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Associations curvilinéaires entre le névrosisme et la satisfaction conjugale et sexuelle chez des couples en psychothérapieDaspe, Marie-Ève 23 April 2018 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’examiner l’hypothèse d’une association non linéaire entre le névrosisme et différents indicateurs du fonctionnement conjugal chez des couples en psychothérapie. Plus spécifiquement, la première étude vise à documenter la relation curvilinéaire entre le névrosisme et la satisfaction conjugale des conjoints. Les résultats d’analyses acheminatoires de type acteur-partenaire réalisées sur 472 couples révèlent une association en forme de U inversé entre le névrosisme et la satisfaction conjugale de l’individu (effet acteur) et de son partenaire (effet partenaire). Ainsi, la relation entre le névrosisme et la satisfaction conjugale est initialement positive, jusqu’à un niveau faible de névrosisme, à partir duquel la relation devient négative. La nature de l’association suggère donc que tant des doses très faibles que très élevées de névrosisme prédisent des niveaux moindres de satisfaction conjugale alors que des doses faibles de névrosisme prédisent un niveau optimal de satisfaction conjugale. L’objectif de la deuxième étude est de vérifier la présence d’une association semblable entre le névrosisme et la satisfaction sexuelle des conjoints. Les résultats d’analyses acteur-partenaire menées auprès de 509 couples suggèrent encore une fois une association en forme de U inversé entre le névrosisme de l’individu et sa propre satisfaction sexuelle (effet acteur seulement). Cette recherche est la première à documenter une association non linéaire entre cette dimension de la personnalité et différents indicateurs du fonctionnement conjugal. Ces observations mènent à deux conclusions importantes. Premièrement, les résultats des deux études reproduisent, à partir de degrés faibles de névrosisme, la relation négative bien documentée entre ce trait de personnalité et le fonctionnement conjugal. Deuxièmement, la nature des liens observés met en lumière les impacts délétères de doses très faibles de névrosisme, jusqu’à maintenant négligés par la documentation scientifique traitant exclusivement des impacts de degrés élevés sur cette dimension de la personnalité au plan du fonctionnement conjugal.
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Stress, coping et traits de personnalité (névrosisme et lieu de contrôle) chez des sauveteurs et des conseillers du Pôle EmploiParrocchetti, Jean-Pierre 27 October 2012 (has links)
Objectif : Il s'agit de comparer les professionnels du risque à une population tout-venant, dans les modes de réaction et d'adaptation au stress à travers l'évaluation de plusieurs dimensions (stress perçu, intensité du névrosisme, stratégie de coping, lieu du contrôle et degré de sévérité de l'ESPT) afin de mettre en évidence les différences, les similitudes et les relations entre ces variables. L'hypothèse selon laquelle les deux groupes (Sauveteurs et Pôle Emploi) se distinguent par le niveau de stress perçu, l'intensité du névrosisme, le niveau de contrôle, le type de coping et le degré de sévérité de l'ESPT a été formulée. Méthode : Population : 42 individus de sexe masculin, âgés de 24 à 55 ans (groupe étude : sauveteurs pompiers mer et montagne, gendarmes du PGHM, démineurs, pilotes hélico et mécaniciens navigants) et 42 individus (33 femmes et 9 hommes) âgés de 24 à 59 ans (groupe contrôle : conseillers du Pôle Emploi). Outils : 5 échelles ont été utilisées : la PSS (stress perçu), l'EPI (névrosisme-extraversion/introversion), l'échelle de Levenson (locus of control), la WCC (coping) et le QSPT (état de stress post-traumatique). Résultats : les résultats montrent que les sauveteurs présentent un faible niveau de stress perçu, un bas niveau de névrosisme, de LOC externe (P et C) et interne, un faible recours au coping émotionnel et à la recherche de soutien social ainsi qu'un degré de sévérité de l'ESPT plus bas que ceux retrouvés chez les conseillers du Pôle Emploi. En revanche, ces deux groupes ne se différencient pas significativement dans l'emploi du coping centré sur le problème. / Purpose: This study aims at comparing professional rescuers and ordinary people, the way they react and they adjust to stress on different levels (perceived stress, neuroticism intensity, coping strategies, locus of control and posttraumatic stress disorder severity level ) in order to highlight the differences, the similarities and the links between the variables. The following hypothesis has been expressed: both groups (rescuers and job councellors) are different regarding perceived stress, neuroticism intensity, locus of control, the type of coping and the postttraumatic stress disorder severity level. Method: Population: 42 male individuals aged 24 to 55 (survey group: sea and moutain firefighters, High Mountain Squad gendarmes, bomb disposal experts, helicopter pilots and mechanics) and 42 individuals (33 women and 9 men) aged 24 to 59 (control group: job councellors) Tools: 5 scales have been filled in : PSS (perceived stress), EPI (neuroticism – extraversion / introversion), the Levenson scale (locus of control), WCC (coping) and QSPT (posttraumatic stress disorder). Results: the results bring to light that the rescuers show a lower level of perceived stress, of neuroticism, of external (P and C) and internal LOC, of emotional coping, of social support searching and of PTSD severity level than the job councellors. However, both groups do not differ significantly regarding the problem-focused coping. Conclusion: the harmful influence of environmental factors on the personality seems to determine the adjustment to stress and its traumatic consequences.
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Déterminants des trajectoires de détresse pendant la première année qui suit l'annonce d'un cancer primitif ou récidivant / Determinants of distress trajectories during the first year after primitive cancer diagnosis or recurrenceZozaya, Carole 12 September 2011 (has links)
Introduction. La détresse émotionnelle est inhérente au parcours du patient à qui l’on annonce un cancer primitif ou récidivant. Cette étude a deux objectifs fondamentaux : (1) identifier différentes trajectoires de détresse de patients présentant un cancer et (2) identifier et étudier les déterminants de ces trajectoires de détresse émotionnelle de ces patients de l’annonce d’un cancer primitif ou d’une récidive et durant les neuf mois de traitement qui suiventMéthode. 286 patients ont été évalués un mois, 3, 6 et 9 mois après le diagnostic de cancer. Les variables de personnalité (névrosisme et l'optimisme) et les variables transactionnelles (contrôle perçu, coping, le soutien social et qualité de la relation) ont été mesurées. La détresse psychologique a été évaluée avec l’HAD.Résultats. Quatre trajectoires de détresse émotionnelle ont été identifiées : une trajectoire « résiliente » (40.1%) qui présente un niveau de détresse émotionnelle bas qui se maintient durant les neuf mois qui suivent l’annonce, une trajectoire « différée » (37.63%) qui présente un niveau de détresse émotionnelle bas, qui tend à augmenter légèrement et de façon linéaire durant les trois premiers mois et restent stable et inférieur aux seuils au-delà, une trajectoire « récupérante » (19.58%) qui présente un niveau de détresse émotionnelle significatif qui tend à augmenter légèrement et de façon linéaire durant les trois premiers mois et restent stables au-delà et une trajectoire « chronique » (2.77%) qui présente une détresse élevée et constante. S’il apparaît que ce soit davantage les variables de personnalité qui distinguent les trajectoires « résiliente » et « chronique », ce serait la profondeur du soutien social qui différencierait particulièrement les trajectoires « détresse différée » et « récupérante », engendrant le recours à des stratégies de coping différentes. Cependant, cette étude n’a pas pu mettre en évidence de résultats significatifs concernant la variable « sentiment de contrôle ».Conclusion. Nos résultats semblent soutenir l’idée que des personnes, confrontées à des événements de vie stressants, isolés et potentiellement très perturbateurs comme le diagnostic de cancer primitif ou récidivant, parviendraient à maintenir des niveaux de fonctionnements psychologique et physique relativement stables et sains. Cependant, nous n’avons pas observé de diminution du niveau de détresse des patients pendant la première année après le diagnostic du cancer primitif ou de récidive. / Introduction. Emotional distress is a significant problem for patients with cancer experience and particularly recurrence. We aim to (a) identify distinct trajectories of psychological distress in the first year after primitive cancer diagnosis or recurrence treated with chimiotherapy and (b) explore possible determinants of these trajectories, that is personal (neuroticism, optimism) and transactional (control, coping, social support, quality of relation) characteristics.Method. 286 patients were assessed after diagnosis in the reentry phase of treatment and in the survivorship phase: 3, 6 and 9 months after the diagnosis announce. Personality (neuroticism and optimism) and transactional variables (coping, social support and quality of relation) have been measured. Psychological distress was assessed with HAD scale.Results. There were four trajectories of distress: a group “resilient” (40.1%) that experienced no or low distress, a group “delayed” (37.63%) that experienced no signifcative distress but levels of depression and emotional distress, which tend to increase slightly and linearly during the first three months and remain stable and below the thresholds beyond, a group “recovery” (19.58%) that experienced signifcative distress, which tend to increase slightly and linearly during the first three months and remain stable and below the thresholds beyond, and a group “chronic” (2.77%) that experienced chronic distress. Variables of Personality and transactional variables could distinguish the distress trajectories. No significant results have been found with perceived control Conclusion. Most patients were not distressed or only temporarily so, in response to primitive cancer or recurrence. However, emotional distress of patients has not decreased during the first year after primitive cancer diagnosis or recurrence.
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