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Libéralisme et théâtre. Pratiques économiques et pratiques spectaculaires à Paris (1830-1848) / Liberalism and theatre. Economical pratices and stage performances in Paris (1830-1848)

Loncle, Stéphanie 30 November 2010 (has links)
Les deux décennies de la monarchie de Juillet sont marquées par une accélération de la libéralisation des activités économiques et politiques en France. La vie théâtrale parisienne est un des espaces d’expérimentation de ces nouvelles pratiques. Cette thèse étudie dans un premier temps les modalités diverses et contradictoires de la libéralisation des activités théâtrales à travers notamment l’histoire de huit théâtres parisiens représentant la vie théâtrale dans toute sa diversité. L’actualisation du conflit entre les différentes instances théâtrales (auteurs, comédiens, spectateurs, critiques, directeurs) se traduit par l’émergence d’un « monde du théâtre » concurrentiel, contractualisé et marchand. Lieu d’expérimentations, le Paris théâtral est aussi le lieu d’une production théorique riche sur la question du libéralisme au théâtre : les hommes de théâtre eux-mêmes contribuent à la réflexion sur les enjeux et les contradictions de l’insertion du théâtre dans le monde libéral. Ce débat est en outre investi par des hommes de droit, des hommes politiques, des historiens et des économistes. Nous étudions ainsi la façon dont le libéralisme théâtral est pensé, légitimé, promu, interrogé, historicisé voire naturalisé par des acteurs très divers de ce « monde des théâtres ». Enfin légitimé et relativement autonome, le théâtre semble être libéré de l’intervention politique et avoir intégré le monde économique en devenant une « industrie » comme une autre. Mais cette intégration soulève des contradictions théoriques majeures dans le paradigme libéral car les pratiques spectaculaires, structurellement performatives, remettent en question la définition libérale de l’individu et de la société. Loin de signifier le désintérêt du pouvoir politique et économique pour le théâtre, la libéralisation théâtrale doit donc être appréhendée comme un changement de régime théâtral. Ce ne sont pas seulement les conditions économiques, politiques et sociales des activités théâtrales qui sont affectées par la modernité libérale mais le rapport même entre le théâtre et la société qui est modifié, reconfiguré. Le troisième volet de cette thèse est ainsi consacré à l’étude des potentialités critiques qui subsistent dans les pratiques scéniques à l’heure où le théâtre semble avoir conquis sa légitimité dans le monde. / During the July Monarchy, French society is deeply transformed by the liberalisation of its political and economical activities. The Parisian theatrical life is a field of experiment of these new practices. Our thesis first studies the different and contradictory ways of the liberation of theatrical activities, in particular through the history of eight representative Parisian theatres. The traditional conflict between playwrights, actors, audience, critics and directors is updated within the framework of a “theatrical circle” characterized by free-market economy, competition, contractualization. Field of experiments, the Parisian theatrical life is also a theoretical object, at the heart of economical, political, juridical, historical and even philosophical debates. The second part of this work deals with the theoretical aspects of the phenomenon: how theatrical liberalism is thought, legitimated, questioned and promoted during the period? Theatre seems to be finally free to exist in society, without being controlled by politics and to become integrated into the economic field as if it were an industry.But this apparent integration actually reveals theoretical and practical deep contradictions that weaken the idea of liberalism. The performative nature of stage and theatre raises the issue of the liberal definition of the individual and society. Hence theatrical liberalism does not mean a political and economical lack of interest in theatre. On the contrary, it must be studied as a change of theatrical regime which affects not only social, economical and political conditions of theatrical activities, but the relationship between theatre and society, which is totally transformed. The third part of this work is thus dedicated to the study of critical potential of stage performances that remain (or don’t) just as theatre seems to have gained his social legitimacy.
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Les grèves sous la Monarchie de juillet, 1830-1847 contribution à l'étude du mouvement ouvrier français.

Aguet, Jean Pierre. January 1954 (has links)
Issued also as thesis, Lausanne. / Bibliography: p. [xxv]-xxxv.
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La politique française envers les États pontificaux sous la Monarchie de Juillet et la Seconde République (1830-1851)

Jolicoeur, Nicolas January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Aux sources de la pensée de dom Guéranger (1805-1875) : liturgiste, restaurateur du monachisme bénédictin / To the sources of the thinking of Dom Guéranger (1805-1875) : a liturgist, restorer of Benedictine monasticism

Blanchard, Claudine 15 December 2016 (has links)
La thèse étudie les sources de la pensée de dom Guéranger, le célèbre abbé de Solesmes, sa formation initiale et ses motivations quand il restaure le monachisme bénédictin en France au début du XIXe siècle. Les travaux sur la liturgie qui l’ont rendu célèbre font partie d’un ensemble : le jeune Prosper Guéranger appartient à cette génération de clercs dits « ultramontains » qui entre en résistance contre l’État français qui entend annexer l’Église gallicane. Membre actif du cercle mennaisien avec ses amis Montalembert et Lacordaire, Guéranger propose le monachisme bénédictin comme moyen de renouveau spirituel de l’Église : la fondation de l’abbaye de Solesmes est un projet politique qui doit permettre la régénération de l’Église et même de la société tout entière. Ce courant a des ramifications en Europe et spécialement en Angleterre avec le mouvement d’Oxford : Newman et Guéranger puisent aux mêmes sources dans les mêmes années pour relever des défis similaires. Le projet monastique de Guéranger s’apparente par certains aspects aux utopies d’inspiration romantique qui fleurissent à la même époque mais c’est surtout le centralisme romain revendiqué et la dimension eschatologique de la vie monastique, manifestée dans la liturgie, qui en fait un moyen de résistance spirituelle. Guéranger appartient à un mouvement général qui explore les sources de l’Antiquité chrétienne afin de permettre à l’Église de retrouver son identité fondamentale et les moyens de sa mission. / The thesis investigates the sources of the thinking of the famous abbot of Solesmes, analyzing his initial training and motivation when he restores Benedictine monasticism in France in the early nineteenth century. His liturgical work that made him famous is part of a whole: the young Prosper Guéranger belongs to that generation of clerics called "ultramontane" who resists the French State attempt to annex the Gallican Church. As an active member of the Mennaisian circle with his friends Montalembert and Lacordaire, Guéranger presents Benedictine monasticism as a means of spiritual renewal for the Church: the foundation of Solesmes abbey is a political project which should enable the regeneration of the Church and even of society as a whole. This current has branches in Europe and especially in England with the Oxford Movement: Newman and Guéranger draw on the same sources in the same years for similar challenges. Guéranger’s monastic project is similar in some respects to some utopias of romantic inspiration that bloom at the same time but it’s especially the Roman centralism and claimed eschatological dimension of monastic life, manifested in the liturgy, which makes Solesmes a means of spiritual resistance. Guéranger belongs to a general movement that explores the sources of Christian antiquity in order to allow the Church to regain its fundamental identity and the means of its mission.
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La Revue de Paris (1829 -1834) : un "panthéon où sont admis tous les cultes" / The Revue de Paris (1829-1834) : a "pantheon where are admitted all the cults"

Cousin, Guillaume 30 November 2018 (has links)
Cette thèse propose la première étude de la Revue de Paris depuis sa création en avril 1829 jusqu’à sa vente en mai 1834 et a pour but de définir l’identité de ce périodique littéraire.La première partie de cette thèse tente ainsi de replacer « La Revue de Paris en son temps ». Tout d’abord, dans une approche qui appartient au domaine de la sociologie de la littérature, l’auteur recrée le tissu social constitué par les hommes qui dirigent la Revue, par ceux qui lui permettent d’exister financièrement, et enfin par ceux qui y publient. Cette première approche sociologique fait apparaître la profonde diversité des collaborateurs : dès le début, la Revue de Paris s’affirme comme un « panthéon où son admis tous les cultes ». Cette métaphore, qui donne son sous-titre à cette thèse, est tirée du texte liminaire qui annonce la création de l’Album, en novembre 1829 et donne une indication de l’éclectisme qui préside au choix des auteurs dont les articles sont publiés. La lecture de la Revue sous un angle politique, qui constitue le deuxième chapitre de cette thèse, laisse apparaître un ancrage libéral de la Revue. La Revue participe à sa façon à la chute de Charles X. La Revue de Paris se situe au centre-droit. D’abord favorable au nouveau régime, la Revue se fait de plus en plus critique envers l’orléanisme, et le choix de Pichot d’abandonner la « Revue politique » ne fait que confirmer l’éloignement grandissant entre la Revue de Paris et le régime de Juillet.Enfin, cette première approche de l’identité de la Revue analyse sa place dans le champ de la presse littéraire entre 1829 et 1834. Au moment de sa création, la Revue est considérée par son créateur comme la version française des Reviews et Magazines britanniques. Entre 1829 et 1834, et contrairement à ce qu’affirme la longue tradition critique qui fait de la Revue des deux mondes la principale revue littéraire du début des années 1830, la Revue de Paris est le véritable modèle de l’époque.À la fin de cette première partie, les approches combinées de la sociologie littéraire, de la politique et de l’histoire de la presse amène l’auteur à donner une première définition de la Revue de Paris : elle est éclectique, mondaine, libérale et se situe tout en haut de la « pyramide » de la presse littéraire. Au cours de ses cinq années d’existence, elle a été le plus grand périodique littéraire français. Il s’agit alors, après avoir replacé la Revue en son temps, d’interroger le cœur même de la Revue, c’est-à-dire les articles qu’elle publie. Faisant le choix de traiter tout d’abord la création littéraire, l’auteur analyse les textes sous l’angle générique. La création littéraire de la Revue traite les grands thèmes de la littérature de 1830, et en ce sens la Revue est le miroir de son époque. Néanmoins, s’il n’y a pas à proprement parler de « littérature Revue de Paris », la Revue doit être considérée comme un creuset des genres littéraires. Concernant la nouvelle, elle trouve dans la Revue des réalisations dont la variété repose essentiellement sur l’hybridité. Parce qu’elle offre aux auteurs une grande liberté créative, la Revue se définit comme un panthéon où l’imagination se concrétise dans des formes narratives plurielles. Au contraire, la production dramatique est dominée par le genre du proverbe. Quant à la poésie, elle apparaît comme la partie littéraire la plus faible. Cet ensemble est dominé par des auteurs majeurs et mineurs du romantisme, à tel point que l’on peut considérer la Revue de Paris comme une revue romantique. Néanmoins, la partie critique oblige à nuancer cette analyse : la critique littéraire de la Revue de Paris laisse apparaître une critique parfois violente du romantisme. La condamnation morale de la littérature se fait de plus en plus insistante au fil des mois, LA revue romantique par excellence se révèle être le « panthéon où sont admis tous les cultes », qu’ils soient romantiques ou antiromantiques. En réalité, la Revue est le miroir de son époque. / This dissertation proposes the first study of the Revue de Paris since its creation in April 1829 until its sale in May 1834 and aims to define the identity of this literary periodical.The first part of this thesis attempts to replace "The Revue de Paris in its time". First of all, in an approach that belongs to the field of sociology of literature, the author recreates the social fabric constituted by the men who lead the Journal, by those who allow it to exist financially, and finally by those who publish there. This first sociological approach shows the deep diversity of the collaborators: from the beginning, the Revue de Paris is affirmed as a "pantheon where are admitted all the cults". This metaphor, which gives its subtitle to this thesis, is taken from the introductory text that announces the creation of the Album, in November 1829 and gives an indication of the eclecticism that governs the choice of authors whose articles are published. The reading of the Review from a political angle, which constitutes the second chapter of this dissertation, reveals the liberalism of the Review. The Review participates in its own way to the fall of Charles X. The Revue de Paris is located in the center-right. Initially favorable to the new regime, the Review is becoming increasingly critical of Orleanism, and the choice of Pichot to abandon the "Political Review" only confirms the growing distance between the Revue de Paris and the July polity. Finally, this first approach to the identity of the Review analyzes its place in the field of the literary press between 1829 and 1834. At the time of its creation, the Review is considered by its creator as the French version of British Reviews and Magazines. Between 1829 and 1834, and contrary to what affirms the long critical tradition that makes the Revue des deux mondes the main literary review of the early 1830s, the Revue de Paris is the true model of the time. The combined approaches of literary sociology, politics and the history of the press lead the author to give a first definition of the Revue de Paris: it is eclectic, mundane, liberal and is at the top of the "pyramid" of the literary press. During its five years of existence, it was the largest French literary periodical. It is then, after having replaced the Review in its time, to question the very heart of the Review, that is to say the articles it publishes.Making the choice to treat literary creation first, the author analyzes texts from the generic point of view. The literary creation of the Revue deals with the great themes of the literature of 1830, and in this sense the Review is the mirror of its time. Nevertheless, if there is not, strictly speaking, a "Revue de Paris literature", the Review must be considered as a crucible of literary genres. Concerning the short story, it find in the Review of the achievements whose variety rests essentially on the hybridity. Beyond its simple entertaining function, the short story is a success mainly based on its plasticity, which allows it to be both exotic and historical, exotic and fanciful, historical and frantic ... Because it offers authors a great creative freedom, the Revue defines itself as a pantheon where the imagination is concretized in plural narrative forms. On the contrary, dramatic production is dominated by the genre of the proverb. As for poetry, it appears as the weakest literary part. This set is dominated by major and minor authors of Romanticism, so much so that one can consider the Revue de Paris as a romantic review. Nevertheless, the critical part makes it necessary to qualify this analysis: the literary criticism of the Revue de Paris reveals a sometimes violent critique of romanticism. The moral condemnation of literature is becoming increasingly insistent over the months, THE ultimate romantic review proves to be the "pantheon where are admitted all the cults", whether romantic or anti-romantic. In fact, the Review is the mirror of its time.
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La recomposition de l'unité sociale. Etude des tensions démocratiques chez les socialistes fraternitaires (1839-1847)

Lanza, Andrea 07 November 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse est consacrée à l'analyse du discours des premiers socialistes républicains français, les « socialistes fraternitaires », et de leur tentative de penser la fraternité dans une perspective individualiste. Le I chapitre présente les transformations de la société française qui ont influé sur ce discours socialiste (tissu urbain, industrialisation par ateliers, espace public démocratique en définition, économique en autonomisation progressive, religion dans société sortant de la religion). Les chapitres suivants dégagent des thèmes de ce discours : pouvoir (pouvoir social, association, révolution), propriété individuelle et son dépassement, conflit social. Le chapitre conclusif révèle le modèle d'organisation socio-politique sous-jacent à ce discours, un modèle « corporatiste républicain ». Malgré, ou grâce à, son simplisme, l'idée de « recomposition totale » montre des constructions logiques et des contradictions insurmontables de la première phase de la démocratie.
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La réception de la littérature russe par la presse française sous la Monarchie de juillet (1830-1848)

Artioukh, Ekaterina 02 October 2010 (has links) (PDF)
Le présent travail se propose d'étudier la réception de la littérature russe dans son ensemble par la presse française de l'époque de Louis-Philippe. On redécouvre dans ses subtilités complexes et hasardeuses toute la problématique politique et culturelle inhérente à l'acclimatation et l'implantation de la littérature russe, encore peu connue : relations entre deux pays, statut de la langue-source, traductions, réseaux d'information, reflets de la vie littéraire. Dans une Europe apparemment pacifiée, la France voit émerger une nouvelle classe d'intellectuels que la " question sociale " sollicite autant que les productions littéraires. Les journaux, les revues jouent un rôle accru de médiation culturelle et deviennent un pouvoir - ou un contrepouvoir - qui informe, juge et critique, dont les titres d'ailleurs proclament assez l'ambition : L'Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante et d'autres encore. On verra comment les jugements littéraires ne peuvent s'abstraire des considérations sociopolitiques. Les articles journalistiques relèvent ainsi d'une catégorie toujours bien vivante : histoire, politique et littérature mêlées. Ecrire sur la littérature russe dans les années 1830-1840 n'est-ce pas aussi se situer par rapport à Louis-Philippe et Nicolas Ier ?
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Regards sur la ville sous la monarchie de Juillet : patrimoine architectural et modernité urbaine dans un espace en mutation / Views on the city under the July Monarchy : architectural heritage and urban modernity in a changing space

Blais, Nathalie 26 January 2017 (has links)
Héritière des graines semées depuis la Révolution, la monarchie de Juillet élabore les bases d'une politique patrimoniale dans un contexte de renouveau urbain. Les villes entament un processus de transformation de leur armature pour répondre aux nécessités de salubrité publique et s'adapter aux changements socio-économiques. Dans ce contexte, de nouvelles formes de vandalisme apparaissent. Entre conservation des monuments et salubrité publique, différents acteurs doivent faire consensus. Bien que critiqué, le réemploi apparaît comme la meilleure alternative. Il s'agit de concilier les monuments de l'ancienne France avec les impératifs de la France moderne. De la dénonciation du« beau percé», apparaît la défense d'une physionomie de la ville, avec la notion de paysage urbain. Objet de fierté locale, l'édifice ancien est constitutif d'un capital culturel économique. Paysages et monuments constituent les principaux attraits et atouts d'une ville. Le régime fonde trois organes dédiés aux monuments historiques et favorise l'essor des sociétés savantes. Ces acteurs, dénommés les hussards des monuments historiques, remettent en cause les pratiques de l' Ancien Régime. Face à un vandalisme multiforme, ils élaborent de nouvelles modalités de gestion des édifices prenant en compte plusieurs paramètres, comme l'intégrité. À travers leurs discours, ils invitent à une réflexion nouvelle sur la place et le rôle du monument historique dans un espace urbain qui se régénère en profondeur. Pour atteindre leurs objectifs, des outils de vulgarisation de l'archéologie sont mis en place et diffusés pour former la nouvelle génération et contribuer à une prise de conscience. / Heiress of seeds sowed since the French Revolution, the July Monarchy develops the bases of a cultural heritage policy in a context of urban revival. Cities begin a transformation process of their framework to answer the necessities of the public health and adapt itself to the socioeconomic changes. In this context, new forms of vandalism appear. Between preservation of monuments and public health-, various actors have to reach a consensus. Although criticized, the re-use appears as the best alternative. It is a question of reconciling the monuments of Ancient France with the imperatives of modern France. Of this denunciation of "beau percé", the defense of a face of the city, with the notion of urban landscape appears. Object of a local pride, the building constitutes an economic cultural capital. Landscapes and monuments constitute one of the main attractions and assets of a city. The government establishes three entities dedicated to historic monuments and favors the development of the learned societies. These actors, called "hussars of historic monuments", involve to the practices of Ancien Regime. In the face of a multi-form vandalism, they develop new modalities of management of buildings by taking into account several parameters, of which the integrity. Through their speeches, they invite in a new reflection on the place and the role of the historical monument in an urban space which regenerates in depth. To reach their goals, tools of popularization of the archaeology are set up and spread to train the new generation and contribute to an awareness.
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La science et la société subjective : Les effets culturels de la phrénologie pendant la monarchie de juillet

Hesp, Zoe Ciambro 01 March 2011 (has links)
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La Chambre des députés de 1846-1848. Réflexion sur la formation de la majorité Guizot / The Chamber of Deputies from 1846 to 1848. Reflections on the forming of the Guizot majority

Chai, Vincent 27 November 2012 (has links)
Les explications politiques de la fin de la monarchie de Juillet demandent à être reconsidérées. L’historiographie, s’appuyant sur les témoignages des acteurs qui l’ont combattue a insisté sur le refus du roi d’accorder la réforme électorale et parlementaire, refus appuyé par le cabinet ministériel dirigé par Guizot et par la Chambre des députés. La Charte de 1830 définissait le cadre d’un régime où le roi avait sa place et où le gouvernement devait chercher l’appui et le concours des chambres parlementaires. Dans ces conditions, le pouvoir exécutif devait obtenir l’assentiment des assemblées pour mener sa politique. Le refus de la réforme s’explique alors par l’obtention d’une majorité parlementaire acquise au gouvernement par des moyens peu avouables (élections manipulées, corruption, pressions de toutes sortes sur les députés) et la présence massive de députés fonctionnaires a priori dociles et obéissants. Était-ce vraiment le cas ? La dernière Chambre des députés élue en 1846 voit une victoire ministérielle incontestable plus fondée sur les effets du suffrage censitaire que par des manipulations. Le comportement de cette majorité durant cette courte législature révèle en fait que le cabinet s’occupa plus de composer avec les dissensions qui sont apparues en son sein que d’essayer de la diriger et de la dominer. En réalité, on en vient à se demander si Guizot, loin d’imposer son point de vue aux députés ministériels n’était pas en fin de compte le porte-parole de leurs aspirations conservatrices. / The political explanations for the downfall of the July monarchy require re-examination. Relying on testimonies from the politicians who battled against it, historiography gives preference to the king’s refusal of parliamentary and electoral reform, a refusal that was backed by the ministerial cabinet under the direction of Guizot and the Chamber of deputies. The Charter of 1830 laid the foundations of a regime with a place for the king, and where the government had to solicit the assistance and cooperation of the assemblies. In these conditions, in order to conduct its policies, the executive branch had to first obtain the consent of the assemblies. The refusal of reform is thus attributed to the government’s winning the parliamentary majority by dubious means (corruption, rigged elections, and putting deputies under pressure of all sorts) and the immense presence of bureaucrats who were assumed obedient and docile. Was this really the case? The monarchy’s last Chamber of deputies, elected in 1846, reached an incontestable ministerial victory, due more to the effects of censitary suffrage than rigging. The behavior of this majority over the short course of this term of office actually reveals that the cabinet was more concerned with dissent from within than it was with trying to lead and dominate it. By this one is led to wonder if Guizot, far from imposing his point of view on ministerial deputies, wasn’t actually the spokesperson for their conservative aspirations.

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