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Island writing identity and representation in contemporary Mauritian fiction Marie-Thérèse Humbert, Ananda Devi, Carl de SouzaFromet de Rosnay, Louis Emile January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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Le huis clos corporel dans Le Sari vert et Manger l’autre d’Ananda DeviPouzergue, Marie 12 1900 (has links)
Les deux récits Le Sari vert (2009) et Manger l’autre (2018) se placent aux extrêmes du spectre d’écriture d’Ananda Devi. Historiquement et stylistiquement, ces œuvres témoignent d’un engagement littéraire à représenter la condition féminine dans ce qu’elle a de plus sombre. Ces deux récits présentent un constat social qui perdure : le corps de la femme ne lui appartient pas.
La présente étude a pour objectif d’exposer l’influence du discours social sur les personnages féminins, qui aboutit à une représentation essentiellement basée sur la seule apparence physique au détriment de l’identité globale de la femme. Cette apparence évoque, dans le corpus, un lieu insulaire, que le narrateur associe à l’île Maurice. Dans un premier temps, la représentation du corps de la femme est observée selon les théories féministes, l’identité de la femme étant réduite à son apparence. Dans un second temps, les appels à l’imaginaire qui caractérisent l’écriture de Devi sont convoqués pour analyser la construction discursive de la violence du quotidien et démontrer que les narrateurs des romans font systématiquement du corps de la femme l’origine des malheurs des personnages féminins. Dans un dernier temps, une approche géocritique est employée pour réfléchir sur le corps de la femme comme évocation de la morphologie insulaire mauricienne.
De cette représentation du corps féminin émane violence et enfermement. Le corps est une prison de laquelle la femme doit se libérer pour ne plus faire de son insularité une tare. / The two novels Le Sari vert (2009) and Manger l’autre (2018) are opposite in the spectrum of Ananda Devi’s work. Historically and stylistically, these narratives illustrate a literary commitment to represent the female condition in its darkest aspects. These two novels describe a social fact : woman’s body doesn’t belong to her.
This study aims at exposing the impact of social discourse on female characters which creates a representation almost essentially based on physical characteristics regardless of overall identity. Physical appearance recalls an insular environment, like the Mauritian island.
Firstly, the representation of female body will be observed through feminist theories which will show women’s identities are reduced to physical appearance. Secondly, the fiction as an instrument to describe everyday violence will be analyzed, especially because the female body is always presented as the cause of violence. Finally, geocriticism will help us think about the female body as a metaphor of the Mauritian island.
The representation of female body evokes violence and confinement. Thus, the body is a prison; woman must escape from it to embrace her insularity instead of being held hostage.
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