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Économie et question nationale : le cas jurassienLégère, Gabriel-André January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évolution de la prise en compte et du traitement des anciennes et nouvelles minorités dans le cadre des systèmes de l'OSCE et du Conseil de l'Europe : "nouvelles minorités" : nouveaux concepts, nouveaux enjeux de la nouvelle Europe / Evolution of the treatment of old and new minorities in the framework of OSCE and Council of Europe : "new minority" : new concept, new challenge of the new EuropeEminoğlu, Nihal 10 November 2015 (has links)
Ce travail s’intéresse à la notion de « nouvelle minorité » surgie dans les années 2000 et traitée initialement par l’OSCE. Ce nouveau concept repose sur deux notions : celle de minorité et celle d’immigré. Ces deux concepts sont à l’origine de la naissance d’une nouvelle catégorie : la « nouvelle minorité issue de l’immigration », incluant les immigrés, leurs descendants et les réfugiés en Europe. Cependant notre travail se concentre sur les deux premiers groupes, c’est-à-dire les immigrés et leurs descendants et sur la relation de ces groupes avec la société d’accueil ainsi que avec l’Etat dans lequel ils vivent. Pour ce faire, après clarification du concept de minorité et comparaison entre nouvelles minorités et minorités nationales, en passant par un aperçu historique pour montrer l’évolution de la notion de minorité, nous arriverons à la question de la protection des « nouvelles minorités » et à celle de son intégration. / This work focuses on the concept of « new minority » which surfaced in the 2000s and wasinitially analysed by the OSCE. It is a new concept hinging on two notions, minorities and immigrant, which are the factors driving the emergence of this new category: the « new minority from immigrant backgrounds », which includes immigrants, their descendants and refugees in Europe. Our study concentrates more specifically on the first two of these groups, immigrants and their descendants, and on these groups' relationship with the host society as well as the State in which they live. After clarifying the notion of minority and drawing comparisons between new minorities and national minorities, then tracing out a historical overview showing how the notion of minority has evolved, we will arrive at the questions of the protection of the « new minorities » and their integration.
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Contested boundaries : the nature of Russian minority resistance in post-independence UkraineFournier, Anna 06 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire a pour but d'explorer le discours nationaliste d'un État et la résistance d'une minorité nationale à ce discours. J'examine la façon dont cette minorité perçoit et articule ses frontières symboliques et l'impact de ce construit sur la nature de la résistance. Mon étude de cas est l'Ukraine, une ex-république soviétique indépendante depuis 1991. Je me penche sur la résistance de la minorité russe - qui constitue 22% de la population totale de l'Ukraine - au processus d'ukrainisation linguistique. La nature de l'identité russe et son influence sur cette résistance font également l'objet d'une étude approfondie.
La littérature sur la population russe en Ukraine tend à reconnaître qu'il n'y a pas d'exclusion civique flagrante de cette population en tant que minorité ethnique (Arel 1995; Jaworsky 1998). Toutefois, même en l'absence de discrimination, la population russe résiste à son traitement par l'État ukrainien. En fait, le statut de minorité ethnique est lui-même contesté (Chinn et Kaiser 1996). Certains auteurs affirment que les Russes d'Ukraine ont une très faible identification ethnique en vertu du fait d'avoir développé une identité impériale plutôt que nationale (Kuzio 1998). Le concept d"'une nation slave" composée des Russes, des Ukrainiens et des Biélorusses, sous le leadership russe, est un des mythes identitaires impériaux (Garnett 1997).
Mon hypothèse en ce qui a trait à la résistance russe à l'ukrainisation linguistique est la suivante: au lieu de résister en tant que minorité ethnique tusse, cette population résiste en tant que groupe élargi appelé "Russophones". Cette identité hybride comprend les Russes et les Ukrainiens russophones et est basée sur le concept russe impérial d'unité linguistique et culturelle des Russes et des Ukrainiens. Par conséquent, les Russes résistent non pas à une exclusion ethnique par l'État ukrainien, mais plutôt à une exclusion linguistique et culturelle en tant que groupe élargi.
Afin de déterminer si mon hypothèse est valide, j'ai choisi d1utiliser des sources académiques - anthropologiques, historiques et politiques - traitant de la nature de l'identité russe. Je me sers également d'articles de journaux et de lettres de protestation contre I'ukrainisation écrites par des Russes. Mes prédictions sont les suivantes: je m'attends à ce qu'une hybridité impériale (c'est-à-dire la juxtaposition ou la fusion d'éléments impériaux et indigènes), plutôt qu1une identification ethnique, soit à la base de l'identité russe. Dans mon analyse discursive de la résistance russe, je m'attends à trouver des références à un "même peuple russe" partageant une "même culture" et une "même langue", ainsi que la perception d'une exclusion en tant que "Russophones" plutôt qu'en tant que "Russes". Le premier chapitre traite de la nature du contact historique . entre la Russie et l'Ukraine ainsi que de la formation de frontières symboliques entre ces deux entités. Durant l'époque tsariste, l'Empire définit les Ukrainiens comme faisant partie d'un "même peuple russe". Toutefois, la domination des "Petits Russes" (ou Ukrainiens) par les Russes est sous-jacente à ce concept de "même peuple". Pour leur part, les Ukrainiens oscillent entre une identification russe et une identification exclusivement ukrainienne. Durant l'époque soviétique, le concept de fusion et de hiérarchie tout à la fois dans la relation entre Ukrainiens et Russes persiste dans le discours officiel. Certains Ukrainiens adoptent une identité "slave-soviétique" alors que d'autres s'identifient à une nation ukrainienne. Le deuxième chapitre constitue une analyse plus approfondie de l'identité dans l'Ukraine d'aujourd'hui. Deux groupes sont analysés: les Russes et les Ukrainiens russophones. Une analyse de l'héritage impérial de la Russie - par exemple, l'absence d'un territoire "purement russe" - , démontre que cet héritage a empêché le développement d'une identité nationale russe. À la place, l'identité russe est basée, surtout dans les exrépubliques soviétiques, sur la mixité avec les habitants non-russes. En Ukraine, cette mixité (c'est-à-dire un très faible niveau de différenciation avec les Ukrainiens) est en effet plus fréquente chez les Russes qu'une identification ethnique. Quant aux Ukrainiens russophones - définis comme ceux qui utilisent le russe en privé aussi bien qu'en public -, ils forment un groupe très hétérogène en termes d'identification. En effet, bien que certains Ukrainiens russophones s'identifient à une culture hybride russo-ukrainienne basée sur le contact historique et la notion d'une "nation slave", d'autres ont une conscience nationale ukrainienne développée. Par conséquent, bien que les Russes et les Ukrainiens russophones partagent l'usage d'une même langue, ils ne partagent pas nécessairement une même identité. Pourtant, en Russie comme en Ukraine, les Russes ont tendance à prendre pour acquis l'homogénéité. de ce groupe - c'est-à-dire les "Russophones" d'Ukraine - ainsi que sa loyauté envers la Russie ou du moins envers l'idée d'une "même nation slave".
Le troisième chapitre est consacré à une analyse de la résistance russe à l'ukrainisation linguistique. Tout d'abord, je me penche sur l'ukrainisation en examinant des politiques linguistiques ukrainiennes et leur conception ethnicisante des groupes. J'aborde ensuite la résistance de la part des Russes. Quelques thèmes ressortent de l'étude des articles et des lettres de protestation, par exemple, une résistance à la division "artificielle" par l'État ukrainien d'un "même peuple" ainsi qu'à la perception par l'État du russe comme étant une "langue étrangère" ou encore une "langue minoritaire". On retrouve également une indignation contre une définition ethnique ( et non linguistique) par l'État des groupes et de leurs droits.
Comme prédit dans mon plan d'analyse, j'ai trouvé dans ces textes un accent sur l'hybridité impériale, c'est-à-dire l'usage du concept d"'une nation slave sous le leadership russe". Une identification en tant que "Russophones" (catégorie conçue par les Russes comme étant homogène et majoritaire en Ukraine) est également très fréquente, tout comme l'intérêt particulier pour les Ukrainiens russophones qui en découle. Enfin, j'ai retrouvé des objections à une définition ethnique des groupes par l'État. Ces résultats confirment mon hypothèse initiale selon laquelle les Russes d'Ukraine résistent non pas à une exclusion en tant que minorité ethnique russe, mais à une exclusion en tant que groupe élargi uni par une "même langue" et une "même culture", c'est-à-dire en tant que "Russophones".
Tel que suggéré initialement, la perception d'une exclusion dépend de la façon dont les frontières sont définies. Alors que l'État ukrainien définit ses frontières en termes ethniques, les Russes tendent à les définir en termes linguistiques et culturels. Il est fort probable que la résistance à l'ukrainisation linguistique ne soit qu'un symptôme de ce malentendu identitaire plus profond. Par conséquent, il est essentiel d'analyser d'autres manifestations possibles de ce malentendu.
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À la recherche d’une diversité dans l’unité : l e passé, le présent et l’avenir de la Chine multiethniqueHe, An 04 1900 (has links)
Cette thèse, divisée en trois chapitres, traite de la question nationale en Chine. Le premier chapitre retrace l’évolution conceptuelle de la notion de nation, un concept importé en Chine de l’Occident en passant par le Japon, pour révéler comment la société chinoise s’adapte à cette nouvelle idée. Il établit surtout que le concept de minzu, à cause de son ambiguïté sémantique par une interprétation indécise ab initio, permet aux pouvoirs de le manipuler à des fins politiques et aux minorités ethnonationales de contester la légitimité du pouvoir. Sa nature indéterminée fait du concept de minzu une arme à double tranchant : d’une part, le gouvernement chinois s’attache à construire un État-nation ; d’autre part, il reconnaît et maintient un héritage multinational ancien.
Le deuxième chapitre présente tout d’abord les politiques en vigueur relatives aux minorités ethniques en Chine par une approche descriptive et par une évaluation critique. Il démontre que le système d’autonomie régionale ethnique, basé sur une reconnaissance politique des minorités ethniques et aux caractéristiques antiséparatistes, paternalistes et développementalistes, va à l’encontre de ce que le Parti communiste chinois a voulu, à savoir une cohésion interethnique au sein de la nation chinoise. La deuxième section de ce chapitre examine le débat intellectuel contemporain sur la question nationale. En effet, plusieurs penseurs s’interrogent sur le pluralisme culturel qui renforcerait l’identité ethnique des minorités désireuses de se séparer si une citoyenneté commune ne s’impose pas. Le débat se déroule dans un environnement autoritaire. Il en résulte une opposition entre le sectarisme et l’étatisme. La dernière partie du chapitre est consacrée à un examen approfondi du confucianisme. Après avoir analysé le renouveau du confucianisme en tant que manifestation du nationalisme ethnique majoritaire, elle scrute les idées inhérentes à la philosophie chinoise pour révéler ses répercussions politiques et culturelles sur la politique identitaire d’aujourd’hui.
Le troisième chapitre vise à explorer une solution pour la gestion de la diversité dans l’unité. Il commence par disséquer la stratégie nationaliste que l’État-parti promeut sous le couvert du patriotisme pour étayer sa légitimité. Face à un éloignement du nationalisme de la majorité, le nationalisme étatique ne peut pourtant que rouler sur la culture du groupe dominant pour représenter la sinité, laquelle est contestée à la fois par la majorité et à la fois par les minorités. Ensuite, nous examinons des expressions de la crise identitaire des Chinois contemporains et nous démontrons qu’une citoyenneté commune n’est pas capable d’unir les Chinois dans une Chine non démocratique. Nous nous interrogeons par la suite sur le rapport entre la démocratisation et la question nationale. Enfin, en rapprochant le patriotisme constitutionnel d’Habermas et le néotianxiaïsme, idée tirée des expériences locales, nous proposons que seule une identité chinoise bâtie sur une nouvelle civilisation qui elle-même prendra en compte toutes les civilisations et toutes les cultures présentes en Chine, sera partagée par l’ensemble des Chinois.
Pour conclure, la Chine demeure un champ d’expérimentation pour tester l’idée d’État multinational et ses variantes. / This thesis divided into three chapters deals with the national question in China. The first chapter traces the conceptual evolution of the notion of nation, a concept imported into China from the West through Japan, to reveal how Chinese society adapts to this new idea. It demonstrates that the concept of minzu, because of its semantic ambiguity by an ab initio indecisive interpretation, allows political powers to manipulate it for political purposes and meanwhile, il enables ethnic minorities to challenge the legitimacy of power. The indeterminacy makes the concept of minzu a double-edged sword: on one hand the Chinese government is committed to building a nation-state and on the other hand it recognizes and maintains an ancient multinational legacy.
The second chapter first presents the current policies on ethnic minorities in China through a descriptive approach and a critical evaluation. It demonstrates that the system of ethnic regional autonomy, based on political recognition of ethnic minorities characterized by antisecessionism, paternalism and developmentalism, runs counter to what the Chinese Communist Party wanted, namely inter-ethnic cohesion within the Chinese nation. The second section of this chapter examines the contemporary intellectual debate on the national question. Several thinkers wonder about cultural pluralism that would strengthen the ethnic identity of minorities who want to separate if common citizenship is not required. The debate takes place in an authoritarian environment, which leads eventually to an opposition between sectarianism and statism. The last part of the chapter is devoted to a thorough examination of Confucianism. After analyzing the revival of Confucianism as a manifestation of majority ethnic nationalism, it examines the ideas inherent in Chinese philosophy to reveal its political and cultural repercussions on today's identity politics.
The third chapter seeks to explore a solution for managing diversity in the unity. It begins by dissecting the nationalist strategy that the party-state promotes under the guise of patriotism to underpin its legitimacy. The state nationalism, although distanced by majority nationalism, must rely on the dominant group’s culture to represent sinity, which is disputed by both the majority and minorities. Then we move to review different expressions of identity crisis of contemporary Chinese and we demonstrate that a common citizenship is not able to unite the Chinese in an undemocratic China. We then examine the relationship between democratization and the national question. By bringing Habermas’ constitutional patriotism and neo-tianxiaism, an idea drawn from local experiences, we propose in the end that only a Chinese identity built on a new civilization that shall take all the civilizations and cultures present in China into account, shall be shared by all Chinese.
To conclude, China remains a test bed to test the idea of a multinational state and its variants.
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