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Reconnaissance de l’autochtonie et déclinisme environnemental au sein des Parcs nationaux français : L’exemple du Parc national de La Réunion / Recognition of indigenousness and environmental decline within French National Parks.. : The example of Reunion Island National Park

Bouet, Bruno 05 November 2019 (has links)
Cette thèse a pour principal objet la reconnaissance du local et de l’autochtonie au sein des aires protégées en général et des Parcs nationaux français en particulier. Du global au local, elle tend à voir ce processus comme résultante de la montée en puissance d’un principe axiologique non nécessairement nouveau, mais qui conditionne néanmoins de manière croissante la légitimité et l’efficacité de l’action publique environnementale. La reconnaissance du local et de l’autochtonie serait ainsi en particulier internationalement devenue l’une des conditions de réalisation d’une plus grande justice environnementale au sein des aires protégées.Nous interrogeons comment ce processus a pu s’étendre aux Parcs nationaux français à travers notamment l’analyse des causes et des effets de leur récente réforme (2006). Comment cette reconnaissance a-t-elle pu se voir reprise et éventuellement redéfinie dans l’institutionnalisation des Parcs nationaux dits de « nouvelle génération » ? Par suite, à quels effets, nouveaux ou non, cette reconnaissance « à la française » permet-elle d’aboutir localement, en matière d’inégalité environnementale ? Notre démonstration s’appuie sur la notion de capital d’autochtonie (Retière, 2003) et soutient que les groupes sociaux locaux à même d’administrer la preuve de leur « capital environnemental autochtone » auprès des instances gestionnaires des Parcs nationaux seraient les plus à même de conserver intacts leurs usages de ces aires protégées.Pour mieux traiter notre problématique d’une reconnaissance du local « sous conditions », nous avons concentré sans nous y limiter, nos efforts d’enquête sur le récent Parc national de La Réunion (2007), présenté avec le Parc amazonien de Guyane et le Parc national des Calanques comme parcs de nouvelle génération. Cette enquête, s’appuyant sur plusieurs autres points de comparaison, conduit à entrevoir le Parc national de La Réunion (PNRun) comme un cadre intégrateur écocentré de différents récits globaux et territoriaux. Le déclinisme environnemental, à la fois local et mondialisé, est le plus prééminent de ces récits. Des récits de valorisation de la culture créole et de rattrapage économique lui coexiste néanmoins et le PNRun, enjoint à les reconnaitre au regard de la doctrine du développement durable, apparait comme une combinatoire sans cesse mouvante et instable d’un compromis entre ces trois récits potentiellement contradictoires.La conflictualité coutumière des Parcs nationaux français (Larrère et al., 2009) peut ainsi se comprendre à la lueur d’une concurrence des récits et de leurs porteurs, qui peuvent contester ou soutenir la manière propre au Parc national d’administrer, mais aussi de « mettre en récit » le territoire qui le supporte. Le défi actuel des Parcs nationaux français consiste, au regard de la réforme de 2006, à permettre et à accepter que cette mise en récit soit le fruit d’une co-construction élargie, et non plus d’un exercice réservé aux élites scientifiques, politiques et sociales qui ont toujours constitué ses publics de prédilection. En contexte postcolonial comme sur l’ile de La Réunion, ce défi parait d’autant plus aigu que le « concernement » local pour une mise en récit qui soit réparatrice d’injustices culturelle, sociale et environnementale est important, voire sine qua non. / The main purpose of this thesis is about the recognition of local and indigenous people within protected areas in general and French National Parks in particular. From global to local scales, this process appears to be the result of an axiological principle that is not necessarily new but which nevertheless increasingly conditions the legitimacy and effectiveness of public environmental action. The recognition of local and indigenous people would thus have become one of the conditions for achieving greater environmental justice within protected areas, particularly internationally.We question how this process has been extended to French National Parks, in particular through the analysis of the causes and effects of their recent reform (2006). How could this recognition be taken up and possibly redefined in the institutionalization of the so-called "new generation" national parks? Consequently, to what effects does this "French-style" recognition make it possible to achieve locally, in terms of environmental inequality? Our demonstration is based on the notion of "indigenous capital" (Retière, 2003) and argues that local social groups able to demonstrate their "indigenous environmental capital" to national park management authorities would be in the best position to keep intact their uses of these protected areas.To better address the issue of local people’s recognition "under conditions", we investigated the recent Reunion Island National Park (2007), presented with the Amazonian Park of French Guyana and the Calanques National Park as new generation parks. This survey, based on several other points of comparison, leads us to see Reunion Island National Park (PNRun) as an ecocentric integrating framework of different global and territorial narratives. “Environmental declinism”, both local and globalized, is the most prominent of these stories. Nevertheless, a “local cultural” and an “economic catch-up” narratives coexist with the first one. The PNRun, urged to recognize them due to the doctrine of sustainable development, appears as an ever-changing and unstable combination of these three - potentially contradictory - narratives.The traditional and customary conflicts within French National Parks (Larrère, 2009) can thus be understood as part of a competition between stories and their bearers, who can challenge or support the National Park's own way of administering, but also of "telling" the territory that supports it. The current challenge for French National Parks, in regard of the 2006 reform, is to allow and accept that this policy narrative is the result of a collective construction, and no longer an exercise reserved for some scientific, political and social elites who have always constituted its preferred audiences. In a postcolonial context such as on Reunion Island, this challenge seems all the more acute as the local "concern" for a narrative which is reparative of cultural, social and environmental injustices is important, even sine qua non.
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Environnement, Ressources et Conflits au Burkina Faso

Hubert, Nicolas 10 March 2021 (has links)
Cette thèse s’interroge sur les relations existantes entre l’exploitation des ressources naturelles, les dégradations de l’environnement et la propagation des dynamiques conflictuelles au Burkina Faso. En adoptant une approche interdisciplinaire, cette recherche explique que l’altération des conditions socio-environnementales modifie non seulement les conditions de vie, mais également les représentations et structures sociales, politiques et environnementales des sociétés affectées. Tout en s’intégrant dans le débat abordant le nexus environnement et conflits armés, cette recherche se distancie volontairement des études portant exclusivement sur les changements climatiques et étudie directement les dégradations environnementales anthropiques issues de l’industrie extractive, ou des exclusions environnementales accompagnant les aires naturelles protégées, participant aux altérations globales du climat et constituant un catalyseur des impacts sociaux et politiques contemporains des changements climatiques. En effectuant une étude qualitative de 4 sites miniers industriels et de deux aires naturelles protégées, cette thèse montre alors que l’altération des conditions et structures socio-environnementales a été en même temps un facteur constitutif de l’érosion de la légitimité et de l’autorité de l’État central burkinabè et de l’accroissement des zones d’influence ainsi que des bassins de recrutement des groupes armés au Burkina Faso.
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Vers une gouvernance communautaire des forêts : visions mapuches pour un projet de parc national au Chili

Ruest Bélanger, Catherine Éva 24 November 2018 (has links)
345951\u La présente étude s’intéresse à la question « comment peut-on favoriser l’instauration durable de projets de gouvernance communautaire des forêts dans des aires protégées dans un contexte autochtone en Amérique latine ? ». Pour ce faire, une étude de cas a été réalisée au Chili en collaboration avec des communautés autochtones mapuches qui souhaitent intégrer activement le système de gouvernance d’une aire protégée située sur leur territoire ancestral. La recherche documentaire identifie les critères de réussite à la gouvernance des forêts par les communautés de manière à soutenir l’identification d’enjeux au projet de parc national. Des entrevues et groupes de discussion font ressortir que les enjeux prédominants dans cette étude de cas sont notamment le manque de cohésion interne, le manque de mobilisation et le manque de volonté de l’État. Une dynamique de choc culturel est aussi identifiée comme facteur aggravant des enjeux identifiés. Pour favoriser l’implantation durable du projet de parc national, plusieurs solutions, élaborées à l’aide d’une approche participative et en s’appuyant sur d’autres expériences de gouvernance partagée, sont proposées. Ces propositions sont présentées selon une logique de partage progressif de la gouvernance. Sont proposées notamment la participation mapuche au tourisme, la définition d’un plan d’action clair du côté mapuche, la délégation de certains aspects de la gestion du parc aux Mapuches et l’instauration d’un comité de cogestion informel visant à définir un comité paritaire qui pourrait gérer le parc dans le futur.
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Le monde rural gabonais entre production et conservation / Gabonese rural world-between production and conservation

Sello Madoungou, Leticia 05 December 2013 (has links)
Le monde rural gabonais est un espace en grande partie vidé de ses populations, soumis depuis longtemps aux pressions de l’exploitation forestière et, depuis une vingtaine d’années, à une politique de conservation très volontaire. Nous avons voulu étudier l’impact de ces pressions sur le monde rural contemporain en nous centrant plus particulièrement sur les aires de conservation. C’est dans la province de l’Ogooué-Ivindo, autour de trois parcs nationaux (Ivindo, Mwagné et Lopé), que nous avons examiné les activités de conservation, de production, les acteurs impliqués ainsi que les conflits qui en résultent. En dépit d’une histoire largement défavorable au monde rural, en dépit aussi de la mauvaise répartition des richesses, des infrastructures et des services, profitant presqu’exclusivement aux villes au détriment des zones rurales, et en dépit enfin de politiques de conservation très contraignantes pour les populations rurales, les villages continuent à exister – en grande partie grâce à la tradition. Les solutions proposées telles que l’attribution des forêts communautaires initiée récemment par l’état gabonais, peuvent-elles permettre de raviver les villages et de faire participer les populations rurales au processus de développement de leurs localités ? Au-delà de cette question, cette thèse permet d’engager des réflexions sur des actions possibles pour éviter l’extinction des villages gabonais. / Gabonese rural world is an area largely emptied of its populations, subjected for a long time to the pressures of the forestry development and, for about more than twenty years, to a very voluntary conservation policy. We have wanted to study the impact of these pressures on the contemporary rural world by focusing our work particularly on the conservation areas. It is in the province of Ogooué-Ivindo, around three national parks (Ivindo, Mwagné and Lopé) that we examined the activities of conservation and production, the actors involved as well as the conflicts which result from them. The history widely unfavorable to the rural world, the unequal distribution of wealth, infrastructures and services, benefiting almost exclusively the cities to the detriment of the rural areas and the conservation policies too binding for the rural populations have made it difficult for villages to survive. In despite of all this, they still exist - largely thanks to the local tradition. But, can possible solutions such as the attribution of community forests, introduced recently by the Gabonese state, bring villages back to life and make rural populations participate in the process of developing their localities? Beyond this question, this thesis seeks to initiate a process of reflection on possible actions to stop the extinction of the Gabonese villages.
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Entre conservation et intégration : les aires protégées en Asie du sud-est continentale, 1962-2005 : une étude des parcs Cát Tiên au Viêt Nam, Si Lanna et Doi Suthep-Pui en Thaïlande

Vanhooren, Romain 12 April 2018 (has links)
Depuis les années 1960, la couverture forestière de l’Asie du Sud-Est continentale a été réduite de plus du tiers. C’est également au début des années 1960 qu’une conscience environnementale s’est développée dans la région et plus particulièrement au Vietnam et en Thaïlande. Cette conscience environnementale associée à des intérêts commerciaux, à des questions politiques de « sécurité nationale » ainsi qu’à une croissance élevée de la population, a abouti, quelques années plus tard, à un développement considérable des réseaux d’aires protégées dans les différents pays de la région. Mis en place progressivement et principalement dans les régions montagneuses, ces parcs et réserves ont contribué, de façon plus au moins volontaire, à « coloniser » des espaces périphériques et donc à mieux les intégrer aux ensembles nationaux qui ne contrôlaient parfois pas du tout ces territoires il y a cinquante ans. En effet, à l’intérieur de la majorité des États, en particulier ceux d’Asie du Sud-Est continentale, des territoires sont éloignés des lieux où se prennent les décisions politiques et économiques; peuplés faiblement ou par des groupes ethniques différents, difficiles d’accès, ils apparaissent finalement comme des territoires périphériques et l’on peut dire qu’ils sont marginaux. L’hypothèse retenue dans le cadre de cette recherche est que la délimitation de territoires voués à la protection et à la conservation des forêts constitue, en Asie du Sud-Est, une réponse parmi d'autres face aux problèmes environnementaux mais également un outil d’intégration territoriale notamment des régions marginales. / Since the 1960’s, the forest cover of continental Southeast Asia was reduced by more than a third. From that time on, an environmental consciousness developed in the region, particularly in Vietnam and in Thailand. This environmental consciousness, in a context where trade interests, national security and population growth were all contributing to a specific socio-economic framework led, a few years later, to the development of a protected area system in all the countries. Set up gradually and mainly in the mountainous areas, these parks and reserves contributed to better integrate peripheral territories into national bodies; some of these territories were hardly controlled fifty years ago. Indeed, within the majority of the States, in particular those of continental Southeast Asia, some territories are far from the places where are taken the political and economic decisions; slightly populated or by different ethnic groups, difficult of access, they seem peripheral territories finally and one can say that they are marginal. The assumption behind this research is that, in Southeast Asia, the delineation of territories dedicated to forest protection and conservation constitutes, on the one hand, a response among others to solve what is considered an environmental problem but also, on the other hand, a tool for territorial integration, which is particularly efficient in marginal areas.
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Les Karen : Horizons d'une population frontière. Mises en scène de l'indigénisme et écologie en Thaïlande.

Pesses, Abigaël 10 December 2004 (has links) (PDF)
La thèse met en relief l'émergence récente d'un mouvement activiste parmi les montagnards nord-thaïlandais, soutenu par de nombreuses ONG environnementalistes locales et investi dans l'élaboration de modèles alternatifs de préservation des ressources forestières destinés à empêcher la délocalisation de villages implantés dans des « parcs nationaux ». Ce faisant, les montagnards karen créent de ce que j'ai nommé une « éco-tradition », soit une éthique indigène de préservation de l'environnement, inspirée de leurs « savoirs locaux » sur la nature et revisitée à l'aune du discours moderne sur l'écologie et le « développement durable ». L'analyse s'attache alors à détailler le processus de construction et de légitimation de cette éco-tradition sous l'angle des modalités d'articulation entre des logiques locales et transnationales de développement. Cette approche propose ainsi de dépasser la dialectique traditionnelle du rapport entre Etat et minorités pour mettre plutôt en scène la polyphonie des forces sociales et politiques hétérogènes qui interagissent au sein de l'ensemble national autour de l'enjeu crucial du contrôle des ressources naturelles du pays.
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Navigating different natures : the governance of National Parks in Canada

García Perez de Arce, Magdalena 08 1900 (has links)
This study was supported by Parks Canada / Les parcs nationaux jouent un rôle central à la fois dans la politique de conservation de la biodiversité et dans l'accès du public à la nature. Donc, la gestion de ces espaces est loin d'être simple. Représentant le premier service de parcs au monde avec l'un des budgets les plus substantiels pour la gestion des parcs à l'échelle mondiale, le système de parcs nationaux du Canada constitue un cas emblématique à explorer. Cette dissertation examine comment Parcs Canada gouverne les parcs nationaux, les raisonnements qui sous-tendent les processus décisionnels, les acteurs impliqués dans le processus de gouvernance, ainsi que les sujets qui sont régis. J'examine les points de vue des représentants de Parcs Canada, des organisations et des municipalités à différentes échelles, au niveau fédéral ainsi que dans deux études de cas spécifiques : le parc national Jasper en Alberta et le parc national de La Mauricie au Québec. À travers une série de stratégies de recherche qualitative déployées entre 2020 et 2023, mon étude adopte une analyse à plusieurs échelles pour explorer comment l'État négocie les tensions qui surgissent entre les différentes dimensions scientifiques, économiques et sociales qui sous-tendent la gouvernance des parcs. En m'appuyant sur 54 entretiens semi-structurés, une analyse d'archives et de documents ainsi que des supports visuels, ma thèse rassemble un cadre conceptuel ancré dans la construction sociale de la nature, la gouvernance de la conservation, le tourisme, la citoyenneté, l'espace public et l'inclusion. J'utilise une analyse de discours pour examiner les fondements des raisonnements qui sous-tendent la manière dont les scientifiques, les décideurs politiques, les planificateurs, les représentants municipaux et les chambres de tourisme comprennent et encadrent la gouvernance des parcs. Cette thèse aborde trois questions de recherche distinctes pour comprendre comment les parcs nationaux sont gouvernés. La première cherche à comprendre comment les différentes conceptualisations scientifiques de la Nature ont façonné la gouvernance des parcs nationaux. L'analyse interroge l'émergence du concept d'intégrité écologique en tant qu'élément central de la gestion scientifique contemporaine et des efforts de restauration d'écosystèmes particuliers. À travers les exemples de la gestion des arbres et des poissons, le chapitre illustre comment les scientifiques et les gestionnaires tentent de restaurer l'intégrité écologique dans des écosystèmes qui ont été historiquement transformés à la fois pour l'extraction capitaliste et l'utilisation récréative. La reproduction de l'idée de la nature sauvage, ou d'une nature vierge non habitée par les humains, sous-tend l'idée d'intégrité. En tant que tel, je soutiens que l'intégrité écologique ne reconnaît pas l'agence des humains dans les écologies passées et dans la restauration en tant que pratique scientifique. Ma deuxième question de recherche examine les motivations économiques qui influent sur la gouvernance des parcs, ainsi que la mesure dans laquelle le Canada a adopté des orientations néolibérales. Mes conclusions indiquent que, malgré les efforts récents pour augmenter les revenus basés sur la visite, Parcs Canada n'a pas pleinement adopté une logique de gouvernance néolibérale. À la place, d'autres rationales se sont développées, privilégiant l'accès gratuit à des groupes sociaux spécifiques, notamment les jeunes, les enfants, les nouveaux citoyens et les résidents permanents, afin de maintenir l'importance politique des parcs parmi les Canadiens. Bien que la pression pour étendre le rôle de l'industrie touristique persiste, je soutiens que Parcs Canada résiste à une plus grande marchandisation et privatisation. La troisième question de recherche examine comment les parcs nationaux sont conceptualisés en tant qu'espaces publics et pour qui ils sont gouvernés. Mon enquête révèle des asymétries de pouvoir dans la production des expériences de plein air, où l'accès est disponible pour certaines personnes tandis qu'il est limité pour d'autres. J'examine différentes dimensions de l'inclusion au sein des politiques des parcs nationaux, ainsi que leur mise en œuvre dans les deux études de cas. Mon argument affirme que la gestion des parcs doit encore pleinement intégrer une compréhension des besoins spatiaux et récréatifs des citoyens et des utilisateurs culturellement diversifiés. Par conséquent, les immigrants et d'autres groupes socioculturels ressentent un sentiment d'exclusion dans ces espaces publics. Les parcs nationaux sont de plus en plus considérés comme un espace clé dans la lutte pour un droit social à la nature. Mes conclusions montrent que les parcs nationaux sont des territoires où les efforts de l'État pour faire face à la perte de biodiversité ainsi que la demande collective croissante d'accès aux espaces verts publics convergent. En tant que tels, deviennent des sites d'expérimentation dirigés par l'État dans les approches envers la nature et la citoyenneté. Cette étude met en lumière les tensions et les complexités inhérentes à la gestion de ces sites, tout en explorant le processus imaginatif de création de relations alternatives entre les humains et la nature. / National parks are central to both the politics of biodiversity conservation and public access to nature. In light of this, managing these spaces is far from simple. Representing the world’s first park service with one of the most substantial budgets for park management at the global scale, Canada's national park system is an iconic case to explore. This dissertation examines how Parks Canada governs national parks, the rationales that underpin decision-making processes, the actors who are involved in the governance process, as well as the subjects who are governed. I examine the perspectives of Parks Canada representatives, organizations and municipalities at different scales, including at the federal level as well as two specific case studies: Jasper National Park in Alberta and La Mauricie National Park in Quebec. Through a range of qualitative research strategies deployed between 2020 and 2023, my study adopts a multi-scaled and multi-site analysis to explore how the state negotiates the tensions that arise between the different scientific, economic, and social imperatives that underpin park governance. Drawing on 54 semi-structured interviews, archival and document analysis as well as visual materials, my dissertation brings together a conceptual framework grounded in the social construction of nature, conservation governance, tourism, citizenship, public space, and inclusion. I use discourse analysis to examine the rationales that underpin the way diverse actors, scientists, policy makers, planners, municipal representatives, and tourism chambers understand and frame how parks are governed. This dissertation addresses three distinct research questions to understand how national parks are governed. The first seeks to understand how different scientific conceptualizations of Nature have shaped the governance of national parks. The analysis interrogates the emergence of the concept of ecological integrity as central to contemporary scientific management and efforts to restore particular ecosystems. Through the examples of tree and fish management, chapter 5 illustrates the ways scientists and managers attempt to restore ecological integrity in ecosystems that have been transformed historically for both capitalist extraction and recreational use. The reproduction of the idea of wilderness, or a pristine nature uninhabited by humans, underpins the idea of integrity. As such, I argue that ecological integrity fails to acknowledge the agency of humans in past ecologies and in restoration as a scientific practice. My second research question examines the degree to which neoliberalism has influenced financial governance of national parks in Canada. My findings indicate that, from their inception, Canadian national parks have been deeply rooted in capitalist structures. However, despite recent efforts to increase revenue based on visitation, Parks Canada has not fully embraced a neoliberal governance logic. Instead, other rationales have evolved which prioritize free access to specific social groups including youth, children, new citizens, and permanent residents as a means for sustaining the political importance of parks among Canadians. While pressure to expand the role of the tourist industry persists, I argue that Parks Canada is resisting further commodification and privatization. The third research question asks how national parks are conceptualized as public spaces and for whom they are governed. My investigation reveals asymmetries of power in the production of Canadian outdoor experiences, where access is available to some people while limited to others. I examine different dimensions of inclusion within national parks policies, as well as their implementation in the two case studies, Jasper and La Mauricie. My argument asserts that the management of parks has yet to fully embrace an understanding of the spatial and recreational needs of culturally diverse citizens and users. Consequently, immigrants and other sociocultural groups experience a sense of exclusion in these public spaces. National parks are increasingly viewed as a key space in the struggle for a social right to nature. My findings show that national parks are territories where state efforts to address both biodiversity loss as well as where an expanding collective demand for access to green public spaces converge. As such, national parks become sites of state-led experimentation in approaches towards nature and citizenship. This study illuminates the tensions and complexities inherent in managing these sites, while also delving into the imaginative process of generating alternative relationships between humans and nature.
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Expansions et résistances dans le Parc national Hoàng Liên Son : les réponses des Hmong et Yao face à un système territorialisé de protection de l'environnement dans la province de Lào Cai, au Vietnam

Roberge, Dominic 17 January 2023 (has links)
Basé sur un terrain ethnographique réalisé en 2019 dans le district de Sa Pa (province de Lào Cai, Vietnam), ce mémoire porte sur les relations complexes entre les populations locales et l'État communiste à l'intérieur d'une aire protégée d'intérêt international, le Parc national Hoàng Liên Sơn. J'y approfondis une perspective socio-anthropologique de l'environnement à partir de l'expérience de deux groupes ethniques minoritaires répandus dans les hautes terres du Massif Sud-Est Asiatique, la famille linguistique Miao-Yao ou Hmong-mien. Jusqu'à récemment, les montagnards de Sa Pa devaient surtout composer avec les politiques de préservation culturelle sélective menées par les représentants de l'ethnie majoritaire Kinh (Việt), de même qu'avec des incitatifs de développement axés sur l'augmentation de la productivité rurale, l'accroissement de l'offre touristique (inter)nationale et l'expansion des infrastructures commerciales en zones urbaines. Toutefois, afin de répondre à la pression grandissante des groupes d'acteurs transnationaux face à la crise environnementale ces trente dernières années, la République Socialiste du Vietnam (RSV) s'est tournée vers la conservation ciblée de son territoire naturel, avec pour objectifs de fond la modernisation sociale et économique des régions périphériques. L'important réseau de réserves et de parcs dont Hoàng Liên Sơn fait figure de proue n'échappe pas à cette réalité, et représente l'offensive moderne du Vietnam pour garantir le contrôle de ses terres. Les institutions régionales, sous l'égide du système centralisé par palier du Parti Communiste, engagent désormais des politiques néolibérales basées sur l'intervention d'organisations non-gouvernementales et la gestion par des entreprises privées. Cette situation a une série d'impacts sur les populations locales, aux deux tiers composées de minorités ethniques Hmong, Yao, Giáy et Tày évoluant communément en milieu rural et agricole. Le système oppressif du Parc national contraint les montagnards à revoir leurs stratégies de subsistances et négocier leur position au sein de l'ensemble géopolitique. Fondée sur le point de vue émique des groupes lignagés Hmong et Yao – doublement marginalisés par leurs pratiques socio-économiques et leur distance historique avec l'État – cette recherche rassemble des données sur le système conservationniste vietnamien et les imaginaires environnementaux qui l'entourent afin d'en relever les contradictions et d'en apporter une critique anthropologique constructive. L'analyse donne place à des réponses multiples de part et d'autre, entre confiance, méfiance, résistance et espoir. / Based on ethnographic fieldwork carried out in 2019 in the district of Sa Pa (Lào Cai province, Vietnam), this thesis focuses on the complex relations between the local populations and the communist state within a protected area of international interest, the Hoàng Liên Sơn National Park. I deepen a socio-anthropological perspective of the environment from the experience of two widespread ethnic minority groups of the South-East Asian Massif highlands, the Miao-Yao or Hmong-mien language family. Until recently, the Sa Pa montagnards had mainly to deal with selective cultural preservation policies led by representatives of the majority Kinh (Việt) ethnic group, as well as with development incentives focused on rural and agricultural productivity, increased (inter)national tourism and the growth of commercial infrastructure in urban areas. However, in order to respond to the growing pressure from transnational stakeholders facing the environmental crisis over the past thirty years, the Socialist Republic of Vietnam engaged a major shift towards the targeted conservation of its natural territory, holding with background objectives of social and economic modernization for peripheral regions. The large network of reserves and parks of which Hoàng Liên Sơn is the figurehead is no exception to this reality and represents Vietnam's modern offensive to get a hand on its lands. Regional institutions, under the aegis of the Communist Party's centralized tiered system, now engage in neoliberal policies based on the intervention of non-governmental organizations and management by private businesses. This situation has a series of impacts on the local populations, two thirds of which are made up of Hmong, Yao, Giáy and Tày ethnic minorities, commonly living in rural and mountainous areas. The oppressive system of the National Park forces the montagnards to review their livelihood strategies and negotiate their position within the geopolitical ensemble. Based on the emic point of view of the Hmong and Yao lineage groups - doubly marginalized by their socio-economic practices and their historical distance from the state - this research brings together data on the Vietnamese conservationist system and the environmental imaginaries that surrounds Hoàng Liên Sơn in order to point out contradictions and bring constructive anthropological criticism upon it. The analysis gives way to multiple responses on both sides, between trust, mistrust, resistance and hope.

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