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La prématurité modérée et tardive : les trajectoires du fonctionnement comportemental chez l'enfant et de la surprotection parentale

Faleschini, Sabrina 27 September 2022 (has links)
Les naissances prématurées modérées et tardives, qui surviennent entre 32 et 36 semaines de gestation, représentent environ 85% des naissances prématurées. Bien que nombreux, les enfants nés prématurés modérés et tardifs (PMT) ont longtemps été considérés comme n'étant pas plus à risque de présenter des difficultés que les enfants nés à terme. Ainsi, leurs trajectoires développementales à long terme sont peu documentées. Un nombre restreint mais croissant d'études suggèrent que les enfants PMT sont plus à risque de développer des problèmes de comportement. Peu d'entre elles se sont toutefois penchées sur l'évolution de ces problèmes dans le temps et sur les facteurs familiaux associés à cette évolution. Par ailleurs, les études dans le domaine obtiennent des résultats divergents. Ainsi, la thèse avait pour premier objectif de mieux comprendre les relations entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire du fonctionnement comportemental des enfants. Dans un premier temps, une recension des écrits a été effectuée afin de mieux comprendre l'état de la littérature actuelle concernant le fonctionnement comportemental des enfants PMT. Cette recension révèle qu'il n'y a pas de consensus clair en ce qui concerne les difficultés comportementales des enfants PMT. Une majorité d'études réalisées en âge scolaire rapportent que les enfants PMT présentent davantage de difficultés comportementales caractérisées par des comportements d'hyperactivité, d'impulsivité, d'inattention, d'anxiété et de dépression. Certaines études rapportent toutefois une absence de différence entre les enfants PMT et ceux nés à terme sur le plan comportemental. La recension a permis de mettre en lumière les divergences méthodologiques entre les études de même que le manque d'études longitudinales dans ce domaine. Elle souligne également le manque d'information sur l'évolution de ces enfants et de leur fonctionnement comportemental au fil du temps. Afin de pallier ces lacunes, le deuxième objectif de la thèse était d'examiner les relations entre la prématurité modérée et tardive et les trajectoires des comportements d'hyperactivité-impulsivité, d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression entre l'âge de 4 et 10 ans au sein d'un échantillon populationnel. Les résultats ont permis de démontrer que la naissance prématurée modérée et tardive est associée à une trajectoire plus élevée de problèmes d'hyperactivité-impulsivité, lorsqu'évaluée par le parent, mais pas par l'enseignant. Par ailleurs, les trajectoires d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression étaient similaires entre les enfants PMT et ceux nés à terme. Afin de mieux comprendre les mécanismes permettant d'expliquer la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité des enfants PMT, la thèse avait ensuite pour objectif d'examiner les pratiques de surprotection des parents durant l'âge préscolaire et les relations entre celles-ci, la prématurité modérée et tardive et la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention des enfants. Certaines études démontrent que les parents d'enfants prématurés ont plus tendance à surprotéger leurs enfants que les parents d'enfants nés à terme, mais ces études ont essentiellement été réalisées auprès d'enfants de moins de 37 semaines de gestation (incluant tous les enfants prématurés) ou auprès d'enfants grands prématurés (nés à moins de 32 semaines de gestation). Les pratiques parentales spécifiques des parents d'enfants PMT demeurent méconnues. La relation entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire de surprotection parentale entre l'âge de 5 et 29 mois a d'abord été examinée. Ensuite, le rôle de la surprotection parentale et de son interaction avec la naissance prématurée modérée et tardive dans la prédiction de la trajectoire des comportements d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention de l'enfant a été examiné. Les résultats démontrent que la surprotection parentale diminue à mesure que les enfants vieillissent au sein de la population et que la prématurité modérée et tardive est associée à une diminution plus lente de la surprotection parentale. Ainsi, plus l'enfant vieillit, plus les parents qui ont un enfant PMT tendent à se distinguer des parents d'enfants nés à terme en adoptant plus de pratiques surprotectrices. De façon cohérente, la naissance prématurée modérée et tardive était associée à un niveau plus élevé de surprotection parentale à 29 mois, mais pas à 5 mois. Les résultats démontrent par ailleurs que la naissance PMT et la surprotection parentale sont indépendamment associées à une trajectoire plus élevée d'hyperactivité-impulsivité pendant l'enfance. Aucune interaction entre la naissance prématurée modérée et tardive et la surprotection parentale n'a été observée. Les résultats suggèrent que les enfants PMT, de même que les enfants exposés à plus de pratiques parentales surprotectrices, tendent à présenter davantage de comportements d'hyperactivité impulsivité. Globalement, les résultats de cette thèse démontrent que les enfants PMT présentent des niveaux légèrement plus élevés d'hyperactivité et d'impulsivité pendant l'enfance et que leurs parents tendent à avoir davantage de pratiques surprotectrices au fil du temps. Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tant auprès des parents que des enfants afin de favoriser un fonctionnement comportemental optimal pendant l'enfance. / Moderate to late preterm (MLP) births occur between 32 and 36 gestational weeks. MLP births have been less extensively studied than very preterm births despite the fact that they represent up to 85% of all preterm deliveries. A growing body of research suggests that behavioral problems are not limited to children born very preterm. Indeed, there is some evidence to suggest that MLP births may similarly be associated with behavioral problems, however, studies following MLP children over time using a prospective longitudinal design with repeated measures are scarce. The first aim of this thesis was to better understand the relations between MLP birth status and children's behavioral trajectories across childhood. First, a review of the literature was conducted regarding behavioral functioning of MLP children. In this review, a lack of convergence between studies was observed. Some studies revealed that these children had higher levels of behavioral problems, including hyperactivity, impulsivity, inattention and anxiety-depression, compared to full-term children. However, some studies reported no differences between MLP and full-term children. This review highlighted a limited understanding of the developmental trajectories of MLP children across time, in particular with regards to the course and persistence of behavioral problems in this population. Due to the dearth of research, the goal of this thesis was next to examine the relation between MLP birth status and the overall developmental trajectories of multiple behavioral problems (hyperactivity-impulsivity, inattention, anxiety-depression, and aggression) measured repeatedly from ages 4 to 10 years using reports from primary caregivers and teachers. Results indicated that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors compared to full-term peers during early childhood, according to parents. However, this relation was small and was not confirmed by teacher evaluations. Moreover, MLP children did not differ from full-term children regarding the overall trajectories of inattention, anxiety-depression, and aggression problems. In order to better understand the underlying mechanisms of the relation between MLP birth status and parent-reported trajectory of hyperactivity-impulsivity, the relations between overprotective parenting during the preschool period, MLP birth and children's hyperactivity-impulsivity and inattention behaviors were examined. While overprotective behaviors were documented among parents of very preterm children, it is difficult to confirm that these behaviors also characterize parents of children born in the period near to term. Thus, the third aim of the present thesis was to examine the effects of MLP birth on the trajectory of overprotective parenting practices during preschool years. This thesis also aimed to determine if parental overprotection might explain the documented relation between MLP birth status and children's hyperactivity-impulsivity and inattention symptoms, and whether this parental behavior interacts with the child's birth status in the prediction of these symptoms. First, the overall trajectory of parental overprotection from 5 to 29 months revealed a small decrease across time. The results also indicated that MLP birth was associated with a slower decrease in parental overprotection across the preschool period and that both MLP birth and parental overprotection were independent predictors of the overall trajectory of children's hyperactivity-impulsivity. Interestingly, there was no evidence of an interaction between MLP birth status and parental overprotection in the prediction of the trajectories of children's hyperactivity-impulsivity and inattention. Results suggested that children born MLP and those exposed to high levels of overprotective parenting presented higher levels of hyperactivity and impulsivity. Overall, the results of this thesis suggested that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors during childhood, and that their parents were more likely to present higher levels of overprotective behaviors overtime. These results highlight the need to provide interventions for both parents and children to promote optimal behavioral functioning during childhood.
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Déficits moteurs mineurs chez les enfants nés très prématurés âgés de 5 ans 9 mois

Sénéchal, Anne-Marie 13 April 2018 (has links)
Des déficits moteurs mineurs sont présents chez un grand nombre de survivants de la prématurité malgré l'avancement des connaissances et le développement constant dans le domaine de la santé périnatale. L'objectif de cette étude est d'identifier les déficits moteurs mineurs d'enfants âgés de 5 ans 9 mois nés très prématurés. Cette étude non-expérimentale de type transversal avec un groupe contrôle apparié évalue les habiletés motrices de 28 enfants nés très prématurés et de 25 enfants nés à terme à l'aide du Movement Assessment Battery for Children et du Developmental Test of Visual-Motor Intégration. Les résultats obtenus indiquent une plus grande incidence de déficits moteurs mineurs chez les enfants nés très prématurés. Il est aussi démontré que les garçons nés très prématurés présentent plus de déficits moteurs mineurs que les filles et que, par le fait même, ils sont plus à risque d'un Trouble d'Acquisition de la Coordination. Dans le contexte clinique actuel, il faut travailler à combler le besoin en ressources professionnelles pour effectuer, auprès de ces enfants, le dépistage, la prise en charge et le suivi leur permettant de pallier leurs difficultés et les outillant solidement pour la vie.
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Impact du massage sur les fonctions physio et psychologiques des bébés nés prématurément et sur leur développement

Cadet, Islande Georges 23 April 2018 (has links)
L’Organisation Mondiale de la Santé identifie la prématurité comme l’une des causes principales de décès infantiles (WHO, 2012). Les avancées technologiques médicales permettent aux bébés de très faible poids de survivre ; cependant les conséquences neurophysiologiques sont élevées. Près de 50% des troubles neuro développementaux pédiatriques sont dus à la prématurité (Green, Damus, Simpson et al. 2005). Face à ces constats, l’identification des mesures de prévention et de réponse à apporter aux bébés prématurés est importante pour leur survie. Ainsi, Caulfield (2000) fait remarquer que la peau est le premier organe sensoriel à être formé chez le fœtus et que la réponse au toucher joue un rôle essentiel sur son développement physique, cognitif et émotionnel. Dieter, Field, Hernandez-Reif et al. (2003) ont souligné les bienfaits du massage sur le gain de poids chez les prématurés, l’amélioration des cycles du sommeil, pour ne citer que ceux-ci. De ce fait, la présente thèse va analyser les effets du massage sur la croissance et le développement des bébés prématurés. Deux grands objectifs ont été fixés : le premier consiste à évaluer les effets immédiats du massage chez les bébés nés prématurément, le deuxième est relié à l’évaluation du développement de l’enfant à 30 mois d’âge corrigé. L’échantillon de départ comprend 104 bébés répartis aléatoirement, 50 dans le groupe d’intervention et 54 dans le groupe contrôle. Les résultats de la recherche démontrent une différence significative entre le groupe d’intervention et le groupe témoin en ce qui a trait au nombre de jours d’hospitalisation en soins intensifs, F(1,82)=3.96; P< .05; au nombre de jours nécessaires aux bébés prématurés pour récupérer leurs poids de naissance, F(1,82)=13.68; P< .0001; au nombre de décès dans les 2 groupes; F(1,102)=18.22; P< .0001. En ce qui a trait au développement de l’enfant à 30 mois d’âge corrigé, l’étude présente des différences significatives sur deux des aspects évalués par le test Bayley III. Il s’agit du langage expressif F(1,44)=6.55; P< .01 et du langage global F(1,44)=3.89; P< .05. Des investigations supplémentaires s’imposent en vue de comprendre la signification du pourcentage élevé de décès observé pendant l‘hospitalisation dans le groupe contrôle en comparaison au groupe de massage. / The World Health Organization has identified prematurity as one of the major causes of infant deaths (WHO, 2012). Advances in medical technology have allowed babies with very low birth weight to survive. However the extent of neurophysiological consequences may be such that they end up with a reduction of the babies’ quality of life. Nearly 50% of pediatric neurodevelopmental disorders are due to prematurity (Green et al. 2005). Given the above-mentioned facts, it is thus important to identify preventive measures and develop adequate responses in order to ensure the healthy survival of premature babies. Caulfield (2000) noted that skin represents the largest sensory organ to be formed in the fetus and that response to touch plays an essential role in physical, cognitive and emotional development. Dieter, Field, Hernandez-Reif, and al, (2003) have emphasized the benefits of infant massage in terms of weight gain in premature infants, improvement of sleep patterns, to mention these few. This thesis proposes an analysis of the effects of massage on the growth and development of premature babies. Its objectives are two-fold: 1) To assess the immediate effects of massage in premature babies and 2) To assess at 30 months of corrected age, the level of development of premature infants who received massage at birth. An initial sample included 104 babies: 50 in the intervention group and 54 in the control group. The results of our research show a significant difference between both groups in terms of number of hospitalization days, F (1, 82) = 3.96; P< .05, number of days required for premature babies to recover their birth weight, F (1,82) = 13.68; P < .0001, number of deaths in the two groups, F(1,102)=18.22; P< .0001. In terms of child development at 30 months of corrected age, the study presents significant differences on two aspects assessed by the Bayley III test. These are expressive language F (1, 44) = 6.55; P< .01 and global language F (1, 44) = 3.89; P< .05. Further investigations are needed to understand the higher percentage of deaths recorded in the control group in comparison to the massage group during their hospitalisation.
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Comparaison des habiletés liées à la dextérité manuelle et à l'intégration visuo-motrice entre les enfants nés prématurés et les enfants nés à terme âgés de 5 ans 9 mois

Laroche, Ève-Marie 23 April 2018 (has links)
Introduction : Les enfants prématurés (EP) courent un risque jusqu’à 5 fois plus élevé d’avoir des difficultés en écriture que leurs pairs nés à terme (AT). Ainsi, il est pertinent d’étudier les composantes pré-requises à l’apprentissage de l’écriture. Objectifs : Comparer les habiletés d’intégration visuo-motrice et de dextérité manuelle de 3 groupes d’enfants âgés de 5.9 ans. Méthodologie : Le groupe 1 est formé de 23 EP (< 28 semaines), le groupe 2 est constitué de 31 EP (28-32 semaines) et le groupe 3 regroupe 35 enfants AT. Les habiletés d’intégration visuo-motrice (Beery-VMI) et de dextérité manuelle (M-ABC) sont évaluées en laboratoire. Résultats : Sur toutes les épreuves mesurées, les enfants du groupe 1 ont une performance inférieure à ceux des groupes 2 et 3. Conclusion: Il existe une hétérogénéité au sein du groupe EP. Les résultats mettent en évidence l’importance d’un suivi de cette population avant l’entrée scolaire.
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La prématurité modérée et tardive : les trajectoires du fonctionnement comportemental chez l'enfant et de la surprotection parentale

Faleschini, Sabrina 20 November 2023 (has links)
Les naissances prématurées modérées et tardives, qui surviennent entre 32 et 36 semaines de gestation, représentent environ 85% des naissances prématurées. Bien que nombreux, les enfants nés prématurés modérés et tardifs (PMT) ont longtemps été considérés comme n'étant pas plus à risque de présenter des difficultés que les enfants nés à terme. Ainsi, leurs trajectoires développementales à long terme sont peu documentées. Un nombre restreint mais croissant d'études suggèrent que les enfants PMT sont plus à risque de développer des problèmes de comportement. Peu d'entre elles se sont toutefois penchées sur l'évolution de ces problèmes dans le temps et sur les facteurs familiaux associés à cette évolution. Par ailleurs, les études dans le domaine obtiennent des résultats divergents. Ainsi, la thèse avait pour premier objectif de mieux comprendre les relations entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire du fonctionnement comportemental des enfants. Dans un premier temps, une recension des écrits a été effectuée afin de mieux comprendre l'état de la littérature actuelle concernant le fonctionnement comportemental des enfants PMT. Cette recension révèle qu'il n'y a pas de consensus clair en ce qui concerne les difficultés comportementales des enfants PMT. Une majorité d'études réalisées en âge scolaire rapportent que les enfants PMT présentent davantage de difficultés comportementales caractérisées par des comportements d'hyperactivité, d'impulsivité, d'inattention, d'anxiété et de dépression. Certaines études rapportent toutefois une absence de différence entre les enfants PMT et ceux nés à terme sur le plan comportemental. La recension a permis de mettre en lumière les divergences méthodologiques entre les études de même que le manque d'études longitudinales dans ce domaine. Elle souligne également le manque d'information sur l'évolution de ces enfants et de leur fonctionnement comportemental au fil du temps. Afin de pallier ces lacunes, le deuxième objectif de la thèse était d'examiner les relations entre la prématurité modérée et tardive et les trajectoires des comportements d'hyperactivité-impulsivité, d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression entre l'âge de 4 et 10 ans au sein d'un échantillon populationnel. Les résultats ont permis de démontrer que la naissance prématurée modérée et tardive est associée à une trajectoire plus élevée de problèmes d'hyperactivité-impulsivité, lorsqu'évaluée par le parent, mais pas par l'enseignant. Par ailleurs, les trajectoires d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression étaient similaires entre les enfants PMT et ceux nés à terme. Afin de mieux comprendre les mécanismes permettant d'expliquer la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité des enfants PMT, la thèse avait ensuite pour objectif d'examiner les pratiques de surprotection des parents durant l'âge préscolaire et les relations entre celles-ci, la prématurité modérée et tardive et la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention des enfants. Certaines études démontrent que les parents d'enfants prématurés ont plus tendance à surprotéger leurs enfants que les parents d'enfants nés à terme, mais ces études ont essentiellement été réalisées auprès d'enfants de moins de 37 semaines de gestation (incluant tous les enfants prématurés) ou auprès d'enfants grands prématurés (nés à moins de 32 semaines de gestation). Les pratiques parentales spécifiques des parents d'enfants PMT demeurent méconnues. La relation entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire de surprotection parentale entre l'âge de 5 et 29 mois a d'abord été examinée. Ensuite, le rôle de la surprotection parentale et de son interaction avec la naissance prématurée modérée et tardive dans la prédiction de la trajectoire des comportements d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention de l'enfant a été examiné. Les résultats démontrent que la surprotection parentale diminue à mesure que les enfants vieillissent au sein de la population et que la prématurité modérée et tardive est associée à une diminution plus lente de la surprotection parentale. Ainsi, plus l'enfant vieillit, plus les parents qui ont un enfant PMT tendent à se distinguer des parents d'enfants nés à terme en adoptant plus de pratiques surprotectrices. De façon cohérente, la naissance prématurée modérée et tardive était associée à un niveau plus élevé de surprotection parentale à 29 mois, mais pas à 5 mois. Les résultats démontrent par ailleurs que la naissance PMT et la surprotection parentale sont indépendamment associées à une trajectoire plus élevée d'hyperactivité-impulsivité pendant l'enfance. Aucune interaction entre la naissance prématurée modérée et tardive et la surprotection parentale n'a été observée. Les résultats suggèrent que les enfants PMT, de même que les enfants exposés à plus de pratiques parentales surprotectrices, tendent à présenter davantage de comportements d'hyperactivité impulsivité. Globalement, les résultats de cette thèse démontrent que les enfants PMT présentent des niveaux légèrement plus élevés d'hyperactivité et d'impulsivité pendant l'enfance et que leurs parents tendent à avoir davantage de pratiques surprotectrices au fil du temps. Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tant auprès des parents que des enfants afin de favoriser un fonctionnement comportemental optimal pendant l'enfance. / Moderate to late preterm (MLP) births occur between 32 and 36 gestational weeks. MLP births have been less extensively studied than very preterm births despite the fact that they represent up to 85% of all preterm deliveries. A growing body of research suggests that behavioral problems are not limited to children born very preterm. Indeed, there is some evidence to suggest that MLP births may similarly be associated with behavioral problems, however, studies following MLP children over time using a prospective longitudinal design with repeated measures are scarce. The first aim of this thesis was to better understand the relations between MLP birth status and children's behavioral trajectories across childhood. First, a review of the literature was conducted regarding behavioral functioning of MLP children. In this review, a lack of convergence between studies was observed. Some studies revealed that these children had higher levels of behavioral problems, including hyperactivity, impulsivity, inattention and anxiety-depression, compared to full-term children. However, some studies reported no differences between MLP and full-term children. This review highlighted a limited understanding of the developmental trajectories of MLP children across time, in particular with regards to the course and persistence of behavioral problems in this population. Due to the dearth of research, the goal of this thesis was next to examine the relation between MLP birth status and the overall developmental trajectories of multiple behavioral problems (hyperactivity-impulsivity, inattention, anxiety-depression, and aggression) measured repeatedly from ages 4 to 10 years using reports from primary caregivers and teachers. Results indicated that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors compared to full-term peers during early childhood, according to parents. However, this relation was small and was not confirmed by teacher evaluations. Moreover, MLP children did not differ from full-term children regarding the overall trajectories of inattention, anxiety-depression, and aggression problems. In order to better understand the underlying mechanisms of the relation between MLP birth status and parent-reported trajectory of hyperactivity-impulsivity, the relations between overprotective parenting during the preschool period, MLP birth and children's hyperactivity-impulsivity and inattention behaviors were examined. While overprotective behaviors were documented among parents of very preterm children, it is difficult to confirm that these behaviors also characterize parents of children born in the period near to term. Thus, the third aim of the present thesis was to examine the effects of MLP birth on the trajectory of overprotective parenting practices during preschool years. This thesis also aimed to determine if parental overprotection might explain the documented relation between MLP birth status and children's hyperactivity-impulsivity and inattention symptoms, and whether this parental behavior interacts with the child's birth status in the prediction of these symptoms. First, the overall trajectory of parental overprotection from 5 to 29 months revealed a small decrease across time. The results also indicated that MLP birth was associated with a slower decrease in parental overprotection across the preschool period and that both MLP birth and parental overprotection were independent predictors of the overall trajectory of children's hyperactivity-impulsivity. Interestingly, there was no evidence of an interaction between MLP birth status and parental overprotection in the prediction of the trajectories of children's hyperactivity-impulsivity and inattention. Results suggested that children born MLP and those exposed to high levels of overprotective parenting presented higher levels of hyperactivity and impulsivity. Overall, the results of this thesis suggested that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors during childhood, and that their parents were more likely to present higher levels of overprotective behaviors overtime. These results highlight the need to provide interventions for both parents and children to promote optimal behavioral functioning during childhood.
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L'étayage maternel chez deux groupes de prématurés âgés de 4 ans, l'un à faible risque médical, l'autre à haut risque médical

Laflamme, Dominique. 09 March 2021 (has links)
Cette étude vérifie si les comportements des mères observés dans une tâche d'enseignement diffèrent en fonction du risque médical de prématurés de 4 ans, et établit des liens entre ces comportements et un indice de la performance cognitive des enfants, le QI. Cinquante dyades mère-enfant prématuré classées à faible risque (n = 28) et à haut risque (n = 22) sont observées en interaction dans une tâche de reproduction de modèle. L'hypothèse selon laquelle les mères de prématurés à haut risque sont plus directives, moins sensibles et emploient moins de stratégies de distanciation est infirmée. Tel qu'attendu, le niveau de directivité de la mère est négativement relié au QI de l'enfant. La troisième hypothèse n'est pas confirmée, la sensibilité maternelle et l'utilisation de stratégies de distanciation ne démontrant pas de lien positif avec le QI de l'enfant. Les mères utilisent moins de renforcement et davantage de contrôle avec les garçons.
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El desarrollo cognitivo hasta 12 meses del niño prematuro y el programa madre canguro : comparación con niños a término

Cristo Borrero, Martha 21 February 2021 (has links)
L'objectif général de ce mémoire est de comparer le développement cognitif global et par sous-échelles (moteur, personnel-social, langage, coordination œil-main et exécution) à 6 et à 12 mois d'âge corrige chez 2 cohortes d'enfants (n=594). La première cohorte est constituée par des enfants nés à terme, en bonne santé et sans risque biologique ; la deuxième cohorte est constituée par des enfants prématurés, soit de poids adéquat pour l'âge gestationnel, soit hypotrophiques, assignés au hasard soit à l'intervention Kangourou (PMC) soit à l'intervention traditionnelle. Cette étude longitudinale fait des comparaisons de l'enfant avec lui-même durant l'année de suivi, avec le groupe de référence (cohorte d'enfant nés a terme sans risque biologique) et avec son groupe d'âge. Tous les enfants sont testés avec le Griffith, l'inventaire HOME, l'INFANIB et les échelles d'attitudes et de perceptions de la mère. De plus, des données socio-économiques et démographiques, sur l'enfant et sur la mère sont recueillies ainsi que des informations sur le déroulement de la grossesse et de l'accouchement. La très grande majorité de nos enfants obtiennent des scores cliniquement normaux tant en ce qui concerne le QI global que le QD des sous-échelles. Cependant, il y a des différences statistiques significatives au niveau du QI global et du QD personnel-social entre les enfants à terme et les enfants prématurés. Les enfants à terme ont des patrons de croissance intellectuelle plus rapides. L'intervention kangourou a un effet de récupération ("catch-up") sur le développement cognitif général et sur le QI moteur et personnel-social de l'enfant prématuré. Cet effet est plus significatif pour les sous-groupes d'enfants admis à l'unité de soins intensifs à la naissance et qui, ont un diagnostic neurologique transitoire (infanib) a 6 mois d'âge corrigé. Les résultats sont discutés en fonction du rôle des facteurs de risque et de la maturation. L'effet de "catch-up" trouvé est expliqué à l'aide de deux des composantes du PMC soient: (a) le contact peau à peau; (b) le soutien émotionnel et l'éducation donnée à la mère et à la famille. En conclusion, il n'y a pas de grande différence entre le QI des enfants à terme et prématurés. Le développement cognitif est le résultat des transactions complexes entre des variables biologiques (néonatales et périnatales) et socio-environnementales. L'intervention kangourou doit débuter tôt, même dans l'unité de soins intensifs. Cette intervention peut favoriser le développement cognitif de l'enfant et améliorer le rythme de croissance cognitif de l'enfant prématuré, pendant la première année de vie.
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Relation entre la qualité de l'attachement à 14 mois et le développement cognitif en bas âge chez des enfants prématurés

Albornoz, Paola 20 April 2021 (has links)
Cette recherche étudie la relation entre l’attachement à 14 mois et le développement cognitif à 9,14 et 50 mois chez une population de 50 prématurés. Un modèle de prédiction du QI à 4 ans est aussi testé par des régressions. L’attachement est mesuré par le Tri-de Cartes, le développement cognitif par le Bayley (échelle mentale) et le Stanford-Binet IVet l’environnement par le HOME lors de visites à domicile. L’index médical néonatal(NMI) mesure le risque néonatal. Les résultats montrent une corrélation significative (r =.29, g<.05) entre l’attachement et le développement cognitif à 9 mois mais à 4 ans aucun lien direct n’est observé. À 14 mois, le NMI et le genre expliquent 20% de la variance des scores au Bayley. Ce sont les prématurés à haut risque qui obtiennent la plus faible performance au Bayley. À 4 ans, un environnement familial stimulant prédit (17%) un meilleur score de QI. Les facteurs de risque biologiques et environnementaux sont, comparativement à la variable attachement, de meilleurs prédicteurs du QI des enfants prématurés.
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Le développement socio-cognitif chez les extrêmes-prématurés à 11 et 12 ans

Akl Moanack, Paola María. 12 January 2022 (has links)
La présente étude fait partie d’une recherche longitudinale menée par Line Nadeau Ph. D. et Réjean Tessier Ph. D. (École de Psychologie de l’Université Laval), depuis 1987, auprès d’une cohorte d’enfants nés extrêmement prématurés (moins de 29 semaines de gestation) et de très petit poids de naissance (moins de 1500 grammes). Cette étude spécifique a pour principal objectif de connaître les séquelles à long terme d’une naissance prématurée sur le développement cognitif et social des enfants. Pour ceci, des mesures cognitives, sociales et de performance (en situation de résolution de problème dans un contexte de jeu) ont été réalisées. Les résultats suggèrent que les enfants prématurés ont plus de difficultés dans les fonctions exécutives (planification) et qu’ils sont perçus par leurs pairs comme moins agressifs et hyperactifs et plus sensibles/isolés. Les difficultés socio-cognitives se reflètent par une difficulté à réaliser des séquences complexes dans un jeu qui requiert une bonne capacité de planification (Rush-Hour). Cette séquence complexe, qu’on appelle «la séquence de quatre mouvements et plus » semble compléter les autres mesures et augmente leur sensibilité et spécificité discriminante.
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Contribution des comportements maternels à la relation entre le risque à la naissance et l'auto-régulation chez des enfants prématurés âgés de 4 ans

Normand, Frédérique 25 March 2021 (has links)
Cette étude vise à vérifier si la relation entre le risque à la naissance et les capacités d'autorégulation déployées par des enfants nés prématurés âgés de quatre ans peut être modérée par la qualité des comportements maternels. Cinquante dyades mère-enfant sont observées lors d'une tâche de résolution de problème effectuée en collaboration, 28 enfants sont classés à faible risque médical et 22 à haut risque. L'hypothèse voulant que les prématurés à haut risque présentent de moins bonnes habiletés de régulation, c'est-à-dire comme étant des enfants moins persistants, moins enthousiastes, plus négatifs et moins collaborateurs, est infirmée. Tel qu'attendu, le soutien ainsi que la qualité des instructions maternelles sont reliés de façon positive à l'enthousiasme et à la persistance de l'enfant. La troisième hypothèse visant à vérifier si la qualité des comportements maternels modère la relation entre le niveau de risque à la naissance et les capacités d'autorégulation de l'enfant n'a pu être confirmée. Cette étude nous apprend aussi que les comportements maternels ne varient pas en fonction du niveau de risque à la naissance.

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