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Le rapport entre la majorité et les minorités dans la formation de l'identité nationale québécoiseDéry, Pierre-Luc January 2009 (has links) (PDF)
Le présent mémoire se concentre sur les phénomènes de l'inclusion et de l'exclusion à l'intérieur de l'identité nationale. En fait, chaque identité entraîne une inclusion et une exclusion. Celles-ci peuvent être considérées comme étant la distinction fondamentale de l'identité. À propos de l'identité nationale, l'exclusion a une portée éthique et politique, les exclus ne possédant pas toujours les ressources et les droits nécessaires à leur épanouissement. Les solutions apportées par les chercheurs pour résoudre le problème de l'exclusion due au nationalisme, que ce soit une nouvelle conception de la nation ou un régime de citoyenneté pluraliste, n'ont pas porté fruit. Cela serait dû au fait que ceux-ci mettent en avant une identité allant automatiquement exclure une partie de la population. Le mémoire s'intéresse plus particulièrement au cas de l'identité nationale québécoise. Le Québec est une minorité au sein de l'ensemble canadien, mais aussi une majorité devant faire face aux revendications de groupes minoritaires. L'étude de la population québécoise et du rapport qu'elle entretient avec ses minorités, amène à croire que malgré tous ses efforts déployés, environ 18 % des Québécois se sentent exclus de l'identité nationale québécoise, et ce, même s'ils ressentent un certain attachement avec la nation québécoise. Il est cependant impossible de développer un nationalisme qui n'exclut personne, il faut alors atténuer le rapport d'inclusion/exclusion par une logique de différenciation. Cette approche tiendrait compte de l'exclusion comme caractéristique fondamentale de l'identité. Il est possible de réconcilier les identités dans la mesure où l'on ne doit pas les forcer à intégrer une identité
supérieure à l'identité nationale, ou tout simplement la renier. L'État doit avant tout s'assurer du respect des valeurs universelles et de la dignité humaine, pour ensuite promouvoir des valeurs, une culture, une histoire et des institutions communes. Il n'est pas absolument nécessaire que tous sur un territoire soient intégrés à l'identité nationale. Toutefois, les droits fondamentaux de chaque individu doivent être pleinement respectés et préservés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Nationalisme, Majorité, Minorité, Québec, Multiculturalisme, Pluralisme, Anglophones, Autochtones, Immigrants, Québécois.
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Réception par satellite et internet des médias arabes transnationaux : intégration et transformations identitaires d'immigrants maghrébins à MontréalAoudia, Karima January 2009 (has links) (PDF)
Nombreuses sont les recherches menées sur la représentation des minorités dans les médias québécois. La plupart s'accordent sur le fait que celles-ci sont sous-représentées par ces médias et que l'image que l'on en projette est bien souvent stéréotypée voire négative. Cette représentation des immigrants ou encore des communautés culturelles dans les médias québécois ne pouvait demeurer sans conséquence sur des récepteurs qui ont la capacité d'être actifs. Dès lors, les chercheurs ont pu constater que les minorités visibles désertaient les médias francophones pour rejoindre les médias anglophones plus enclins à les représenter. Un constat qui nous a amenée à nous questionner sur la consommation des médias par les populations venues d'Algérie, du Maroc, et de la Tunisie. Majoritairement francophones, les Maghrébins ont désormais les moyens de recevoir les médias de leur pays d'origine grâce à une antenne satellite ou à Internet. Cette situation nous a amenée à avancer l'hypothèse que les Maghrébins délaissaient les médias québécois au profit des médias non pas anglophones mais arabophones. Ces derniers sont diffusés à travers le monde, grâce à la mondialisation des échanges ainsi qu'à l'essor des nouvelles technologies, et ont une triple vocation. Tout d'abord, celle de véhiculer des images ainsi que des valeurs reposant, pour l'essentiel, sur l'Islam et la langue arabe. Puis, particulièrement pour les pays du Maghreb de rejoindre leurs ressortissants vivant à l'étranger. Enfin, en ce qui a trait aux pays du Golfe, de faire des télévisions arabes -au même titre que l'or noir -un moyen lucratif ainsi qu'un enjeu de pouvoir. Si l'appropriation des paraboles par les immigrants maghrébins et turcs, respectivement, de France et d'Allemagne, a soulevé de vives polémiques, leur apparition au Québec est passée inaperçue. Dès lors, nous nous sommes questionnée sur la place de ces médias auprès des immigrants maghrébins installés à Montréal. Plus précisément, nous avons tenu à dépasser la question du risque de cloisonnement culturel que pouvait générer ces médias arabes auprès des populations immigrantes et nous intéresser, plus précisément, à la question des transformations cultureIles et identitaires. Cette attention à la culture dans le processus de décodage des produits médiatiques est un point majeur des Cultural Studies, de l'anthropologie, et de la théorie de la réception active. En partant de ces théories et de ces approches, notre recherche vise à appréhender la manière dont le mode de consommation des médias de la culture d'origine par les immigrants nord-africains à Montréal contribue au développement d'une nouvelle forme de citoyenneté, ou encore à l'éclosion d'une identité nouvelle, ancrée dans une culture hybride faite d'apports endogènes et exogènes. En nous inspirant de l'approche ethnographique, nous avons réalisé des entrevues auprès d'immigrants maghrébins vivant à Montréal. Ainsi, nous avons analysé de façon thématique les discours de nos répondants. Cette analyse nous a permis de mettre en perspective divers éléments proéminents relatifs à la relation entretenue par les immigrants maghrébins avec le pays d'origine ainsi que la société d'accueil. De plus, afin de compléter notre recherche, nous avons élaboré un questionnaire qui nous a permis de mettre en lumière, à travers des résultats chiffrés, la place des médias -francophones, arabophones, et anglophones -dans les foyers d'immigrants maghrébins à Montréal. Nous avons ainsi pu préciser la langue de consommation des médias, le nombre d'individus possédant une parabole, les raisons qui poussent à son acquisition, les causes de son éventuel rejet, ou encore les programmes les plus suivis. La combinaison de ces deux études -l'une qualitative, l'autre quantitative -nous a permis de constater la capacité des immigrants à mettre en place un espace dans lequel se mêlent local et global, un genre de « sphère hybride » les reliant à leurs communautés d'origine tout en leur permettant de s'insérer dans la société d'accueil. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Réception, Médias locaux et planétaires, Transnationalisme, Satellite immigration, Diasporas, Intégration, Maghrébins (Arabes, Berbères), Maghreb, Afrique du Nord, Québec, Montréal.
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Rendre justice à la culture en droit international des droits humains : les peuples autochtones comme exemple de la question des cultures minoritaires à la lumière d'une approche socio-juridiqueRoy Trudel, Elisabeth 10 1900 (has links) (PDF)
Par le biais de ce mémoire, je propose de démontrer les liens entre deux problématiques qui sont habituellement étudiées de façon isolée mais qui sont pourtant indissociables : d'une part, la difficulté à définir la culture en droit international des droits humains de façon à refléter toute la richesse de cette notion et, d'autre part, la conceptualisation et la justification des revendications des groupes minoritaires. Ce mémoire examine l'hypothèse selon laquelle la rigidité et le caractère réducteur qui imprègnent la conception de la culture en droit international contribueraient à figer et à uniformiser les cultures, empêchant ainsi la pleine réalisation des droits humains de nombreux groupes minoritaires. De quelle manière l'ambivalence de la relation entre la culture et les droits humains peut-elle être surmontée afin que les revendications des groupes minoritaires tels des peuples autochtones puissent être fondées sur leurs cultures (au pluriel) sans que ces dernières ne soient figées par le droit? J'aborde cette problématique en me basant principalement sur une approche sociojuridique, c'est-à-dire une approche qui conçoit le droit dans son contexte social et culturel, qui elle-même s'inspire et intègre des approches issues de différentes disciplines, notamment l'anthropologie. Si ma réflexion se veut inclusive et prend en compte l'importance, pour tous les êtres humains, de la culture et son traitement en droit international, c'est par l'analyse en profondeur d'exemples tirés de la réalité des peuples autochtones que je tente d'illustrer une problématique plus générale. J'examine plus précisément des exemples qui émanent des contextes canadien et finno-scandinave afin de saisir les façons dont le droit est utilisé, revendiqué, contesté et perpétuellement renégocié dans ces pays. Mon mémoire explore les différentes facettes de la culture et l'influence de cette notion dans le contexte des droits humains et s'interroge quant à l'utilité d'une approche interdisciplinaire à travers laquelle ces droits rendraient davantage justice à la culture et vice versa. Je cherche ainsi à contribuer à une perception et une utilisation des droits humains qui valoriseraient la complexité de la réalité lorsqu'il est question de cultures et d'identités.
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Les minorités ethno-culturelles : une analyse fondée sur la théorie sociale critique et le concept de reconnaissanceLamarche, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Malgré les efforts consentis par la communauté intellectuelle pour faire avancer la cause des minorités ethno-culturelles et les progrès réalisés en matière du droit des minorités, les combats menés par les minorités ethno-culturelles continuent, dans bien des cas, de souffrir d'un déficit de légitimité. Dans ce mémoire, nous cherchons à démontrer dans quelle mesure la théorie de la lutte pour la reconnaissance développée par Axel Honneth peut servir à déterminer la légitimité des luttes menées par les minorités ethno-culturelles. La théorie critique peut-elle en effet ouvrir une fenêtre sur le progrès social en mettant en lumière le potentiel normatif de certaines luttes sociales et identitaires dont pourrait bénéficier l'ensemble de la société? Afin d'identifier, au sein du cadre théorique de Honneth, les critères normatifs permettant de déterminer la légitimité des luttes menées par les minorités ethno-culturelles, nous allons dans le premier chapitre situer la théorie de Honneth au sein des champs théoriques auxquels elle appartient, soit la théorie critique et les théories de la reconnaissance. Le deuxième chapitre est consacré aux fondements théoriques de la théorie de la lutte pour la reconnaissance dans lequel nous allons développer, d'une part, le concept de reconnaissance et, d'autre part, celui de la conflictualité. Dans le troisième chapitre, nous tentons de démontrer si la théorie de la lutte pour la reconnaissance possède une pertinence pour la question des minorités ethno-culturelles. En effet, en détenant la capacité de prendre en considération toutes les formes d'injustices, en adoptant la perspective des victimes de l'injustice et en évaluant les conflits à partir des justifications données par les groupes concernés, la théorie de Honneth cherche à déterminer les luttes sociales qui sont légitimes de celles qui ne le sont pas. Dans le quatrième chapitre, nous verrons que plusieurs facteurs limitent la théorie à juger du potentiel normatif des conflits ethno-culturels. D'abord, deux des trois sphères de la reconnaissance (la sphère du droit et celle de la solidarité) ne permettent pas d'inclure les demandes des minorités ethno-culturelles dans les attentes susceptibles d'être reconnues par les membres de la société. De plus, l'approche individualiste de Honneth rend inapte la théorie à juger de la pertinence des revendications des minorités ethno-culturelles dans la mesure où les luttes sociales sont vues uniquement sous l'angle de la réalisation individuelle et jamais dans une perspective collective. De surcroît, les institutions, telles que vues par Honneth, sont considérées, somme toute, que comme « expression de la reconnaissance »; elles ne peuvent d'elles-mêmes, ni accorder de la reconnaissance, ni la refuser.
Malgré les limites théoriques que nous venons d'énoncer, la théorie de la lutte pour la reconnaissance perd-elle pour autant toute pertinence par rapport à la question des minorités ethno-culturelles? Il nous semble en effet que Honneth, en accordant une grande importance à l'expérience de l'injustice et aux caractères particuliers de chaque conflit, pose, peut-être malgré lui, les jalons nécessaires pour le développement d'une approche qui parviendrait à mettre en valeur le potentiel normatif de certains conflits et ce, par sa capacité à déterminer les revendications qui sont légitimes de celles qui ne le sont pas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Axel Honneth, Reconnaissance, Minorités, Théorie sociale critique, Conflit social.
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Les politiques du gouvernement du Québec concernant l'intégration des minorités ethnoculturelles à la société québécoise (1978-1985)Ramos, Eduardo January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite du processus décisionnel menant à l'adoption du modèle québécois d'intégration des minorités ethnoculturelles à la société, tel qu'il est élaboré par le gouvernement péquiste en 1978, puis affiné en 1981 dans le Plan d'action à l'intention des communautés culturelles, suite à des consultations avec les « gens du milieu ». L'objectif est d'identifier si le modèle gouvernemental de la convergence culturelle est partagé entre 1978 et 1985 par les minorités ethnoculturelles et par le Parti libéral du Québec. Selon nous, le modèle de la convergence culturelle n'a jamais été endossé ni par le PLQ, ni par les minorités ethnoculturelles, malgré leur diversité de points de vue. Cette divergence fondamentale a eu peu d'incidence sur le modèle gouvernemental jusqu'en 1985, date de la défaite du Parti Québécois aux élections générales. En 1978, le gouvernement du Québec adopte le modèle de convergence culturelle dans la Politique québécoise du développement culturel, qui fait de la culture de tradition française le pôle dominant vers lequel doivent tendre tous les horizons culturels minoritaires du Québec. La même année, le gouvernement se dote d'une politique d'immigration avec une nouvelle grille de sélection, dans laquelle les critères économiques et humanitaires l'emportent sur la connaissance du français. C'est donc au modèle de convergence culturelle que revient le mandat d'intégrer toutes les cultures minoritaires à la culture majoritaire de tradition française. En 1979, le gouvernement organise une série de colloques régionaux visant à associer les minorités ethnoculturelles à l'élaboration du modèle québécois d'intégration. Que ce soit une opération de communication politique ou une véritable écoute de la parole minoritaire, les colloques ont été l'occasion pour les participants de s'opposer à la culture de convergence au profit de l'égalité des citoyens et du maintien et développement des cultures d'origine. Entre 1978 et 1981, le PLQ et les minorités ethnoculturelles réitèrent à plusieurs occasions leur opposition au modèle de la convergence culturelle et développent leurs propres modèles normatifs d'intégration.
En 1981, le modèle de convergence culturelle est toutefois repris et développé dans le Plan d'action. Si plusieurs mesures concrètes, notamment dans la lutte pour l'égalité réelle, s'accordent avec les demandes des minorités, le modèle normatif d'intégration est dans l'ensemble conservé. Cependant, après les élections de 1981 et dans un contexte de ralentissement économique, peu de mesures seront réellement appliquées. En 1981 est aussi créé un nouveau ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration. Entre 1981 et 1985, tant le PLQ que l'ensemble des minorités ethnoculturelles déplorent l'inaction gouvernementale et affinent leurs propres modèles d'intégration, toujours en opposition à la notion de convergence culturelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Convergence culturelle, Intégration, Minorités ethnoculturelles, Communautés culturelles, Immigrants, PLQ, PQ, Pluralisme normatif, Gouvernement du Québec, Plan d'action de 1981.
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Nominations ethnonymiques en Louisiane francophone. Production d'identités et subjectivités poétiques / Non communiquéGonzalez, Marc 12 December 2011 (has links)
L’étude porte sur un acte de re-dénomination essentiel, celui de donner un nouveau nom propre à un peuple en situation minoritaire. Cette communauté francophone de Louisiane est désignée par un paradigme ethnonymique d’une vingtaine de variantes orthographiques qui peuvent se réduire à quatre séries concurrentes : Cajun, Cadien, Acadien, Cadjin puis à la paire ethnonymique problématique Cajun/Cadien. C'est cette fluctuation dénominative que nous examinerons car chaque signifiant ethnonymique est associé à des représentations spécifiques qui construisent des identités ethno-linguistiques du groupe différentes voire concurrentes. Ce processus de redénomination censée revaloriser l’image communautaire est certes légitime dans un contexte d’étiolement linguistique et culturel mais ce Babel nominatif, cette « maladie du nom propre » appelée « dystropie ethnonymique » a un double coût, métapsychologique et sociologique, subjectif et identitaire. Nous assistons à un « forçage symbolique » car un « re-nom propre » pour être subjectivé ne devrait pas être imposé mais devrait plutôt opérer comme un désignateur référentiel, un désignant de reconnaissance communautaire, identitaire, et également un signifiant subjectivé qui appartient à ce que Jacques Lacan nomme « lalangue », parlant le sujet de l'inconscient et du désir. C’est par une opération de subjectivation que le sujet cajun/cadjin pourra s’identifier comme sujet cadien et ce processus semble aujourd’hui dynamisé en Louisiane par la renaissance d’une écriture poétique qui promeut l’ethnonyme Cadien par le biais d’un dispositif d’énonciation inter-subjectif chargé d’affects, qui ouvre le lecteur à une possible identification ethnonymique. / The study relates to an essential act of re-designation, to give a new proper name to people in a minority situation. This French-speaking community of Louisiana is indicated by an ethnonymic paradigm of a score of spelling variants which can be reduced to four concurrent series: Cajun, Cadien, Acadian, Cadjin, then with the problematical ethnonymic pair Cajun/Cadien. It is this denominational fluctuation which we will examine because each ethnonymic meaning is associated with specific representations which build ethno-linguistic identities of the group which are different and even competing. This process of redenomination which is supposed to revalorize the community’s image is certainly legitimate in a context of a withering language and culture but this nominative Babel, this “disease of the proper name” called “ethnonymic dystropia” has a double cost, meta-psychological and sociological, subjective and identity. We are witnessing a “symbolical forcing” because a “re-naming of one’s self” must be subjective and not imposed, it should rather have an effect as a reference designator, an indication of a community recognition and of an identity recognition, and also an indication of a subjective meaning which belongs to what Jacques Lacan calls “lalangue” which is the subject of the subconscious and desire that is speaking. It is by an operation of subjectification that the cajun/cadjin subject will be able to identify itself as a cadien subject and this process seems to be energized today in Louisiana by the rebirth of a poetic writing which promotes the ethnonym Cadien by the means of a system of inter-subjective enunciation full of affect, which opens the reader to a possible ethnonymic identification.
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Les perceptions du pluralisme culturel et religieux au QuébecTorres, Fabien January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire, comme son titre l'indique, porte sur les perceptions du pluralisme culturel et religieux au Québec. Afin d'alimenter la réflexion sur ce sujet, j'ai analysé les mémoires de vingt-sept acteurs importants du Québec qui ont été déposés à la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles. Cette dernière a vu le jour afin de répondre aux expressions de mécontentement qui se sont élevées dans la population au cours de l'année 2007 à propos des accommodements ou ajustements consentis à des individus pour des motifs religieux. Dès lors, afin de comprendre davantage dans quelle mesure la pluralité culturelle et religieuse devait être reconnue au Québec, mes objectifs de recherche furent de cerner les perceptions autour de quatre enjeux fondamentaux qui touchent la gestion de la pluralité culturelle et religieuse: soit le modèle d'intégration en vigueur au Québec, l'immigration, le principe des accommodements raisonnables et le pluralisme. Pour ce faire, j'ai donc appliqué la méthode sociologique de l'analyse de contenu, qui m'a permis d'extraire les perceptions des différents acteurs concernant ces quatre enjeux importants qui touchent la diversité. Malgré les tensions générées au cours de l'année 2007, l'hypothèse que j'émets est qu'en laissant s'exprimer certaines revendications des membres des minorités culturelles, ces ouvertures sur des pratiques culturelles minoritaires permettent une adaptation en douceur de la manière de gérer une société pluraliste, afin d'y créer une nouvelle harmonie sociale, basée sur des fondements plus ouverts et plus inclusifs. De fait, le modèle d'intégration d'une société, ses politiques d'immigration, son ouverture aux différences culturelles, sont autant d'éléments qui influencent les perceptions de la diversité. L'analyse effectuée dans ce mémoire montre que la société québécoise (ou du moins les acteurs étudiés), bien qu'étant ouverte à la diversité, manifeste plusieurs réticences, notamment quant à l'expression du religieux. Le principe d'accommodement, bien que largement valorisé comme un outil favorisant l'intégration, suscite plusieurs réticences lorsque les demandes concernent des pratiques religieuses ou des signes religieux. La remise en cause de certains consensus collectifs que provoque l'accroissement de la diversité, associé au malaise identitaire créé par le statut de société francophone minoritaire en Amérique du Nord, fragilise, aux yeux de certains, la cohésion sociale de la société québécoise. Ceci, exacerbé par la période de « crise identitaire » qu'a connue le Québec au cours de l'année 2007, peut avoir des conséquences fâcheuses sur les perceptions des membres des minorités culturelles qui vivent au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pluralisme, Religion, Interculturalisme, Représentations, Immigration.
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Orientations normatives et politiques et pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle : perspectives comparées de trois villes de la région métropolitaine de MontréalDostie, Marie-Pier 12 1900 (has links) (PDF)
L'objet de la présente étude porte sur des orientations normatives et politiques et des pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle adoptées par trois villes de la Région métropolitaine de Montréal : Montréal, Brossard et Laval. Pour y parvenir, nous avons d'abord procédé à l'analyse de contenu qualitative d'un corpus de textes municipaux et à une série d'entrevues auprès de fonctionnaires municipaux et de représentants des services de police. Cette méthodologie nous a permis de vérifier nos principales hypothèses de recherche : 1) les trois municipalités ont adopté un ensemble d'orientations normatives et politiques qui les guide dans leur prise en compte du pluralisme; 2) les orientations et les pratiques s'articulent avec l'une ou l'autre des politiques publiques d'intégration ainsi qu'avec la théorie de la citoyenneté urbaine; 3) les villes proposent un ensemble varié de pratiques de gestion du pluralisme; 4) il existe une adéquation entre les orientations proposées par les trois municipalités et la mise en œuvre de mesures concrètes d'aménagement de la diversité ethnoculturelle et 5) il y a production de différences entre les orientations normatives et politiques et les pratiques adoptées par les trois municipalités. Suite à notre analyse, nous avons pu conclure que les trois villes sont interpellées par la gestion du pluralisme. Nous avons observé que leurs visions de l'aménagement de la diversité ethnoculturelle s'articulent bel et bien avec les politiques publiques d'intégration, mais il s'agit de l'interculturalisme pour les villes de Montréal et de Brossard alors que la municipalité lavalloise s'inspire de la citoyenneté urbaine. Ensuite, elles ont mis en place un ensemble varié de pratiques d'aménagement du pluralisme. D'autre part, certaines municipalités ont adopté des textes qui assurent la convergence entre leurs orientations normatives et politiques et leurs pratiques. Finalement, il y a production de différences dans les orientations normatives et politiques et les pratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle proposées par les villes parce qu'elles ne sont pas toutes aussi diversifiées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gestion de la diversité ethnoculturelle, pluralisme, immigrants, Région métropolitaine de Montréal.
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Fabrication d'une tradition montagnarde marocaine berbérophone : singularisation d'une fête dans le Haut Atlas marocainElfassy-Bitoun, Sarah 12 1900 (has links)
Dans un village du Haut Atlas marocain, une fête abandonnée depuis plus de quinze ans a été renouvelée en 2010, attirant des journalistes, des anthropologues et des associatifs. L’étude du renouvellement de la tradition lors de cette fête, au niveau du discours, du contenu des performances et des interactions sociales, nous permet de réinterroger les modèles théoriques de la fabrication de tradition. Un processus sous-jacent apparaît comme la base de ce renouvellement, la singularisation, une forme particulière de résistance à la culture de l’État-nation ou à toute autre culture hégémonique. La singularisation est présente dans chaque élément de la fête.
Elle définit un certain rapport au passé par lequel celui-ci est un miroir inversé du présent, mis en scène comme objet de perte. Elle définit également le choix culturel entre deux traditions musicales présentes dans la région. Ces mécanismes reposent sur une nouvelle logique spatiale qui résulte des récents changements économiques et politiques au Maroc. Dans cette nouvelle organisation spatiale où le pouvoir se situe en dehors du local, les femmes sont marginalisées et les figures intermédiaires deviennent le centre du renouvellement de la tradition. L’étude de la singularisation permet de mettre en lumière des processus de fabrication de l’identité, de dégager les conditions de survie culturelle d’un groupe, de caractériser le rapport entre un événement culturel et le changement social, et de préciser les modèles théoriques sur la tradition. / In a village of the High Atlas in Morocco, a celebration which has been abandoned for more than fifteen years has been renewed in 2010, bringing along journalists, anthropologists and militant associatives. The study of the renewal of tradition in this celebration, through discourse, performances and social interaction, allows us to put into question the models on the fabrication of tradition. The underlying process of this renewal is singularisation, a specific form of resistance to the nationalist culture or any other cultural hegemony. Singularisation is present in every element of the celebration.
It determines a specific link to the past by which it appears as the reversed image of the present, staged as object of loss. It also determines cultural choices such as the one between two musical traditions. Such mechanisms respond to a new spatial organization which is a direct consequence of the recent economic and political changes in Morocco. In this organization, power is no more in the local but outside the community’s territory. Women are marginalized and intermediary figures become the center of the renewal of tradition. The study of singularisation enables to explain how identity is made, to determine conditions for the cultural survival of a group, to characterize the relation between a cultural event and social change, and to bring new elements to the theories of tradition.
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Fabrication d'une tradition montagnarde marocaine berbérophone : singularisation d'une fête dans le Haut Atlas marocainElfassy-Bitoun, Sarah 12 1900 (has links)
Dans un village du Haut Atlas marocain, une fête abandonnée depuis plus de quinze ans a été renouvelée en 2010, attirant des journalistes, des anthropologues et des associatifs. L’étude du renouvellement de la tradition lors de cette fête, au niveau du discours, du contenu des performances et des interactions sociales, nous permet de réinterroger les modèles théoriques de la fabrication de tradition. Un processus sous-jacent apparaît comme la base de ce renouvellement, la singularisation, une forme particulière de résistance à la culture de l’État-nation ou à toute autre culture hégémonique. La singularisation est présente dans chaque élément de la fête.
Elle définit un certain rapport au passé par lequel celui-ci est un miroir inversé du présent, mis en scène comme objet de perte. Elle définit également le choix culturel entre deux traditions musicales présentes dans la région. Ces mécanismes reposent sur une nouvelle logique spatiale qui résulte des récents changements économiques et politiques au Maroc. Dans cette nouvelle organisation spatiale où le pouvoir se situe en dehors du local, les femmes sont marginalisées et les figures intermédiaires deviennent le centre du renouvellement de la tradition. L’étude de la singularisation permet de mettre en lumière des processus de fabrication de l’identité, de dégager les conditions de survie culturelle d’un groupe, de caractériser le rapport entre un événement culturel et le changement social, et de préciser les modèles théoriques sur la tradition. / In a village of the High Atlas in Morocco, a celebration which has been abandoned for more than fifteen years has been renewed in 2010, bringing along journalists, anthropologists and militant associatives. The study of the renewal of tradition in this celebration, through discourse, performances and social interaction, allows us to put into question the models on the fabrication of tradition. The underlying process of this renewal is singularisation, a specific form of resistance to the nationalist culture or any other cultural hegemony. Singularisation is present in every element of the celebration.
It determines a specific link to the past by which it appears as the reversed image of the present, staged as object of loss. It also determines cultural choices such as the one between two musical traditions. Such mechanisms respond to a new spatial organization which is a direct consequence of the recent economic and political changes in Morocco. In this organization, power is no more in the local but outside the community’s territory. Women are marginalized and intermediary figures become the center of the renewal of tradition. The study of singularisation enables to explain how identity is made, to determine conditions for the cultural survival of a group, to characterize the relation between a cultural event and social change, and to bring new elements to the theories of tradition.
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