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Etude sismotectonique du système Thessalie-îles Sporades ( Grèce centrale)

Kementzetzidou, Despina 01 March 1996 (has links) (PDF)
L'importante sismicité qui caractérise la partie Est du bassin Méditerranéen est l'expression de la déformation intense de ce domaine qui se trouve pris entre la convergence des plaques d'Afrique, d'Europe et de Turquie . Le rapprochement de l'Afrique par rapport à l'Europe est une rotation anti-horaire autour d'un pôle situé dans l'Atlantique . Ce déplacement qui est continu depuis à peu près 70 Ma est de l'ordre de 0,5 cm/a à l'Ouest (Gibraltar) et de 1,0 cm/a à l'Est (au niveau de l'Arc Hellénique) où l'Afrique plonge sous la lithosphère égéenne. Cette subduction égéenne, initiée au Miocène supérieur, est mise en évidence par la distribution des séismes intermédiaires le long d'un arc situé en Mer de Crète, entre le Péloponnèse et Rhodes. Elle plonge vers l'intérieur de l'Arc . Un peu plus au Nord de l'arc sédimentaire, la montée du matériel chaud du manteau due à la subduction a créé une série de volcans qui forment l'arc volcanique des Cyclades. A l'extérieur de l'arc, le domaine égéen est bordé par les dépressions profondes (-5200 m) des fosses ioniennes à l'Ouest et des fosses de Pliny et Strabo au Sud. Située au Sud des fosses helléniques, la Ride Méditerranéenne joue le rôle d'un prisme d'accrétion . À l'intérieur de l'arc, l'extension domine. Ses directions témoignent d'un mécanisme d'écoulement gravitaire au dessus de la plaque africaine ce qui entraîne un amincissement important de la lithosphère égéenne . La particularité de l'Arc Hellénique par rapport aux arcs insulaires typiques est le fait que le taux de l'extension à l'intérieur de l'arc est beaucoup plus important que la vitesse de convergence entre l'Afrique et l'Europe. Le rapprochement entre l'Afrique et l'Europe se fait avec une vitesse approximative de 1 cm/a dans la direction N-S, alors que la vitesse de convergence de l'arc égéen par rapport à l'Afrique, à travers le fossé Hellénique, est de l'ordre de 5 à 10 cm/a vers le SW .
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Changements climatiques globaux et forçage tectonique au Paléogène. Exemples du Bassin de Paris et des Pyrénées

Huyghe, Damien 28 May 2010 (has links) (PDF)
La compétition entre la tectonique et le climat s'exprime à travers la sédimentation. Or, du fait des fortes rétroactions existant entre ces paramètres, il est souvent difficile de discriminer leur influence relative. Ainsi, le Cénozoïque est une période présentant à la fois un refroidissement global et une phase orogénique majeure avec la collision alpine au sens large (depuis les Pyrénées à l'Ouest à la chaîne himalayenne à l'Est). Le but de cette thèse a été de comprendre comment s'expriment les rétroactions entre le climat, la tectonique et la sédimentation, dans une chaîne de montagne ancienne - les Pyrénées - dont les cadres sédimentologique, stratigraphique et tectonique, sont bien contraints. Trois questions principales ont été abordées : (1) est-ce que la croissance de cette seule chaîne de montagnes est susceptible d'influencer significativement le climat, localement ou à plus large échelle ? (2) de quelle manière le climat et la tectonique influencent la sédimentation ? (3) est-ce qu'un changement climatique est susceptible d'influencer l'évolution tectonique de cette chaîne de montagnes et de quelle manière ? La première partie a été abordée à travers à l'analyse géochimique de biominéralisations carbonatées provenant du bassin sud-pyrénéen (huîtres), comparée à celles de fossiles provenant du bassin de Paris (mollusques, dasycladales et characées), bassin intracratonique situé à proximité des Pyrénées. Les résultats montrent que les fossiles des deux bassins ont bien enregistré les événements climatiques globaux connus au Paléogène (Optimum climatique de l'Eocène inférieur, refroidissement du Lutétien, Optimum climatique de l'Eocène moyen et glaciation de la limite Eocène - Oligocène), signifiant que la croissance des Pyrénées n'a pas eu de conséquences directes sur le climat local. En revanche, ces résultats montrent que le δ18O des huîtres provenant des Pyrénées est plus négatif que celles du bassin de Paris. Le gradient latitudinal étant très réduit à cette période, ceci semble indiquer que le δ18O des huîtres pyrénéennes a été influencé par un apport d'eau ayant un δ18O négatif, signifiant une influence de la topographie pyrénéenne sur le δ18O des eaux de pluie et des rivières. La seconde partie a été abordée à partir d'une étude de terrain, caractérisant précisément les dépôts à l'Eocène moyen. Ceci a montré que les dernières plates-formes carbonatées ont définitivement disparues dans le bassin sud-pyrénéen à la limite Lutétien - Bartonien. Il semble qu'un stress environnemental dû à une intensification de l'érosion soit responsable de la disparition des producteurs carbonatés et ce, non pas uniquement à cause d'un forçage tectonique, mais également à cause de l'apparition d'un glacioeustatisme, c'est-à-dire d'un facteur climatique. Enfin, dans le but de mettre en évidence un éventuel forçage climatique sur le soulèvement des Pyrénées, nous avons établi un modèle cinématique reconstituant la séquence de déformation entre le Lutétien et le Miocène dans la partie ouest du bassin sud-pyrénéen. Trois phases de déformation successives ont été mises en évidence. La comparaison des flux entrant dans le prisme au cours du temps avec les flux d'érosion déduits de données de thermochronologie provenant de la bibliographie a révélé qu'il existait un important découplage entre les taux d'érosion et la quantité de matière entrant dans le prisme à la limite Eocène - Oligocène. Or, cette période est caractérisée par un changement climatique majeur dont l'impact sur les processus d'érosion a déjà été mis en évidence dans de nombreux travaux.
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Etude du poinçonnement d'une série stratifiée par le déplacement d'une écaille chevauchante : exemples expérimentaux et naturels

Bonnet, Jean Luc 19 April 1983 (has links) (PDF)
La modélisation analogique effectuée consiste à déformer une couverture stratifiée (représentée par des feuillets de paraffine calibrés : niveaux compétents, séparés par un enduit degraisse aux silicones = niveaux incompétents) qui peut glisser sur son socle rigide, par un poinçon simulant une écaille (représentée par un bloc indéformable) et agissant soit par son déplacement dans le plan des couches, soit par son poids, perpendiculairement à celles-ci. Par nécessité de schématisation le rôle tangentiel du poinçon est séparé de son rôle gravitaire en deux expériences distinctes. Des règles de répartition des structures obtenues sont déduites de ces modèles contrôlés. Les résultats de la modélisation sont ensuite testés sur deux exemples de terrain. L'arc du front pennique valaisan, qui parait, cartographiquement, dû à un ecoulement entre les deux poinçons passifs du Mont Blanc et de l'Aar, ne peut pas en fait être interprété en termes de poinçonnement horizontal. C'est la surrection tardive des massifs bordiers qui provoque la forme arquée du front des nappes. L'arc du Jura correspond mieux aux résultats expérimentaux. Les structures analysées dans cette région semblent tout à fait compatibles avec un glissement et une déformation contrastée en zones concentriques, de la couverture sédimentaire sur son socle. La mise en mouvement serait due à la poussée vers le NW du Bassin molassique suisse, lui-même indéformé et déplacé sous l'influence des schevauchement crustaux alpins plus méridionaux. La confrontation des données expérimentales et de terrain permet de donner les règles utilisables pour déterminer si un ensemble de structures est bien le résultat du déplacement d'une écaille chevauchante agissant par poinçonnement de son avant pays. Les deux tests effectués sur le terrain montrent que ces règles sont réellement pratiques et discriminantes. Il en ressort qu'il est surtout important de distinguer entre les déformations situées au front du poinçon (forte amplitude des plis, déversements et chevauchements, structures imbriquées, extension perpendiculaire aux directions structurales axiales) et celles qui sont situées à son flanc (moindre amplitude des plis, extension parallèle aux axes, décrochement...) .
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Géométrie et dynamique de l'accrétion dans les ophiolites téthysiennes : Himalaya du Ladakh, Oman et Turquie

Reuber, Ingrid 15 June 1990 (has links) (PDF)
Les ophiolites présentent un grand interêt d'une part pour les reconstitutions géodynamiques des chaînes de montagnes, d'autre part pour l'étude détaillée des processus d'accrétion océanique. Ce memoire s'appuie principalement sur l'étude de trois terrains issus de la Téthys et présentant des caractères contrastés: - l'ophiolite de Semail, en Oman, est une des plus belles ophiolites du monde; sa taille permet la mise en évidence des variations longitudinales des processus d'accrétion à une échelle comparable à celle abordée dans les océans; - les ophiolites du Ladakh, préservées sous forme de klippes charriées sur la plaque indienne telle l'ophiolite de Spongtang, ou sous forme de petites écailles dans la suture et substratum de l'arc représentent des traceurs géodynamiques importants et indiquent des conditions opposées depuis l'accrétion jusqu'à l'obduction par rapport à l'ophiolite d'Oman; - les ophiolites tauriques présentent des caractère intermédiaires. Ce mémoire présente les résultats des études pétro-structurales menées dans ces ophiolites et les implications pour leur accrétion, leur histoire tectonique intra-océanique, et leur obduction. Les ophiolites omanaises présentent à l'affleurement une séquence souvent complète, et des structures témoignant d'un taux d'accrétion élévé. Les structures tranverses à l'axe sont rares et aucune n'interrompt la séquence crustale; les relations entre les différents faciès suggèrent une segmentation de la dorsale à l'échelle d'environ 30 km, qui évoluait avec le temps. A plusieurs endroits (Fizh, Haylayn) des 'overlaps' ou des 'propagating rifts' ont pu être mis en évidence. La séquence plutonique est constituée à part presques égales de gabbros et de wehrlites qui sont souvent interlités et pourraient représenter soit des ensembles de sills s'intrudant mutuellement, soit deux liquides coexistants mais immiscibles. Les structures internes de la série plutonique présentent souvent des variations et des images de recoupement à petite échelle; il est probable que ces variations reflètent la superposition de nombreuses petites chambres. Leur formation est expliquée par des cycles d'imprégnation de la zone de transition, celle-ci devenant périodiquement instable et intrudant la section crustale. Ces structures primaires sont en beaucoup d'endroits transposées par un flux visqueux, couplé avec le flux plastique des péridotites sous-jacentes. Ce couplage est particulièrement bien exprimé dans les gabbros de base, en contact direct avec les péridotites. Les autres ophiolites étudiées présentent des caractères bien différents, des séquences rarement complètes et des péridotites souvent moins déprimées, plus abondamment affectées par les zones de cisaillement lithophériques. La Klippe de Spongtang est composée essentiellement de péridotites, dans lesquelles les structures astenosphériques sont reprises par des zones de cisaillement s'organisant en deux familles: l'une à foliations sub-verticales et linéations sub-horizontales indiquant un mouvement décrochant, l'autre à structures sub-horizontales. Des wehrlites et gabbros peu repandus sont recoupés par des mini-complexes filoniens, orientés perpendiculairement aux cisaillements transverses. Ces structures suggèrent que l'accrétion de Spongtang eut lieu près de l'intersection d'une ride avec une zone transformante. Les facies et leur pétrologie présentent des caractères d'une ophiolite accrétée au droit d'une dorsale lente. Les critères structuraux et pétrologiques, ainsi que son âge crétacé inférieur, permettent de la comparer aux ophiolites Tibétaines, suggérant leur accrétion dans un domaine commun. L'obduction de la Klippe de Spongtang est tardive, contemporaine de la collision et résulte du glissement gravitaire d'un petit domaine océanique prédestiné par son relief, dans un bassin de mélanges dévelopé au pied de la marge passive de la platefrome nord-indienne. Ce scenario est complètement différent de celui proposé pour l'ophiolite omanaise. La zone de fracture d'Owen Chaman limite ici des domaines à evolutions différentes. Les structures des ophiolites tauriques suggèrent également une genèse dans un bassin océanique haché de zones transformantes, d'âge comparable à celles du Ladakh. Des cumulats bien développés, au moins localement, indiquent par contre un taux d'accrétion plus élevé. La tectonique intra-océanique est enregistrée par les cisaillements sub-horizontaux dans les amphibolites de semelle d'une part, et dans des brèches supraophiolitiques d'autre part.
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Etude géologique de la partie française du massif du Grand Paradis ( Région de Bonneval sur Arc, Vanoise orientale)

Bertrand, Jean Michel 02 February 1966 (has links) (PDF)
Ce travail concerne la géologie de de la région de Bonneval sur Arc replacée dans l'ensemble du massif du Grand Paradis. Les éléments structuraux, la pétrographie, le métamorphisme , la tectonique sont abordés.
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Le néogène et le pléistocène inférieur duranciens

Mercier, Hubert 16 December 1978 (has links) (PDF)
Géographiquement cette é ptude s'étend sur le Bassin de Digne-Valensole, Basse-Durance et la Crau. L'étude stratigraphique du Néogène et du Pléistocène inférieur duranciens, dépendance orientale du Néogène rhodanien, s'appuie sur une quarantaine de coupes classiques ou inédi tes, qui font ressortir un cycle miocène et un cycle plio-vi llafranchien . Chacun d'eux s'achève par la mise en place de puissants épandages graveleux continentaux, jusqu'à maintenant confondus en une seule entité appelée 'Poudingues de Valensole ". Sont examinés successivement : - le substratum du bassin, - le Miocène marin, - le Miocène continental ( "Sables de Vinon" ), - le Tortonien supérieur lacustre, - le Complexe de Digne-Valensole : malgré le caractère lenticulaire des dépôts, leur emboîtement et l'absence générale de faune, cinq formations stratigraphiques sont mises evidence. , allant du Tortonien supérieur au Villafranchien supérieur inclus, - les formations du Pléistocène moyen et supérieur. L'analyse pétrographique des galets du Complexe de Digne-Valensole a permis de dêfinir huit groupes de roches et révélé la variété du bassin versant paléo-durancien, du Tortonien supérieur au Villafranchien : toutes les assises allant du Paléozoïque au Miocène supérieur lacustre des Alpes méridionales et de la Provence (Maures et couverture) sont représentées. Une étude statistique des différents types de galets a été réalisée sur 119 stations. Pour chacune d'elles, 1. 000 individus sont inventoriés et un diagramme est établi. On en déduit l'origine des matériaux et l'évolution morphologique de l'arrière-pays au cours des phases successives de son édification et de son démantèlement. Pour les Alpes, seule la couverture sédimentaire subalpine participe au remplissage, les massifs cristallins externes ne commençant à alimenter la Durance qu'au Pléistocène moyen( Mindel ). La disposition collective des galets , étudiée en 392 stations, permet de préciser le sens d'écoulement des paléo-cours d'eau et de reconstituer le réseau hydrographique initial, différent de l'actuel (Pl. XX à XXV). Les matériaux proviennent exclusivement du Nord, de l'Est et du Sud. L'étude des matériaux argileux montre - de la montmorillonite (héritage alpin) dans le Miocène marin, dans la formation conglomératique du Complexe de Digne-Valensole et dans la formation de Puimoisson; - de la chlorite et de l' illite , héritées des Maures, dans le Miocène continental et la formation rouge de Moustiers. L'étude du Complexe de Digne-Valensole permet de reconstituer les orogenèses successives des Chaînes Subalpine~ Méridionales au Néogène et au Pléistocène ancien et leurs incidences sur le domaine provençal.
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Contribution à l'étude géologique des Alpes occidentales entre Arc et Isère, région du Mont Niélard et du Cheval noir (Savoie) : le problème des unités à flysch

Martinez-Reyes, Juventino 12 March 1980 (has links) (PDF)
A partir de l'étude du secteur situé au Sud-Ouest de Moûtiers, de part et d'autre de la ligne de partage des eaux entre la Maurienne et la Tarentaise, secteur rattaché classiquement à la Zone Ultradauphinoise et à la digitation du Niélard (Zone des Brèches de Tarentaise), nous avons pu différencier quatre unités structurales : - l'Unité Cheval Noir - Grand Coin possédant un substratum à affinités briançonnaises, surmonté par un flysch à trois termes d'âge priabonien. - L'Unité Mont Niélard - Mont du Fût comprenant du flysch également priabonien, dont l'originalité réside dans la diversité et la grande taille des éléments qu'il contient. Ce flysch repose sur des terrains jurassiques pouvant représenter, ou bien son substratum, ou bien d'énormes olistolithes. - L'écaille de Valbuche montrant un substratum de type briançonnais (allant du Trias dolomitique au cristallin) renversé, surmonté directement par les flyschs calcaires priaboniens . - Enfin, l'Unité de Crève- Tête, représentée essentiellement par un flysch mal daté, probablement en série inverse. La nature lithologique et la succession des termes de celui-ci sont identiques à celles du flysch priabonien des autres unités. L'Unité de Crève-Tête est séparée des autres plus méridionales, par la "discontinuité du Gollet". Du point de vue structural nous avons reconnu des tectoniques superposées, postérieures au dépôt du flysch : -Une première phase engendre de grands plis couchés, déversés à l'Ouest -une seconde phase reprend ces plis en affectant plus particulièrement leurs flancs inverses , - une troisième phase provoque de grands cisaillements responsables du découpage des unités ; - enfin, des bombements tardifs affectent la région. Sur l'un de ceux-ci l'érosion a dégagé la fenêtre des Monts dans laquelle réapparaissent les terrains dauphinois à l'arrière de l'Unité Cheval Noir - Grand Coin. L'existence d'une tectonique anté- priabonienne (phase arvinche) est discutée.
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Etude géologique de la région des Gêts et de Samoens (Haute Savoie). Les rapports entre les Préalpes du Chablais (nappe de la Brèche et nappe des Gêts) et les unités delphino-helvétiques.

De Lepinay, Bernard 26 May 1981 (has links) (PDF)
Cette étude intéresse la région du Haut-Chablais/Faucigny, à l ' arrière du massif allochtone des Préalpes du Chablais . A. TROIS ENSEMBLES D'ORIGINES PALEOGEOGRAPHIQUES DIFFERENTES SONT DISTINGUES. 1°- un ensemble delphino-helvétique Issu d 'un bassin sédimentaire en position externe, à sédimentation relativement calme, cet ensemble comprend des terrains allant du Trias à l'Oligocène moyen - supérieur. Ses séries terminales, à partir de l'Urgonien , sont seules évoquées ici : elles sont remarquables en particulier par leurs séries gréseuses de l'Oligocène inférieur (grès du Val d'Illiez et de Taveyannaz) et par l 'existence d'un olistostrome sommital à matériel ultra qui a livré une nannoflore de l' Oligocène moyen. Cet ensemble comprend en fait trois unités structurales superposées - l'unité des Dents du Midi, à grès du Val d ' Illiez (prolongation de la nappe de Morcles), reposant sur l'autochtone des Aiguilles Rouges (et sur sa "Molasse rouge" oligocène) ; - l'unité de Sixt-Haut Giffre, à grès de Taveyannaz (parallèlisable avec la nappe des Diablerets, en particulier du point de vue de ses séries cénozoïques) ; - à ces deux unités vient se superposer l'"olistostrome décollé" ,représentant la partie sommitale de la série delphino- helvétique interne arrachée et entraînée par l'avancée de nappes supérieures (nappe de la Brèche ... ). 2°- la nappe de la Brèche Dotée d'une puissante série sédimentaire riche en niveaux bréchiques et détritiques, allant du Norien au Priabonien , cette nappe présente des affinités sédimentaires avec les domaines subbriançonnais et briançonnais comme avec le domaine piémontais. Son domaine paléogéographique originel est sans doute une zone charnière sur la marge européenne de la Téthys : on le qualifie généralement de "Prépiémontais". 3°- la nappe des Gets Cette dernière unité, considérée comme la plus élevée des Préalpes, appartient à l'ensemble des "Préalpes supérieures". Elle n'a pas de série sédimentaire à proprement parler : c 'est un olistostrome comprenant des lambeaux de séries très internes (liguro- piémontaises : nappes de la Simme et des Dranses... , ligures de type "Apennin septentrional", lombarde ... ) ainsi que des débris de série ophiolitique (gabbros, pillow-lavas, brèches diabasiques hématitiques... ) et de roches cristallines acides (granite ... ). La matrice de cet olistostrome n'a pu être datée avec certitude: tout au plus peut - on remarquer qu'elle doit être post-campanienne (une nannoflore campanienne y a été trouvée) . La structuration de cet olistostrome peut être placée : - soit au cours du Crétacé supérieur: il s'agit alors d'une structuration in situ, dans le domaine liguro-piémontais ; - soit plus tardivement: un âge priabonien étant avancé. Il s'agit alors de la formation d'un olistostrome accompagnant la marche des nappes internes. B. DU POINT DE VUE STRUCTURAL, La reglon a été affectée par plusieurs phases tectoniques se superposant dans Le temps : 1°- au Priabonien-Ologocène inférieur, une phase à mécanisme gravitaire est responsable de la mise en place de la nappe des Gêts sur l'unité de la Brèche encore en position prépiémontaise . 2°- A l'Oligocène supérieur, une phase tangentielle majeure au cours de laquelle s'est structuré le domaine delphino- helvétique et mis en place l'essentiel des Préalpes. En fait, deux mécanismes se succèdent durant cette phase : - le premier s 'effectue de manière souple, par voie humide, l 'avancée des nappes s'accompagnant de la formation d'un olistostrome Oligocène moyen à supérieur ; - le second s' effectue à sec, l'avancée final des unités charriées du Chablais se faisant par cisaillements plats sur coussins de cargneules. 3° -Au Mio-Pliocène, une phase tardive de "wrench-faulting" lors de laquelle des accidents décrochants à composante globale sénestre hachent la région. Ceux- ci se relaient par l'intermédiaire de petits chevauchements qui débitent le massif en écailles . 4° -Au Plio-Quaternaire, une phase finale de bombements transverses à large rayon de courbure détermine de larges synclinaux (tel la cuvette des Gêts) et anticlinaux de nappes largement entaillés par l'érosion (cluse des Gêts) et anticlinaux de nappes largement entaillés par l'érosion (cluse du Rhône valaisan).
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Modélisation de l'érosion fluviatile long-terme : application au Bassin parisien (faibles érosions) et au Rhône messinien (fortes érosions)

Gargani, Julien 26 May 2004 (has links) (PDF)
Comment extraire de l'information et prévoir le comportement d'un système dont on ne connaît qu'un nombre limité d'informations ? <br />Nous avons simulé l'érosion fluviatile long-terme et ses conséquences sur la base d'un modèle prenant en compte les processus physiques. Nous avons complété le modèle mécanique par l'intégration de considérations sur l'évolution dans le temps des grandeurs caractéristiques du système en les simulant par l'intermédiaire du signal d'insolation (influence des paramètres astronomiques sur les changements climatiques).<br /><br />Dans le cas du bassin parisien, les simulations ont mis en évidence l'existence d'un soulèvement tectonique régulier de 0.06 à 0.09 mm/an lors des derniers cycles climatiques (plusieurs dizaines de milliers d'années). L'équilibre dynamique du système fluctue en fonction des variations climatiques : le dernier maximum d'incision, estimé par l'intermédiaire de la simulation, a eu lieu il y a 40 à 60 ka.<br />Dans le cas des fortes incisions, le paléo-profil des fleuves enregistre les propriétés mécaniques de la lithosphère. On obtient ainsi une méthode alternative et élégante pour déterminer celles-ci. <br /><br />Suivant l'échelle de temps et d'espace étudiée, le profil longitudinal des fleuves peut révéler soit les mouvements tectoniques, soit les changements de climat, soit enfin les propriétés mécaniques de la lithosphère. La modélisation permet de combler certaines lacunes sur les évènements passés et constitue un outil de prédiction long-terme.
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Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone briançonnaise interne, Savoie, France)

Guillot, Francois 24 March 1987 (has links) (PDF)
Centré sur le haut massif de Bellecôte, en Savoie, ce terrain (8 km x l2 km) possède une couverture permienne et triasique à faciès brianconnais, parfois décollée tectoniquement. Elle peut aussi être adhérente, discordante stratigraphiquement sur l'Antépermien, et est alors souvent réduite: le Werfénien (Scythien) et le Permien peuvent manquer totalement.<br />L'Antépermien est d'âge inconnu. La cartographie à 1/10 000 permet d'y reconnaître une série de deux kilomètres environ de puissance. En liaison avec l'étude pétrologique, les analyses chimiques montrent une zonation chimiostratigraphique, du moins pour les nombreuses formations d'origine magmatique ou volcanique, y compris les produits de l'altération hydrothermale précoce.<br />Sur un possible socle polymétamorphique (micaschistes à grenats), la série antépermienne comporte 1 km de métabasites rubanées, anciens basaltes spilitiques, à niveaux subordonnés de quartz-kératophyres sodiques. La spilitisation est précoce, mais postmagmatique. Les dernières alternances acide-basique consistent en laccolites gabbro-dioritiques, et en barres de quartz-kératophyres non sodiques, très siliceux (SiO2 > 90%; silicification hydrothermale prolongée ?). Jusqu'à ce niveau, les "roches vertes" paléozoïques ont un chimisme de tholéiites pauvres en TiO2 (moins de 1,5%). Ceci, avec la spilitisation probablement sous-marine, permet de proposer un contexte de bassin marginal.<br />Puis viennent 1 000 m de schistes noirs (métasédiments fins riches en matière organique et en pyrite). L'albite y est abondante (4% de Na2O contre 1% de K2O) et témoigne d'influences volcaniques dominantes, avec une faible proportion d'apports sialiques. Les nombreux sills vert sombre dans ces schistes noirs ont une composition de tholéiites riches en TiO2 (2% à 2,5%), et sont ainsi analogues aux tholéiites médioocéaniques.<br />Par ses caractères, évoquant un contexte océanique, l'Antépermien de Bellecôte diffère du Houiller, daté et situé à l'Ouest, et du Stéphano- Permien, tous deux continentaux. Ce matériel pourrait de plus avoir été plissé avant le Permien. On peut donc voir dans la Vanoise septentrionale un socle antéhouiller, émergé au Carbonifère supérieur et parfois jusqu'au Trias. Des séries analogues existent dans les massifs voisins (Mont Pourri, Grand Bec), et dans les massifs cristallins externes. L'hypothèse d'un âge siluro-ordovicien est envisageable.<br />Outre un possible plissement antépermien, trois phases tectoniques alpines majeures sont distinguées. La phase 1 aurait créé un vaste pli couché à vergence N ou NE, dont le cœur est jalonné de métamylonites. La phase 2 serait celle dite de rétrocharriage, à vergence E à SSE selon les lieux. La phase 3 est caractérisée par une faible charge lithostatique, et les fortes pressions de fluides le long des accidents ont engendré des roches broyées et minéralisées (entre autres cargneules). Lors de cette dernière phase se produit le chevauchement vers le N de la Vanoise septentrionale sur la zone houillère, mouvement qui peut être relié à un vaste décrochement senestre orienté N-S, à la frontière entre le Briançonnais interne (Vanoise, à l'E) et le Briançonnais externe (zone houillère, à l'W).

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