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Étude du traitement visuel simple et complexe chez les enfants autistes

Bertrand-Rivest, Jessica 09 1900 (has links)
Les personnes ayant un trouble du spectre autistique (TSA) manifestent des particularités perceptives. En vision, des travaux influents chez les adultes ont mené à l’élaboration d’un modèle explicatif du fonctionnement perceptif autistique qui suggère que l’efficacité du traitement visuel varie en fonction de la complexité des réseaux neuronaux impliqués (Hypothèse spécifique à la complexité). Ainsi, lorsque plusieurs aires corticales sont recrutées pour traiter un stimulus complexe (e.g., modulations de texture; attributs de deuxième ordre), les adultes autistes démontrent une sensibilité diminuée. À l’inverse, lorsque le traitement repose principalement sur le cortex visuel primaire V1 (e.g., modulations locales de luminance; attributs de premier ordre), leur sensibilité est augmentée (matériel statique) ou intacte (matériel dynamique). Cette dissociation de performance est spécifique aux TSA et peut s’expliquer, entre autre, par une connectivité atypique au sein de leur cortex visuel. Les mécanismes neuronaux précis demeurent néanmoins méconnus. De plus, on ignore si cette signature perceptuelle est présente à l’enfance, information cruciale pour les théories perceptives de l’autisme. Le premier volet de cette thèse cherche à vérifier, à l’aide de la psychophysique et l’électrophysiologie, si la double dissociation de performance entre les attributs statiques de premier et deuxième ordre se retrouve également chez les enfants autistes d’âge scolaire. Le second volet vise à évaluer chez les enfants autistes l’intégrité des connexions visuelles descendantes impliquées dans le traitement des textures. À cet effet, une composante électrophysiologique reflétant principalement des processus de rétroaction corticale a été obtenue lors d’une tâche de ségrégation des textures. Les résultats comportementaux obtenus à l’étude 1 révèlent des seuils sensoriels similaires entre les enfants typiques et autistes à l’égard des stimuli définis par des variations de luminance et de texture. Quant aux données électrophysiologiques, il n’y a pas de différence de groupe en ce qui concerne le traitement cérébral associé aux stimuli définis par des variations de luminance. Cependant, contrairement aux enfants typiques, les enfants autistes ne démontrent pas une augmentation systématique d’activité cérébrale en réponse aux stimuli définis par des variations de texture pendant les fenêtres temporelles préférentiellement associées au traitement de deuxième ordre. Ces différences d’activation émergent après 200 ms et engagent les aires visuelles extrastriées des régions occipito-temporales et pariétales. Concernant la connectivité cérébrale, l’étude 2 indique que les connexions visuelles descendantes sont fortement asymétriques chez les enfants autistes, en défaveur de la région occipito-temporale droite. Ceci diffère des enfants typiques pour qui le signal électrophysiologique reflétant l’intégration visuo-corticale est similaire entre l’hémisphère gauche et droit du cerveau. En somme, en accord avec l’hypothèse spécifique à la complexité, la représentation corticale du traitement de deuxième ordre (texture) est atypiquement diminuée chez les enfants autistes, et un des mécanismes cérébraux impliqués est une altération des processus de rétroaction visuelle entre les aires visuelles de haut et bas niveau. En revanche, contrairement aux résultats obtenus chez les adultes, il n’y a aucun indice qui laisse suggérer la présence de mécanismes supérieurs pour le traitement de premier ordre (luminance) chez les enfants autistes. / Atypical perceptual information processing is commonly described in Autism Spectrum Disorders (ASD). In the visual modality, influential work with autistic adults suggests altered connectivity within specialized local networks defining the response properties of stimulus-driven mechanisms. This has led to the development of a hypothesis that stipulates that the efficiency of autistic visual perception is contingent on the complexity of the neural network involved (Complexity-specific hypothesis). When several cortical areas must communicate with each other (as in texture-defined perception, also called second-order), reduced sensitivity to visual input is observed in autistic individuals. In contrast, when visual processing predominately relies on the primary visual cortex V1 (as in luminance-defined perception, also called first-order), their sensitivity is either enhanced (stationary stimuli) or intact (moving stimuli). This dissociation in performance is unique to ASD and suggests atypical connectivity within their visual cortex. The precise type of neural alteration remains unknown, however. In addition, studies focusing on younger individuals are needed to define the developmental trajectories of perceptual abilities in autism. This issue is crucial for perceptual theories of ASD. The first experiment aims to investigate whether the dissociation regarding first- and second-order spatial vision is also present in school-aged children with autism. We combined the use of behavioural (psychophysics) and neuroimaging (visual evoked potentials: VEPs) methods. The second experiment was designed to assess the integrity of one type of neural connections that are known to be involved in texture processing: feedback processes from extrastriate areas towards lower hierarchical levels (V1). As such, we used a visual texture segregation task and isolated a texture-segregation specific VEP component that mainly reflects feedback modulation in the visual cortex. Behavioural measures from the first experiment do not reveal differences in visual thresholds between typically developing and autistic children for both luminance- and texture-defined stimuli. With respect to electrophysiology, there is no group difference in brain activity associated with luminance-defined stimuli. However, unlike typical children, autistic children do not reliably show reliable enhancements of brain activity in response to texture-defined stimuli during time-windows more closely associated with second-order processing. These differences emerge after 200 msec post-stimulation and mainly involve extrastriate areas located over occipito-temporal and parietal scalp areas. Regarding the second experiment, the texture-segregation specific VEP component is found to be greatly diminished over the right as compared to the left occipito-lateral cortex in autism, while it shows no hemispheric asymmetry in typically developing children. In summary, in line with the complexity-specific hypothesis, cortical representation of second-order attributes (texture) is atypically reduced in autistic children. This thesis further reveals that altered feedback from extrastriate visual areas to lower areas (V1) is one of the neuronal mechanisms involved in atypical texture processing. In contrast, contrary to the results obtained in adults with autism, first-order vision (luminance) is not found to be superior in autistic children.
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Le cinéma omnistéréo ou l'art d'avoir des yeux tout le tour de la tête

Chapdelaine-Couture, Vincent 12 1900 (has links)
Cette thèse s'intéresse à des aspects du tournage, de la projection et de la perception du cinéma stéréo panoramique, appelé aussi cinéma omnistéréo. Elle s'inscrit en grande partie dans le domaine de la vision par ordinateur, mais elle touche aussi aux domaines de l'infographie et de la perception visuelle humaine. Le cinéma omnistéréo projette sur des écrans immersifs des vidéos qui fournissent de l'information sur la profondeur de la scène tout autour des spectateurs. Ce type de cinéma comporte des défis liés notamment au tournage de vidéos omnistéréo de scènes dynamiques, à la projection polarisée sur écrans très réfléchissants rendant difficile l'estimation de leur forme par reconstruction active, aux distorsions introduites par l'omnistéréo pouvant fausser la perception des profondeurs de la scène. Notre thèse a tenté de relever ces défis en apportant trois contributions majeures. Premièrement, nous avons développé la toute première méthode de création de vidéos omnistéréo par assemblage d'images pour des mouvements stochastiques et localisés. Nous avons mis au point une expérience psychophysique qui montre l'efficacité de la méthode pour des scènes sans structure isolée, comme des courants d'eau. Nous proposons aussi une méthode de tournage qui ajoute à ces vidéos des mouvements moins contraints, comme ceux d'acteurs. Deuxièmement, nous avons introduit de nouveaux motifs lumineux qui permettent à une caméra et un projecteur de retrouver la forme d'objets susceptibles de produire des interréflexions. Ces motifs sont assez généraux pour reconstruire non seulement les écrans omnistéréo, mais aussi des objets très complexes qui comportent des discontinuités de profondeur du point de vue de la caméra. Troisièmement, nous avons montré que les distorsions omnistéréo sont négligeables pour un spectateur placé au centre d'un écran cylindrique, puisqu'elles se situent à la périphérie du champ visuel où l'acuité devient moins précise. / This thesis deals with aspects of shooting, projection and perception of stereo panoramic cinema, also called omnistereo cinema. It falls largely in the field of computer vision, but it also in the areas of computer graphics and human visual perception. Omnistereo cinema uses immersive screens to project videos that provide depth information of a scene all around the spectators. Many challenges remain in omnistereo cinema, in particular shooting omnistereo videos for dynamic scenes, polarized projection on highly reflective screens making difficult the process to recover their shape by active reconstruction, and perception of depth distortions introduced by omnistereo images. Our thesis addressed these challenges by making three major contributions. First, we developed the first mosaicing method of omnistereo videos for stochastic and localized motions. We developed a psychophysical experiment that shows the effectiveness of the method for scenes without isolated structure, such as water flows. We also propose a shooting method that adds to these videos foreground motions that are not as constrained, like a moving actor. Second, we introduced new light patterns that allow a camera and a projector to recover the shape of objects likely to produce interreflections. These patterns are general enough to not only recover the shape of omnistereo screens, but also very complex objects that have depth discontinuities from the viewpoint of the camera. Third, we showed that omnistereo distortions are negligible for a viewer located at the center of a cylindrical screen, as they are in the periphery of the visual field where the human visual system becomes less accurate.
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Désorganisation fonctionnelle des systèmes oculomoteur et visuo-attentionnnel chez les patients basse vision : - Approche psychophysique-

Calabrèse, Aurélie 15 February 2011 (has links)
La présence d'un scotome maculaire oblige les patients à utiliser la vision excentrée ce qui provoque une difficulté à coordonner les systèmes oculomoteur et visuo-attentionnel. La lecture devient alors une des plaintes majeures chez ces patients, et les processus impliqués dans la baisse des performances de lecture restent mal connus. Dans la plupart des cas, le patient développe une ou plusieurs zones de la rétine excentrée dites préférentielles, et dénommées couramment PRLs. Nous nous proposons ici d'utiliser une approche psychophysique afin d'étudier les processus de la lecture en vision excentrée. Nous avons tout d'abord élaboré un test de lecture francophone informatisé suivant les principes des MNRead Acuity Charts afin de pouvoir évaluer la vitesse maximale de lecture chez des patients porteurs de scotomes centraux binoculaires dont l'atteinte avait été mesurée à l'aide d'un micropérimètre MP-1. Deux analyses utilisant des modèles statistiques à effets mixtes nous ont permis de mettre en évidence des prédicteurs efficaces de la vitesse maximale de lecture: 1) l'espace interligne; 2) le type de DMLA ; 3) la surface du scot; 4) la distance entre la PRL de fixation et la fovéa; 5) le statut du cristallin. Puis, nous nous sommes intéressés aux stratégies de lecture déployées par les patients. L'analyse de la distribution verticale des fixations enregistrées pendant la lecture nous a permis de mettre en évidence que dans 97% des cas, les patients utilisent une zone préférentielle de la rétine unique dans le plan vertical.Ces résultats présentent des intérêts théoriques et pratiques dans la création de nouveaux supports visuels et techniques de réadaptation. / Patients with central field loss (CFL) have to use eccentric vision and complain particularly about reading. The purpose of this thesis is to investigate reading processes in those patients using psychophysical tools. First, we investigated predictors of reading performances. We developed a French computerized version of the MNRead Acuity Charts to assess Maximum Reading Speed in patients with binocular scotomas, measured with the microperimeter MP-1. Two distinct analyses using mixed effects models allowed us to estimate the influence of predictors of Maximum Reading Speed: 1) interline spacing; 2) AMD type; 3) scotoma size; 4) distance between fixation PRL and fovea; 5) lens status. Then, we investigated oculomotor patterns of patients during sentence reading. Analysing the vertical distribution of fixations lead us to the conclusion that in most cases (97%), patients use a single eccentric preferred retinal locus (PRL) in the vertical meridian during reading. One potential goal of these studies is to find some ways to enhance text display and improve visual readaptation.
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Décoder l’habileté perceptive dans le cerveau humain : contenu représentationnel et computations cérébrales

Faghel-Soubeyrand, Simon 11 1900 (has links)
La capacité à reconnaître les visages de nos collègues, de nos amis et de nos proches est essentielle à notre réussite en tant qu'êtres sociaux. Notre cerveau accomplit cet exploit facilement et rapidement, dans une série d’opérations se déroulant en quelques dizaines de millisecondes à travers un vaste réseau cérébral du système visuel ventral. L’habileté à reconnaître les visages, par contre, varie considérablement d’une personne à l’autre. Certains individus, appelés «super-recognisers», sont capables de reconnaître des visages vus une seule fois dans la rue des années plus tôt. D’autres, appelés «prosopagnosiques», sont incapables de reconnaître le visage de leurs collègues ou leurs proches, même avec une vision parfaite. Une question simple reste encore largement sans réponse : quels mécanismes expliquent que certains individus sont meilleurs à reconnaître des visages? Cette thèse rapporte cinq articles étudiant les mécanismes perceptifs (articles 1, 2, 3) et cérébraux (articles 4, 5) derrière ces variations à travers différentes populations d’individus. L’article 1 décrit le contenu des représentations visuelles faciales chez une population avec un diagnostic de schizophrénie et d’anxiété sociale à l’aide d’une technique psychophysique Bubbles. Nous révélons pour la première fois les mécanismes en reconnaissance des expressions de cette population: un déficit de reconnaissance est accompagné par i) une sous-utilisation de la région des yeux des visages expressifs et ii) une sous-utilisation des détails fins. L’article 2 valide ensuite une nouvelle technique permettant de révéler simultanément le contenu visuel dans trois dimensions psychophysiques centrales pour le système visuel — la position, les fréquences spatiales, et l’orientation. L’article 3 a mesuré, à l'aide de cette nouvelle technique, le contenu représentationnel de 120 individus pendant la discrimination faciale du sexe et des expressions ( >500,000 observations). Nous avons observé de fortes corrélations entre l’habileté à discriminer le sexe et les expressions des visages, ainsi qu'entre l’habileté à discriminer le sexe et l’identité. Crucialement, plus un individu est habile en reconnaissance faciale, plus il utilise un contenu représentationnel similaire entre les tâches. L’article 4 a examiné les computations cérébrales de super-recognisers en utilisant l’électroencéphalographie haute-densité (EEG) et l’apprentissage automatique. Ces outils ont permis de décoder, pour la première fois, l’habileté en reconnaissance faciale à partir du cerveau avec jusqu’à 80% d’exactitude –– et ce à partir d’une seule seconde d’activité cérébrale. Nous avons ensuite utilisé la Representational Similarity Analysis (RSA) pour comparer les représentations cérébrales de nos participants à celles de modèles d’apprentissage profond visuels et langagiers. Les super-recognisers, comparé aux individus avec une habileté typique, ont des représentations cérébrales plus similaires aux computations visuelles et sémantiques de ces modèles optimaux. L’article 5 rapporte une investigation des computations cérébrales chez le cas le plus spécifique et documenté de prosopagnosie acquise, la patiente PS. Les mêmes outils computationnels et d’imagerie que ceux de l’article 4 ont permis i) de décoder les déficits d’identification faciale de PS à partir de son activité cérébrale EEG, et ii) de montrer pour la première fois que la prosopagnosie est associée à un déficit des computations visuelles de haut niveau et des computations cérébrales sémantiques. / The ability to recognise the faces of our colleagues, friends, and family members is critical to our success as social beings. Our brains accomplish this feat with astonishing ease and speed, in a series of operations taking place in tens of milliseconds across a vast brain network of the visual system. The ability to recognise faces, however, varies considerably from one person to another. Some individuals, called "super-recognisers", are able to recognise faces seen only once years earlier. Others, called "prosopagnosics", are unable to recognise the faces of their colleagues or relatives, even with perfect vision and typical intelligence. A simple question remains largely unanswered: what mechanisms explain why some individuals are better at recognizing faces? This thesis reports five articles studying the perceptual (article 1, 2, 3) and neural (article 4, 5) mechanisms behind these variations across different populations of individuals. Article 1 describes the content of visual representations of faces in a population with a comorbid diagnosis of schizophrenia and social anxiety disorder using an established psychophysical technique, Bubbles. We reveal for the first time the perceptual mechanisms of expression recognition in this population: a recognition deficit is accompanied by i) an underutilization of the eye region of expressive faces and ii) an underutilization of fine details. Article 2 then validates a new psychophysical technique that simultaneously reveals the visual content in three dimensions central to the visual system — position, spatial frequencies, and orientation. We do not know, however, whether skilled individuals perform well across a variety of facial recognition tasks and, if so, how they accomplish this feat. Article 3 measured, using the technique validated in article 2, the perceptual representations of 120 individuals during facial discrimination of gender and expressions (total of >500,000 trials). We observed strong correlations between the ability to discriminate gender and facial expressions, as well as between the ability to discriminate gender and identify faces. More importantly, we found a positive correlation between individual ability and the similarity of perceptual representations used across these tasks. Article 4 examined differences in brain dynamics between super-recognizers and typical individuals using high-density electroencephalography (EEG) and machine learning. These tools allowed us to decode, for the first time, facial recognition ability from the brain with up to 80% accuracy — using a mere second of brain activity. We then used Representational Similarity Analysis (RSA) to compare our participants' brain representations to those of deep learning models of object and language classification. This showed that super-recognisers, compared to individuals with typical perceptual abilites, had brain representations more similar to the visual and semantic computations of these optimal models. Article 5 reports an investigation of brain computations in the most specific and documented case of acquired prosopagnosia, patient PS. The same computational tools used in article 4 enabled us to decode PS's facial identification deficits from her brain dynamics. Crucially, associations between brain deep learning models showed for the first time that prosopagnosia is associated with deficits in high-level visual and semantic brain computations.
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L'effet du "bruit de fond couleur" sur l'estimation de quantités relatives des carrés de différentes couleurs dans des stimuli "damier" à plusieurs couleurs chez les sujets humains : étude psychophysique et computationnelle

Milosz, Julien 08 1900 (has links)
La prise de décision est une capacité générale de choisir entre deux ou plusieurs alternatives compte tenu de l’information courante et des objectifs en jeu. Il est généralement présumé qu’au niveau du système nerveux, le processus décisionnel consiste à accumuler des informations pertinentes, appelées « évidences », de plusieurs alternatives, les comparer entre elles, et finir par commettre à la meilleure alternative compte tenu du contexte de la décision (J. I. Gold & Shadlen, 2007). Ce projet de maîtrise porte sur un sous-type particulier de prise de décisions : les décisions dites perceptuelles. Dans ce projet de recherche, j'examinerai les patrons psychophysiques (temps de réponse et taux de succès) de sujets humains prenant des décisions dans des tâches visuelles contenant des damiers dynamiques composés des carrés de couleurs. Plus précisément, l’objectif de ce projet de mémoire est d’étudier le rôle du « bruit de couleur » sur les dynamiques décisionnelles. Deux nouvelles tâches de prise de décision ont été soigneusement construites à cette fin : la première avec un niveau de bruit binaire et la seconde avec des niveaux de bruit progressifs. Les résultats de la première tâche montrent qu'en l'absence de bruit de couleur, les patrons psychophysiques des sujets sont mieux expliqués comme étant modulés par la quantité d’évidences nettes normalisées. Dans cette même tâche, l'ajout de bruit modifie systématiquement ces patrons pour qu'ils ne semblent sensibles uniquement qu'à l'évidence nette des stimuli, comme si le processus de normalisation a été éliminé. Les résultats de la deuxième tâche favorisent l’explication selon laquelle l'évidence sensorielle est progressivement normalisée en fonction du niveau de bruit présent et que la normalisation n'est pas un phénomène de tout-ou-rien dans le contexte de la prise de décision perceptuelle. Finalement, une hypothèse unificatrice est proposée selon laquelle le cerveau estime l’évidence nette et adapte dynamiquement le contexte décisionnel d’essai en essai avec une quantité estimée d’évidence potentielle totale, apparaissant comme une normalisation. / Decision-making is a general ability to choose between two or more alternatives given current information and the objectives at stake. It is generally assumed that, at the level of the nervous system, the decision-making process consists of accumulating relevant information, called "evidence", from several alternatives, comparing them to each other, and finally committing to the best alternative given the context of the decision (J. I. Gold & Shadlen, 2007). This master's project focuses on a particular subtype of decision-making so-called perceptual decisions. In this research project, I will examine the psychophysical patterns (response times and success rates) of human subjects making decisions in visual tasks containing dynamic checkerboards composed of colored squares. Specifically, the goal of this project is to study the role of "color noise" on decision dynamics. Two new decision-making tasks were carefully constructed for this purpose: the first with a binary noise level and the second with progressive noise levels. Results from the first task show that in the absence of color noise, subjects' psychophysical patterns are best explained as being modulated by the amount of normalized net evidence. In this same task, the addition of noise systematically alters these patterns so that they appear to be sensitive only to the net evidence of the stimuli, as if the normalization process has been eliminated. The results of the second task support the explanation that sensory evidence is progressively normalized as a function of the level of noise present and that normalization is not an all-or-nothing phenomenon in the context of perceptual decision-making. Finally, a unifying hypothesis is proposed that the brain estimates net evidence and dynamically adapts the decisional context from trial to trial with an estimated amount of total potential evidence, appearing as normalization.
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Méthodes pour l'évaluation et la prédiction de la Qualité d'expérience, la préférence et l'inconfort visuel dans les applications multimédia. Focus sur la TV 3D stéréoscopique

Li, Jing 12 June 2013 (has links) (PDF)
La technologie multimédia vise à améliorer l'expérience visuelle des spectateurs, notamment sur le plan de l'immersion. Les développements récents de la TV HD, TV 3D, et TV Ultra HD s'inscrivent dans cette logique. La qualité d'expérience (QoE) multimédia implique plusieurs dimensions perceptuelles. Dans le cas particulier de la TV 3D stéréoscopique, trois dimensions primaires ont été identifiées dans la littérature: qualité d'image, qualité de la profondeur et confort visuel. Dans cette thèse, deux questions fondamentales sur la QoE sont étudiés. L'une a pour objet "comment évaluer subjectivement le caractère multidimensionnel de la QoE". L'autre s'intéresse à une dimension particuliére de QoE, "la mesure de l'inconfort et sa prédiction?". Dans la première partie, les difficultés de l'évaluation subjective de la QoE sont introduites, les mérites de méthodes de type "Comparaison par paire" (Paired Comparison en anglais) sont analysés. Compte tenu des inconvénients de la méthode de Comparaison par paires, un nouveau formalisme basé sur un ensemble de comparaisons par paires optimisées, est proposé. Celui-ci est évalué au travers de différentes expériences subjectives. Les résultats des tests confirment l'efficacité et la robustesse de ce formalisme. Un exemple d'application dans le cas de l'étude de l'évaluation des facteurs influençant la QoE est ensuite présenté. Dans la seconde partie, l'influence du mouvement tri-dimensionnel (3D) sur l'inconfort visuel est étudié. Un modèle objectif de l'inconfort visuel est proposé. Pour évaluer ce modèle, une expérience subjective de comparaison par paires a été conduite. Ce modèle de prédiction conduit à des corrélations élevées avec les données subjectives. Enfin, une étude sur des mesures physiologiques tentant de relier inconfort visuel et fréquence de clignements des yeux présentée.
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Mécanismes cognitifs et substrat neuronal de la hérarchisation de la saillance et de la progression de l'attention : approche psychophysique / Mechanisms and neural correlates of the hierarchization of salience and salience-based progression of visual attention : psychophysical and Electrophysiological approach

Mizzi, Raphaël 22 November 2016 (has links)
Lorsque le système visuel est confronté à un nouvel environnement, un nombre trop important d’informations lui parvient en même temps. De façon précoce, avant tout mouvement oculaire, l’attention explore automatiquement la scène pour sélectionner les éléments d’intérêt. Des recherches récentes ont montré que cette exploration du champ visuel ne se faisait pas aléatoirement, mais se basait sur la saillance des éléments visuels. La saillance est une caractéristique qui émerge de la comparaison des éléments visuels entre eux, par exemple une fleur jaune dans un jardin de fleurs rouges va être considérée comme plus saillante que son voisinage. En permanence et de façon continue, une hiérarchie des éléments est établie à un niveau préattentif ; ils sont triés du plus au moins saillant, et l’attention se base sur cet organisation pour progresser dans le champ visuel. Les recherches présentées dans ce document avaient pour objectif d’investiguer les mécanismes de ce phénomène : quels sont les mécanismes cognitifs impliqués dans la progression de l’attention sur la base de la hiérarchie de la saillance ? Le présent document regroupe des articles qui cherchent à répondre à cette question grâce à des travaux en Psychologie expérimentale. Par ailleurs, de nombreux travaux de Psychologie, Neurophysiologie et Neuroimagerie se sont penchés sur le substrat neural de l’attention visuelle et ont révélé un ensemble de structures clés qui sous-tendraient les mécanismes responsables des fonctions attentionnelles. Cependant, vis-à-vis de la progression de l’attention sur la base de la saillance, seule une étude récente a pu apporter des indices quant au rôle de certaines voies visuelles. Les recherches présentées ici avaient donc également pour objectif de définir ces voies visuelles et les structures corticales et sous-corticales qui les composent, pour investiguer leurs rôles dans la hiérarchie de la saillance et la progression de l’attention. Le présent document regroupe des travaux qui ont exploré ces aspects par le biais de l’approche Psychophysique et Electroencéphalographique. / When confronted to a new environment, the visual system faces too much information intake and cannot process it all at once. Before any eye movement, early automatic attention explores the visual scene in order to select relevant items.Recent research revealed that the exploration of the visual scene is not a random process, but is based on the respective saliency of the items in the field. Salience is not a characteristic of an item per se but is emerging as a result of the comparison between an item and its visual neighborhood. For instance, a yellow flower in a garden of red flowers will be considered as more salient than the others in its visual neighborhood. Thus, a hierarchical ordering of the items is continuously established in a preattentive stage, and consists in a sorting of every element from the most to the least salient. Attention, then, relies on this hierarchy to progress in the visual field. The present dissertation had for objective to investigate the cognitive mechanisms involved in this phenomenon: what mechanisms support the salience-based progression of visual attention? Several papers are reported here and explored this question with experimental Psychology.Moreover, numerous works in Psychology, Neurophysiology and Neuroimaging took interest in the neural substrate of visual attention and revealed several key-structures that would subtend the mechanisms involved in attentional functions. However, when it comes to the salience-based progression of attention, only one study could bring cues of the involvement of certain visual pathways in this phenomenon. Another objective of the present dissertation was to define the cortical and sub-cortical structures that constitute those pathways, in order to explore their roles in the salience-base progression of attention. Several papers in the present report are investigating this aspect through Psychophysics and Electroencephalography studies.
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Les causes de l’impuissance animique : la question du mal chez Freud et Spinoza / The Causes of the Powerlessness of Mind : Freud and Spinoza on Question of Evil

Ledoux, Isabelle 06 December 2014 (has links)
Spinoza, parce qu’il est à la pointe de la pensée scientifique de son époque, Freud, parce qu’il prétend fonder une nouvelle science de la nature sans se référer spécifiquement aux sciences humaines, adhèrent à un modèle épistémologique issu de la science déterministe classique. En étendant son application à l’âme humaine, tous deux ont, chacun à sa manière, bouleversé la conception de l’unité psychophysique de l’individu et proposé de nouveaux modèles de compréhension de ses rapports avec les autres et avec le monde.Or, partir de la question du corps pour remonter progressivement jusqu’à celle du mal, point névralgique de la pensée de la liberté, permet de mettre en évidence ce qui les rapproche et ce qui les sépare. Si, en situant la source de la destructivité à l’intérieur de la psychè et en dialectisant les différentes tendances qui la constituent, Freud adopte une perspective non spinoziste, sa conception de la mémoire, de la représentation, du langage, du rêve et du délire, se rapproche beaucoup de celle de Spinoza et permet d’éclairer aussi bien les virtualités que les points explicites de son système.Inversement, Spinoza, par les choix doctrinaux qui marquent l’évolution de sa pensée comme par les stratégies pédagogique et éthique qu’il met à l’œuvre dans ses textes, produit une illustration en acte de ce qui favorise la puissance de l’âme et de ce qui l’entrave. Sans créditer le mal d’une essence positive, il reconnaît néanmoins à ses principales figures : finitude, privation, crime, une efficience historique, dont la compréhension peut fonder une vigilance prophylactique. / Spinoza, at the top of the scientific thought of his time, and Freud, intending to found a new science of nature without specifically referring to human sciences, adhere to an epistemological model coming from the classical determinist science. Extending its application to the human mind, they both have, each in their own way, drastically changed the conception of the psychophysical unity of the individual and proposed new models of understanding his relationships with the others and the world.And yet, starting with the question of the body to progressively reach the question of evil so problematic for the thought of freedom makes it possible to reveal what separates and brings them closer. Setting sources of destructivity inside the psyche and giving a dialectical representation of its different constituent motions, Freud adopts a non-Spinozist perspective. But his conception of memory, representation, language, dream and delirium, gets closer to that of Spinoza and allows to throw light on potentialities as much as on the explicit points of his system. Conversely, Spinoza, marking the evolution of his thought by doctrinal choices and using pedagogical and ethical strategies in his texts, gives an acting illustration of what favours and hampers the power of the mind. Nevertheless without giving a positive essence to evil, he recognizes the historical efficiency of its main figures: finiteness, deprivation and crime whose understanding can found a prophylactic vigilance.

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