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Littérature mineure et paralittérature chez Cortázar, Eco, Tchak, Volodine, Bolaño, Mussa et Fforde / Minor Literature and paraliterature in Cortázar, Eco, Tchak, Volodine, Bolaño, Mussa et FfordeRojas, Juan Sebastian 23 April 2016 (has links)
Certaines œuvres de Roberto Bolaño, Antoine Volodine, Sami Tchak, Umberto Eco, Alberto Mussa, Jasper Fforde et Julio Cortázar sont fondées sur le mélange entre littérature savante et paralittérature. Cette rencontre entre ces deux genres révèle une manière particulière d'envisager la littérature mineure. Nous considérons les expressions du mineur comme des espaces d'expérimentation et de commentaire sur la littérature. Grands connaisseurs de la paralittérature, les auteurs du corpus s’approprient ses codes pour ensuite les transgresser et leur adjoindre des éléments de commentaire sur la littérature, qui trouvent dans la paralittérature un territoire d'expansion parfaitement libre. Car ce mélange instaure un jeu entre le connu figuré par les codes de la paralittérature et l'inconnu qui réside du côté du commentaire sur la littérature. Ces écrivains s'occupent ainsi des failles et absences de l'histoire littéraire, de ce que celle-ci ne reconnaît pas ou ignore, autant que de ce qu'elle rejette. Cette thèse est consacrée à l'étude de ces auteurs ouverts à une nouvelle forme de littérature mineure. / Some works of Roberto Bolaño, Antoine Volodine, Sami Tchak, Umberto Eco, Alberto Mussa, Jasper Fforde and Julio Cortázar are founded on the mixture between scholar literature and paraliterature. This reunion between those two genres reveal a particular way to approach the minor literature. We consider the expressions of the minor as spaces of experimentation and of commentary about literature. Well-known paraliterature experts, the authors of the corpus take over its codes to immediately transgress them and add into them elements of commentary about the literature, that they found in the paraliterature a territory of expansion perfectly free. Because this mixture is a set up game between the well-known, figured by the codes of the paraliterature, and the unknown, that reside in the side of the commentary about the literature. Thus, these writers deal with gaps and absences of literary history, of which this one doesn't recognize or ignore, as much as it rejects. This thesis is dedicated to the study of those authors opening to a new way of Minor Literature.
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Auto-reflexividad, erografía y leitmotivs liminales en la producción narrativa de Mayra Santos-Febres (1995-2009)Sauriol, Lise 01 1900 (has links)
La recherche, construction et révision de l’identité nationale ont très longtemps constitué les éléments propulseurs de la production littéraire et intellectuelle de Porto Rico. Pourtant vers le milieu des années 90, un nouveau consensus émerge entre les écrivains qui revendiquent massivement la fin de la littérature en tant que lieu d’où forger la conscience nationale et refuse le leadership intellectuel qui avait jusqu’alors définit le travail littéraire. Les auteurs qui commencent à se manifester à ce moment se désintéressent du nationalisme comme thème littéraire. Le militantisme politique et la volonté de confrontation, modes représentationnels caractéristiques de la génération antérieure, disparaissent pour laisser place à une écriture exploratoire, centrée sur ses propres procédés, et apparemment apolitique. Une telle perte d’ancrages nationaux et territoriaux est significative de la conscience exacerbée que possèdent ces écrivains de la complexité des dynamiques culturelles qui régissent le monde postmoderne et globalisé, ainsi que de la « valeur » et de la position « marginale » qu’on leur attribue dans l’écologie mass-médiatique culturelle actuelle.
La production narrative de Mayra Santos-Febres est paradigmatique de ces changements. J’aborde dans son écriture une série de dispositifs métalittéraires, autoréflexifs, « érographiques », et historiographiques qui, bien qu’ils résistent à une catégorisation homogène, démontrent un même intérêt pour des phénomènes interstitiels. En me basant sur les concepts de liminalité, principalement depuis la perspective de Victor Turner et d’écriture auto-réflexive (Patricia Waugh, Linda Hutcheon), j’analyse le positionnement liminal qu’assume Santos-Febres dans la structure culturelle globalisée actuelle, et la façon dont sa prise de position, également liminale, c’est-à-dire, sa prise de parole et son engagement se traduisent par un rapprochement narcissique à l’exercice littéraire autant dans les formes qu’elle crée qu’au niveau sémantique, narratif et discursif.
Le premier chapitre analyse les contes « Dilcia M. » et « Acto de Fe » (Pez de vidrio) comme témoignages de l’érosion du patriotisme et militantisme antérieur; « La escritora» (Pez de vidrio) qui marque pour l’auteure un passage vers une esthétique centrée sus ses propres procédés créatifs; et le roman Cualquier miércoles soy tuya qui dramatise le positionnement assumé par les écrivains dans la chaine culturelle globalisée actuelle. Le second chapitre aborde la configuration des corps, espaces urbains et de l’écriture dans El cuerpo correcto qui, à travers une exubérance sexuelle/textuelle, projette des variantes réactualisées de la traditionnelle dichotomie corps/écriture. Le troisième chapitre se penche sur la configuration du travesti dans Sirena Selena vestida de pena. J’y propose de voir le travestisme, le boléro et l’écriture comme un triple exercice métalittéraire. Le dernier chapitre aborde le procédé de re-signification littéraire des images sédimentées de subordination et d’infériorité de sujet « noir ». Nuestra Señora de la Noche se penche sur la re-signification de l’hyper-sexualisation et « exotisation » qui a cimenté la construction de « l’immoralité » de la femme noire. Fe en disfraz aborde le sadomasochisme comme espace de re-signification des schèmes de domination et soumission inscrits dans l’histoire esclavagiste de Porto Rico et du trauma qui origine, et subsiste, d’une telle hiérarchie. / For a long time, the construction and revision of national identity constituted the driving forces of literary and intellectual production in Puerto Rico. Around the mid 90s, however, a new consensus emerges among writers, which on a massive scale claims the end of literature as a space for forging national consciousness and rejects the intellectual leadership that had defined literary work until that time. At this point, emerging writers lose interest in nationalism as a literary theme. Political militancy and the desire for confrontation, representational modes that were typical of the previous generation, collapse to give way to exploratory writing, centered on its own processes, and apparently apolitical. This loss of territorial markers explains the heightened perception that those writers have of the complex cultural dynamics that govern the postmodern and globalized world, and of the “value” and “marginal” position that is attributed to them in the current mass-media cultural ecology.
The narrative production of Mayra Santos-Febres is paradigmatic of these changes. I approach a series of meta-literary, self-reflexive, “erographic,” and historiographical devices in her writing, which, although they resist homogeneous categorization, share a concern for interstitial phenomena. Basing myself on the concepts of liminality, primarily from the perspective of Victor Turner, and of self-reflexive writing (Patricia Waugh, Linda Hutcheon), I analyse the liminal positioning that Santos-Febres adopts within the globalized cultural structure and the way in which her stance is equally liminal. In other words, her speech and commitment become a narcissistic approach to the practice of writing both in terms of the forms that it creates and with regard to semantics, narrative, and discourse.
The first chapter analyses the stories, “Dilcia M.” and “Acto de Fe” (Pez de vidrio), as testimonies of the erosion of earlier forms of patriotism and feminist militancy; “La escritora” (Pez de vidrio), which for the author marks a transition toward an aesthetic centred on her own creative processes; and the novel Cualquier miércoles soy tuya, which dramatizes the stance adopted by writers in the current globalized cultural chain. The second chapter deals with the configuration of bodies, urban spaces, and writing in El cuerpo correcto, which, through a sexual/textual exuberance, project updated versions of the traditional body/writing binary. The third chapter focuses on the configuration of the transvestite in Sirena Selena vestida de pena and suggests viewing transvestism, the bolero, and writing as a triple meta-literary practice. The final chapter deals with the literary re-signification of the “sedimented” images of subordinated “black” subjects. Nuestra Señora de la Noche focuses on the re-signification of hyper-sexualization and exoticization, which cemented the construction of black women’s “immorality”. Fe en disfraz discusses sadomasochism as a space of re-signification of the dominant/submissive configuration inscribed in Puerto Rican slave history, and of the trauma that originates and survives in this hierarchy. / La construcción y revisión de la identidad nacional constituyeron, por un largo tiempo, los elementos propulsores de la producción literaria e intelectual en Puerto Rico. Hacia mediados de los años 90, sin embargo, emerge entre los escritores un nuevo consenso que reivindica masivamente el fin de la literatura como espacio de fragua de la conciencia nacional y rechaza el liderazgo intelectual que había definido el quehacer literario hasta el momento. Los escritores que empiezan a manifestarse en ese momento pierden el interés en el nacionalismo como tema literario. El militantismo político y la voluntad de confrontación, modos representacionales característicos de la generación anterior, se desmoronan para ceder paso a una escritura exploratoria, centrada en sus propios procesos y aparentemente apolítica. Tal pérdida de anclajes nacionales y territoriales traduce la percepción exacerbada que tienen esos escritores de las complejas dinámicas culturales que rigen el mundo postmoderno y globalizado, y del “valor” y de la posición “marginal” que se les atribuye en la ecología massmediática cultural actual.
La producción narrativa de Mayra Santos-Febres es paradigmática de dichos cambios. Abordo en su escritura una serie de dispositivos metaliterarios, auto-reflexivos, “erográficos” e historiográficos que si resisten a una categorización homogénea comparten una misma preocupación por fenómenos intersticiales. Basándome en los conceptos de liminalidad, principalmente, desde la perspectiva de Victor Turner, y de escritura auto-reflexiva (Patricia Waugh, Linda Hutcheon), analizo el posicionamiento liminal que asume Santos-Febres en la estructura cultural globalizada y la manera en que su toma de posición igualmente liminal, es decir, su toma de palabra y compromiso se traducen en un acercamiento narcisista al ejercicio escritural tanto en las formas que crea como a nivel semántico, narrativo y discursivo.
El primer capítulo analiza los cuentos “Dilcia M.” y “Acto de Fe” (Pez de vidrio) como testimonios de la erosión del patriotismo y militantismo feminista anterior, “La escritora” (Pez de vidrio) que marca para la autora una transición hacia una estética centrada en sus propios procesos creativos, y la novela Cualquier miércoles soy tuya que dramatiza el posicionamiento asumido por los escritores en la cadena cultural globalizada actual. El segundo capítulo aborda la configuración de los cuerpos, espacios urbanos y de la escritura en El cuerpo correcto que, a través de una exuberancia sexual/textual, proyecta variantes reactualizadas del tradicional binomio cuerpo/escritura. El tercer capítulo enfoca la configuración del travesti en Sirena Selena vestida de pena y propone ver el travestismo, el bolero y la escritura como un triple ejercicio metaliterario. El último capítulo se acerca a la re-significación literaria de las imágenes sedimentadas de subordinación del sujeto “negro”. Nuestra Señora de la Noche enfoca la re-significación de la hiper-sexualización y exotización que cimentó la construcción de la “inmoralidad” de la mujer negra. Fe en disfraz aborda el sadomasoquismo como espacio de re-significación de los esquemas de dominación/sumisión inscritos en la historia esclavista puertorriqueña y del trauma que origina y subsiste de tal jerarquía.
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