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Le Discours des "sans voix"chez Ananda Devi et Leonora Miano / the speechless at Ananda Devi and Léonora MianoMackaya, Tahnee 16 December 2016 (has links)
Les romans d’ Anada Devi et ceux de Léonora Miano sont peuplés de « sans-voix », une autre façon d'évoquer les nombreux invisibles de nos sociétés contemporaines. Handicapés physiques ou mentales, immigrés, ex colonisés, exilés, personnes en précarité sociale et économique, migrants, enfants de la rue, enfants de la guerre, tels sont les visages muets du XXI siècle. Mis au bas, ils sont souvent perçus comme des menaces à l'ordre établi et sont souvent contraints au silence. Par les arts dont la littérature, les deux écrivaines leur inventent un langage producteur d’un contre discours. Peu à peu, par les mots et les silences, les invisibles se fraient un chemin pour dire une identité autre, ouverte et non protectionniste. Si chez Devi, la tradition et le pouvoir masculin annihilent et soumettent des individus dits "Shehtan", "anormaux" parce que différents des canons officiels (beauté, apparence, logique, caste, genre) , chez Miano c'est le choc culturel entre l'Occident et l'Afrique qui a laissé des traces indélébiles sur la psyché et l'identité africaine. Sans les figer dans la douleur de l'oppression, les deux écrivaines francophone, leur rendent leur histoire et leur mémoire. Ainsi, qu'il s'agisse de dé-ponctuation, de diglossie, d'hybridité genrologique ou linguistique, de duplicité narratives, d'effets de styles, de la pensée ou de la communication, les formes littéraires travaillent à inventer d’autres identités. . L'Afropéanisme et l'humanimalité sont ainsi frère et soeur d'une même vision du monde apte à construire un inter espace de dialogue apaisé. . Les identités que décrivent et réenchantent les deux auteures sont celles de l’entre deux qui permet d'accueillir toutes les singularité La posture littéraire devient politique pour lutter contre les discriminations et les inégalités afin d’ "habiter poétiquement le monde" / The novels of Anada Devi and the Leonora Miano are full of "voiceless", another way of talking about the many invisible in contemporary societies. physical or mental disabilities, immigrants, ex colonized exiles, people in social and economic insecurity, migrants, street children, children of war, are the silent faces of the XXI century. Placed at the bottom, they are often perceived as threats to the established order and are often silenced. The arts including literature, both writers invent their language a producer against a speech. Gradually, with the words and the silente, invisible make their way to tell an another identity Open and not protectionist. If at Devi, tradition and masculine power and annihilate submit individuals called "Shehtan", "abnormal" because different official canons (beauty, appearance, logic, caste, gender), in Miano is the cultural clash and West Africa that has left an indelible mark on the psyche and the African identity. No freeze in the pain of oppression, both francophone writers, make their history and memory. So be it de-punctuation, diglossia of genrologique or linguistic hybridity, narrative duplicity, effects of styles, thinking or communication, literary forms working to invent other identities. . The Afropéanisme and humanimalité are brother and sister and the same worldview able to construct an inter space of peaceful dialogue. . Identities that describe and re-enchant the two authors are those between the two that can accommodate all literary singularity posture becomes policy to fight against discrimination and inequality in order to "dwell poetically the world"
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The Long Desire: translating Ananda Devi's poetics of intuitionWysocki, Rachel Joan 01 December 2014 (has links)
Ananda Devi [1957 - ], a French-language author and poet from Mauritius, adds depth to the lyricism already inherent in her writing by drawing upon that country's multicultural heritage, which includes African, Hindu, and French, and its Creole language. Le Long Désir (2003) defies genre, being neither strictly poetry nor prose, and presents more a collection of prose poems than a structured story with a tangible plot. The poetic aspect of her text, accomplished through this Creole as well as experimentation with grammatical structures and the display of the text on the page, inclines me as a translator to prioritize the lyricism of her text over its content, though cer-tainly I have endeavored to bring both into my English translation of selected sections of the book. Its unifying theme of the struggle of women with violence, anguish and self-definition is brought to the fore by running motifs of animalistic behavior, putrefaction, and darkness, which are accompanied by equally vivid instances of fragility and beauty, signaling the plurality of the situation of women. The challenges of translating the Creole, of preserving her imagery's fresh-ness as well as the content's poignancy, and other myriad deliberations make the labor of produc-ing The Long Desire, the English translation, that much more rewarding; for it is well worth bringing a glimpse of life as a Mauritienne to an English-speaking audience, if not for the noble purpose of increasing our awareness of the world, then at least to taste the enchanting complexity of the text itself.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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