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Figures de l'infini : du panthéisme, de Schelling à MallarméGaulin, Morgan-Denis January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Kant et la Schwärmerei : entre attirance et rejet : histoire d'une fascination inacceptable / Kant and the Schwärmerei : between attraction and rejection : story of an unacceptable fascinationAllouche-Pourcel, Béatrice 05 December 2008 (has links)
Omniprésente mais jamais réellement thématisée, la notion de Schwärmerei apparaît comme un Leitfaden, un fil directeur dans l’oeuvre kantienne. Confusion, insupportable prétention mais aussi « raison négative » (antiparadigme) la Schwärmerei représente pour le philosophe le danger mortel d’une alternative possible à sa propre rationalité et il va se mettre en devoir de la dénoncer. Malgré cela Kant est fasciné, il est irrésistiblement attiré par le personnage du visionnaire (incarné par Swedenborg) et cette attirance est niée et refoulée : un combat interne à la rationalité kantienne apparaît alors et, partant de la Kritik der schwärmerischen Vernunft, Kant va faire naître le criticisme par la nécessité d’imposer à l’exaltation trop tentante des restrictions et des limites. Il oppose ainsi sa « métaphysique de la modestie » à l’orgueil des « favoris du ciel », limitation nécessaire si l’on ne veut pas voir la dialectique inévitable de la raison dériver vers la Schwärmerei. Puis ce combat contre l’illuminisme va devenir public, à l’occasion de la querelle du panthéisme et apparaître comme un affrontement entre Kant et Jacobi. Cette confrontation de deux « idiosyncrasies philosophiques » permet, in fine, d’examiner deux conceptions très différentes de la foi, du savoir et de la raison faisant ainsi du dialogue entre la Schwärmerei et la raison un thème fondamental qui appartient concomitamment au système de la raisn kantienne mais aussi (avec le Pantheismusstreit et les débuts de l’idéalisme allemand) à l’histoire de la raison elle-même / Omnipresent but never really conceptualized, the idea of Schwärmerei appears like a Leitfaden, a guiding principle, in Kant’s works. Confusion, unbearable conceit but also “negative reason”(antiparadigm), the Schwärmerei is, in Kant’s eyes, the serious danger of a possible alternative to his peculiar rationality and he sets about denouncing it. Nevertheless, Kant is fascinated and irresistibly attracted by the Schwärmer’s figure (represented by Swedenborg) and this attraction is denied and repressed : an internal struggle in Kant’s rationality then becomes apparent and, starting from the Kritik of schwärmerischen Vernunft, Kant gives birth to criticism, by need to limit the elation, too tempting. He then divides his “metaphysics of modesty” and the pride of the “heaven’s favourites”, necessary restriction to avoid the drift of the inevitable dialectic of the reason toward the Schwärmerei. Then, this struggle against illuminism becomes public on the occasion of the “Pantheismusstreit” and appears to be a confrontation between Kant and Jacobi. This clash of two “philosophical idiosyncrasies” gives, after all, rise to examine two very different conceptions of faith, knowledge and reason. It then transforms the dialogue between Schwärmerei and reason into a fundamental topic that belongs to the system of kantian reason and to the story of reason too, with Pantheismusstreit and the beginning of the“German idealism”
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Figures de l'infini : du panthéisme, de Schelling à MallarméGaulin, Morgan-Denis January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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« In quiet possession of the Gospel » ? : La controverse transcendantaliste et ses déterminants, 1805-1859 / « In Quiet Possession of the Gospel » ? : The Transcendentalist Controversy and its Determinants, 1815-1859Remanofsky, Sabine 07 December 2012 (has links)
Le transcendantalisme est un mouvement religieux, philosophique, littéraire et social qui peut être envisagé comme le pendant américain du romantisme européen. Cette « nouvelle philosophie », pour reprendre l’expression des commentateurs de l’époque, a soulevé l’indignation de nombreux pasteurs et théologiens orthodoxes. Pourtant, la réaction contre le transcendantalisme n’a fait l’objet d’aucune étude systématique ou substantielle. Les historiens du mouvement s’étant essentiellement concentrés sur la description et l’analyse des idées transcendantalistes dans leur contexte théologique et intellectuel, les réactions indignées contre la nouvelle philosophie ont été reléguées au rang de faire-valoir et les argumentaires des quelques contempteurs connus du transcendantalisme ont souvent été tronqués ou simplifiés. Notre étude doit permettre de faire émerger, dans toute sa complexité, la critique conservatrice longtemps négligée par la recherche universitaire. Ce travail interroge également le rapport des idées théologiques et philosophiques propres au transcendantalisme avec leur contexte sociopolitique afin de mieux comprendre les peurs des conservateurs de tous bords qui voyaient dans la nouvelle philosophie une menace à la fois pour le christianisme mais aussi, plus généralement, pour l’ordre intellectuel et social établi. Le travail sur les déterminants de la controverse, axé sur les deux dénominations les plus actives durant la polémique, vise quant à lui, d’une part, à tracer les contours des mentalités des critiques du transcendantalisme et à expliquer les motivations les poussant à intervenir dans la polémique transcendantaliste. / Transcendentalism is a religious, philosophical, literary and social movement which can be viewed as the American counterpart of the European Romantic Movement. This “new philosophy”, to use the expression of the contemporary commentators, outraged many orthodox pastors and theologians. However, the reaction against transcendentalism has never really been the object of any substantial and systematic study. Indeed, historians of the movement have concentrated almost exclusively on the description and analysis of the transcendentalists’ ideas in their theological and intellectual context. Consequently, indignant reactions against the new philosophy have been used mainly as a counterpoint to the transcendentalists’ radical new ideas and the few known opponents of transcendentalism have been quoted only in their most intolerant and strident moments.This study puts the conservatives’ criticisms, which have long been neglected by academic research, center stage. It also questions the link between the transcendentalists’ theological and philosophical ideas and their sociopolitical context so as to better understand conservative fears that the new philosophy might be a threat not only to Christianity but, more generally, to the established intellectual and social order. As for the work on the determinants of the controversy, which is focused on the two denominations most active during the dispute, it aims at tracing the contours of the conservatives’ mentalities and at explaining the motivations driving them to participate in the transcendentalist controversy.
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Borges, le poète, ou le miroir universel du monde / Borges, the poet, or the universal mirror of the worldSpychiger, Delphine Aimée 06 June 2014 (has links)
L’étude que nous avons consacrée à la Antología poética 1923-1977 permet de mettre en lumière l’art poétique de Jorge Luis Borges ainsi que d’observer attentivement la dimension spéculaire et la portée universelle de sa poésie. Elle condense, reflète, et nous fait appréhender l’essence du monde dans toute la gamme de ses infinies richesses ainsi que de ses insondables mystères qui hantent la réflexion métaphysique de l’humanité depuis des temps immémoriaux. Nous dégageons, tout particulièrement, nombre de convergences des plus frappantes entre les principaux thèmes borgésiens et les thèses majeures du philosophe Arthur Schopenhauer. Borges emploie, à l’évidence, tout son génie, tout son art de la perplexité et de l’ironie, à façonner subtilement un miroir poétique de la pensée de ce grand maître qu’il vénère tant. Nous constatons, en effet, que la poésie borgésienne, non seulement nous fait prendre conscience de notre perpétuelle et irrémédiable condamnation aux illusions et aux représentations, mais encore tente de relever le défi du dépassement des illusions, d’un accès à un au-delà de la représentation. Sous de multiples aspects kaléidoscopiques de l’Autre (un sablier, un jardin, une bibliothèque, un château, un rêve, la pensée humaine, l’individu, l’écriture, le temps…), c’est en réalité toujours le mythe de l’Eternel Retour du Labyrinthe qui revient sous sa plume. Comment ce mythe ― à la fois personnel et impersonnel ― que Borges a patiemment forgé, tout au long de sa vie, a-t-il pu connaître une remarquable diffusion planétaire et le conduire à être couronné par la gloire de son vivant ? Telle est l’ultime question à laquelle nous tâchons de répondre au terme de notre réflexion. / The study that we dedicated to the Antología Poética 1923-1977 allows to bring out the poetical art of Jorge Luis Borges as well as to observe in a careful way the speculiar dimension and the universal scope of his poetry. It condenses, reflects and enables us to apprehend the essence of the world in the whole range of infinite riches, as well as the unfathomable mysteries which have haunted the metaphysical reflexion of humanity from time immemorial. We bring out, in particular, a fair number of the most striking convergences between the main themes of Borges the poet and the major thesis of Arthur Schopenhauer the philosopher. It is obvious that Borges uses all his genius, all his art of perplexity and irony to shape, in a subtle way, a poetical mirror of the thinking of this great master that he venerates so much. Not only do we notice that the poetry of Borges enables us to be aware of our perpetual and irreparable condemnation to illusions and representations, but it also tries to take up the challenge of surpassing the illusions, of an access to the beyond of representation. Under numerous kaleidoscopic aspects of the Other (a sandglass, a garden, a library, a castle, a dream, the human thought, the individual, writing, time…), in fact it is always the myth of the Eternal Return of the Labyrinth which comes back under his pen. How can this myth – both personal and impersonal – (patiently forged by Borges all along his life) have met such a remarkable worldwide diffusion and have led him to be crowned by glory in his lifetime? This is the final question we will try to carry through.
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