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Le choix des parents. Éducation, identité et religion en Ontario français : le cas d’OrléansNault, Jean-François 13 September 2013 (has links)
En effectuant un survol des recherches sur l'identité franco-ontarienne, il est possible de constater que l'accent a davantage été porté sur la question linguistique. Pour diverses considérations, la question du lien entre l'identité franco-ontarienne des dernières décennies et son héritage catholique a rarement été examinée. Or, force est de constater qu’il existe en Ontario français une certaine persistance du fait religieux au sein des communautés, mais aussi au sein du monde scolaire. Dans le cadre de cette thèse, nous entendons fournir des éléments de réponse à une partie de la question du lien entre l'identité franco-ontarienne et la religion catholique en procédant par l'analyse du milieu scolaire ontarien. Encore aujourd'hui, huit des douze conseils scolaires de langue française de l'Ontario sont catholiques. Bien que de nombreux travaux témoignent de l'importance du milieu scolaire comme terrain d'analyse de la reproduction culturelle et identitaire en Ontario français, peu de ces études s'attardent à l'examen de la place de la religion dans l'apprentissage culturel ou identitaire chez les étudiants franco-ontariens. À l’aide d’un corpus d’entretiens menés auprès de parents ayant fait le choix d’une école élémentaire catholique de langue française pour leurs enfants, cette recherche vise à déterminer l’importance des représentations identitaires et culturelles, en lien avec l’identité culturelle des Franco-Ontariens, dans les motivations du choix des parents d'envoyer leurs enfants à une école catholique de langue française à Orléans.
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La littérature du vacuum : la genèse de la littérature "franco-ontarienne" /Tremblay, Gaston, January 2004 (has links)
Thèse (D. en études littéraires)--Université du Québec à Montréal, 2004. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [357]-373. Publié aussi en version électronique.
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Narrations de soi aux confins du temps : essai d’une herméneutique de la minoritaritéDelic, Emir 04 March 2013 (has links)
Depuis les années 1980, la problématique identitaire a fait couler beaucoup d’encre dans le cadre des études des minorités culturelles, dont celles des communautés francophones du Canada. Si la richesse et l’apport de ces études ne font aucun doute, une tendance s’est profilée au cours des ans consistant à aborder la question des identités minoritaires à travers le thème de l’espace. Cette étude va, dans une certaine mesure, à contre-courant de ces travaux en faisant du temps son objet d’intérêt principal. Plus précisément, elle se donne pour objectif d’explorer, dans une perspective herméneutique, de quelle manière le soi minoritaire inscrit et interprète son être dans le monde du point de vue de la temporalité. Ayant comme ancrage théorique central l’anthropologie philosophique de Paul Ricœur, cette étude se divise en trois parties connexes. Pour commencer, il est question de cerner les fondements de la conception narrative que tout être humain possède de son existence dans le temps en ce sens que tout un chacun construit son identité par les histoires qu’il raconte et fait raconter à son propre endroit. Ensuite, il s’agira d’interroger si les sujets minoritaires sont en mesure de s’appréhender sur le même mode narratif que celui auquel ont recours les sujets majoritaires. De cette interrogation, il ressortira une particularité structurelle dans la manière dont les sujets minoritaires et majoritaires se réalisent (les premiers ont toujours un pouvoir d’agir alors que celui des seconds est inhibé à des degrés différents) et, par conséquent, une différence dans la manière dont ils se rapportent au temps. À la fin, la tâche sera de montrer comment le rapport particulier que les sujets minoritaires entretiennent au temps engendre, tel que nous l’enseigne l’unique vecteur culturel qu’est la littérature – et dans ce cas-ci la littérature franco-ontarienne – des narrations de soi qui leur sont propres.
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Du manuscrit à la critique: Temps pascal et la question ontaroiseBerthelot, Andréanne January 2016 (has links)
Les archives d’un écrivain nous en apprennent beaucoup sur son processus d’écriture et sur l’évolution de son projet, de ses premières ébauches jusqu’à la publication de ses ouvrages. Dans le cas de Daniel Poliquin, le « carnet de bord » qu’il a tenu pendant la rédaction de son roman Temps pascal, de même que les lettres échangées avec divers agents littéraires (éditeurs, critiques, universitaires) durant la même période, nous permettent aussi de définir le rapport particulier que cet auteur entretient avec les deux institutions littéraires (québécoise et franco-ontarienne) qu’il côtoie, au moment où la littérature franco-ontarienne naissante tente de s’affirmer. Le carnet de bord manuscrit nous renseigne sur la position singulière qu’il occupe entre ces deux institutions, alors que la correspondance nous donne des indices quant au rôle que celles-ci jouent, directement ou non, dans l’écriture et la publication du premier roman de ce jeune écrivain franco-ontarien. Une analyse des relations parfois difficiles entre les institutions littéraires québécoise et franco-ontarienne, à l’époque de l’émergence de cette dernière, nous permettra d’établir les bases pour saisir la relation que l’auteur maintiendra avec elles ainsi que leur rôle respectif dans l’élaboration de son œuvre.
Pour permettre une meilleure compréhension des différents enjeux institutionnels soulevés par l’écriture et la publication de Temps pascal, la thèse est accompagnée d’une transcription du « carnet de bord » de l’auteur et d’une sélection de lettres qu’il envoie à divers agents littéraires.
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Des mines littéraires : étude chronotopique de l'imaginaire minier dans les littératures abitibienne et franco-ontarienneKirouac Massicotte, Isabelle January 2016 (has links)
Bien que différentes communautés ne partagent pas nécessairement les mêmes enjeux et destinées, il est néanmoins possible de relever des parentés imaginaires entre des littératures issues de cultures distinctes, comme le propose François Paré dans La distance habitée. Il en va ainsi des productions littéraires de lʼAbitibi et du Nord de lʼOntario, deux régions qui doivent en bonne partie leur existence à lʼindustrie minière. La prégnance des mines a un impact certain sur ces deux corpus, mais sans les réduire à des littératures strictement minières. Dans les œuvres à lʼétude, la mine est dotée dʼune force structurante qui lui confère une valeur chronotopique, dʼaprès le sens que lui donne Bakhtine. Nous avons recours à la typologie des mines industrielle et mythique élaborée par Christof Weiand et Kurt Rinnger, que nous rapprochons de chronotopes de lʼimaginaire minier européen. Ceux-ci, emblématiques dʼœuvres minières comme Germinal dʼÉmile Zola et Henri dʼOfterdingen de Novalis, opèrent également dans les littératures abitibienne et franco-ontarienne. À ces chronotopes sʼajoutent ceux de lʼAmérique du Nord, qui sont à notre avis les deux grandes forces structurantes des mines littéraires canadiennes : le Nord et la frontier. Enfin, le chronotope minier agit aussi sur les personnages qui sʼapparentent davantage à un « personnel », pour reprendre les mots de Philippe Hamon, car ils sont réduits à leur fonction, quʼils soient des initiés de la mine (les hommes blancs prospecteurs et mineurs) ou encore des exclus (les femmes blanches et les Autochtones). Notre analyse du chronotope minier dans les œuvres littéraires abitibiennes et franco-ontariennes permet dʼaffirmer que ces récits forment un genre en soi, délimité par un certain nombre de possibles formels, thématiques et idéologiques.
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Le choix des parents. Éducation, identité et religion en Ontario français : le cas d’OrléansNault, Jean-François January 2013 (has links)
En effectuant un survol des recherches sur l'identité franco-ontarienne, il est possible de constater que l'accent a davantage été porté sur la question linguistique. Pour diverses considérations, la question du lien entre l'identité franco-ontarienne des dernières décennies et son héritage catholique a rarement été examinée. Or, force est de constater qu’il existe en Ontario français une certaine persistance du fait religieux au sein des communautés, mais aussi au sein du monde scolaire. Dans le cadre de cette thèse, nous entendons fournir des éléments de réponse à une partie de la question du lien entre l'identité franco-ontarienne et la religion catholique en procédant par l'analyse du milieu scolaire ontarien. Encore aujourd'hui, huit des douze conseils scolaires de langue française de l'Ontario sont catholiques. Bien que de nombreux travaux témoignent de l'importance du milieu scolaire comme terrain d'analyse de la reproduction culturelle et identitaire en Ontario français, peu de ces études s'attardent à l'examen de la place de la religion dans l'apprentissage culturel ou identitaire chez les étudiants franco-ontariens. À l’aide d’un corpus d’entretiens menés auprès de parents ayant fait le choix d’une école élémentaire catholique de langue française pour leurs enfants, cette recherche vise à déterminer l’importance des représentations identitaires et culturelles, en lien avec l’identité culturelle des Franco-Ontariens, dans les motivations du choix des parents d'envoyer leurs enfants à une école catholique de langue française à Orléans.
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Écocritique comparée de Jean Marc Dalpé et de Joseph BoydenNoël, Martine 19 November 2018 (has links)
Ma thèse est une étude comparée des oeuvres de Joseph Boyden et de Jean Marc Dalpé, et plus spécifiquement de leur imaginaire spatial. Mon analyse se veut essentiellement géocritique et géosymbolique. Elle s’inspire des travaux de Bertrand Westphal, qui s’intéressent à l’insertion et la transformation littéraire des espaces humains. L’ancrage géographique nordique des textes de ces deux auteurs, et plus spécifiquement dans le Nord ontarien où la nature est omniprésente, me semble particulièrement porteur de sens. Il s’agit d’ailleurs de l’élément principal permettant de rassembler et de comparer les oeuvres de Boyden et de Dalpé.
Mon étude se centre ainsi sur la géocritique, mais se veut surtout une écocritique, puisque cette approche me permet de cerner davantage les thèmes et les symboles issus spécifiquement de l’environnement naturel. Je procède donc à une exploration du wilderness littéraire dans les oeuvres, qu’il soit forestier, minier, aquatique ou vivant. Grâce aux travaux de William Cronon, je note que ce concept est remis en question dans les oeuvres du corpus, car il ne s’agit pas ici d’un wilderness en tant que nature vierge. Les personnages vivent, au contraire, à proximité de la forêt, entretiennent un contact quotidien avec la nature. Une véritable relation entre les personnages et les éléments de leur environnement se met donc en place.
Toutefois, cette relation n’est pas toujours idyllique, car la nature sauvage demeure tout de même dangereuse. Les auteurs puisent parfois dans un symbolisme plutôt universel ou connu, celui des bêtes sauvages dangereuses et des monstres. La forêt boréale est menaçante, et évoque les ouvrages de Robert Progue Harrison ou encore de Margaret Atwood. L’hiver et le froid soutiennent le thème de la survivance. Ma thèse montre aussi que le sentiment d’emprisonnement suscité par la forêt est une symbolique récurrente. Il existe un lien de parenté entre l’univers de la nature sauvage et l’imaginaire de la biorégion du nord ontarien. Cet imaginaire est marqué par des symboles qui cadrent avec l’expérience que font les personnages du wilderness, mais il est aussi teinté par la mythologie autochtone et renvoie ainsi à la présence importante des peuples des Premières Nations dans la région. En somme, mon analyse du symbolisme écologique s’intéresse à la présence d’un wilderness nord ontarien polysémique et multiforme dans les oeuvres à l’étude. En outre, par sa nature comparative, ma thèse montre que malgré les différences de langue, et les différences culturelles qui en découlent irrémédiablement, il y aurait un imaginaire du wilderness commun à ces auteurs canadiens bien connus, imaginaire cependant directement tributaire de la géographie ontarienne.
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Le « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite AndersenTennier-Gigliotti, Julie Corine Elizabeth 02 April 2014 (has links)
L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématique du « vécrire », néologisme emprunté au roman Salut Galarneau ! de Jacques Godbout.
La narratrice du premier roman, De mémoire de femme, emploie le mot « vécrire » en réfléchissant à son projet d’écriture et si la narratrice exprime le même désir que le personnage de Jacques Godbout, celui d’entremêler la vie et l’écriture, il y a encore plus. Chez elle, « vécrire » est intimement lié à l’énonciation de la quête de sens de ses protagonistes féminins, un parcours narratif à visées éthiques et esthétiques. Il s’agit d’un processus complexe qui exige un cadre théorique à trois dimensions, alimenté d’écrits dans plusieurs domaines. La première dimension du cadre théorique porte sur la construction identitaire, la deuxième dimension, sur la dynamique mémorielle et figurative du « vivre » et de l’« écrire » et la troisième dimension, sur la question générique.
La thèse comporte un premier chapitre consacré aux enjeux théoriques. Le deuxième analyse De mémoire de femme et sert en quelque sorte de matrice esthétique et didactique, car il révèle les éléments fondamentaux du « vécrire » qui traversent tout le corpus. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres portent respectivement sur L’Homme-papier, La soupe et Parallèles. La quête scripturaire de chaque narratrice soulève des questions intéressantes quant à la confusion des sphères du référentiel et de l’imaginaire qui peut s’opérer selon la volonté de l’écrivaine – dans les termes de Jacques Godbout, par le mensonge – ou à d’autres moments, par le mécanisme du refoulement ou le jeu entre la mémoire et l’oubli. Dans la conclusion, nous abordons brièvement deux romans récents de Marguerite Andersen, pour dégager la cohérence de son projet d’écriture. Enfin, notre réflexion portera sur la façon dont ces textes participent au mouvement littéraire francophone, à l’écriture au féminin et à la littérature franco-ontarienne.
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Le « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite AndersenTennier-Gigliotti, Julie Corine Elizabeth 02 April 2014 (has links)
L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématique du « vécrire », néologisme emprunté au roman Salut Galarneau ! de Jacques Godbout.
La narratrice du premier roman, De mémoire de femme, emploie le mot « vécrire » en réfléchissant à son projet d’écriture et si la narratrice exprime le même désir que le personnage de Jacques Godbout, celui d’entremêler la vie et l’écriture, il y a encore plus. Chez elle, « vécrire » est intimement lié à l’énonciation de la quête de sens de ses protagonistes féminins, un parcours narratif à visées éthiques et esthétiques. Il s’agit d’un processus complexe qui exige un cadre théorique à trois dimensions, alimenté d’écrits dans plusieurs domaines. La première dimension du cadre théorique porte sur la construction identitaire, la deuxième dimension, sur la dynamique mémorielle et figurative du « vivre » et de l’« écrire » et la troisième dimension, sur la question générique.
La thèse comporte un premier chapitre consacré aux enjeux théoriques. Le deuxième analyse De mémoire de femme et sert en quelque sorte de matrice esthétique et didactique, car il révèle les éléments fondamentaux du « vécrire » qui traversent tout le corpus. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres portent respectivement sur L’Homme-papier, La soupe et Parallèles. La quête scripturaire de chaque narratrice soulève des questions intéressantes quant à la confusion des sphères du référentiel et de l’imaginaire qui peut s’opérer selon la volonté de l’écrivaine – dans les termes de Jacques Godbout, par le mensonge – ou à d’autres moments, par le mécanisme du refoulement ou le jeu entre la mémoire et l’oubli. Dans la conclusion, nous abordons brièvement deux romans récents de Marguerite Andersen, pour dégager la cohérence de son projet d’écriture. Enfin, notre réflexion portera sur la façon dont ces textes participent au mouvement littéraire francophone, à l’écriture au féminin et à la littérature franco-ontarienne.
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Le mélange de la réalité et de la fiction dans trois romans de Marguerite Andersen : De mémoire de femme, Parallèles et Le figuier sur le toit / The mixture of reality and fiction in the three novels of Marguerite Andersen : De mémoire de femme, Parallèles and Le figuier sur le toitFeng, Qi 15 December 2014 (has links)
Dans cette étude, on s’est concentré sur trois oeuvres de Marguerite Andersen, qui s'écrivent autour d’un thème : le mélange de la réalité et de la fiction. Donc, le but de cette thèse repose sur une étude de l'écriture autofictionnelle, qui se rattache étroitement à la quête identitaire du personnage. Et tout cela renvoie bien à la motivation de l’écriture de l’auteure : d’un côté, elle partage ses témoignages personnels avec celui qui vit aussi dans un contexte multiculturel, de telle manière que son écriture participe d’une pédagogie. De l’autre, elle parle au nom d’une femme écrivaine, de façon à contribuer à la lutte de la femme pour un avenir plus lumineux dans la société. Ainsi, la thèse comporte une première partie consacrée à la construction de l’identité entre le personnage, la narratrice et l’auteure, la deuxième analyse l’écriture du temps et de l’espace, et la troisième est composée de trois chapitres, portant respectivement sur l’hétérogénéité narrative dans les trois oeuvres. A travers des analyses de la modalité narrative exploitée par l’auteure dans chaque oeuvre, dans la conclusion, on dégage dans les trois oeuvres la cohérence, qui donne à réfléchir sur des thèmes constants et le mécanisme exploré par l’auteure dans d’autres oeuvres, et qui renvoie à la contribution de l’écriture andersenienne à l’écriture au féminin, à la littérature francophone. / In this work, we focused on three works of Marguerite Andersen, which are written around a theme : the mixture of reality and fiction. Therefore, the aim of this thesis is based on a study of autofictional which is closely related to the investigation of character identity. All of these exactly refer to the author's motivation : on the one hand, by sharing her personal stories with the person who also lives in a multicultural context, in such a way that her writing is considered a pedagogy. On the other hand, as a female writer, she could be more able to understand women's struggle and help them to rebuild a brighter future in society more objectively. Thus, the first part of this thesis is devoted to construct a consistent identity among the character, the narrator, the author; the second part analyzes the writing in terms of time and space; and the third is composed of three chapters, which elaborate narrative heterogeneity among three works respectively. Based on the analysis of narrative modality exploited by the author in each work, in the conclusion part, we draw from three works a common which leads to a reflection about constant theme and the writing skills explored by the author in other works£»meanwhile, it highlights the contribution of andersenienne in regards to women's writing and Francophone literature.
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