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Etude géologique des unités briançonnaises de Vanoise occidentale au sud-ouest de Pralognan (Savoie) : Evolution sédimentaire et structurale.Jaillard, Etienne 24 February 1984 (has links) (PDF)
Cette étude stratigraphique et structurale s'appuie sur la cartographie au 10000e des unités briançonnaises de Vanoise occidentale reposant sur la zone houillère, entre le massif de Peclet-Polset, Courchevel et Pralognan, et essaie de retracer l'histoire de cette partie de la zone briançonnaise, du Trias à la fin de l'orogenèe alpine. STRATIGRAPHIE - Après le dépôt des grès du Trias inférieur (Scythien), une sédimentation de plate*forme carbonée s'installe au Trias moyen, dans les dépôts de laquelle on retrouve les mégaséquences définies dans d'autres secteurs de la zone briançonnaise. Au-dessus de la dernière (9°) mégaséquence apparaissent des brèches qui cachètent localement d'importants phénomènes de tectonique synsédimentaire qui peuvent être attribués soit au Carnien basal, soit au Lias-Dogger inférieur. L'émersion du domaine briançonnais au Lias moyen donne lieu à des déformations à grande échelle, d'importantes érosions et des creusements karstiques. La transgression du Jurassique moyen débute par des niveaux continentaux carbonatés puis quartzo-alumineux (Bajocien-Bathonien basal ?), suivis de l'installation d'une plateforme carbonatée à caractères d'abord internes (Bathonien),puis externes (Callovien). Après quoi commence une période de sédimentation pélagique condensée, coupée de longues lacunes (Jurassique terminal? à Crétacé moyen? et Crétacé terminal à Paléocène sup.), période qui dure jusqu'à l'apparition des schistes et grès carbonatés du Lutétien. STRUCTURE - 5 phases tectoniques ont été distinguées: 1) Charriage de la couverture carbonatée briançonnaise sur la zone houillère 2) Un pli E-W pluridécakilométrique déversé au Nord reprend l'édifice des nappes. 3) Des plis et chevauchements à vergence Est reprennent l'ensemble. 4) Des cisaillements vers le SE semblent s'accompagner du jeu décrochant sénestre de l'accident de Chavière. 5} Des failles dérochantes puis normales recoupent l'ensemble. CONCLUSION - A l'issue de ces études, des reconstitutions paléogéographiques et tectoniques sont proposées.
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Etude géologique de la bordure ouest de l'arc de Castellane (Alpes de Haute Provence-Var)Unalan, Guner 10 January 1970 (has links) (PDF)
Ce travail concerne l'Arc de Castellane et la bordure orientale du bassin de Valensole. La bordure est du bassin de Valensole est décrite : les dépôts tertiaires trés épais ainsi que leurs modalités de dépôts sont étudiés. La tectonique est aussi étudiée : failles, plis et chevauchements.
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Contribution à l'étude géologique des chainons externes nord-occidentaux du massif de Chartreuse - Savoie - Alpes françaisesSantos Narvaez, Jose Mariano 18 January 1980 (has links) (PDF)
Le terrain étudié correspond à la bordure nord-occidentale du massif de la Grande Chartreuse, entre Chambéry au Nord et le Guiers Mort au Sud . C'est ici que l 'un des derniers chaînons jurassiens méridionaux ( chaînon de l'Epine) vient se "fusionner" topographiquement aux chaînons subalpins . Du point de vue stratigraphique : - Il apparait qu 'une partie de terrains attribués au Valanginien sont en réalité berriasiens. Plus précisément, le Berriasien est représenté par une trilogie tout au long de la bordure occidentale des massifs subalpins . Cette trilogie caractéristique de la " zone présubalpine" comprend .une formation 1 marneuse, pélagique, absente dans le Jura, bien développée dans le Subalpin ; . une formation 2 organodétritique, bicolore, absente aussi bien dans le Jura que dans le Subalpin franc ; . une formation 3 de calcaires clairs plus ou moins micritiques , d 'ambiance subrécifale et de tendance émersive qui marquerait l'avancée, par progradation, de la plateforme jurassienne vers l'Est . Cette " zone présubalpine" , définie plus au Nord par N. Steinhauser (1969), s 'étend depuis Annecy (limite Bauges-Bornes), au Nord , jusqu'au Vercors au Sud . Sa localisation est à mettre en rapport avec le tracé d'une paléo-faille de type cévenol, ayant délimité la bordure originelle de la plateforme jurassienne et du talus descendant vers le sillon dauphinois. - Il apparaît , d 'autre part, que les calcaires gréseux échinodermiques appelés "Lumachelles" considérés comme d'âge Aptien supérieur , sont , en réalité, d'âge Aptien inférieur. Ces "Lumachelles' pourraient donc s'intégrer dans le complexe Urgonien ( s . lato) au sein de la "couche supérieure à Orbitolines" . - D' autre part , les "bétons phosphatés" ne sont pas albiens . Ils marquent le début de la transgression campanienne qui remanie des fossiles clansayesiens , albiens et cénomaniens . - Enfin, un épisode continental à Microcodium a été mis en évi dence. L' âge de cet épisode n 'a pu être défini avec précision ( Paléocène ? ) . Du point de vue tectonique : - La géométrie des plis a été précisée . Il apparaît , en particulier, que le Synclinorium de Couz , à faciès jurassiens, est pris en écharpe par l'accident de Voreppe . Les plis jurassiens ne se prolongent donc pas en Chartreuse, dans les plis pré-subalpins. - Cet accident de Voreppe semble avoir sa prolongation septentrionale au front des Bauges. Il s ' agit donc d'un accident majeur qui est sans doute la trace en surface d 'un grand chevauchement en rotation antihoraire des massifs subalpins de Chartreuse et des Bauges sur la plate forme jurassienne: la flèche du chevauchement pourrait dépasser 15 kilomètres à la hauteur de Chambéry . L' ancrage relatif se fait vers le S W .
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Contribution à l'étude géologique du SE du Massif des Bornes: la partie méridionale de la chaîne des Aravis entre le col des Aravis et la cluse de Faverges-Ugine (Haute-Savoie, France)Rivano Garciaz, Sergio 04 July 1978 (has links) (PDF)
Le secteur étudié correspond à la partie méridionale de la chaîne des ARAVIS, entre le Col des ARAVIS et la Cluse de FAVERGES-UGINE. Il concerne donc le "bord subalpin", dans la partie sud du massif subalpin des Bornes. Du point de vue stratigraphique , notre secteur fait classiquement partie de la "Zone dauphinoise ". Nous y avons étudié les terrains de l'Oxfordien au Nummulitique, Nous avons reconnu trois cycles sedimentaires marins successifs. Un premi er cycle va du Jurassique inférieur à l 'Aptien inféri eur il se termine par des faciès littoraux de plate-forme (faciès Urgonien) . - Un deuxième cycle débute avec le Gault et se poursuit durant tout le Crétacé supérieur. Il se termine par les "Couches de Wang", considérées comme un faciès régressif. - Un troisième cycle correspond au Nummulitique . Il débute après une longue période d'émersion au Lutétien et se termine sans doute dans l ' 0ligocène. L'ensemble du secteur étudié, mais surtout sa partie sud, paraît correspondre à la partie paléogéographiquement la plus interne des chaînes subalpines septentrionales. Du point de vue tectonique, nous avons pu distinguer : - Une phase antelutétienne, responsable de bombements grossièrement E-W, et d'importantes érosions anté nummulitiques. Une phase synsédimentaire intrapriabonienne, réactivant des reliefs par création ou rejeu de failles. - Une importante phase, sans doute Oligocène moyen ou supérieur , synchrone de la mise en place des Klippes de Savoie. Elle a créé au bord subalpin de grands plis couchés, accompagnés de schistosité de flux dans les niveaux inférieurs . Elle est responsable également d'écaillages du bord subalpin dans les niveaux supérieurs (Chevauchement de l'Unité du Charvin sur l'Unité de l'Etale), et de l'entraî nement de flyschs parautochtones sous la Klippe de Sulens. La direction de serrage paraît être SE- NW. - Une phase sans doute fini-miocène, dont la direction de serrage semble grossièrement E-W. Ell e a entraîné le bascul ement général du bord subalpin vers l 'W , et s'est accompagnée de rétroécailiages et retrodéversements multiples . Elle est à l'origine également de failles décrochantes sénestres N105 à N145 . Enfin une phase tardive post -miocène, à l'origine d'un réseau de failles normales subméridiennes et E- W .
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Contribution à l'étude de la région du mont Ventoux : contact avec le massif de suzette et les baronnies. Deuxième thèse, Historique des recherches sur le massif du Suzette-GigondasFahy, Jean Claude 18 June 1965 (has links) (PDF)
Ce travail concerne les variations de faciés du Crétacé du Mont Ventoux, des Baronnies et du massif de Suzette. La stratigraphie, la tectonique , la paléogeographie et l'histoire géologique de cette région ( Mont Ventoux) sont étudiées
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Etude géologique de la région d'Avaj (NW de l'Iran)- Stratigraphie et tectonique.Bolourchi, Mohammad Hossein 01 July 1975 (has links) (PDF)
Les caractères géodynamiques essentiels de cette zone sont les suivants -mouvements antépermiens plus prononcés que dans la zone suivante -mouvements antépermiens plus prononcés que dans la zone de l'Iran Central. métamorphisme paléocimmérien intrusion de granitoldes au Jurassique supérieur et au Tertiaire métamorphisme laramien présence d'un flysch, crétacé, éocène et miocène, surtout développé dans la régiode Sanandaj et de Shiraz. Peu de volcanisme tertiaire et plio-pleistocène. Formations tertiaires généralement peu importantes On voit donc que ce qui caractérise essentiellement la zone de Sanandaj Sirjan est le contrôle des différents évènements géologiques (sédimentation, plissement, métamorphisme, volcanisme, magmatisme) par le jeu réciproque de blocs cratonisés et des rifts subsidents associés. Les structures sont parallèles à la dislocation majeure du Zagros devenue ultérieurement la "Main Thrust" et doivent donc relever du même mécanisme. Cette zone de Sanandaj - Sirjan est en somme la bordure SW de la plateforme de l'Iran Central fragilisée par l'approche de l'ancien domaine probablement océanique du Zagros Nord, c'est-à-dire une "marge continentale" caractérisée par son cortège de phénomènes distensifs, par une croûte probablement amincie et de ce fait plus perméable aux actions métamorphiques et volcaniques. En dehors du déchiffrage des séries statigraphiques jusqu'alors mal connues, j'ai pu mettre en évidence * - l'existence'd'un socle précambrien prolongeant celui de la chaîne de Soltanieh - l'existence d'une bande de terrains métamorphiques allant du Trias supérieur au Crétacé, située au Sud de l'agglomération d'Avaj (zone de Razan) - alors que la même série n'est pas transformée au Nord de cette ville, dans la zone d'Ab-e-Garm. - l'existence d'une cicatrice de roches volcaniques coïncidant plus ou moins avec la limite des deux zones précédentes. Importance paléogéographique d'un accident que j'ai appelé faille d'Avaj. Ce sont,là les différents points qui commandent la géologie de ce secteur Nous terminerons sur des conclusions plus générales faisant intervenir les unités structurales situées au SW de cette région et qui feront ressortir l'intérêt de cette "marge continentale" dont l'évolution peut maintenant être bien précisée depuis l'Infracambrien, ce qui est exceptionnel.-
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Les Déformations de la couverture mésozoïque au nord de l'Oisans - Alpes françaises.Depardon, Jean Paul 04 January 1979 (has links) (PDF)
L'étude des déformations de la couverture mésozoïque (Trias au Dogger) du Nord de l'Oisans (massif du Haut Dauphiné, Alpes françaises) montre la succession de trois générations d'éléments structuraux : 1. Des plis "anciens" P1 , sans doute originellement E-W ( équivalent possible des plis anté-sénoniens du Dévoluy), très rarement accompagnés d 'un clivage S1. 2. Une schistosité régionale S2, de flux, réorientant les plis précédents, et globalement disposée en "Y" renversé (branche longue du secteur de Besse de direction 20 ° et branche courte du secteur de La Grave orientée entre 140° et 170° ). Elle est associée à divers styles de plis P2 (en fait plis P1 réorientés et accentués) et conduit au découpage de la roche en pseudo-amygdales; elle porte deux étirements glissements 2 et 3 ; c'est aussi elle qui sert de plan de chevauchement dans la couverture. 3. Une schistosité de crénulation, développée localement et graduellement d'Ouest en Est, surtout à partir des premiers chevauchements de couverture. Elle se rencontre aussi près des accidents socle/couverture tant que la schistosité régionale n'occupe pas une position critique. Elle est associée à un ensemble de plis P3 et à des plans de glissement. La linéation 3 sur S2 lui est contemporaine. Son orientation est généralement plus méridienne que celle de la schistosité S2 locale. L'analyse des mécanismes (analogie avec un modèle de cisaillement et d'expulsion de coin de socle) permet d'expliquer l'ensemble des déformations régionales par un déplacement d'abord N-S du socle, puis par un raccourcissement E-W entraînant un débordement du socle et de la couverture vers l'Ouest.
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Comportement mécanique des lithosphères continentales chaudes Evolution des cratons Néoarchéens et Paléoprotérozoïques de Terre Adélie (Antarctique Est) et du Gawler (South Australia)Duclaux, Guillaume 28 November 2007 (has links) (PDF)
Le bouclier Est Antarctique est constitué de nombreux domaines géologiques accrétés autour de 530 Ma. Tous ces domaines enregistrent la trace des événements Grenvillien et Pan-Africain à l'exception d'un seul : le Craton de Terre Adélie. <br />Le Craton de Terre Adélie et son prolongement septentrional, le Craton du Gawler (en South Australia), font partie d'un même bloc : le Mawson Continent. Ils présentent donc une histoire géologique commune avant l'ouverture du domaine océanique Austral il y a environ 90 Ma. Ces cratons sont constitués d'un socle métamorphique polyphasé formé et structuré lors de deux événements géologiques majeurs datés au Néoarchéen (∼ 2.5 Ga) et au Paléoprotérozoïque (∼ 1.7 Ga). <br />Cette étude présente les mécanismes tectoniques à l'origine de la structuration de ce paléo-continent. Les campagnes de terrain et les travaux en laboratoire (pétrologie, géochronologie Ar–Ar et U–Th–Pb) réalisés sur des roches provenant des deux cratons ont permis (1) de préciser l'âge et l'origine de la déformation néoarchéenne ainsi que le comportement de la lithosphère continentale à cette époque et (2) de quantifier l'importance de la déformation paléoprotérozoïque au sein du noyau archéen et dans les domaines paléoprotérozoïques adjacents. <br />Ces travaux apportent de nouvelles contraintes sur la tectonique précambrienne. <br />Nos travaux ont permis de mettre en évidence et de modéliser numériquement en 3D l'évolution à l'échelle lithosphérique de la déformation lors de l'affaiblissement des contraintes tectoniques convergentes appliquées à une lithosphère archéenne chaude. Sous l'influence de la gravité, la lithosphère chaude va fluer dans une direction perpendiculaire à celle de convergence, principalement par des mécanismes de constriction horizontale. De plus, nous mettons en évidence une dualité rhéologique entre un noyau cratonique stable et sa couverture autochtone lors de processus tardifs de réactivation tectonique.
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La marge continentale sud-téthysienne en Oman : structure et volcanisme au Permien et au TriasChauvet, François 25 October 2007 (has links) (PDF)
La formation de la chaîne de montagne d'Oman est associée à l'inversion tectonique de la marge continentale arabe qui bordait la partie sud de l'océan Néotéthys entre la fin du Paléozoïque et le Crétacé supérieur. Les unités sous-ophiolitiques des montagnes d'Oman sont étudiées dans le but de caractériser les différents stades de formation de ce segment de marge néotéthysien. L'étude se focalise sur les périodes d'activité volcanique du Permien et du Trias qui ont accompagné la formation de la marge arabe et dont les témoins sont retrouvés sur l'ensemble du domaine sud téthysien (Himalaya, Oman, Méditerranée orientale).<br /> Une reconstitution syn-rift de la plate-forme continentale omanaise est proposée au Permien moyen sur la base de nouvelles observations structurales et stratigraphiques menées dans les massifs du Saih Hatat et du Jabal Akhdar. L'analyse structurale porte en particulier sur les structures extensives synsédimentaires permiennes, et sur la comparaison à l'échelle régionale des variations latérales de faciès et d'épaisseur (Formation Saiq, massifs du Jabal Akhdar et du Saih Hatat). Les structures extensives indiquent des directions d'étirement principalement orientées ENE-WSW. Une composante d'étirement NS est observée localement et associée à des mouvements de très faible ampleur. Le dépliage des séries déformées de la plate-forme indique que ces directions d'extensions correspondent aux directions principales des variations d'épaisseur et de faciès des séries permiennes. Ceci suggère qu'elles représentent les témoins inversés des structures majeures qui ont contrôlé la plate-forme arabe. Les structures observées sont contemporaines de l'épisode volcanique intraplaque du Murghabien, et correspondent à un épisode tectonique court (< 5 Ma).<br />Le volcanisme du Trias moyen-supérieur omanais met en place de faibles volumes de laves sur différentes parties de la marge continentale arabe. Il est contemporain d'une remobilisation de la marge, associée à des soulevements locaux, et à des glissements gravitaires de la couverture sédimentaire. L'analyse géochimique montre qu'il s'agit d'un magmatisme intraplaque, qui a probablement subi une contamination crustale. Les compositions isotopiques (Nd, Pb) des laves triasiques sont comparables à celles des laves alcalines du Permien, suggèrant une remobilisation du manteau hérité (principalement de l'épisode Permien) plutôt que l'intervention d'un nouveau point chaud.<br />Finalement, il est proposé un modèle polyphasé pour la formation et l'évolution de la marge continentale omanaise. La formation initiale correspondrait à une marge volcanique associée au point chaud Permien centré sur les trapps du Panjal. Les orientations des structures observées indiquent que ce segment de marge pourrait être situé à l'extrémité septentrionale de l'ouverture Inde-Madagascar/Arabie-Afrique. La remobilisation et le volcanisme triasique pourraient être générés par une réorganisation cinématique du domaine téthysien, lors du début de la collision des blocs cimmériens (Iran) avec la Laurasia.
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Bassins de rift à des stades précoces de leur développement: l'exemple du bassin de Makgadikgadi-Okavango-Zambezi, Botswana et du bassin Sud-Tanganyika (Tanzanie et Zambie). Composition géochimique des sédiments: traçeurs des changements climatiques et tectoniquesHuntsman-Mapila, Philippa 12 December 2006 (has links) (PDF)
Cette étude utilise une approche multidisciplinaire à dominante géochimique, avec plusieurs objectifs : 1) mieux comprendre les processus géochimiques au cours du cycle de genèse des formations sédimentaires (érosion-transport-accumulation) pour des stages précoces de l'évolution d'un bassin de rift : 2) reconstruire les environnements caractérisant ces deux régions du Rift Est-africain au cours du Pélistocène et de l'Holocène et 3) définir des critères sédimentologiques et géochimiques permettant de discriminer l'activité tectonique et les changements climatiques au cours de l'évolution de ces deux bassins du rift. Les deux bassins considérés comme illustrant deux stages précoces successifs de l'ouverture d'un bassin de rift, sont : 1) le Bassin de Makgadikgadi-Okavango-Zambeze (MOZ), situé dans la région nord-ouest du Botswana et 2) le Bassin de Mpulungu, qui constitue l'extrémité sud-est du Bassin du Lac Tanganyika (Tanzanie et Zambie). L'étude géochimique des sédiments et des eaux du Bassin de l'Okavango a révélé la présence anormale d'arsenic dans les eaux souterraines du delta résultant de la dissolution sous conditions réductrices dans les sédiments. La présence de l'arsenic dans les sédiments est liée aux argiles riches en matière organique déposés dans les conditions lacustres résultant de périodes à pluviométrie plus importante qu'aujourd'hui et du barrage des écoulements de la rivière de l'Okavango apr la faille de Thamalakane. Les données géochimiques ont été utilisées comme marqueur deschangements du climat dans le bassin de Mpulungu. Les sédiments révèlent une excursion remarquable qui coïncide avec le Younger Dryas. Cet événement environnemental apparaît comme le plus important dans la région sud du lac Tanganyika pour la période 23-3 ka, caractérisée par un apport de matériel altéré dans le bassin, suite à une modification importante du couvert végétal.
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