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L'image des "Libyens" dans la culture pharaonique : du Protodynastique au Moyen Empire / The image of the "Libyans" in the Ancient Egypt culture : from the Protodynastic to the Middle Kingdom.Panaite, Elena 12 December 2016 (has links)
Cette étude examine la place que les peuples situés à l’ouest de la Vallée du Nil occupent dans la culture pharaonique depuis les premières sources dynastiques jusqu’à la fin du Moyen Empire (3150-1800 av. J.-C.). Le sujet est abordé de manière thématique, d’un point de vue archéologique, historique et linguistique. Après avoir délimité l’espace dans lequel ces peuples évoluent et déterminé leurs différentes représentations dans les sources égyptiennes, il s’agit de mettre en évidence la nature des relations qu’ils entretiennent avec les habitants de la vallée. L’enjeu est de saisir la manière dont ces « Libyens » sont perçus et reconnus dans la société égyptienne. / The present study concentrates on the position of the people living west to the Nile Valley in the Pharaonic culture since the first dynastic sources until the end of the Middle Kingdom. The subject has been thematically organized, from an archaeological, historical and linguistic point of view. After having outlined their geographical area where they have lived and having determined their various representations in the Egyptian sources, the aim if this research is to highlight the nature of the relations they maintained with the inhabitants of the Nile Valley. The goal is to understand how these “Libyans” are perceived and recognized in the Egyptian society.
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Grecs et Romains face aux populations libyennes. Des origines à la fin du paganisme (VIIe s. av. J.-C. – IVe s. ap. J.-C.) / Greeks and Romans in front of Libyan People. From the Beginning to the End of Paganism (7th century B.C. – 4th century A.D.)Marini, Sophie 23 November 2013 (has links)
Longtemps relégués à un rôle secondaire dans les études consacrées à la Cyrénaïque antique, les Libyens et les relations qu’ils ont entretenues avec les Grecs, puis les Romains, n’avaient été envisagés que sous le prisme de l’hellénisation et de la romanisation. En s’inscrivant dans le cadre de l’évolution historiographique qui, dans ces dernières décennies, s’est consacrée davantage à prendre en considération les deux acteurs de l’interaction, l’objectif de cette thèse est de comprendre comment la rencontre de deux milieux hétérogènes, restés en contact pendant plusieurs siècles, a donné lieu à des influences réciproques et dans quels domaines celles-ci sont apparues. Notre étude se limite aux frontières politiques de la zone d’influence grecque fixées par le diagramma de Ptolémée Ier à Authamalax (actuelle Bu Sceefa) à l’ouest et au Katabathmos Megas (actuelle Solloum) à l’est. Les limites chronologiques quant à elles, sont comprises entre la fondation de Cyrène vers 631 av. J.-C. et le déclin du paganisme au IVe s. ap. J.-C. Organisé en sept chapitres thématiques, le présent travail propose de mettre en perspective les influences réciproques qui se sont opérées entre les Gréco-Romains et les Libyens dans les domaines socio-politique, culturel, religieux et économique à partir des données archéologiques et historiques. / For a long time relegated to a secondary role in the studies of ancient Cyrenaica, Libyans and the relationships they had with Greeks, then Romans, had been considered only through the prism of hellenization and romanization. In joining the framework of the historiographical evolution, which in recent decades has devoted more to consider both interaction’s actors, the objective of this thesis is to understand how the meeting of two heterogeneous circles, kept in touch for several centuries, has resulted in reciprocal influences and in which domains they appeared. Our study is limited to the political boundaries of the greek influence’s area set by the diagramma of Ptolemy I to Authamalax (current Bu Sceefa) to the west and in Katabathmos Megas (current Sollum) to the east. As for the chronological limits, they are included between the foundation of Cyrene towards 631 B.C. and the paganism’s decline in the fourth century A.D. Organized into seven thematic chapters, the present work proposes to put into perspective the reciprocal influences that have occurred between Graeco-Romans and Libyans in the socio-political, cultural, religious and economic spheres from the archaeological and historical data.
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Étude parémiologique comparée des proverbes français et des proverbes en dialecte libyen / Comparative paremiologic Study of French proverbs and Libyan dialect proverbsElmaamri, Sedigh 12 December 2013 (has links)
Les similitudes entre les proverbes français et les proverbes arabe libyens dialectaux » est une étude parémiologique comparée de l'antiquité à nos jours. Les interrogations qui sous-tendent cette étude touchent aux ressemblances et aux divergences proverbiales, leur origine, les aspects linguistiques, sociolinguistiques ou anthropologiques. Il s'agit en premier lieu d'une approche rhétorico-sémantique à partir d'analyse grammaticale et syntaxique faisant apparaitre les similitudes, les convergences, mais aussi les différences entre les proverbes relevant de la littérature populaire ou orale de deux cultures différentes.Cette étude a pour ambition de mettre en lumière l'interculturalité et l'universalité du proverbe, des échanges entre les langues d'airs culturelles et religieuses différentes / The similarities between the French proverbs and sayings Libyan Arab dialect" is a parémiologique comparative antiquity to the present study. The questions underlying this study relate to the similarities and differences proverbial, origin, language, socio-linguistic and anthropological aspects. It is primarily a rhetorical-semantic from syntactic parsing and making appear similarities, similarities, but also differences within the popular proverbs or oral literature of two different cultures approach.This study aims to highlight intercultural and universal proverb, exchanges between languages of different cultural and religious tunes
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoireColin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.
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