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La cultura di miniera nelle Alpi : autorappresentazione della categoria professionale dei minatori / La culture de la mine dans les Alpes : Italie, Autriche, Suisse, France : étude comparative d'autoreprésentation d'une catégorie professionnelle en perspective synchronique et diachronique / Mine culture in the Alps : self-representation of the minersArmano, Linda 11 February 2011 (has links)
Due sono le questioni che bisogna porsi per analizzare la “cultura di miniera nelle Alpi”: in che modo i fattori politici ed economici influenzarono la gestione e l’organizzazione mineraria? Esistono espressioni culturali specifiche della categoria professionale dei minatori? Pur nella loro diversità, le due questioni sono tra loro complementari. La presente ricerca è divisa in due parti: la prima prende in esame i sistemi di gestione e di organizzazione estrattiva nelle Alpi; a tal proposito sono stati comparati i contesti socio-economici delle seguenti comunità minerarie: del distretto minerario di Vipiteno-Colle Isarco ed in particolare della miniera di Ridanna-Monteneve in alto Adige; dell’Alta Val Trompia in provincia di Brescia; di Brosso e di Pont Canavese in provincia di Torino e di Premana in provincia di Lecco. La seconda parte di questo lavoro analizza le espressioni culturali della categoria professionale dei minatori che comprendono le leggende di miniera, i canti e le feste. Queste fonti sono importanti dal punto di vista antropologico in quanto esprimono i desideri, le ansie, le attese, in breve la coscienza dei minatori. I testi folklorici, soprattutto i canti, gettano luce sui loro modi di vita e di pensiero. Si tratta dunque di fonti autentiche per la conoscenza delle condizioni morali, oltre che materiali, dei minatori. / Dans l’analyse de la culture minière dans les Alpes, il faut se poser deux questions: comment les facteurs politiques et économiques influencèrent la gestion et l’organisation minière? Est-ce qu’il existe des expressions culturelles spécifiques de la catégorie des mineurs ? Bien qu’elles soient très différentes, les deux questions sont complémentaires. Ce travail est divisé en deux parties : la première concerne les systèmes de gestion et d’organisation du travail minier dans les Alpes ; pour bien les analyser, on a comparé les contextes socio-économiques des communautés minières suivantes : le district minier de Vipiteno-Colle Isarco et en particulier la mine de Ridanna-Monteneve en Alto Adige. La Haute Val Trompia en province de Brescia ; Brosso et Pont Canavese en province de Turin et Premana en province de Lecco. La deuxième partie de ce travail analyse les expression culturelles de la catégorie professionnelle des mineurs comprenant les légendes minières, les chants et les fêtes. Ces sources sont très importantes du point de vue anthropologique, car elles expriment les inquiétudes, les désirs, les attentes, en bref la conscience des mineurs. Les textes folkloriques, surtout les chants, permettent de comprendre leurs vies et leurs pensées. Il s’agit donc de sources authentiques pour connaitre les conditions morales et matérielles des mineurs.
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Exploitation minière et implantation castrale en Dauphiné médiéval (Xe-XVe siècles) : surveiller, organiser et prélever la production minière / Mining and establishment castral in medieval Dauphiné (10th-15th centuries) : control, organize and collect mining production / Estrazione mineraria ed insediamento castrale in Dauphiné medievale (X-XV secolo) : sorvegliare, organizzare e prelevare la produzione minerariaOury, Benjamin 14 March 2018 (has links)
Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non. / Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not.
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