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La figura simbólica de Sheherezade en la literatura femenina latinoamericana contemporánea

Aristizábal Montes, Patricia January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Wanted : dead or alive. Women as bodies in Shakespeare's Pericles, King Lear and Macbeth

El-Cherif, Lydia January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La femme et la satire : étude sur le corps féminin et les femmes dans la caricature de mœurs à Madrid (1864-1894) / Women and satire : study about feminine body and women in moral caricature in Madrid (1864-1894)

Mornat, Isabelle 30 September 2011 (has links)
La caricature de mœurs fait définitivement son apparition à Madrid dans Gil Blas. Elle s'empare d'abord de la question féminine en se penchant sur la différence des corps. Les caricaturistes dénoncent les apparences fallacieuses du corps de la bourgeoise dans un déshabillage qui met en perspective un discours masculin sur les dépenses associées aux toilettes et livre un discours en creux sur la condition masculine à travers la critique du mariage. Le corps des femmes des classes populaires est marqué par le travail, la précarité, la vulnérabilité, la solitude. Autant de circonstances qui font planer le danger de l'entrée dans la prostitution, signifiée aussi par la ritualisation du corps empruntée à la silhouette de la cocotte. La caricature de mœurs s'oriente vers le terrain de l'érotico-festif en multipliant les figures de cocottes boulevardières. Celles-ci manifestent le nouveau statut de l'image commerciale de la femme. L'épaisseur sociale du corps féminin disparaît. Aux scènes de séduction où le caricaturiste déjoue le jeu hypocrite du marché de la chair, succède une représentation de la séduction de l'image. La prééminence de la cocotte manifeste l'avènement des nouveaux usages de la consommation. Dans la pluralité des images de la femme qui circulent dans la deuxième moitié du siècle, les caricatures diffusées massivement occupent une place décisive. / Moral caricature definitely appears in Madrid in Gil Blas. It first focuses on the question of woman, scrutinising bodily differences. Caricaturists denounce the deceptive appearances of the bourgeois female body and uncover the male discourse about the spending on garments. Thus they indirectly offer a discourse on the male condition, through criticising marriage. The body of lower-class women is affected by work, precariousness, vulnerability and loneliness –circumstances meaning that the danger of prostitution is ever present. Prostitution is also indicated by the ritualisation visible in the body of the cocotte. Moral caricature becomes both erotic and humorous while showing more and more streetwalkers, who embody the status of the commercial image of woman. The social dimension of the female body disappears. Seduction scenes in which the caricaturist unveils the hypocrite game of the commerce of flesh are replaced by images which seduce. The predominance of the cocotte ushers in new habits of consumption. Among the many diverse images of woman that circulate in the second half of the 19th century, massively diffused caricatures play a decisive role.
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Le corps pris aux mots dans le récit de femmes à risque d'accoucher prématurément

Giroux, Mylène 05 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche porte, comme le titre l'indique, sur le corps pris aux mots dans le récit de femmes à risque d'accoucher prématurément. Le but de cette recherche est d'éclairer ce qui se joue dans le psychisme de la femme qui enfante et qui est à risque d'accoucher avant terme. Nous mettons en évidence quelques-uns des enjeux psychiques liés, entre autres choses, à la féminité, à la maternité et à la filiation. Nous partons de la perspective clinique selon laquelle les processus psychiques manifestent un inconscient à l'œuvre. Ainsi, nous explorons des situations potentielles qui peuvent aboutir au déclenchement d'un travail avant terme lors d'une grossesse à partir d'une approche psychanalytique. Tant dans l'élaboration théorique que dans la méthodologie, nous reprenons l'éclairage que peut apporter la psychanalyse sur des phénomènes comme la grossesse à risque d'accoucher avant terme sans étiologie médicale. Dans cette recherche, la grossesse est conçue comme un événement de corps qui vient actualiser, pour chaque femme, la question du féminin et le rapport à la castration; la grossesse en tant que figure du féminin. Nous revenons sur les concepts de narcissisme, de castration et d'identification relativement à la féminité et à la maternité. Enfin, nous abordons le sujet de la grossesse et de ses effets sur le psychisme d'une femme. Nous partons de l’hypothèse que le risque d'accouchement prématuré sans étiologie médicale peut suggérer, chez certaines femmes, un ratage dans la transmission signifiante. Nous abordons ce phénomène en prenant en considération la dimension somatique, c'est-à-dire en tenant compte de la possibilité que le déclenchement du travail avant terme puisse être une « mise en corps » témoignant d'un certain raté symbolique. Le repérage des enjeux psychiques inconscients s'est effectué par l'analyse de trois récits de femmes à risque d'accoucher avant terme. Par le biais de cette recherche et de l'analyse des entretiens, nous croyons avoir rendu pertinente l’hypothèse, à vérifier au cas par cas, que l'accouchement prématuré peut être, pour certaines femmes, une solution, amenée par le sujet, qui se manifeste dans son corps comme une réaction à des angoisses indicibles. À la lecture des analyses, nous pouvons constater que l'entretien singulier permet de saisir la façon dont ces trois sujets entendent réguler leur rapport au monde tel qu'ils puissent y accueillir un enfant. La régulation est appel à la fonction paternelle, à la loi, à la règle. Cette régulation sera transmise à l'enfant. De plus, cette recherche a réintroduit la considération du père dans la question de la transmission. La grossesse est un événement de corps qui évoque les enjeux du devenir mère qui passent par la rencontre avec le féminin en tant que figure du manque et de la castration. Nous avons mis en évidence quelques-uns de ces enjeux psychiques qui peuvent concourir, chez certaines femmes, à l'apparition de pathologies périnatales. Nous avons conclu que la maternité met en scène un certain rapport à l'enfant comme objet phallique. La grossesse met en scène le rapport que le sujet entretient avec son monde. Ce qui entoure la naissance d'un enfant est relatif à l'accueil de cet enfant dans un discours et dans une lignée. De plus, la gestation met à jour, chez la femme, des enjeux subjectifs qui sont liés à son rapport à la castration. Ces enjeux psychiques sont liés, entre autres choses, à la transmission et à la filiation. En ce sens, la femme en donnant naissance à un enfant s'inscrit dans le jeu des identifications. Nous avons mis en évidence que la maternité peut toujours, du fait que l'enfant réalise le semblant - celui de se substituer au phallus - donner lieu à l'horreur d'une rencontre avec le réel. De plus, nous avons relevé que la grossesse et la naissance d'un enfant font « renaître » les enjeux liés au narcissisme féminin. L'imminence de la naissance représente la perte d'une partie de soi qui peut être une des formes de l'angoisse de castration féminine. Enfin, nous avons pu remarquer que, pour certaines femmes, la rencontre avec un réel, c'est-à-dire avec ce que le corps a d'irreprésentable dans le sens de corps vivant, primordialement refoulé donne lieu à plusieurs angoisses liées à la rencontre avec la castration et avec le manque. Nous avons évoqué que le sujet va élaborer une réponse, va mettre en place une solution pour faire avec le manque. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Accouchement prématuré, inconscient, corps, féminin, castration, transmission
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La figura simbólica de Sheherezade en la literatura femenina latinoamericana contemporánea

Aristizábal Montes, Patricia January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Wanted : dead or alive. Women as bodies in Shakespeare's Pericles, King Lear and Macbeth

El-Cherif, Lydia January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La femme et la satire : étude sur le corps féminin et les femmes dans la caricature de mœurs à Madrid (1864-1894)

Mornat, Isabelle 30 September 2011 (has links) (PDF)
La caricature de mœurs fait définitivement son apparition à Madrid dans Gil Blas. Elle s'empare d'abord de la question féminine en se penchant sur la différence des corps. Les caricaturistes dénoncent les apparences fallacieuses du corps de la bourgeoise dans un déshabillage qui met en perspective un discours masculin sur les dépenses associées aux toilettes et livre un discours en creux sur la condition masculine à travers la critique du mariage. Le corps des femmes des classes populaires est marqué par le travail, la précarité, la vulnérabilité, la solitude. Autant de circonstances qui font planer le danger de l'entrée dans la prostitution, signifiée aussi par la ritualisation du corps empruntée à la silhouette de la cocotte. La caricature de mœurs s'oriente vers le terrain de l'érotico-festif en multipliant les figures de cocottes boulevardières. Celles-ci manifestent le nouveau statut de l'image commerciale de la femme. L'épaisseur sociale du corps féminin disparaît. Aux scènes de séduction où le caricaturiste déjoue le jeu hypocrite du marché de la chair, succède une représentation de la séduction de l'image. La prééminence de la cocotte manifeste l'avènement des nouveaux usages de la consommation. Dans la pluralité des images de la femme qui circulent dans la deuxième moitié du siècle, les caricatures diffusées massivement occupent une place décisive.
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Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.
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L'expérience de la souffrance chez les femmes âgées atteintes de cancer incurable

Bourgeois-Guérin, Valérie 10 1900 (has links) (PDF)
La population vieillissante du Québec, majoritairement féminine, est aussi une population dans laquelle le cancer incurable sévit (Ferrell, 1999; Lavoie et Clément, 2005; Morère, 2002; Schmidt, 1999). Or, le fait de se savoir atteint d'un cancer incurable est une situation qui implique la plupart du temps, sinon toujours, de la souffrance (Connor et al., 2005). Dans un tel contexte, la communication avec l'entourage est souvent ardue et peut engendrer de la souffrance. De plus, ces femmes âgées atteintes de cancer vivent souvent maints changements corporels qui peuvent être très souffrants et qui pourtant restent très peu abordés. Aussi, un survol des écrits portant sur le vieillissement et le cancer met en évidence que l'interprétation du temps (présent, passé, futur) peut également se lier aux souffrances de ces femmes âgées atteintes de cancer incurable. Malgré cela, cette expérience reste très peu étudiée. En effet, les recherches qui portent spécifiquement sur la souffrance, et particulièrement en contexte de vieillissement et de maladie incurable sont, à notre connaissance, presque inexistantes. Nous proposons de contribuer à combler ce vide de la recherche en nous adressant à des femmes âgées atteintes de cancer incurable, afin de tenter de comprendre avec celles-ci comment elles vivent la souffrance. Plus précisément, nous explorerons trois grandes dimensions : la souffrance en lien avec la communication, avec l'éprouvé de leur corps, et en lien avec leur interprétation du temps. Cette recherche s'inscrit dans une approche de psychologie humaniste. C'est une étude qualitative exploratoire dans laquelle 10 femmes âgées de 65 ans et plus, atteintes d'un cancer incurable, ont été rencontrées à une ou deux reprises. 19 entrevues furent ainsi menées. Ces entrevues semi-dirigées ont été retranscrites intégralement et une analyse combinée (thématique et de catégories conceptualisantes) fut ensuite réalisée avec ces données (Paillé et Mucchielli, 2003). L'analyse de la souffrance en lien avec la communication met en lumière une dynamique complexe du silence tantôt souhaité par ces femmes pour éviter une souffrance accrue, tantôt imposé et source de souffrance. Les résultats mettent aussi en évidence le fait que le manque d'écoute et la minimisation de la parole de ces femmes sont éprouvants. Cette analyse explore aussi les conséquences du dévoilement de sa maladie et de ses souffrances. L'analyse de la souffrance liée à l'expérience du corps chez les femmes âgées atteintes de cancer incurable met en relief une autre forme de souffrance vécue par ces femmes. En effet, cette analyse met en évidence que les transformations de l'image de soi sont souffrantes à vivre. Les pertes fonctionnelles et les pertes d'autonomie le sont également. De plus, les incertitudes entourant le corps sont aussi reliées à des souffrances importantes. Enfin, les souvenirs et récits de cancer que ces femmes ont vécus ou entendus se relient aussi aux souffrances de celles-ci. L'analyse de l'interprétation du temps et de la souffrance chez les femmes âgées atteintes d'un cancer incurable dévoile que l'attente et l'annonce du cancer sont des événements du passé plus ou moins récent liés à des souffrances importantes chez ces femmes. Plusieurs de celles-ci vont décider de vivre au jour le jour, de profiter du moment présent et de leurs capacités actuelles, pour ne pas penser au futur. Ce futur est source de souffrance, désespoir et/ou associé à la mort par plusieurs. On y constate également que le rythme du temps vécu est aussi lié aux souffrances de ces femmes. Enfin, à partir des constats de ces analyses et de la définition de Ricœur (1994) de la souffrance, une conceptualisation des résultats prend notamment la forme d'une refonte de la définition de la souffrance à laquelle sont ajoutés les éléments de menace ou d'expérience mortifère et de rupture de lien. Cette étude contribue à redéfinir, mieux questionner et comprendre la souffrance des femmes âgées atteintes de cancer incurable, tant en recherche qu'en clinique. Comme toute étude elle comporte sa part de limites. Différentes mesures furent mises en place afin d'éviter les principaux écueils qui se présentaient. Cette recherche met en évidence le fait que cette souffrance mérite d'être reconnue tant par les chercheurs que par les intervenants et proches de ces femmes. Elle permet de mieux comprendre cette souffrance et de mieux l'écouter, la recevoir et la questionner en clinique comme en recherche. Elle nous rappelle aussi comme il est important d'ouvrir un espace où la souffrance, le vieillissement et la mort sont accueillis, entendus et respectés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : souffrance, cancer, gérontologie, femmes, mort, corps, temps, communication, psychologie humaniste
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda Devi

Raparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux. La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu. De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach. Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake. This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.

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