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La dislocation à gauche en anglais et en arabe standard. Une approche comparative / Left-dislocation constructions in English and Standard Arabic. A Comparative ApproachAguezzal-Lyassi, Naima 06 April 2012 (has links)
Cette thèse fournit une étude comparative des constructions disloquées à gauche en anglais et en arabe standard (AS). À la lumière des cadres théoriques récents, nous examinons la syntaxe et les propriétés discursives de la dislocation à gauche en AS que nous comparons avec leurs équivalents en anglais. La première partie de cette thèse est consacrée à l'étude des propriétés syntaxiques translinguistiques des constructions placées dans la périphérie gauche. Il est soutenu notamment que l’anglais et l’AS partagent beaucoup de similarités syntaxiques. Une typologie prenant en compte des faits constatés dans les structures disloquées à gauche AS est proposée. La seconde partie est consacrée à la résomptivité dans les constructions disloquées à gauche. Il est démontré que le résomptif dans la HTLD est un pronom indépendant étant donné qu’il n y a aucune exigence syntaxique pour l’élément disloqué d'être présent. De même, il est soutenu que l’optionalité du résomptif dans la CLD est mieux expliquée en termes discursifs. Dans la troisième partie, nous proposons que les constructions CLD en AS suivent le même modèle que les CLD en anglais, en ce qu'elles expriment une fonction de Focus contrastif préétabli dans le discours. De même, nous soutenons que les HTLD en AS sont analogues aux données translinguistiques en ce sens que ce sont des entités discursives de saillance préalable, étant déjà présentes dans la conscience du locuteur. En outre, nous démontrons que l’insertion du PR dans la CLD II n’est ni facultative, ni n’émane d’effets de spécificité / référentialité ; il s'agit plutôt d'un dispositif discursif qui promeut l’élément disloqué au statut de Topique. / In this thesis, I offer a comparative approach to Left-dislocation constructions in both standard Arabic (SA) and English. Under recent theoretical developments, I investigate the syntax and the discourse properties of constructions involving left-dislocation in SA and compare them with their English counterparts. In the first part, I discuss the syntactic properties of SA left-dislocation and compare them with cross-lingusitic CLLD, HTLD, and Topicalization. A further comparison between SA and English Left-dislocation is presented provides an important ground for an evaluation of the SA data. A new classification of Left-dislocated structures, which takes into account SA and English data, is offered. In the second part, I investigate the status of resumptives in both HTLD and CLD. I claim that in HTLD, the RP is a syntactically non-connected argument but a pragmatically “connected” referential pronoun, provided the HTLDed is salient enough in discourse. It is further argued that resumptives and gaps in CLD are not in free variation. In the third part, it is proven that SA CLD left-dislocation constructions pattern alike with English data at the discourse level. Likewise, it is argued that the absence of resumptives in CLD I does not promote the CLDed element to a Topic status. It is only the overt coreference of a RP with a discourse-linked antecedent in CLD II that renders the CLDed salient in discourse thereby promoting it to a Topic status.
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La finitude et le temps en mandarinChu, LongJing 12 1900 (has links)
Étant donné que le mandarin est une langue dépourvue de morphologie verbale, il est difficile de démontrer l’existence du nœud T et de l’opposition entre la finitude et la non-finitude. Dans ce mémoire, nous analysons cette difficulté sous l’angle de l’interface sémantique-syntaxique. Suivant Klein (1998,2000), la finitude est porteuse de deux éléments sémantiques : le temps topique (TT) et l’assertion (AST). En mandarin, les particules d’aspect encodent le TT et l’AST. Les phrases déclaratives comprenant une particule d’aspect sont finies et les phrases déclaratives sans particule d’aspect sont non finies. En nous basant sur la structuration de la périphérie gauche (Rizzi 1997) révisée par Paul (2015) pour le mandarin, nous démontrons que les complétives déclaratives finies projettent jusqu’à TopicP, alors que les complétives déclaratives non finies projettent au TP. Le temps et la finitude ne sont pas fusionnés sous la même projection en mandarin. De plus, la finitude et la non-finitude s'analysent mieux en termes de distinction structurelle dans le cas du mandarin. / Since Mandarin is a language without verbal morphology, it is difficult to demonstrate the existence of the T-node and the opposition between finiteness and non-finiteness. In this thesis, we analyze this difficulty from the perspective of the semantic-syntactic interface. According to Klein (1998, 2000), finiteness is the carrier of two semantic elements: topic time (TT) and assertion (AST). In Mandarin, aspect particles encode TT and AST. Declarative sentences containing an aspect particle are finite and declarative sentences without an aspect particle are non-finite. Based on the left periphery structuring (Rizzi 1997) revised by Paul (2015) for Mandarin, we will demonstrate that finite declarative complements project to TopicP, while non-finite declarative complements project to TP. Time and finiteness are not assimilated under the same projection in Mandarin. Moreover, finiteness and non-finiteness are better interpreted via a structural distinction in the case of Mandarin.
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Aspects de la syntaxe du créole martiniquaisTérosier, Stéphane 12 1900 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’étude de trois faits de langue du créole martiniquais (CM) et aborde ainsi certains aspects de l’interface syntaxe-sémantique/pragmatique.
Le premier fait de langue concerne la périphérie gauche nominale du CM pour laquelle nous proposons de scinder la projection fonctionnelle DP en deux projections, Def(initeness)P et Specif(icity)P. La première de ces couches encode la définitude, tandis que la seconde marque la spécificité. Cette analyse permet de rendre compte de deux des propriétés des propositions relatives restrictives du CM. Il s’agit en l’espèce du fait qu’elles comportent deux occurrences du déterminant défini et que la présence ou absence de sa seconde occurrence résulte en une lecture spécifique ou non spécifique. Bien qu’ils ne puissent comporter qu’une seule occurrence du déterminant défini (motivée par une haplologie), les DP simples sont soumis à la même analyse. On peut ainsi rendre compte de leurs différentes interprétations.
Le second fait de langue concerne les interrogatives partielles définies (IPD). Ces constructions se distinguent des interrogatives canoniques par les conditions de leur légitimation. Elles nécessitent l’inclusion dans le common ground d’une proposition existentielle qui partage avec l’IPD sa restriction et sa portée nucléaire. De ce fait, on ne peut ni commencer une conversation par une IPD ni y apporter une réponse du type rien. Les IPD se caractérisent donc par une présupposition forte que nous attribuons à la présence en position finale d’un déterminant clausal. Ce dernier est engendré dans la périphérie gauche de la phrase et prend pour restriction une proposition. En raison de son homophonie avec le déterminant défini nominal, nous suggérons qu’il est la réalisation d’un trait acatégoriel [+DEF]. Autrement dit, nous apportons ici de nouvelles preuves au point de vue selon lequel la définitude n’est pas une propriété exclusivement nominale.
Le troisième fait de langue concerne l’interaction des verbes modaux du CM avec le temps. Qu’ils soient épistémiques ou radicaux, les modaux du CM sont des verbes à montée. Quelle que soit leur lecture, ils participent donc à des structures biclausales et sont sous la portée du temps. On observe cependant que l’interprétation temporelle des épistémiques est soumise à des contraintes qui ne s’appliquent pas aux radicaux. Ce contraste trouve son origine dans une différence d’orientation. Les radicaux sont orientés vers le sujet, alors que les épistémiques sont orientés vers le locuteur (ou le Siège de la Connaissance). Cela se traduit par une dépendance interprétative des épistémiques vis-à-vis de la couche fonctionnelle abstraite Sen(tience)P située dans la périphérie gauche de la phrase. Nous proposons un trait [sen] pour traduire cette dépendance. Les conséquences interlangagières de cette analyse sont évaluées.
Les trois faits de langue à l’étude confirment l’importance capitale de la périphérie gauche nominale et phrastique dans l’interface syntaxe-sémantique/pragmatique. / This dissertation investigates three linguistic phenomena in Martinican Creole (MC) and addresses some aspects of the syntax-semantics/pragmatics interface.
The first phenomenon concerns the nominal left periphery. I argue that the MC DP layer should be split into two distinct functional projections, Def(initeness)P and Specif(icity)P. The former projection encodes definiteness, while the latter marks specificity. This analysis accounts for two properties of MC restrictive relative clauses. First, they manifest determiner doubling. Second, the presence/absence of the second occurrence of the definite determiner is correlated with a specific/nonspecific reading. The proposed analysis can be applied to simplex DPs even though, owing to a haplology, they cannot feature more than one occurrence of the determiner. This allows for a straightforward account of their interpretational properties.
The second phenomenon concerns definite wh-questions (DWQs). These non-canonical wh-questions are characterized by their peculiar licensing conditions. They can only be uttered if the common ground includes an existential proposition which shares its restriction and nuclear scope with the DWQ. As a result, they cannot be uttered out of the blue and do not tolerate nothing-type answers. In other words, DWQs are associated with a hard presupposition triggered by the clausal determiner which appears in the final position of DWQs. This determiner is base-generated in the left periphery of the clause and takes a proposition as its restriction. Because of its homophony with the nominal definite determiner, we suggest that it spells out an acategorial [+DEF] feature. This can be adduced as further evidence for the view that definiteness is not restricted to the nominal domain.
The third phenomenon under study concerns the interaction of MC modal verbs with tense. Whether they receive a root or an epistemic reading, MC modals are raising predicates. Both epistemic and root modals are inserted in biclausal structures and are under the scope of tense. Nevertheless, the temporal interpretation of epistemic modals is subject to constraints which do not apply to their root counterparts. This contrast correlates with a difference in orientation. Root modals are subject-oriented, while epistemic modals are oriented toward the speaker (or the Seat of Knowledge). This results in their interpretational dependence on the abstract Sen(tience)P functional layer. To reflect this dependency, I argue for a [sen] feature. The cross-linguistic implications of this proposal are evaluated.
The three phenomena under study confirm that the nominal and clausal left periphery plays a crucial role in the syntax-semantics/pragmatics interface.
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