a minimal content volume in sleng. This fact proves that the sleng relies on the standard language and enriches it without opposing to it or trying to recreate it.The goal of the present thesis is to create a theoretical basis that will help future studies of other subjects related to the Russian sleng.
20

Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites.

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET) MIREILLE FALESSE ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005 La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. Deux types de messages ont été choisis : des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet. L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ; d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ; l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix : celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir. L’énonciation et l’énoncé Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs. Le sens et le son La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique : le sens et le son. Lors de la réalisation de la langue dans la parole d'un émetteur, le code employé nous informe sur son origine, son niveau d'éducation, son milieu social alors que la forme sonore qu’il donne à son énoncé nous informe sur son identité, son sexe, son âge, son type psychophysiologique, son humeur. La spécificité de la communication humaine La différence entre la communication socio-animale et la communication humaine est la possibilité offerte ou non à l’énonciateur de s’impliquer personnellement dans la formulation de son message. La personnalisation du message Consciemment ou non, l'émetteur introduit donc dans son message toute une série de données personnelles en rapport avec son milieu social, ses intentions personnelles, sa vision du monde, sa culture, l’objet du message. Et c’est précisément ce qui constitue l’objet de notre analyse quoique quelques réserves quant aux données sociales qui pourraient nous être fournies par notre corpus puissent être formulées. Le code commun Lorsqu'il réalise un acte de communication, il est évident que tout locuteur tient à être compris et – pour ce faire – se réfère à une langue, un parler, un code commun susceptible d'être interprété dans le sens qu'il désire par son interlocuteur ; il choisit un langage précis. En l’occurrence, pour ce qui nous concerne, la langue en question est le français tel qu’employé par des interlocuteurs francophones et plus précisément – pour la partie orale de notre corpus – des francophones vivant en Belgique durant les dernières années du vingtième siècle. La communication L’énonciation étant la production individuelle d’un message, la formulation particulière d’un énoncé, le duo énoncé-énonciation s’intègre dans un cadre défini : celui de la communication. D'emblée, des considérations essentielles sont notifiées ; elles seront récurrentes tout au long des descriptions préconisées par les auteurs que nous découvrirons ci-dessous : o la présence de deux intervenants qui sont l'émetteur et le récepteur ; o le fait d'établir une relation avec autrui, une relation dynamique c'est-à-dire interactive ; o la nécessité de moyens (techniques, signes et signaux) ; o la définition d'un message. Une approche pluridisciplinaire Dans un premier temps, le choix d’une analyse sociolinguistique semblait s'imposer du fait du type particulier d’un travail à élaborer sur base d'un corpus permettant le relevé d’expressions, d’énonciations dues à des modes de communication relativement innovants, d’énoncés sous des formes particulières, dont les canaux spécifiques – a priori – devaient avoir un impact dans le processus d’énonciation. L’observation du langage dans son application relationnelle, donc sociale, semblait pouvoir permettre de préciser certains liens entre le langage et la société et les conditions sociales de la communication. Mais, le corpus que nous avons pu réunir ne peut répondre aux besoins d’un tel type d’analyse ; en effet, les messages téléphoniques fournis sont semi-confidentiels car – privés ou publics – ils ne comportent pas – ou peu – de précisions quant au lieu ou au milieu dans lesquels évolue l’énonciateur. Il est possible de procéder à un relevé de marques sociales dans l’emploi des termes, la construction des phrases, la formulation des messages mais les énonciateurs n’étant pas identifiés – et ne pouvant pas l’être du fait de circonstances inhérentes au type de collationnement – le corpus ne comporte pas de données sociales en nombre suffisant. Quoi qu’il en soit, la linguistique – étude scientifique du langage – s’est, à des degrés divers, enrichie au contact d’autres disciplines tout au long du vingtième siècle : psychologie, anthropologie, mathématiques, informatique. Par ailleurs, malgré les limites que nous avons évoquées précédemment, notre corpus comportant de nombreuses marques individuelles des énonciateurs nous permettra cependant d’aborder l’étude de rituels de conversation, d’actions et interactions entre les interlocuteurs, de situations de communication particulières, de pratiques singulières du langage. Notre propos a été de procéder à une analyse logique du corpus et comporte donc deux parties - celle relative à l’énoncé et à son contenu ; celle relative à l’énonciation et ses modalités – bien que l’analyse de ces communications se complexifie du fait de l’absence – en présentiel – de l’interlocuteur car le corpus concerne les messages de l’énonciateur et les indications relatives au destinataire proviennent uniquement du locuteur. L’analyse conversationnelle Une conversation est un échange interactif, les deux locuteurs participent à sa construction : ils ont une action réciproque. Dans le cadre de ce corpus, le message pré-enregistré donne des directives à l’appelant et Internet a ses codes de conduite que l’énonciateur – même si, nouvel Internaute et ne se connaissant pas encore d’interlocuteur – se doit de connaître et respecter s’il souhaite être entendu et accueilli au sein de la communauté virtuelle. Deux modes de communication spécifiques Nous présupposons que des procédures originales de communication se créent du fait des formes d’expression spécifiques requises par les méthodes prises en compte - le téléphone et les répondeurs téléphoniques ainsi que l’ordinateur (mails, news groups) – car il s’agit bien de transmettre un message sans interlocuteur direct, uniquement par le biais de la voix (mots employés, syntaxes particulières, ton), de l’écrit ou de la dactylographie. Nous avons effectué tout d’abord l’analyse externe du corpus en le contextualisant par l’explicitation de la procédure de collationnement ainsi que de l’origine des messages et des procédures suivies pour les obtenir. Ensuite vient la description interne du corpus c’est-à-dire de l’énoncé et de l’énonciation. In fine, nous avons procédé à l’analyse conversationnelle. Sous le regard des auteurs Il était incontournable de mentionner Ferdinand de Saussure dont le Cours de linguistique générale reste un apport essentiel dans l'analyse du langage et de la communication humaine. D’autre part, tout un chacun, de nos jours, dès qu’il s’intéresse un tant soit peu à la notion de communication entend parler du « Schéma de la communication » de Jakobson – nous pourrions même dire qu’il s’agit d’une information de notoriété publique – dont nous reprenons la présentation synthétique. Dans son étude du langage, Jakobson a non seulement mis en évidence l'importance des six éléments constitutifs de la communication mais également celle des six fonctions du langage en regard. La communication implique de nombreux éléments (la langue, la norme, les interlocuteurs, le message, le contact, le code commun, la culture, les références sociales, les divers supports) et le propos de la linguistique est – à travers l'étude de réalisations individuelles – de retrouver ce qui est commun à tous les locuteurs et constitue une langue (parlée ou écrite) et même d’aller au-delà en essayant de retrouver ce qui pourrait être commun à toutes les langues. Et, à l’inverse, ce qui fait la particularité d’une langue, d’une culture, et qui relève donc de la sociolinguistique. D’autre part, dans la troisième partie, nous analyserons une série de message d’internautes (en tout ou en partie) où l’émetteur procède à des choix de styles d’écriture tout à fait particuliers. Cela peut aller de formulations à caractère humoristique (autodérision, emploi d’un accent « typé », déclarations pseudo-philosophiques, participation aux newsgroups de « spécialistes » de l’humour, la dévalorisation d’autrui, dérision, moquerie pure et simple) à l’emploi de procédés stylistiques (jeux de mots, références contextuelles liées aux moyens de communication, au canal transmetteur, interpellation du locuteur, mise en scène ou mise en situation, style emphatique) en passant par l’expression d’un état d’esprit personnel (émotivité, agressivité) ou l’emploi d’éléments affectifs et/ou évaluatifs. D’autres marques linguistiques se présenteront également qui portent sur l’insistance, la polémique, le self-contrôle, l’image de l’autre, l’interpellation, la critique, la dévalorisation, le niveau culturel et social, les insultes, les menaces, la politesse, l’irritation, l’inquiétude, l’agressivité. Il arrive que le locuteur fasse usage de procédés tels que la mise en scène ou un emploi particulier de la ponctuation… Quels que soient la fonction ou les choix du locuteur, l’analyse d’une situation interactive de la communication peut également bénéficier de l’apport de la sociologie et – de notre point de vue – surtout celui de Goffman ; précisons qu’il s’agit essentiellement de prendre en considération la théorie des faces : « sauvegarder la face », « ne pas faire perdre la face à autrui ». Dans le même ordre d’idée, nous avons également pris en compte l’apport de John Langshaw Austin au sujet des choix locutoires, illocutoires ou perlocutoires de l’émetteur, celui de William Labov concernant la variation linguistique ou de Christian Baylon concernant l’analyse sociolinguistique du message qui, selon lui, bénéficie d'une double approche : celle du linguiste, en fonction des éléments de première et deuxième articulations, de la sémantique, de la syntaxe, de l'intonation ; celle du sociologue, concernant l'intention du locuteur, le but du message, le rapport entre le locuteur et l'auditeur, l'état, l'institution. L’approche linguistique Les limites d’un travail linguistique La présente analyse s'élabore sur base d'un corpus déterminé comportant les textes de messages transmis sur Internet ou retranscrits sur base d'enregistrements audio ; certains de ces derniers présentant bien entendu des hésitations, rectifications, spécifiques à la mise en œuvre de l'énonciation. Les conditions et le processus de celle-ci, bien que sous-jacents à toute communication, ne peuvent être définis que de manière indirecte et déductive en fonction des indications transparaissant dans le dit effectif. En conséquence, sur base de l'étude de l'énonciation, il s'agit – pour présenter une démarche linguistique complète – de proposer une description rationnelle et justifiée des conditions d'élaboration du dit effectif. Pour ce faire, il nous faut "remonter le courant" et, à partir des énoncés du corpus, le « dit », procéder à une description des éléments constitutifs de l'énonciation, le « dire », et des conditions de cette énonciation, le « savoir-dire ». Les pronoms personnels et possessifs Dans une analyse conversationnelle, le positionnement des intervenants – entre autres par le choix et l’utilisation des pronoms personnels – prend toute son importance. La sélection de l’item devant représenter une personne s’effectue en référence au contexte communicationnel et aux intentions du locuteur. Les actes de parole : locutoire, illocutoire, perlocutoire Dès lors qu’un échange se fait entre deux personnes, l’une et l’autre ne sont jamais totalement libres de leur énonciation, l’une comme l’autre choisissent tel ou tel terme, tel ou tel type de phrase, tel ou tel contenu… parce qu’elles souhaitent avoir un effet sur le destinataire ou parce que le destinataire a un effet Une conversation n’est pas une suite de communications univoques s’échelonnant, se suivant, se superposant de manière linéaire. En effet, il s’agit d’un échange dialogal participant à la construction d’un « édifice » commun, à l’élaboration d’un échange structuré réalisé dans le cadre d’un projet interactif. S’il n’y a pas accord à tout le moins sur le principe de « converser », il ne peut y avoir d’échange : la communication est duale (du locuteur vers l’interlocuteur et vice-versa). L’analyse conversationnelle Notre souhait, au travers de cette analyse, est – sur base des énoncés recueillis – de pouvoir décrypter le processus de l’énonciation et identifier les éléments constitutifs du savoir-faire correspondant aux intentions de l’énonciateur. Les messages pris en considération ne sont pas des monologues : les acteurs de notre corpus formulent des messages sous forme de conversation c’est-à-dire d’échanges car ils s’adressent à un interlocuteur réel quoique absent au moment de la construction de l’énoncé. Catherine Kerbrat-Orecchioni nous éclaire quant à la structure des conversations dans une démarche synthétisant différentes études abordant les types d’interactions de la vie en société. L’approche interactionniste a ouvert les disciplines linguistiques à d’autres disciplines telles que la sociologie, l’anthropologie et l’éthologie des communications. Quant à l’analyse conversationnelle, elle comporte deux niveaux : o l’un concerne les relations entre les constituants du texte, o l’autre, les relations entre les interactants. Le système des places et le système des faces Catherine Kerbrat-Orecchioni fait état également de la relation verticale en se référant au système des places : les sociétés humaines se répartissent en strates sociales c’est-à-dire en groupes organisés qui régissent les relations humaines. Quelle que soit la société – même dans les sociétés qui se disent « égalitaires » – il y a toujours une répartition du pouvoir entre différents groupes. D’autres éléments pris en compte… D’autres éléments sont pris en compte tels que les modes, la politesse, les éléments de références, les déictiques, les processus d’encodage et de décodage, la redondance, les interférences, les procédés additifs et substitutifs. L’énoncé L'énoncé est l'aboutissement du processus de création. Chaque énonciateur construit sa communication à l'aide de mots qu'il choisit selon ses intentions et préoccupations personnelles et le sens qu’il souhaite leur donner. Chaque message développe une idée, un sujet particulier sur un thème de base. En fonction des techniques de communication (Internet, répondeur téléphonique) les thèmes rencontrés peuvent prendre des optiques très diverses. A la suite des aspects sémantique et syntaxique, nous abordons l’aspect pragmatique et ses caractéristiques : intention(s) et motivation(s) de l’énonciateur, type et objet du discours… De ce fait, nous procédons non seulement à la présentation - des déictiques : pronoms personnels et possessifs (pronominalisation du locuteur, de l’interlocuteur), pronom indéfini ou omnipersonnel, démonstratifs, localisation spatio-temporelle et termes liés à la spatio-temporalité, temporalité liée aux formes verbales ; - d’autres éléments de l’énonciation : majuscule, ponctuation, interjections, expressions partiellement désémantisées, éléments connexes aux signatures, éléments introducteurs et conclusifs, dessins, smileys ; - des formulations et emplois particuliers : style commercial, formes verbales (verbes injonctifs, déclaratifs ou d’opinion, performatifs), modalité (forme interrogative, modes des formes verbales dont l’impératif), modalisation (formes infinitive et impersonnelle, transformation passive, auxiliaires modaux), redondance et non-concision, subjectivité (humour, énervement). Les applications pratiques De prime abord – et nous avons déjà pu l’observer et le confirmer – nous pensons pouvoir établir qu’un jeu relationnel s’établit dans n’importe quel message. Tout un chacun, lorsqu’il entame une conversation, élabore son message en tenant compte – consciemment ou non – d’une perception personnelle de lui-même autant que d’une perception tout aussi personnelle d’autrui. En outre, le locuteur, en tant que personne intégrée dans une société, un groupe humain…, ressent un sentiment d’appartenance ou de discrimination sociale et applique ce sentiment à la perception de son interlocuteur. Tout contact avec autrui implique une connaissance a priori de la personne, une perception particulière qui n’est pas exempte de préjugés, impliquant une évaluation – de nouveau consciente ou non – de ses caractéristiques personnelles et de ce fait, de la place qui lui sera octroyée dans la construction de la relation. L’élaboration d’une conversation implique nécessairement la mise en œuvre d’un jeu relationnel. Dès lors, le message est formalisé et personnalisé par l’émetteur par le biais de formes expressives particulières. Le locuteur, se positionnant en tant que membre, non-membre ou opposant d’un groupe traduira dans son énoncé ses sentiments, impressions, opinions… sous des formes diverses qui peuvent aller jusqu’à l’extériorisation d’un énervement, d’un amusement, de l’ironie. Une lecture attentive des messages composant notre corpus nous a permis d’identifier certains messages tout à fait expressifs et particuliers que nous avons analysés plus particulièrement sur base d’une grille conforme au schéma synthétique de la communication tel que présenté en première partie. En conclusion A de nombreuses reprises, nous avons pu constater que l’énonciateur ne se contente généralement pas de structurer un message simple en un nombre restreint de mots et de le subdiviser en introduction, corps du texte, conclusion. Même si cette trame de base est bien souvent respectée, les formulations sont bien plus complexes qu’il n’y pourrait paraître à première vue. Spécificité de la communication humaine, le locuteur personnalise son message et élabore son énoncé sur base de termes qu’il a toute latitude de choisir en fonction de ses connaissances, intentions, préoccupations et goûts personnels ainsi que du sens qu’il souhaite lui donner. Sur base de l’analyse et des considérations qui s’ensuivent, nous avons posé le constat que la « sauvegarde de la paix », le désir de veiller à « sauver la face tout en ne la faisant pas perdre aux autres », le respect de l’usage… font – en complément de la transmission d’un contenu de message différencié – partie intégrante de la majorité des échanges conversationnels qu’il s’agisse de messages enregistrés sur répondeur ou de messages élaborés par des internautes novices.

Page generated in 0.0463 seconds